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04/04/2013

Nikita Nomerz

 

Le street-artiste russe Nikita Nomerz offre aux murs un visage...

 

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03/04/2013

Embrasement

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- Sculpture Camille Claudel -

 

01/04/2013

Rieko Koga

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Malgré la grande distance entre Tokyo et Paris, environ 9730 kilomètres,
j’ai pu vous rencontrer ici.
C’est comme un miracle.
Un fil invisible mais très solide m’aurait entraînée ici de toute façon.
Je rembobine ce fil, fil de la rencontre et du souvenir.
J’ai réalisé mes œuvres avec ce fil.

Selon une vieille croyance japonaise que je partage toujours,
les points de couture ont un pouvoir magique.

J’ai appris au Japon l’existence du tissu de prières.
Je me suis aperçue que coudre est un acte spirituel.
Les vêtements que me faisait ma mère quand j’étais petite fille me couvraient toujours de son grand amour.
Et leurs points de couture sur leur dos me protégeaient contre l’angoisse et la peur.

Une douleur …
Quand je pique mon aiguille dans le tissu,
Je superpose à cette douleur la blessure au cœur de quelqu’un.
Je soigne cette plaie avec mes gestes, avec mon aiguille.

Je voudrais coudre un tissu magique pour celui qui m’attend et protéger son cœur avec mes points de couture.

Noire,
la couleur de mes yeux et de mes cheveux.

Blanc,
Vide,
Rien.

Cet instant est vanité,
Cette rencontre est unique
et nécessaire.

Car un fil immaculé m’a guidée jusqu’ici pour vous rencontrer.

- Rieko Koga -


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Proverbe japonais « ichi go ichi é »
Le moment où je suis avec vous et cet instant présent sont, l’un et l’autre, uniques.
De tels moments n’arrivent qu’une seule fois dans une vie, ils ne reviennent jamais.
On ne sait pas si on pourra se revoir encore une fois.
Il se peut que ce soit la première et la dernière fois…
Voilà pourquoi il faut pleinement apprécier cet instant, cette rencontre,
qu’il faut précieusement accueillir cette occasion.
Chérir chaque rencontre car elle est toujours unique.

- Rieko Koga -


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- Rieko Koga -


 

31/03/2013

Thomasz Alen Kopera*

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* Découvert chez Mokhtar El Amraoui



L'artiste et son modèle

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- Un film de Fernando Trueba -



30/03/2013

lettre à un ami

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- Chris Falaise -


Cher Toi,


en parcourant ce matin le web comme je le fais chaque matin depuis presque cinq ans, j'ai encore fait moult découvertes. Tu me connais, je suis insatiable quand il s'agit de m'étonner, de vibrer, de ressentir toutes ces correspondances entre les êtres humains, toutes ces pensées qui interagissent, tout ce grand magma spirituel et artistique, à l'infini. Comment ne pas s'extasier telle une enfant face à une confiserie de toutes ces beautés qui se créent partout sur cette planète, de toutes ces réflexions, ces chemins, cette poésie humaine? Au milieu du fracas, je trouve ça tellement chouette qu'on puisse laisser vivre la beauté et que malgré tout elle transpire.

J'ai démarré ma journée avec Lou Andreas-Salomé, je me suis rendue compte que je ne connaissais rien de cette femme et que je n'avais rien lu d'elle. Il me semble que tu m'en as déjà parlé ou peut-être l'ai-je rêvé? Mes nuits sont tellement pleines. Ne trouves-tu pas la vie de cette femme, sa démarche, son aura magnifiques et inspirantes? Correspondre avec Rilke, Nietzsche, Freud, s'essayer à toutes formes d'expressions artistiques aussi variées, égérie, femme de lettres... Quel destinée tout de même!

En cherchant dans ma bibliothèque, pensant l'avoir, le livre des correspondances entre elle et Rainer, je suis tombée sur une tout autre lecture. Parfois j'aime fureter comme ça entre mes livres et piquer là ceci et relire là celà et m'en nourrir comme on peut le faire d'un plateau repas devant un très bon film. Tiens! A propos de film, hier j'ai revu Le Dîner de cons! Rien à faire, je ne peux m'empêcher de rire une nouvelle fois même si certaines scènes qu'on s'est passées en boucle, souviens-toi, nous faisaient rire l'un et l'autre à hurler et pisser! Le "mais de qui il parle là?" m'arrache des sons bruyants et "le rire de Juste" qu'Huster a un plaisir fou à jouer est juste communicatif à souhait.

" La violence n'est pas notre nature mais la frustration de notre propre nature." Après avoir lu cette phrase, j'ai refermé l'ouvrage et j'ai eu subitement l'envie de t'écrire pour te demander ce que tu en pensais. Entre temps, j'ai croisé cette artiste, Chris Falaise, je t'envoie une image et le lien. C'est tout à fait un genre de peinture que j'aime. Tu me diras.

Là, je file, c'est encore une rude journée qui m'attend. Enfin, je dis rude, mais va savoir, pas forcément. les journées sont rudes pour moi quand l'attente est trop longue et pesante. Quand les gens se pressent dans ma boutique, que les demandes sont multiples et variées m'obligent à m'adapter et à toujours avoir de nouvelles idées. Là, pas de rudesse mais au contraire, un plaisir fou!

Je t'embrasse, cher solitaire. Comme tu as raison. Les gens qu'on aime vraiment sont peu nombreux. Raison de plus pour entretenir cette relation rare et si nourrissante qu'est l'amitié.

A te lire.

Blue



Maurice Denis

Peintre Nabi.

 

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 - Toiles de Maurice Denis -

 

 

28/03/2013

renaissance

 

 

27/03/2013

Rêves

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- Akira Kurosawa -

 

25/03/2013

Pause

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 - Photo Laurence Guez -

 

23/03/2013

J'ai tant rêvé de toi

J'ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité.
Est-il encore temps d'atteindre ce corps vivant
Et de baiser sur cette bouche la naissance 
De la voix qui m'est chère?

J'ai tant rêvé de toi que mes bras habitués 
En étreignant ton ombre
A se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas
Au contour de ton corps, peut-être.
Et que, devant l'apparence réelle de ce qui me hante
Et me gouverne depuis des jours et des années,
Je deviendrais une ombre sans doute.
O balances sentimentales.

J'ai tant rêvé de toi qu'il n'est plus temps
Sans doute que je m'éveille.
Je dors debout, le corps exposé
A toutes les apparences de la vie
Et de l'amour et toi, la seule
qui compte aujourd'hui pour moi,
Je pourrais moins toucher ton front
Et tes lèvres que les premières lèvres
et le premier front venu.

J'ai tant rêvé de toi, tant marché, parlé,
Couché avec ton fantôme
Qu'il ne me reste plus peut-être,
Et pourtant, qu'a être fantôme
Parmi les fantômes et plus ombre 
Cent fois que l'ombre qui se promène
Et se promènera allègrement
Sur le cadran solaire de ta vie.

 

- Robert Desnos, "Corps et biens". -


21/03/2013

J'écris ton nom*

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- Rogier Van der Weyden -






* Liberté - Paul Eluard -


Carole Melmoux

« Oublier pour vivre et se souvenir pour créer, créer c’est se souvenir c’est puiser dans notre mémoire, c’est se laisser traverser par le passé pour qu’il se taise un peu en nous et qu’il parle en dehors de nous. Créer c’est aussi oublier ce que l’on sait pour laisser s’exprimer l’inespéré. » 

- Carole Melmoux -

 

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18/03/2013

nous ne sommes presque rien

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- Martha Graham, cave of a heart d'Isamu Noguchi -

 


podcast

- Liane Foly - Nous ne sommes presque rien -

 

15/03/2013

Ahmad Wali

 

ce que j'ai vu en rêve

 

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- Photo Laure K. -


13/03/2013

Black

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" J’aime l’autorité du noir. C’est une couleur qui ne transige pas. Une couleur violente mais qui incite pourtant à l’intériorisation. A la fois couleur et non-couleur. Quand la lumière s’y reflète, il la transforme, la transmute. Il ouvre un champ mental qui lui est propre."

- Pierre Soulages -

 

 

12/03/2013

Ah! comme la neige a neigé

 

11/03/2013

Wilhelm Hammershøi, peintre de l'intime

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Descendant de Vermeer ou précurseur de Hopper ? Hammershøi, peintre danois dont la notoriété s'affirme dans les années 1880, est sans doute l'un et l'autre. L'intimisme minimaliste de ses intérieurs aussi bien que l'atmosphère trouble qui se dégage de son apparent rigorisme en témoignent suffisamment.

Hammershøi a sans doute inventé le portrait de dos, comme il existait un portrait de face ou de profil. Cette femme assise - dont on ne saurait dire s'il s'agit d'une bonne ou d'une bourgeoise, ni même deviner ce qu'elle est en train de faire - attire par son indifférence affichée vis à vis de celui qui la contemple. Au personnage silencieux correspond une gamme très raffinée de gris et de bruns, qui montre la sensibilité profonde du peintre aux atmosphères intérieures.

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 La composition est toute en angles droits : les lignes de la chaise, de la plinthe, de la desserte quadrillent cet éloge de l'absence avec une rigueur toute protestante. Mais il ne faut pas en conclure trop rapidement que cette toile est une allégorie de la solitude ou du tragique humain. Car Le vrai sujet en est peut-être la nuque, partie du corps la plus indécente dans l'imaginaire oriental. Aussi bien ces rares mèches folles, l'ouverture de la blouse laissant apercevoir la blancheur du dos, en contrepoint de la coupe en forme de fleur posée sur le meuble, constituent-ils les antidotes radicaux à la tentation d'une lecture platement puritaine. (Source Musée d'Orsay)

 

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" Il n'y a rien que cet espace enclos dans les lignes minuscules et vertigineuses du parquet, du plafond, la symétrie des moulures sur les murs, un parallélisme obsédant qui se cherche des points de fuite, une ouverture. Une lumière exsangue et bleue, fatiguée de se frayer un chemin à travers des rideaux, des tentures, des bibelots espacés, respectables, inutiles. Et puis cette nuque un peu penchée... Froide ou chaude ? C'est dans l'incertitude que la sensualité progresse, en silence, en secret. "

- Philip Delerm - Intérieur -



10/03/2013

Drôle de Dimanche

Réveil normal, tôt, amical. Rien ne semblait pouvoir ombrer cette journée froide et humide dehors mais chaude et chaleureuse dedans. Poulet-purée habituel. Discussion et échange en famille aussi. On décide de voir un film. " La taupe", le film de Thomas Alfredson. Le matin entre le thé et le déjeuner j'avais été remuée par un documentaire sur Yves Saint Laurent et Pierre Bergé que Pat m'avait enregistré, me suis pas méfiée! Quand la Taupe est arrivée, j'ai fait un malaise, submergée. Saleté d'inconscient. Bon, pas de panique, je connais la chose, quand elle veut s'exprimer elle n'a pas d'heure. Me suis couchée. Me suis réveillée trois heures après, la langue pâteuse et surtout les idées grisées. Et plein d'options dans la tête! Un dialogue intérieur, une sorte de mal être, toujours ces vieux démons qui hantent mon esprit et puis aussi ces questions lancinantes: c'est quoi tout ce tremblement, qu'est-ce que je fous, à quoi je sers, suis-je vraiment aimable, aimée? C'est idiot. Je le suis. Mais j'en doute. Parce que je doute de ce que je suis. Je sais, ça commence à bien faire, ça fait quatre années que je dis ça ici, que je cherche, que je creuse, que j'escamote. Mais bon, c'est comme ça. Je tiens le bon bout mais un élastique m'empêche de vraiment couper le cordon. J'ai mis au monde trois beaux gars, magnifiques et denses. Je vis avec et tout contre un homme fabuleux. J'ai des amis formidables, des amours, je me réalise peu à peu, une sorte de course à l'échalotte! Je veux vivre ma vie, la vie telle qu'elle m'est donnée à fond, jusqu'au bout. J'ai besoin d'oeuvrer. De dire. D'écrire. Je ne suis pas poète mais j'y suis sensible...

"Le poète se fait voyant par un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens. Toutes les formes d'amour, de souffrance, de folie ; il cherche lui-même, il épuise en lui tous les poisons, pour n'en garder que les quintessences. Ineffable torture où il a besoin de toute la foi, de toute la force surhumaine, où il devient entre tous le grand malade, le grand criminel, le grand maudit, - et le suprême Savant ! - Car il arrive à l'inconnu ! - Puisqu'il a cultivé son âme, déjà riche, plus qu'aucun ! Il arrive à l'inconnu ; et quand, affolé, il finirait par perdre l'intelligence de ses visions, il les a vues ! Qu'il crêve dans son bondissement par les choses inouïes et innommables : viendront d'autres horribles travailleurs; ils commenceront par les horizons où l'autre s'est affaissé!"

- Lettre du voyant - Arthur Rimbaud -