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24/11/2008

en relation

 

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17/11/2008

autocritique

 

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" Je préfère être détesté pour ce que je suis plutôt que d'être aimé pour ce que je ne suis pas ."

Georges Simenon

15/11/2008

en relation

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" La relation à soi est d'apprendre à vivre en bonne compagnie avec soi-même, d'apprendre à rencontrer le meilleur de soi pour se l'offrir, pour s'appuyer dessus.
La relation à autrui, c'est d'apprendre à aller vers le meilleur de l'autre, éventuellement pour lui proposer le meilleur de soi s'il accepte de l'acceuillir. C'est la qualité de la relation à l'autre qui participe à notre croissance et à notre épanouissement."

-Jacques Salomé (Passeur de vie )-

10/11/2008

happy birthday

 

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for you ,  my sweet son !

 

06/11/2008

correspondance

J'ai toujours été sensible à la correspondance ; il fut un temps ou j'entrenais des relations épistolaires avec un ou deux amis et quelques autres que je connaissais moins , et j'aimais écrire ces lettres ; et recevoir en retour les mots , état d'âme et réflexions de mes correspondants . Maintenant , la maniére de communiquer bouge , exige une plus rapide interactivité par mail ou sms , et  même si cela me plait aussi , je reste nostalgique de cette période des lettres apportées par le facteur ou jetées fébrilement parfois dans la boîte , les détails qui entouraient ce petit bonheur , le choix du papier , bleu déjà à l'époque , une certaine constance ! et la plume , l'encre , le timbre , tout avait son importance ; je parfumais toujours mes missives suite à la demande de l'homme de ma vie qui me l'avait suggéré , j'ai continué longtemps , comme une maniére de s'annoncer autrement que par les mots couchés sur le papier ...

 

(merci à Christiane et à Jalel et à tous les poètes qui nous enchantent de leur mots)

 

 

flaubert-correspondance.jpgJ'ai lu beaucoup de correspondances aussi : les lettres de van Gogh à son frére Théo  et aussi

 

  la correspondance de Flaubert (surtout les lettres à Louise Colet ), un exemple ici et d'autres encore , une m'a plus marquée que les autres , celle de Marina Tsvetaeva et Boris Pasternak :

 

 

 

 

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La vie et l’œuvre de Marina Tsvetaeva et de Boris Pasternak, comme toute la vie et l’œuvre des écrivains et peintres russes de cette époque, sont intimement liées à l’histoire de la Russie. Pasternak sera quand même obligé, sous la pression, dans la haine et le rejet qu’il supportera, de refuser le Prix Nobel de littérature et Tsvetaeva contrainte à l’exil des années durant pour finalement rentrer, être exilée en son pays et s’y suicider, crevant de faim et de solitude. 



9782845451117.gifIl s’agit d’un livre exceptionnel , un brûlot de vie, d’amour et de travail poétique.

Mouvement ascendant, hyperbole qui tiendra, tendra, des années durant, cette Correspondance révèle deux êtres au sommet de leur art, de leur pensée et de leurs sentiments. Ils se sont croisés en 1918 et se rencontreront vraiment en 1922. C’est Tsvetaeva bien sûr, qui « démarre » en trombe, et ça n’est nullement péjoratif de le formuler ainsi, elle a toujours été la première et elle le sera jusqu’au bout, pointant à Pasternak le commencement comme la fin de l’amour, elle a toujours préféré la vérité, quel qu’en soit le prix. 
La traduction a rendu à chacun sa voix d’origine, le phrasé constamment interrompu, interjecté si je puis dire, de Tsvetaeva (tirets, points d’exclamation, notes dans la marge mais aussi copies, brouillons etc.), et les longues phrases de Pasternak. 
Cette correspondance révèle aussi la difficulté des poètes avec la « vraie vie » et leur préférence pour la distance qu’impose la correspondance, qui permet aussi la réflexion et la projection. 
Ces deux-là se comprennent sans être les mêmes. Ce n’est pas un amour charnel, Pasternak vit avec une femme qu’il aime, Tsvetaeva n’a que peu d’intérêt pour la chair : 

Je ne comprends pas la chair en tant que telle, je ne lui reconnais aucun droit – surtout pas un droit de voix que je n’ai pas entendue.

…elle qui pourtant aura connu de très nombreuses amours. 
Si l’on compare cette correspondance avec celle qu’a entretenue Pasternak avec Evguenia, sa femme, cette dernière est d’une toute autre nature, profondément charnelle et amoureuse. Ce n’est pas le cas ici. 

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Douze années toutefois à espérer une rencontre qui n’aura pas lieu, ou tout à la fin, en 1935, au milieu d’autres gens, et au cours de laquelle Pasternak ne consacrera même pas une entrevue individuelle à Tsvetaeva, ce qu’elle relèvera sans autre commentaire. 
Désir ambivalent, rencontre toujours compromise et remise : 

La vie ne me donnera pas ça : vous à mes côtés. ( MT )

Marina, mon amie à l’âme sans fond, chaudière voisine de la mienne, logée à la même vapeur, dis-moi « vous », je t’en supplie, il ne faut pas que nous explosions. (BP )

Lorsque le 20 Avril 1926 Pasternak parle à Tsvetaeva d’une rencontre, il lui propose cette chose merveilleuse : se voir tout de suite oudans un an :

Je vais te poser une question sans aucune explication de mon côté … Dois-je venir te voir maintenant ou dans un an ? … je n’ai pas le courage d’opter pour la seconde solution… … si tu retiens la seconde date, voilà ce qui s’ensuivra 1) pendant cette année je travaillerai avec toute l’intensité possible … une année, c’est une mesure, je la respecterai …
. … Ne te laisse pas envahir par le romantisme qui vit en toi. …
… fais un tour d’horizon et saisis le point de départ de ta réponse dans cet horizon et non dans ton désir de me voir. … je vais laisser mon travail pour te voir tout de suite…


Bref il ne sait plus où il en est, lui demande de décider, oriente la réponse dans un sens ou l’autre, lui-même partagé entre le désir de la voir et la conscience de ce que cette année serait en termes de travail et d’élévation des êtres. C’est entre eux un amour sublimé qui –et ils le savent – leur sert uniquement à devenir de meilleurs poètes. 

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Réponse de MT, vers le 28 avril 1926, précédée d’aucune formule, la lettre commence ainsi : 

dans un an. 

Tu es l’orage qui ne fait que se préparer. 
Pas maintenant ! 
Et c’est moi qui le dis, moi qui entre toujours la première, qui réponds la première, qui tends la première, qui ploie la première, qui me redresse la première. 

Le bonheur ne doit pas nous tomber dessus. Comme toi je suis un éclair de longue haleine. Vis ton jour, écris, ne compte pas les jours, compte les lignes écrites. Je t’aime sereinement, souverainement. Tu vois, je ne t’écris même plus de poèmes à l’heure actuelle – ne pas se rendre fou, ne pas provoquer (mot manquant), ne pas éclipser les distances, ne pas te camper au milieu de la pièce, ne pas convoquer ton âme. »
A quoi il répond : 

Car ce n’est pas une histoire d’amour humaine, ce sont des secousses de deux univers, qui savent et qui se touchent, réunis justement par la force de cette parenté sismique.  


Et elle conclut, en quelque sorte : 

… parfois je rêve que notre rencontre soit déjà derrière nous afin qu’elle soit déjà en marche, qu’elle dure… 
Qu’en dire d’autre?... 

Ils se lisent aussi, passionnément : 

Chaque poète a son lecteur unique, et votre lecteur, c’est moi. (MT) 

boris_pasternak.jpgPasternak place Tsvetaeva très haut, à part, incomparable aux autres poètes de son époque : « Tu construis ta physique »  lui écrit-il, conscient de l’élaboration de l’œuvre à laquelle il assiste. Il lui écrit aussi : « Ne m’écris pas, travaille » . 
Chacun parle beaucoup à l’autre de son propre travail, longuement, s’affirmant plutôt que s’interrogeant. 

Les motivations de chacun ne sont pas les mêmes, Pasternak cherche à s’inscrire dans l’Histoire, Tsvetaeva est en quelque sorte contre l’Histoire, dans le « soi ». Peu d’allusions à la politique, sauf pour souligner qu’elle en a retenu « la honte du bien possédé et la honte du bonheur », sauf que la politique est dans l’exil même de Tsvetavea, dans le manque d’argent et les difficultés matérielles pour les deux, en France ou en Russie. Ils mourront dans leur pays, lui retiré, silencieux après l’affaire du Nobel, elle reléguée au fond d’une province inhospitalière. 

Cette correspondance de travail ouvre aussi sur une poétique : 


Ce qu’on peut faire, on ne doit plus le faire. Point. Là, je peux tout. (MT) 

C’est exactement la tâche de la poésie. 
Car les paroles sur les poèmes ne sont d’aucun secours, l’essentiel, ce sont – les poèmes. 

 

 

05/11/2008

changer !

 

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proverbe africain

 

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   " on entend l'arbre qui tombe , pas la forêt qui pousse "

 

 

 

03/11/2008

fou !

 

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     «  L’unique différence entre un fou et moi, c’est que moi je ne suis pas fou . »

          

                                                                               Salvador Dali

 

28/10/2008

solitaire

 

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" Il est des êtres tout entiers soumis aux exigences de la vie intérieure, et qui , au sein d'une société adonnée au bruit, à l'agitation, la compétition et la productivité, doivent multiplier les refus et les retraits. Nul désir d'occuper une place, d'endosser un rôle, d'affirmer quoique ce soit . Pour autant, le sort du monde ne leur est pas indifférent, et bien souvent même, ils sont plus sensible que quiconque à ce qui ronge le tissu collectif , égare et défigure l'homme contemporain.

Mais simplement ,, il leur faut sans cesse davantage reculer en eux-mêmes, se mettre à l'écoute de cette voix qui murmure au plus enfoui, enjoint à l'être de s'explorer, se connaître, de briser ce qui l'entrave, de gagner le lieu du jaillissement, de se donner un espace toujours plus vaste, de devenir la source d'une lumière toujours plus claire qui ne vacille plus ... "

Charles Juliet

 

17/10/2008

Etre

 

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Etre soi. Se connaitre, rester soi-même. Faire de soi, comme disait Gide, le plus irremplaçable des êtres. Mais le "je " n'est pas acquis. Il faut devenir soi, au besoin changeant.

Etre à soi. S'appartenir, se parcourir, se conquérir, s'aménager un espace. Ne pas être parasité. Garder la distance. Et surtout préserver en soi un centre inaccessible. L'essentiel, en chacun de nous est secret .

Etre maître de soi, de ses mouvements , de ses réactions , de ses gestes ,  de son rythme . " Dans une époque d'agités, garde ton andante ."

Enfin , et malgré tout , et surtout, rester ouvert, disponible, ductile. Ne pas se barricader, ni se figer. Comme nous le dit René Char : "l'enfant vit de questions, et c'est de réponses que l'homme meurt " .

 

28/09/2008

agir

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" Quoique nous fassions , tout entraîne un changement ..."

17/09/2008

auto-portrait

 

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" un portrait n'est pas une ressemblance . Dés lors qu'une émotion ou qu'un fait est traduit en photo, il cesse d'être un fait pour devenir une opinion . L'inexactitude n'existe pas en photographie . Toutes les photos sont exactes . Aucune d'elles n'est la vérité . "

Richard Avedon

 

16/09/2008

Humain

 

 

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podcast

   suite N°1 en sol majeur de J.S Bach 

 

" C'est à tort que nous croyons que l'homme doit être sans défaillance "

 

 

 

13/09/2008

Exister

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Exister est bon; non pas meilleur qu'autre chose; car exister est tout, et ne pas exister n'est rien.

Agir est une joie . Percevoir est une joie aussi, et c'est la même . Nous ne sommes point condamnés à vivre; nous vivons avidement.

Nous voulons voir, toucher; nous voulons déplier le monde.

10/09/2008

En vie

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Sans savoir pourquoi

j'aime ce monde -

où nous venons pour mourir

04/09/2008

sage

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"La meilleure des voies est l'intermédiaire"

                  Brahim Zerouki

02/09/2008

retour à la réalité

 

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C 'est la rentrée ... mais j'ai toujours la tête dans les nuages et l'esprit qui vagabonde dans les raies de lumiére ...

les vacances sont pour moi un moment privilégié pour me ressourcer et surtout prendre du recul , ce qui n'est pas toujours facile dans le quotidien ; ce mois d'Aout a été trés riche et salvateur ; je grapille encore le plus possible avant d'être complétement happée à nouveau ! mais , je le sens , mon corps a engrammé , mémorisé toutes ces bulles de bien-être qui vont se distiller jour aprés jour ; le coeur regonflé par tous ces sensations de paix et de beauté ; l'esprit rengaillardi par les ions positifs , les odeurs et l'imaginaire ....

C'est la rentrée ... mais j'y rentre doucement comme dans une eau trop froide ...toujours l'âme dans les cîmes ...

 

 

01/08/2008

Risque

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Ce n'est pas la mort , mais le risque d'être vivant et d'exprimer qui l'on est vraiment qui suscite la peur la plus importante ;

Etre simplement soi-même , voilà ce qu'on redoute le plus !

31/07/2008

lawrence d'arabie ... etc ...

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quel bel homme !!
tout est dit dans cette photo ...

et ce regard , une telle sensibilité et une fragilité ...

 

 


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mais savez-vous que Peter O'toole préte sa voix à l'un des personnages de "Ratatouille" , ce superbe film des studios Pixar...

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pour Wall E , je ne crois pas ...mais cela ne va pas m'empécher d'aller le voir ...

23/07/2008

Face immergée

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Il y a tout ce que l'on voit , tout ce que l'on entend et que l'on exprime .
Tout ce que l'on fait , que l'on dit , que l'on pense .
Et tout ce qu'on aime , qu'on déteste , qu'on savoure , qu'on entretient ,
qu'on espére.

Tout cela , et plus encore ... on se sent vivant et en maîtrise ....

Et puis il y a ce qui nous tombe dessus , nous submerge , nous trouble .
Les "je ne comprends pas ce qui m'arrive " , les rêves , les angoisses ...
les pulsions , folies , exhaltations et désordre ...
les passions , actes manqués , et étonnements en tout genre !

La face immergée de l'iceberg ... L'inconnu , l'âme ...