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08/12/2009

De la peur.

J'ai vécu dans la peur longtemps. Peur de déplaire peur de peiner peur de ne pas être à la hauteur peur d'exister, peur de l'abandon du détournement de regard du doigt pointé autant que du propos mielleux fielleux libidineux, peur plus encore de moi-même que de l'autre, de mon image de mon ombre et de sa grande part dans ma vie, peur du sexe du plaisir du conflit de la beauté du possible de l'impossible aussi, et puis va savoir va comprendre va donc mettre toujours un mot pour expliquer et donner un sens un jour très proche là hier sans doute un peu plus loin en fait je n'ai plus eu peur, j'ai décidé engrammé accepté revendiqué et enlacé cette peur intrinsèque et générée, et je me sens sans rire et sans détour tellement plus vivante!

 

 

07/12/2009

paroles et baisers

 

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- Jimmy Duvauchelle -

 

 

"On a dit que la beauté est une promesse de bonheur. Inversement la possibilité du plaisir peut être un commencement de beauté."

- Marcel Proust -

 

 

 

 

 

05/12/2009

la beauté encore...

 

 

" Le plus grand obstacle à la vie est l'attente, qui espère demain et néglige aujourd'hui."

- Sénèque -

 

 

 

03/12/2009

10:00

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Jusqu'auboutiste je dévale la pente, assoiffée d'aventures et d'échanges, misant toujours sur le possible et le à venir le palpitement la vibration la p'tite chanson du fond de l'âtre l'étincelle d'une prunelle, la vie. Chaque jour qui passe j'en mesure la grâce et l'émerveillement mais la douleur aussi l'ardeur l'hardiesse le sauvage, tout vaut mieux que de ne pas vivre...

 

 

 

 

 

(photo piquée à Miléna, sur la route j'ai croisé la sienne)

 

 

 

 


29/11/2009

bloody sunday

 

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Bain brûlant,

 

j'aime et depuis que je suis en âge de les prendre seule prendre des bains chauds, très chauds, je sais que ce n'est pas bon pour la circulation les varices la cellulite le coeur la peau tant pis, j'aime, sensation d'apesanteur foetale méditative je suis en contact d'une autre manière avec mon esprit, peut-être oui cette sensation de ne plus sentir son corps d'en être libéré pourtant en même temps cette chaleur enveloppante rassurante, j'ai pas l'explication logique, ce que je sais c'est que ça me fait un bien fou et que j'ai pris toutes les décisions importantes de ma vie là, et là aussi les intuitions les délires imaginatifs les plus incroyables l'inspiration l'impulsion la source...

 

 

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" Le premier effet de la poésie, et avant même que l'on ait compris est un effet de grâce, dans tous les sens de ce beau mot. Emouvante certes, elle l'est, et surprenante, car c'est un cri d'homme; mais en même temps rassurante, déliante, heureuse; même dans la mélancolie, la tristesse, le tragique; et le contraste est alors admirable entre ce que nous devrions éprouver et ce que nous sentons en effet."

- Alain -

 

 

 

Vu Lee Konitz hier soir en concert, plus de bouteille of course, jazz plus expérimental aussi et beaucoup d'humour et de simplicité, un bon moment. Là un enregistrement avec le grand Bill Evans, pianiste hors pair, jamais eu la chance de le voir en live, lui!

 

 

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Demain il est à Lille, chez les ch'tis, m'en vais le ravigoter à la bonne franquette l'aventurier cyclonomade.

 

 

 

 

 

 

 

 

27/11/2009

les yeux fertiles

 

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- oeuvre d'IsaBercée -

 

 

"Toutes les opérations les plus cachées de l'être, tous ses élans, ses désirs, ses amours, ses craintes, ses angoisses, tous ses sentiments les plus doux, et les plus tendres, comme les plus durs et les plus violents, trouvent leur plus haute expression dans le regard. C'est dans cet organe vivant que se rencontre, pour ainsi dire, tout ce qui veut, tout ce qui chante, tout ce qui pleure, tout ce qui vibre, tout ce qui aime dans l'âme, dans cette substance spirituelle où réside la flamme de la pensée, la vie immatérielle et supérieure, la vie de l'esprit."

- Buffon -

 

 

 

25/11/2009

entre nous, entre tous...

 

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"MAKE BRIDGES NOT WALLS !"

- Giulio-Enrico Pisani -

 

 

 

23/11/2009

lundi vingt trois onze deux mille neuf

Ce matin j'étais d'humeur féconde et légére même que la pluie dehors m'inspirait plus du Gene Kelly qu'une danse macabre de Camille Saint Saens entendue plus tard à la radio dans mon bain bouillant, j'ai fait la grasse mat en soie grége et draps beiges, j'ai surfé sur les webs amis, lu Bataille chez Flash retourné chez Sandra voir cette photo troublante qui interférait avec Didier et ses rêves, bu mon café à l'horizontale dans des édredons moêlleux et  presque fini la biographie de Gabrielle. J'ai mis deux notes en lignes pour finir par les remettre à plus tard car mon humeur à l'instar du temps qui passe a changé et de gaie suis passée à grave. Le manque tout comme l'attente parfois ronge et comment prévoir les effets si indéfinissables du boomerang, celui qu'on attend pas et qui arrive pas toujours forcément au bon moment. Pourtant à quoi ça sert de s'en faire, pourquoi ne pas toujours s'ouvrir au positif et aux joies de vivre, au bonheur, ce fameux bonheur qui n'existe pas en soi mais qu'on atteint parfois au détour d'un souffle ou d'un soupir ou d'un rien. J'ai continué à pérégriner de ci de là, chez Bohren, chez Saravati, chez Claudio nous parlant de pudeur pour finir chez Jalel, en plein salon des écrivains méditéranéens à Marseille, et y lire avec grâce:

"Mon impossible rêve est d’avoir une autre chance dans la vie, de renaître mais dans des conditions autres. Je viendrais muni des connaissances que j’ai acquises d’une première existence quasiment épuisée. Je naîtrais sachant que ce feu brûle et que quiconque ne sait pas nager se noie dans cette eau, que tel regard signifie l’affection, tel autre l’avertissement et tel autre la rancœur. Que de temps n’ai-je pas perdu à saisir les évidences. Aujourd’hui encore, j’annone certains mots de l’abécédaire. Gamal Al Ghitany"

Et en sortant fumante de mon bain parfumé au N° de La Mademoiselle dont je lis la vie depuis qelques jours, j'ai réécouté St Saens et pensé à la passion. J'ai aimé  les mots du Passant dans son commentaire, le romantisme jolie névrose, ne sommes nous pas tous névrosés chacun à sa manière, pourrais-je dire comme Nin, je suis une ex névrosée, disons que j'ai aménagé cette névrose je crois comme me disait encore mon cher et tendre hier tu as flirté avec la folie, right, pas que j'ai choisi de le faire mais j'ai choisi de m'en défaire et dans les deux cas cela oblige à l'approcher. J'ai apprécié un Woody Allen hier soir, il m'a fait rire alors que souvent ça me rase mais là non, étrange ma vue mon écoute mon intérêt serait-il entrain de changer, n'est-on pas toujours en mouvement en changement constant en évolution. Je repense aussi à ce que dit Venise, la créativité, la sérénité, et francis qui se demande à quoi sert l'amour, et toutes ces interactions échanges potentiels fluctuances et énergies ondes qui passent et s'interfacent entre nous, nous qui nous sommes mis ainsi en relation virtuelle parait-il, pas pour moi. Je suis touchée qund Butch nous montre ces dernières toiles ou quand la p'tite Isa s'écorche et se met à nu avec ses dessins en fusion, quand Yvan parle à l'aimé et Christian à son fils, ou Rainette de ce qui se passe tout prés de chez elle. Alors voilà, cette aventure est riche enrichissante et étonnante importante pour moi, j'y mets mon coeur, mes tripes comme dirais Mc Doodle, probable comme tout à chacun que j'entrecroise ici ou ailleurs.

Mon aprés-midi sous une pluie récalcitrante mouillante et plutôt cafardante à faire ce que j'ai à faire pour metre des épinards dans l'assiette, le beurre se fait rare par les temps qui court, se présente plutôt bien à réfléchir à tout ce qe j'ai pu lire ou ressentir, c'est là que je me redis une fois de plus comme tout cela est étonnant et à cultiver, comme on cultive un jardin qu'on veut voir fleurir et s'épanouir... Feuilly écrivait chez Coumarine que sur la toile il faut faire court pour être lu, peut-être, cela voudrait-il supposer que ceux qui passent chez les uns et les autres le font suprebticement sans se poser juste pour voir picorer goûter, possible, parfois je le fais aussi, par manque de temps manque de motivation, de concentration pourtant je réitére ce que nous vivons là est tout bonnement extraordinaire, c'est vrai pouvoir écrire réagir ressentir intervenir échanger évoluer s'enrichir ainsi les uns des autres, en instantané, je n'ai pas fumé la moquette vous rassure, hi,hi, juste que je trouve cet outil formidable et même si comme Carole parfois je déplore le fait que très vite une dimension manque, je ne suis pas si sûre qu'elle manque au fond. Quelle probabilité dans l'existence aurions nous eu à pouvoir ainsi se rencontrer par les mots, c'est tout de même assez puissant. Pouvoir toucher ainsi le coeur des uns et des autres, pouvoir s'étonner et se séduire, pouvoir même parfois souffrir d'une réaction ou d'un propos ou à l'inverse se sentir valorisé aimé encouragé, hum, c'est pas toi qui va me contredire hein ma soeur des ocreries, et puis L'oiseau va y aller de concert, lui qui fait le yoyo avec ce sentiment qui taraude je pense tout blogueur que nous sommes, à quoi ça sert, est-ce la vraie vie? Ben, oui. C'est autant la vraie vie que celle de se plonger dans un bon roman, de visionner un long métrage ou de se noyer dans la poésie d'une rime chantée ou lue. Je pense qu'on avance avec l'interactivité, celle-ci est plus ou moins nouvelle, il y a des vieux routards de l'internet parmi nous, des pionniers de ce mode d'expression de ce nouvel art de communiquer et d'entrer en relation. Pour ma part malgré parfois toujours un léger sentiment diffus de culpabilité je m'y adonne avec un plaisir non feint et un investissement personnel qui me nourrit.

 

 

22/11/2009

le paradoxe amoureux

 

 

" Nous vivons sur deux mythes à la fois libertin et romantique de l'amour qui se cumulent et se bousculent dans nos esprits. Le premier nous commande de soumettre notre érotisme, le second de sombrer dans la pose de la déploration. Le fameux vers d'Aragon "Il n'y a pas d'amour heureux" pose sur toute expérience sentimentale le sceau de la malédiction. Or c'est l'inverse qu'il faut soutenir: il n'y a d'amour qu'heureux tant qu'il dure, même si les amants se quittent un jour. Il n'y a de l'harmonie, de la gaieté, un immense bien-être dans la vie à deux. Si toute passion était torturante ou impossible, comment expliquer que tant de gens, à peine sortis d'une histoire chaotique, rêvent de retomber sous la coupe d'un despote aussi envoûtant que dangereux? Qu'il y ait de la souffrance dans un couple est indéniable et la même personne qui m'a élevé dans la lumière peut d'un instant à l'autre me renverser de mon piédestal, me rejeter dans le néant. Mais l'amour n'est rien d'autre que l'état de douleur euphorique, intolérable autant que divine. Tel est son paradoxe: il est une angoisse génératrice et une jouissance, un servage merveilleux, un mal délectable dont la disparition nous accable. Même générateur d'affliction, cet état est souvent préférable au calme du coeur: notre chagrin nous plaît et il nous manquerait s'il venait à disparaître. La passion est peut-être vouée à l'infortune. C'est une infortune plus grande encore que de n'être jamais passionné."

- Pascal Bruckner

 

 

21/11/2009

et toujours cette pluie...

 

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11/11/2009

ballade en eaux troublantes...

Tout ce temps à m'éprendre des mots des uns et des autres pour mieux comprendre, cette exploration sans fin dans la littérature et la poésie inextinguible me nourrit et l'esprit et le coeur, m'inspire. Une semaine passée étrangement riche et variée, réentendre la petite musique de Louis-Ferdinand Destouches au travers de passages de son voyage au bout de la nuit et de son mort à crédit une biographie ça s'invente et l'émotion comme suspendue écriture fouillée présente accaparante vivante, en parallèle et en même temps une nuit pour l'arrachant pur jus criant Putain d'Arcan. Toujours le même parcours le même désir qui m'anime et les mêmes frissons qui me traversent l'échine quand je lis certains et certaines et que je m'endors avec eux, une sorte de drogue mi douce mi dure, éclectique. Et de la poésie aussi, compagne permanente d'au moins une heure quotidienne à voix haute ou off en intime entre deux portes deux conversations deux soupirs à n'importe quel moment, mélodique, particulière prégnante imprégnante même, suavité et douleur, violence et tendresse, art en ombre et lumière, indéfectible amie des gris de Novembre comme des bleus de Mai ou des ors de Juillet... J'aime les mots, les phrases, syntaxe et grammaire bousculées et bousculantes, l'écoulement paisible d'un vers, le verbe transperçant lucide sans concession truculent et jouissif de certains romans et la poétique troublante de certains autres. Ces ballades sont offrandes et échappées, prise de conscience et rencontres. Un jour perdu que celui où tu n'as pas ri, un jour perdu que celui où tu n'a pas lu, un jour perdu que celui où tu n'as pas vécu. Au commencement était l'émotion...

 

 

 

pensée du jour...

 

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" Au commencement était l'émotion."

- Louis Ferdinand Céline -

 

 

20/10/2009

jeux de masques

" Le monde est un grand bal où chacun est masqué."

- Vauvenargues -

 

11/10/2009

liens

 

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" Tandis que nous agissons avec bonté, avec indifférence ou peut-être avec hostilité à l'égard de ceux que nous croisons dans notre existence, nous faisons trembler la grande toile d'araignée du monde. L'être que je touche, en bien ou en mal, touchera un autre être, qui à son tour en touchera un autre; qui peut dire quand cesseront les tremblements de l'immense toile, et jusqu'en quel lieu distant se feront sentir les répercussions de mon geste? "

 

- Frederick Buechner -

 

 

 

08/10/2009

histoire de survie

Parce que Roman, parce que Mistral, parce que Mac, et parce qu'il est de ces choses qui m'atteignent...

06/10/2009

entre amis

 

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" La personne que je vois ne sait pas ce que je vois d'elle. Et elle qui me voit, moi, je ne sais pas ce qu'elle voit de moi. En compagnie de mes amis, la figure qui m'est le moins familière c'est la mienne."

- Hubert Reeves -

 

 

 

04/10/2009

BB

 

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BB, est une icône nationale intouchable et si paraît-il représentative de la french touch que chasse gardée, je m'insurge rarement dégaine difficilement et réagis souvent à contre à rebours mais là je vais vous dire que la femme vu par Vadim que cet éternel féminin en dehors et comme dépossédée, qu'un corps de rêve ne résout pas tous les problèmes et que fuck les phoques même si l'intention est des plus noble faut  quand même scuzy déplacer les priorités, je ne m'appelle pas Brigitte, de surcroit il s'avère que c'est le prénom de ma mère qui n'a rien de Bardot plus Ornella dans le genre mais a de rapprochant je dois dire cette prédilection à privilégier l'animal sur l'humain, on dit qu'un individu qui n'aime pas les animaux ne peut pas aimer les humains, on ne s'intéresse pas au fait qu'un individu qui aime ou qui se préoccupe des humains avant tout n'est pas particulièrement au fait de comprendre les bêtes, mais est tout à fait capable de les aimer. J'en oublierais presque ce que je veux dire, genre faut pas pousser mémé dans les orties, ça va, passons à autre chose tout cela fait tâche, pardon d'être aussi franche du collier mais diantre il y a plus grave et plus besoin  si les humains maintenant s'intéressent plus à la gent animale qu'à leurs congénères, bon c'est vrai ils s'expriment davantage et parfois font vraiment braire mais, mais, certains paient de leur vies d'autres de leurs passions d'autres de leurs chimères d'autres justes de la vie elle-même et de son usure désolée de me désolidariser, pour la forme même si je comprend qu'on puisse penser les animaux plus gratifiants, c'est parfois pas difficile, mais aussi pour le fond, un enfant pour moi aura toujours bien plus d'importance qu'un chiot et une femme qu'une baleine, un homme qu'un pingouin, même si j'ai parfaitement conscience que tout a son importance, c'est comme pour certain partir sur la lune en pensant aider la planète alors que les milliards investis auraient à eux seuls sauver plus d'une vie, tabarnak.

 

 

 

 

29/09/2009

Roman

 Emprisonné en Suisse en attente d'une extradition pour les Etats-Unis pour une faute expiée et une plainte de la victime levée, citoyen français, reconnu pour l'ensemble de son oeuvre pas libre de sa vie il y a de quoi frémir, qu'est ce donc que cette justice, quelque chose m'échappe sans doute, peut-être plus encore, le monde change et les valeurs pas à la bonne place. Il me semble qu'il y a plus dangereux sur cette planète qu'un artiste ayant le courage et le talent d'exprimer et de remuer les consciences, qu'un homme qui a payé le prix fort aussi en matière de violence et de douleur, mais je ne suis ni Dieu ni juge, néanmoins ça me dépasse! Un peu l'impression que tout cela est une sorte de machination pour évacuer l'esssentiel, plus de neutralité en Suisse, plus de sécurité plus de liberté d'expression de liberté de mouvement, plus de justice, tout cela parait bien effrayant, non? 

Rendez nous Roman.

 

27/09/2009

épure

 

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" Arrachons, déchirons tous ces vains ornements."

- Racine -

 

 

 

21/09/2009

birthday

 

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On ne sait jamais quand on plante ce que l'on sème, et transmettre est difficile voir compliqué. Mon fils aîné a aujourd'hui 25 ans j'en avais dix neuf quand je l'ai mis au monde, je me souviens bien quand il est sorti de mes entrailles je crois que c'est la première fois de ma vie que je me suis sentie aussi vivante, à corps et à cris j'avais refusé la péridurale de circonstance quoi m'enlever aussi la naissance de mon enfant, non, souffrir pour donner la vie me paraissait tellement plus constructif que souffrir de ne l'avoir jamais sentie, je voulais être présente complètement. J'ai souffert, accoucher est de cette nature de souffrance physique qui dépasse l'entendement, mais en même temps transcendantale, trop magnifique de le sentir sortir, il s'engage il est déjà prés à conquérir sa vie il la prend et comme tout mon être lui donne raison, alors quand on m'a mis sur le ventre ce nouveau né que je portais à l'intérieur, je sais j'ai dit: " Mon Dieu, ce n'est pas moi, je n'ai pas pu faire un tel miracle!", l'émotion intense. J'ai eu le Baby blues pour lui, l'ai nourri six mois au sein et lui ai donné tout mon amour, ce grand gaillard a aujourd'hui le quart de siècle et moi diable je suis fière d'être sa mère.

Je t'aime mon grand et j'ai confiance, tu es un homme formidable. Bon anniversaire. Love. Mum.