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28/08/2013

Songe d'une nuit d'Août

 

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- Antoine Bourdelle - Le pommier abandonné -



28/01/2013

Antony Gormley

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Ces 25 dernières années, Antony Gormley ravive l'image de l'homme dans ses sculptures à travers une exploration en profondeur du corps en tant qu'espace de mémoire et de transformation, utilisant son propre corps comme sujet, outil et matériau. Depuis 1990, Antony Gormley développe son intérêt pour la condition humaine et explore le corps collectif et la relation entre soi et les autres dans des installations à grande échelle comme Allotment, Critical Mass, Another Place, Domain Field et Inside Australia. Son travail récent se lie de plus en plus aux systèmes d'énergie, champs et vecteurs, plutôt qu'aux masses et volumes définis, qui transparaissaient clairement dans des travaux tels que Clearing, Blind Light, Firmament, et Another Singularity.Antony Gormley est considéré comme l’un des plus grands artistes de la scène artistique contemporaine actuelle et fait l’objet d’expositions dans les plus grands musées et galeries londoniens : la Whitechapel, la Tate Gallery, le British Museum, la galerie White Cube ou encore la Hayward Gallery qui lui offre une importante rétrospective en 2007. Il expose également partout dans le monde des États-Unis à l’Europe, sans oublier l’Asie et l’Amérique latine.

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Antony Gormley participe à d'importantes expositions de groupe telles que celles de la Biennale de Venise ou de la Documenta de Kassel. Il travaille également dans l’espace public avec de nombreuses interventions en Grande-Bretagne et à l’étranger et notamment à Rennes où en 1994, il conçoit l’aménagement d’une place de la ville (Open Space). Il réalise ainsi deux des plus grandes sculptures de Grande-Bretagne : une sculpture en acier d’un ange dont les ailes mesurent 54 mètres d’envergure à Gateshead (Angel of the North, 1998) et le Quantum Cloud, commande publique réalisée en 2000 pour le Millenium Dome de Londres et qui culmine à 30 mètres de haut. Ces deux œuvres comptent parmi les exemples de sculptures britanniques contemporaines les plus appréciés. Les œuvres d'Antony Gormley entrent dans les plus grandes collections d’art contemporain, notamment à la Tate Gallery, au Victoria and Albert Museum, au Centre Pompidou, mais également en Autriche, en Allemagne, en Europe du Nord, au Portugal, en Australie, au Etats-Unis, en Chine, au Japon. Antony Gormley reçoit le prestigieux Turner Prize en 1994 et le prix South Bank pour l'art visuel en 1999. Il devient membre de l'Ordre de l'Empire Britannique en 1997. En 2007, il obtient la récompense du Bernhard Heiliger Award pour la Sculpture. Il est un Membre Honorable de l'Institut Royal des Architectes Britanniques, du Trinity College de Cambridge et du Jesus College de Cambridge. Il est également membre de la Royal Academy depuis 2003. (source Wiki)

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" Je crois que l'instrument corps-esprit est un outil infiniment extensible et que l'aventure de l'être humain est loin d'être terminée."

- Antony Gormley -

 

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21/07/2012

Ma petite soeur

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Ma petite soeur est clown, clown-thérapeute. Nous nous aimons mais nous n'en parlons pas. Nous avons du mal à communiquer elle et moi, pas sur le fond mais sur la forme. Elle se grime, porte le nez rouge, et avance dans la vie, rebelle. J'ai tenté à l'inverse de me démaquiller, de faire tomber les masques et de vivre le plus possible en congruence, ce qui m'a obligé à parcourir un chemin compliqué et douloureux. Les histoires de famille quand elles sont lourdes et pénibles demandent une certaine endurance et une sorte de bonté pour s'en extirper. On se voit peu, tellement peu que ça en devient plus mais nous savons l'une et l'autre que chacune existe et que dans le pire des cas, chacune peut compter sur l'autre. L'inceste fait des dégâts, le déni en fait davantage encore. C'est son anniversaire, je ne peux aller à la grande fête qu'elle organise dans son trou perdu du monde avec tous ses amis près à réinventer une forme de vie sur terre. Nous n'avons jamais eu les mêmes façons de faire, ni les mêmes visions, ni les mêmes passions si ce n'est celle de se tirer d'affaire et d'offrir à nos enfants une vie autrement différente que celle qu'on a vécu petites. Elle me manque. Sa folie douce me manque. Ses coups de gueule aussi. Vais lui faire suivre ce petit texte pour qu'elle sache que même si on n'est pas d'accord, pas raccord et pas solidaire sur tout, on l'est sur l'essentiel: l'amour de la vie et de l'humain. Bon anniversaire, Laetitia. Je t'aime.

 

16/07/2012

On the road

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Le bitume, au hasard d'une promenade à Paris, m'a dit ce que j'avais envie d'entendre. Il a caressé mon esprit avec subtiité et rare étonnement et m'a transportée... Suis restée très fleur bleue comme mon nom l'indique Hé,hé. Aujourd'hui j'ai foulé du pied, ce message. J'en reste dans le ravissement. J'en croyais pas mes yeux, écrit là, craie sur goudron sur mon passage juste à quelques foulées du métro Convention! Nan, ça frise l'ironie moi qui en ai tellement besoin, tellement envie. Toujours en manque de marque de sympathie, pas rassasiée, attentive. Petite fille encore...au fond. J'ai pas honte de le dire: j'aime être aimée, oh oui, j'aime ça, j'aime, j'aime , j'aime et j'en ai besoin. Et j'ai besoin qu'on me l'exprime, qu'on me le dise, qu'on me l'écrive, qu'on me passe sur le corps, qu'on me l'imprime. Euh! Pas vous?

 

 

09/10/2011

L'Agave

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C'est étrange la pensée, on ne songe pas forcément à comment elle fonctionne, comment elle se fabrique, comment elle vient jusqu'à nous parfois noire d'encre et d'autres fois si lumineuse. Ce matin, perdue dans je ne sais quelles lectures encore, m'est apparue l'image de l'Agave, plus exactement de son inflorescence. Je n'ai pas tout de suite tenté de comprendre pourquoi cette image venait à moi, soudain, un dimanche d'Octobre pluvieux et gris face à un bol fumant de thé au jasmin. J'ai juste profité du souvenir auquel elle me ramenait: les odeurs méridionales, la lumière particulière et pure de ces rochers pelés où j'avais aperçu pour la première fois de ma vie cette créature immense semblant tendre à toucher le ciel et ma jeunesse associée à tant de beauté folle. C'est après réflexion sur la nature de ma vision que j'ai tenté de donner une explication intime à cet étonnant stratège de mon inconscient toujours sur le qui-vive et ne manquant jamais de me donner des signes. Pourquoi diable cette fleur d'Agave, là, ce matin, aujourd'hui? L'Agave, cette plante monocarpique qui ne fleurit qu'une fois dans sa vie à qui il faut quinze longues années, voire davantage, pour produire ce fascinant ouvrage et mourir juste après? L'Agave, nom venant d'un mot grec signifiant "digne d'admiration"? L'Agave à partir de laquelle est produit la tequila et le mezcal, le sisal, une sorte de mélasse remplaçant volontiers le sucre et même des flûtes taillées dans les tiges de sa hampe? Laquelle de ces nombreuses raisons mes cellules cérébrales avaient-elles imprimées pour qu'aujourd'hui en nombre elles me le rappellent en conscience? Que tente donc de me dire avec son goût prononcé des symboles, cette inaccessible partie de moi qui me fascine et m'étonne, qui m'endoloris aussi, qui m'exaspère, qui me ravit mais qui plus que tout m'attire et me donne l'occasion d'en savoir davantage sur ce qui se passe dans ma vie? Ainsi vais-je passer ma journée à y réfléchir et à tenter de comprendre le message orienté de ce fond de moi-même toujours en alerte et si précieux. L'Agave sera aujourd'hui mon voyage! 

 

13/05/2011

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12/01/2011

rêve

Je viens de faire un drôle de rêve, je fais souvent des rêves, souvent je m'en souviens ayant depuis pas mal d'années appris à faire en sorte de ne pas les oublier, quand ils me paraissent nourris  de messages et de symboles je les note dans un petit carnet et je les relis plus tard et suis toujours surprise de voir et de finir par comprendre ce qu'ils me disent, ce que finalement je perçois de moi-même au travers des images envoyées de mon inconscient... C'est intime, pourtant j'ai envie de vous parler de celui que je viens de faire, là à chaud, au réveil, tant il est dense.

 

J'étais dans une sorte d'embarcation à fond plat, on descendait un fleuve ou peut-être une rivière, je dis descendre parce que c'était la sensation que j'avais, très en hauteur le paysage au début, j'avais l'impression qu'il devenait plus près et plus visible au fur et à mesure de l'avancée tranquille; et je dis "on" parce qu'il y avait là mon homme, mes fils, et quelques autres personnes que je ne peux parfaitement identifier, et puis un guide avec lequel j'avais souvent des discussions enrichissantes, des joutes oratoires et des fous rire tonitruants. Je suis à la barre, pourtant je ne suis pas vraiment experte en la matière mais tout danger semble écarté, personne ne s'en fait! On admire autour, c'est beau et de plus en plus beau au fur et à mesure que ça se dessine, tout le monde a l'air bien, détendu, jovial... D'un seul coup, sans prévoir on tombe sur un rapide, je ne peux agir, je ne peux ralentir ni faire marche arrière, alors c'est le plongeon, le vol plané, je dis " accrochez-vous, ça va torcher!", je ne pense même pas qu'on pourrait ne pas s'en sortir, je suis certaine même qu'on va s'en tirer...

Là, le rêve bascule, on se retrouve tous trempés jusqu'au os dans une espèce d'hacienda, il y a des tas de gens de tous les âges, j'ai le sentiment d'en connaître quelques uns et d'autres moins, pourtant deux personnes attirent plus particulièrement mon attention, une femme plutôt jeune au visage diaphane et un homme mûr, tous les deux me paraissent familiers et amis sans que j'ai à comprendre pourquoi. Notre guide maugrée et s'en veut de ne pas avoir pu prévoir cet incident de parcours mais soupire d'aise de nous savoir tirés d'affaire. Je ne sais pas pourquoi je tiens absolument à voir un musée, j'y tiens pour faire plaisir à mon homme et parce que j'ai ce sentiment qu'il ne faut pas être là et perdre son temps, comme une sorte d'urgence qui s'impose à moi. Je m'approche de la jeune femme que je sens proche et j'essaie de communiquer avec elle, on ne parle pas la même langue, j'explique avec des gestes et des onomatopées ce que je cherche absolument à voir, je finis par comprendre au bout d'un moment qu'il y a bien ce genre d'endroit tout près, j'arrive même à savoir que l'endroit est ouvert tous les jours de l'année sauf le mois de Décembre, parce que ce mois là tout le monde est occupé à s'occuper de la famille et des fêtes, et qu'alors ce que le musée offre n'intéresse plus personne.

Elle nous y emmène, mon homme, mes fils, mon guide, l'autre homme que j'avais remarqué au milieu de tout ce monde et qui semble particulièrement inspiré et touché d'une telle demande et moi. Mon guide est surpris qu'au milieu d'une terre inconnue, ne parlant pas la langue, je réussisse à me faire comprendre et plus encore à avoir eu gain de cause, qu'il y ait bien au milieu de ce nul part, un endroit de la sorte. On arrive devant une bâtisse blanche, immaculée, assez basse, le toit en terrasse, un style assez arabisant alors qu'autour ça ressemble plutôt à la jungle, c'est vraiment tout à fait stupéfiant, le contraste est saisissant! A ce moment, je demande à celle qui m'a amenée là quand on peut visiter l'endroit, elle me déploie un magnifique sourire et me sort de sa poche une énorme clef, c'est elle, la gardienne du musée.

Elle nous ouvre la porte, il fait un peu sombre, elle actionne une espèce de grosse manette, j'ai l'impression d'entendre " moteur!" comme au cinéma, et ô mon Dieu! ô Jésus Marie Joseph! Des centaines de tableaux plus beaux les uns que les autres, des centaines de sculptures, c'est un festin pour les yeux, pour l'esprit, pour l'âme. Je me sens attirée, aimantée vers un tableau immense, au fond de la pièce, il reçoit comme une lumière naturelle par une ouverture étrangement dessinée dans le toit, une fente parfaite, horizontale sur toute la largeur de la toile, et là je vois, je me prosterne, et je pleure d'émotion tant elle est violente. La jeune femme s'approche de moi et me pose délicatement la main sur l'épaule comme signe de réconfort mais aussi comme une sorte d'osmose avec ce que je ressens, de l'autre côté l'homme mûr fait de même et je reste ainsi entourée dans mon ressenti, épaulée face à ce qui m'étreint.

Sur cette immense toile, c'est moi. Une peinture mystique, symbolique, forte, haute en couleur, un mélange de Frida Kahlo et de Francis Bacon, toute mon histoire peinte, toute ma vie, toutes mes souffrances tous mes espoirs toutes mes fuites mes peurs mes rêves, toutes mes larmes, tous mes cris, tous mes sourires, tous mes amours mes délires mes tortures mes soupirs. Une toile vivante dans ce musée perdu au milieu d'une nature sauvage...

Et, je me suis réveillée... en pleurs certes, mais apaisée.

 

 

20/01/2010

Je crois

Pour Haïti, et mes amis là-bas cette chanson de Rony...

Toujours l'espérance chevillée au coeur!

 

 

 

" On est vraiment mort quand il n'y a personne pour se rappeler votre nom, sur cette terre."

- Dany Laferrière -

 

 

15/12/2009

street art

 

 

22:33 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : blu, street art, art, peinture, message, humain