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31/07/2008

Vous ...


podcast

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" à l'homme de ma vie "


Ce qu'il y a de bon en vous c'est vous
Tout le reste ne vaut rien du tout
Tout ce qu'il y a autour
N'est que matiére à discours
Pour le reste je me tais c'est vous

Quand je vais à notre rendez-vous
Je me dis ce que les gens sont fous
De ne pas venir avec moi
C'est vrai qu'ils ne savent pas
Ce que c'est que d'être auprés de vous

Certains me disent du mal de vous
Mais vous voyez bien que je m'en fous
Tout le bien et tout le mal
S'additionnent c'est normal
Ce qu'il en sort le meilleur c'est vous

Ah! J'aimerais tant jouer avec vous
Même si je reste sans atout
Sans un as, mes rois abdiquent
Je n'ai même plus le moindre pique
Me reste un seul coeur , il est à vous

C'est fini je reste au garde à vous
Et je ne dirai plus rien du tout
Oh, j'aurai pu dire encore
Que j'aime tant votre corps
C'est fou ce que j'aime en vous c'est vous

Oui, j'aurais pu dire encore
Que j'aime tant votre corps
C'est fou ce que j'aime en vous c'est vous



(texte et musique de Guy Béart
interprété par Henri Salvador)

lawrence d'arabie ... etc ...

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quel bel homme !!
tout est dit dans cette photo ...

et ce regard , une telle sensibilité et une fragilité ...

 

 


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mais savez-vous que Peter O'toole préte sa voix à l'un des personnages de "Ratatouille" , ce superbe film des studios Pixar...

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pour Wall E , je ne crois pas ...mais cela ne va pas m'empécher d'aller le voir ...

30/07/2008

petites confidences entre amis ...

1995745182.jpgParler directement de moi , ce n'est pas franchement dans mes habitudes , je préfére le flou artistique , la suggestion et pourtant,
aujourd'hui voilà que me prends une envie subite et évidente de parler de ma petite personne.
J'ai traversé des épreuves qui dépasse l'entendement , amnésique des 12 premiéres années de ma vie , et pour cause , ce n'est que 20 ans plus tard que tout a remonté à la surface ...comme me disait le psychiatre de l'époque , ça vous est tombé dessus ...

Femme comblée , 3 garçons merveilleux , un homme au delà de mes espoirs les plus fous et cette souffrance indiçible et lancinante...
et puis un beau jour un opercut , tout qui revient à la mémoire ... violemment et sans détours ...
j'avais l'impression d être devenue folle , je l'étais un peu sans doute , on le serait à moins !
et pendant 10 années , le réveil , la renaissance mèlée d'horreur et de violence ...



Et chaque fois en Juillet , cela me fais le même effet , je suis anéantie !!

L'année est rythmée pour moi comme les années scolaires ... peut-être un vieux reste , quelquechose que je ne sais pas encore et qui va me remonter comme cela d'un coup !!

Un jour , je parlerais sans doute de toute cette histoire de vie , dans les détails .... quand je serais plus vieille et que les blessures seront bien cicatrisées . Aujourd'hui , c'est encore un peu tôt pour dire les choses telles quelles sont , et ont été ...
mais déja , la sérénité est ateignable parfois et le corps a cessé de crier par des maux ce que j'ai pu mettre en mots ...
je progresse ...

 

( tableau de Bona  )

Pas Bien

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podcast


Jeanne Moreau
poéme de Norge
peinture aborigéne

29/07/2008

Lumiére

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" j'aime respirer la lumiére du jour et palper l'air du temps ."




( photo prise au Cap-Ferret , merci Dr Sangsue )

14:24 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : voyage, cap-ferret, poésie

j'aime le jazz et Brad ...

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podcast

"Qui nous a donc retournés de la sorte, pour que quoique nous fassions, tous nos gestes ne soient plus que séparations..."


Cette phrase de Rilke pourrait certes s'appliquer à l'auteur de « Turn out the stars », « Suicide is painless », aussi bien que de « You must believe in spring" : Bill Evans (1929-1980), puisqu'il s'agit de lui.

Mais elle rend aussi compte d'un tout jeune pianiste blanc de New-York, Brad Mehldau.

Lui aussi sait plus que tout autre dans ses romances sans paroles, faire surgir de la beauté, et de l'apparente sécurité mélodique des standards. ouvrir des gouffres d’inquiétude.
Une urgence mélodique parcourt son univers musical qui veut "entendre les Étoiles", dorénavant incluses dans la lumière noire et éblouie de ses notes.
Révélé par une série de concerts mémorables à la Villa, Brad Mehldau a fait irruption dans nos mémoires et dans nos nuits.

Pianiste romantique et toujours au bord de la douleur et des forêts intérieures, Brad Mehldau avance somnambule dans ses plongées, parfois absent au monde, mais toujours en télépathie avec ses musiciens. Il peut passer une nuit à parler avec vous de Schumann, Mahler, et Schubert. Il est un fils du romantisme allemand, les forêts soufflent en lui, et les nixes dansent sur son piano.

Au ras du piano, le visage dans les touches qui l'engloutissent tout entier, il creuse le ciel et les notes, il pétrit l'argile de l'origine du monde.
Il est flottant sur sa chaise, oscillant sur son tabouret. L'infini a du faire irruption en lui, il ne nous entend plus, il suit sa note, il suit ses comètes qui passent dans sa tête.

Encore un instant et il va s'envoler.

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Bradford Alexander Mehldau est né à Jacksonville en Floride le 23 août 1970.

Il grandit dans une famille d'adoption et étudie le piano dès l'âge de six ans, travaillant le répertoire classique jusqu'à 14 ans. Dès le début de son adolescence, parti dans l'État du Connecticut, son attention se concentre sur le rock et le jazz. Il se distingue déjà en gagnant un prix à la célèbre Berklee College of Music.

En 1988, il arrive à New York et intègre le département « Jazz et Musique Contemporaine » de la New School of Social Research. Il prend egalement des cours de composition. Il a pour professeurs de piano Fred Hersch et Kenny Werner.
Il rencontre également Jimmy Cobb (batterie), avec qui il travaillera la rythmique. Il participera quelque temps à son quartet.
Après de nombreuses collaborations avec de jeunes musiciens de la scène new-yorkaise, sa carrière débute véritablement en 1994 lorsqu'il intègre le quartet du saxophoniste Joshua Redman, avec Brian Blade à la batterie et Christian McBride à la basse. Un album est enregistré : Moodswings.
mehldau200.jpgEn 1995, Brad enregistre son premier album pour Warner. On y retrouve deux trios différents : la section rythmique du Joshua Redman Quartet et ce qui deviendra par la suite le Brad Mehldau Trio avec Larry Grenadier (basse) et l'espagnol Jorge Rossy (batterie).
Suivent une dizaine d'albums en trio et en solo, studio ou live.
Hormis ces enregistrements, Brad Mehldau a participé en side-man à un grand nombre de projets avec Charlie Haden, Lee Konitz, Renée Fleming, Fleurine (sa femme), Kurt Rosenwinkel, Joel Frahm, Pat Metheny... Il a également participé à plusieurs musiques de films : Eyes Wide Shut, Ma femme est une actrice...
Le trio reste formé jusqu'en 2005 (dernier enregistrement House On Hill publié en 2006), année qui voit le départ de Jorge Rossy et son remplacement par Jeff Ballard. La nouvelle formation enregistre l'album Day is Done qui sort en septembre 2005.
Reprises [modifier]

En dehors de ses propres compositions et des reprises de grands classiques du jazz, Brad Mehldau a repris quelques une des plus belles chansons des courants rock et pop.

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Parmi celles-ci on peut citer Radiohead (Paranoid Android, Exit Music (For a Film), Everything in its right place et Knives Out), Nick Drake (Things Behind The Sun, River Man et Day is Done), The Beatles (Martha My Dear, She's Leaving Home, Mother Nature's Son, Dear Prudence et Blackbird), Oasis (Wonderwall) ou encore Chico Buarque (O Que Sera). Dans un autre registre, il a également souvent repris les frères Gershwin (Someone To Watch Over Me, How Long Has This Been Going On et Long Ago and Far Away). La fréquence de ses reprises est d'environ une à trois par album.

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Brad Mehldau , piano - Larry Grenadier , bass - Jorge Rossy , drums


les concerts à venir :
08-08-08 - BRAD MEHLDAU à La Roque D'antheron (13)
09-08-08 - BRAD MEHLDAU à Marciac (32)
06-12-08 - BRAD MEHLDAU à Paris (75)
07-12-08 - BRAD MEHLDAU à Paris (75)
08-12-08 - BRAD MEHLDAU à Toulouse (31)


Brad Melhdau trio - résignation -live jazz Montréal (Hello Inukshuk !)


je l'ai vu à "jazz en direct " à Tourcoing (59) ... un grand moment ...
(Demonio ,vais-je te voir sous ma fenêtre ?)



03:55 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : jazz, brad mehldau, musique

28/07/2008

l'amour

1979426811.jpg"L'amour, c'est l'occasion unique de mûrir, de prendre forme, de devenir soi-même un monde pour l'amour de l'être aimé . C'est une haute exigence, une ambition sans limite, qui fait de celui qui aime un élu qu'appelle le large ."

Rainer Maria Rilke

27/07/2008

Peter Beard

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Peter Beard est un photographe à deux visages : dandy à New York, aventurier en Afrique. Son œuvre est le fruit de la fusion improbable de ces deux univers. Au service de ce continent.



La lecture d’Out of Africa change sa vie. Peter Beard a 17 ans. Il se rend sur le continent africain, porté par les mots de Karen Blixen, auteur de l’ouvrage. Six ans plus tard, il achète un immense territoire de seize hectares, qu’il nomme Hog Ranch. Son égérie, Karen Blixen, habite une ferme voisine.





Le travail de Peter beard dépasse le cadre de la photographie. Vivant au contact des animaux, il les inclue dans ses compositions. Sur ses images, bien sûr. Mais pas seulement. Ses carnets sont mondialement célèbres. Beard transforme ses clichés en œuvres d’art, en utilisant du sang d’animaux, des dessins, qui lui permettent de briser les barrières de la photographie



Grand admirateur du peintre Francis Bacon, Peter Beard passe une partie de son temps dans les salons mondains. Il côtoie notamment Andy Warhol, le roi du Pop Art, l’écrivain Truman Capote ou les Rolling Stones, alors au sommet de leur gloire. Ses rencontres exercent une influence considérable sur son travail artistique. La destructuration chère à Warhol, l’ironie de Capote ou la folie des Stones : ses carnets sont tout cela à la fois. Avec en fil rouge, l’analyse de la relation entre l’être humain et les animaux en Afrique.



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Le jugement est sévère et la lutte ne l’est pas moins. Il se bat contre les braconniers, en faisant poser une femme nue avec la plus grande défense d’éléphant du monde, ou en enfermant un poseur de pièges dans son propre jeu. Engagé, il défend les espèces en voie de disparition. Le titre de son premier livre, The end of the game, paru en 1965, raisonne alors comme un signal d’alarme. Aujourd’hui âgé de 60 ans, Peter Beard n’a pas fini son combat :

« Nous détruisons tout ce que nous touchons. Dans quelques années, le continent africain sera sans doute complètement dévasté. Il y a vingt ans, le soir, on entendait le rugissement des léopards. Maintenant, ce sont les chiens des voisins qui aboient au passages des bennes à ordures. »


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elephant.gif«Il n’y a pas cinquante ans encore, l’homme devait se protéger contre les fauves ; ce sont aujourd’hui les fauves qu’il faut protéger contre l’homme», écrit Beard, avant de rendre hommage à «l’essence de la vie africaine, l’animal». S’attachant à l’éléphant, savamment liquidé au fil des années, Peter Beard en saisit la force et la solitude, puis clôt son histoire par une série de photographies poignantes. Des cadavres d’éléphants inscrits dans le sol comme des cicatrices, tas d’os gigantesques blanchissant sans défense sous le soleil…"
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pour finir ce magnifique témoignage de Verschka qui a travaillé avec peter Beard



je trouve cette démarche trés intéressante , cette communion esthétisante avec la nature environnante;
Pour cela l'Afrique a une puissance et un fort pouvoir ,je comprends que Peter Beard ai été conquis ...
je trouve son travail tout à fait remarquable et ses collages sont vraiment émouvants et troublants .


masque_tzara.miniature.jpg proverbe peule :

" Personne - quel que soit son degré -
ne voit jamais le sommet de son propre crâne ;
pour y voir clair , vient toujours un moment
où l'on a besoin de l'aide d'un tiers . "


11:37 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : photos, art, afrique, peter beard

Cornélien !

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bons baisers de Bruges

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Après un contrat qui a mal tourné à Londres, deux tueurs à gages reçoivent l'ordre d'aller se faire oublier quelque temps à Bruges.
Ray est rongé par son échec et déteste la ville, ses canaux, ses rues pavées et ses touristes. Ken, tout en gardant un oeil paternaliste sur son jeune collègue, se laisse gagner par le calme et la beauté de la cité.
Alors qu'ils attendent désespérément l'appel de leur employeur, leur séjour forcé les conduit à faire d'étranges rencontres avec des habitants, des touristes, un acteur américain nain tournant un film d'art et essai européen, des prostituées et une jeune femme qui pourrait bien cacher quelques secrets aussi sombres que les leurs...
Quand le patron finit par appeler et demande à l'un des tueurs d'abattre l'autre, les vacances se transforment en une course-poursuite surréaliste dans les rues de la ville...


65648.jpgje viens de voir ce film, sans même savoir de quoi il parlait!
je n'avais pas lu le résumé ci-dessus pioché sur allociné ...

j'ai bien aimé , je ne vais pas vous parler du jeu des acteurs, parfaits, des cadrages, lumiéres et décors, mise en scéne, ni du scénario ...
je sais tout ce travail mais quand je suis au cinéma ... je n'y penses pas... je suis plutôt du genre bon public !

et bien , j'ai trouvé ce film touchant et interpellant ...
sur fond de tuerie , on parle de posibilité de changement , d'honneur ...
de la défense de ses valeurs , de la culpabilité mais aussi de l'amour , de l'amitié ...

de l'humain ... de nous ... ( même si on est pas des tueurs !! ... quoique ! )

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et puis ça m'a redonné envie d'aller faire un tour à Bruges , la petite Venise du Nord ...c'est si beau !




Plus d'infos sur ce film

00:23 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : cinéma, états d'âme, film

26/07/2008

Miles Davis

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6268.jpgC'est dans une famille bourgeoise et mélomane que Miles Davis apprend la trompette. En 1945 il réalise son rêve et rejoint la Julliard School of Music à New York. Il rencontre, entre autres grands noms du jazz, Thelonious Monk et Dizzie Gillespie. A 19 ans il enregistre déjà avec le saxophoniste Charlie Parker. En 1949, il participe au festival international de jazz à Paris. A son retour, enregistrements et performances scéniques se succèdent, notamment grâce au quintette qu'il forme avec John Coltrane.

Ses succès, 'Miles Ahead' et 'Porgy and Bess' datent de cette époque. Quand, en 1957, il enregistre à Paris la musique du film 'Ascenseur pour l'échafaud' il a alors atteint une renommée qui dépasse le cercle des amateurs de jazz.

sw672_b~Miles-Affiches.jpgMais des soucis de santé et les excès d'une vie par trop sulfureuse l'éloignent de la scène jusque dans les années 1980 où il fait un retour sous le signe du jazz rock. Il continue ainsi de traverser, toujours avec talent, les styles de la musique afro-américaine. On retrouve, en effet, du cool jazz à la fusion en passant par le hard bop, la sonorité singulière de sa trompette et une utilisation unique du silence. Ce parcours incroyable fait de lui un des musiciens de jazz les plus emblématiques. L'autobiographie de Miles Davis paraît en 2007.


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Virtuose de la non-virtuosité, maître du silence et de l'allusion , du non-dit et de la note-fantôme, de la limite, du dérapage et de la brisure comme fondements du style qu'il a d'unique à la fois inventeur et vampire de toute les modes qu'il a traversées , Miles Davis a réusi à échapper à tout étiquetage .





eu la chance de voir 2 fois dans ma vie Miles Davis , la premiére a été la plus magnifique , c'était à Juan les Pins , face à la mer ... une rencontre inoubliable ...
( je dédie cette note à Démonio ...)















23:54 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : musique, jazz, miles davis

Let me free ...

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podcast


qui suis-je ?

je me sens parfois si éloignée de moi-même ...
et pourtant , si proche , quel douloureux paradoxe !!
tout est-il si important , si dense , si conséquent ...

j'aime pourtant tant : la légèreté , l'insouciance , l'idée de l'enfance ...
cela me semble possible mais , mais ... comme impossible à atteindre ...

let me free ...

25/07/2008

quand la mer monte ...

Plus d'infos sur ce film

film sensible , plein de tendresse et d'humour ...
il est repassé sur Arte , en début de semaine ...

et puis quand on est ...


16:20 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cinéma

nuages

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j'aime les nuages qui passent ...
là-haut
les merveilleux nuages ...




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(ps: vivement les vacances !)

07:22 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : poésie, nuages, baudelaire

24/07/2008

moi aussi ...

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podcast
J. Dutronc - fais pas çi , fais pas çà





rien à ajouter ...
merci Jacques !!

22:06 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : humour, chanson, dutronc

Amoureuse

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Je pense à toi ! - mes pensées t'enveloppent,
Comme la vigne sauvage, autour d'un arbre,
Etend ses feuilles, et rien n'est plus visible
Sinon le vert épars qui cache le bois.
Pourtant , ô mon palmier, comprends bien que
Mes pensées ne prendront pas ta place, toi
Qui m'es cher, plus cher ! A l'instant, plutôt
Renouvelle ta présence. Comme un bel arbre,
Fais bruire tes branches et dénude ton tronc,
Et laisse ces liens de verdure qui t'étreignent
Tomber, lourds ... brisés, éclatés, partout !
Car dans la joie de te voir, de t'entendre,
De respirer dans ton ombre un air neuf,
Je ne pense pas à toi - je suis trop proche.


Elisabeth Browning



pour le plaisir , cette évocation , je trouve cela trés poétique...

10:08 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (4)

23/07/2008

let's get lost

Plus d'infos sur ce film

Chet Baker est l'un des rares musiciens qui ait puisé directement à la source du talent brut et de l'instinct.
Privé de toute formation théorique, son chant émouvant et romantique était interprété avec une innocence dépourvue de toute affectation ...

Un génie , que j'ai eu la chance de voir en concert , dans un lieu trés intimiste quelques mois avant sa mort ...
d'une émotion rare ...

j'irais voir le film ... et je trouve la bande annonce parlant d'elle -même ...
film de 1988 , ressort en salle aujourd'ui .
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10:18 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : cinema, chet baker, jazz

Face immergée

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Il y a tout ce que l'on voit , tout ce que l'on entend et que l'on exprime .
Tout ce que l'on fait , que l'on dit , que l'on pense .
Et tout ce qu'on aime , qu'on déteste , qu'on savoure , qu'on entretient ,
qu'on espére.

Tout cela , et plus encore ... on se sent vivant et en maîtrise ....

Et puis il y a ce qui nous tombe dessus , nous submerge , nous trouble .
Les "je ne comprends pas ce qui m'arrive " , les rêves , les angoisses ...
les pulsions , folies , exhaltations et désordre ...
les passions , actes manqués , et étonnements en tout genre !

La face immergée de l'iceberg ... L'inconnu , l'âme ...

22/07/2008

un jour " sans "

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Un de ces jours proscrits où rien ne va , et évidemment ça commence dés le matin ! on n'a pas franchement envie de sortir du lit .... et il le faut ...on se traîne jusqu'à la salle de bains et là !! c'est le musée des horreurs : on se trouve un teint blafard, des poches sous les yeux à se faire donner l'aumône, un corps cellulité , gonflé , sans saveur ...pouah , on a l'impression de ressembler à un bibendaum dans le meilleur des cas , sinon on ressemble à rien !!! peut-être pas pire !! ...on lave tout ça , on met le cache misére habituel sur sa face shrékée et on passe à l'étape suivante ....tout aussi submergante , il faut s'habiller ! on ne va pas sortir nue , ce n'est pas le bon jour !!

Aïe , évidemment rien ne va ... le pantalon boudine , le noir attriste , la couleur ne correspond pas franchement à l'humeur , les imprimés font désordre , et même ses pieds on les trouvent idiots !! bon il faut bien se lancer , à la guerre comme à la guerre .... aprés quatre essayages infructueux , on repart tant bien que mal dans son bon vieux jean , ses converse , et un top "basique " ... pas de vagues ; aujourd'hui on la joue transparente , on voudrait tellement na pas être de la partie et retourner au fond de son lit rêver que l'on est une princesse au corps de rêve , irrésistible et lumineuse !!!

un jour sans ...







mais tous les espoirs sont permis !!!!

07:42 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : humour, blabla, état d'ame

21/07/2008

A fleur de peau ...

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Je n'invente pas les mots. Mais j'invente des objets, des êtres, des événements et mes sens sont capables de les percevoir. Je me crée des sentiments. J'en souffre ou j'en suis heureux. L'indifférence peut les suivre. J'en ai le souvenir. Il m'arrive de les prévoir. S'il me fallait douter de cette réalité, plus rien ne me serait sûr, ni la vie, ni l'amour, ni la mort. Tout me deviendrait étranger. Ma raison se refuse à nier le témoignage de mes sens. L'objet de mes désirs est toujours réel, sensible.

Paul Eluard