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30/10/2014

Quiz !

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- Photo Sophie Calle -

 

 

26/10/2014

Jessica Rimondi

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De l'imagination

« Tout le bonheur des hommes est dans l’imagination. » Cette phrase du marquis de Sade, ce matin, croisée au hasard de lectures variées, m’a interpellée. L’imagination, l’art de donner vie à ce qui n’existe pas, à ce qu’on désire voir se produire, peut-être, pas forcément, pas toujours, manifestation du visible à partir de l’invisible, moteur de l’inconscient,  en elle se façonnent nos rêves, nos plans, nos projets, nos délires, nos fantasmes, matière sans limite, sans entrave, tout y est possible. Notre imagination s’alimente de notre vie et notre vie se nourrit de notre imagination. On peut s’étonner parfois des chemins qu’elle emprunte, elle peut être noire, cruelle, légère, jouissive, esthétique, excentrique… Elle a se pouvoir de voir ce qu’on ne pourrait voir autrement. « Les yeux de l’esprit ne commencent à être perçants que quand ceux du corps commencent à baisser », nous a dit Platon. Peut-on penser vivre sans imaginer ?

 

21/10/2014

Yeah !

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20/10/2014

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Je viens de voir un sujet sur Winston Churchill à la télé. Il m’éclate, grave, cet homme me donne l’envie d’aller jusqu’au bout de mes idées. Chanel, me fait le même effet. Et George Sand, et Rothko, Rainer Maria Rilke, Hemingway, Mistral, Virginia, Camille, Simone, Véronique, Oscar… Comment savoir que ces idées que je pense miennes sont bonnes si je ne vais pas au bout et si je ne les mets pas en forme, en mots, en tout ?

 

15/10/2014

Niki au Grand Palais

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Même si j’aime ses nanas, son monde onirique, sa manière de tirer sur ses toiles à la carabine, ses mariées, son rejet des institutions, de l’église, le portrait au vitriol de son père qui a abusé d’elle, son jardin, sa vision en grand, son élégance, son raffinement, ce n’est pas ça qui me touche le plus chez Niki, c’est elle. Femme. Fière. Fragile. Forte. Féminine. Farouche. Féline.

Une femme qui s’exprime, une femme qui s’émancipe, une femme qui ose, une femme qui parle, qui fait, qui met au monde des enfants et des œuvres d’art, qui aime les hommes qu’elle aime et qui aime les femmes, une femme qui aime les humains, la beauté, le monde, l’énergie, une femme qui chemine, qui comprend, qui s’insurge, qui se rebiffe, une femme qui parle en son nom, qui fait ce qu’elle dit, qui voyage, qui se remue, qui s’ouvre l’esprit, qui découvre, qui s’aventure. Une femme qui souffre, une femme qui vit, une femme qui crée, qui s’invente. Une femme, une amante, une mère, une muse, une enfant, une artiste.

Je suis sortie de l’expo de Saint Phalle au Grand Palais, ragaillardie, énergisée, plus femelle encore qu’avant d’y être entrée, et fière d’être femme, avec une énergie décuplée, comme si il me poussait des ailes, comme si de l’avoir rencontrée me permettait de prendre le relai. Non que j’avais besoin d’aide mais sans doute besoin à ce moment de ma vie, d’un petit coup de pouce, d’une sorte d’impulsion, d’une petite joute, au cas où j’aurais eu des velléités à me coucher et m’endormir.

Merci Niki. Merci la vie. 

 

14/10/2014

Un Dimanche pas comme les autres

Je voulais voir cette expo de Niki de Saint Phalle. Son jardin des Tarots m’avait fortement marquée lors de notre voyage en Italie et puis, j’ai toujours aimé ses  grosses grandes dames bariolées. Je voulais en savoir plus sur elle, plus sur son parcours, sa personnalité. J’ai pris des billets coupe file pour son expo au Grand Palais. Il faisait un temps pourri à Paris ce Dimanche, comme d’habitude je n’avais pas de parapluie, je ne sais pas pourquoi je n’aime pas les parapluies… Le matin j’étais d’une humeur mélancolique voire cafardeuse. Je me suis demandée même si j’allais avoir la force de me bouger. C’est étrange comme un état d’âme peut d’un seul coup vous faire perdre toute énergie et peut vous scotcher au lit. Mais j’avais les billets, ça m’a remuée.

Il y avait du monde, beaucoup de monde, toute sorte de monde. Des jeunes, des vieux, des enfants, des italiens, des asiatiques, des beaux, des laids, des prévenants, des bavards, des qui savent toujours tout, tout le temps, et qui ne manquent pas de le faire savoir, des curieux, des amoureux, des originaux, beaucoup de femmes, énormément de femmes, un nombre incroyable de femmes, toutes intriguées, intéressées, influencées et attirées par la vie de Niki, et par ces propos projetés sur des écrans géants : « Je suis Niki de Saint Phalle, je fais une œuvre monumentale ! »

« Il est difficile de décrire un mythe (…). Asphasie et Lucrèce. Pandore et Athénée, la femme est à la fois Eve et la Vierge Marie. Elle est une idole, une servante, la source de la vie, une puissance des ténèbres (…) Elle est la guérisseuse et la sorcière ; elle est la proie de l’homme, elle est sa perte (…) sa négation et sa raison d’être. « - Simone de Beauvoir -

En sortant de l’expo qui m’a évidemment pas mal remuée, j’en reparlerai, j’ai en tête de voir le film de Xavier Dolan, «  Mommy «. C’était peut-être un peu beaucoup pour une même journée, mais je me sentais d’attaque, Niki m’avait remis le pied à l’étrier, je sentais l’énergie se renflouer en moi et j’avais les neurones aux abois. Trempée en sortant du métro, la queue au cinéma était dense là aussi. Beaucoup de monde, mais plus d’hommes que de femmes cette fois-ci. La salle obscure était pleine et le silence intense.

Les premières émotions jaillirent assez vite, le joual a pour lui qu’il y invite.  « Mommy », fut un choc, un choc émotionnel, c’est un film remuant, étonnant, immensément humain, dur et tendre à la fois, « bigger than life », tout à tout terre à terre et parcouru de superbes envolées lyriques et oniriques, espiègle, jouissif, cruel aussi, la libido est y omniprésente. Anne Dorval et Suzanne Clément sont stupéfiantes. Et le jeune Antoine- Olivier Pilon crève l’écran ! C’est un film entier à prendre ou à laisser. J’ai pris et été prise, je suis encore sous emprise.

J’aime ça les journées pas comme les autres, celles qui vous remuent, celles qui vous provoquent, celle qui vous font avancer… On en sort pas indemne, pas tout à fait la même. Et c'est tant mieux. Chouette Dimanche !

 

 

11/10/2014

Mon truc en plumes

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Un vieux rêve de petite fille: être danseuse de cabaret,

et faire comme Zizi, Joséphine et Liza, faire rêver...

 

 

07/10/2014

Toujours s'émerveiller

On ne devrait jamais ressentir d’ennui, d’incapacité, on ne devrait pas ressentir de néant. Nous sommes vivants. Alors si on s’endort dans un conformisme tranquille il suffit d’ouvrir un livre, comme celui que conseille Anaïs Nin: L'amant de Lady Chatterley, et on se sent vibrer et on met loin de soi l’ennui et la monotonie. Les moulins de mon cœur peut changer une vie, L’origine du monde aussi, chacune des  toiles de Françis Bacon, chaque poème d’Eluard, «  Même sommeil, même réveil, nous partageons nos rêves et notre soleil », Les lettres à un jeune poète, Kafka, Chet Baker, Debussy, les films de Kurosawa, Les tontons flingueurs, Dalida, « Que n’ai-je un pinceau/ qui puisse peindre les fleurs du prunier / avec leur parfum ! », Barbara, chacune de ces petites choses mises bout à bout qui nous façonnent, nous ouvrent, nous polissent, permettent à notre sensibilité de s’épanouir. Un champ de fleurs, un coucher de soleil face à l’océan Atlantique, un pétale de rose, un parfum subtil, une attention, un mot doux, un geste fin, une délicatesse, un grain de beauté, une caresse. Toujours s’émerveiller. Toujours s'émerveiller...

 

05/10/2014

Essayons, murmure le Coeur...

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04/10/2014

Stolen Moments

 

Un ami bien attentionné m’envoie ce morceau d’Olivier Nelson Septet. J’aime le jazz. J'aime beaucoup le jazz. C’est une musique qui m’émeut. Freddie Hubbard, Eric Dolphy, Olivier Nelson, que du beau monde comme il me l’écrit en exergue. Je partage. Ce morceau ce matin m’a donné du courage. Mieux, il m’a ravie et a ensoleillé ma matinée. C’est fou le pouvoir de la musique, sa magie, les émotions qu’elle crée. Emmanuel Kant disait de la musique qu’elle est la langue des émotions. Nietzsche pensait que sans elle, la vie serait une erreur. Je pense comme lui. Je ne peux pas m’en passer. Elle accompagne ma vie, elle est comme un amie, une complice, une confidente. C’est toujours de grands moments, comme ces quelques minutes ce matin, ça fait du bien.

 

 

02/10/2014

Écriture

J’ai voulu t’écrire ce soir, j’ai le cafard.

J’ai repensé au passé, ça ne me fait pas du bien. Tu sais, je crois qu’il faut savoir oublier, sublimer, transformer… Ce fameux plomb qui peut devenir de l’or. Je devrais. J’essaie.

Je sais, je sais, il y a pire, il y a plus malheureux, il y a des choses tellement plus graves et tellement plus… Tu as raison. Mais, vois-tu, ça me dépasse. Dans ces moments là, autour n’existe plus, autour n’existe pas, autour n’a jamais existé. C’est un grand moment de solitude. Et je t’écris. Et j’écris.

Je pense que je t’écris parce que c’est plus simple et plus humain de penser écrire pour quelqu’un, ça donne une sorte d’importance, on a l’impression qu’en se disant, possible qu’un autre alors se dise, et ça pourrait être toi, voilà pourquoi je te tutoie.

C’est étrange, déjà, je vais mieux, rien qu’en agissant, en écrivant, en faisant en sorte de mettre des mots sur ce que je ressens, puissance des mots.

Crois-tu qu’on puisse tout résoudre en soi ainsi, par cette voie, par cette magie ?

Je caresse mon clavier comme on caresse une peau aimée et j’en ressens l’apaisement.

Je t’ai écris, un peu, beaucoup, passionnément, jamais pas du tout. J’ai bien fait. De t’écrire, ou de penser le faire, m’a sortie de l’ornière. 

Un moment de cafard peut se dissoudre dans les mots. Les mots ne sont pas éphémères.

Mon clavier est tout chaud.

  

 

01/10/2014

Zaz - Ma déchirure -