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18/06/2012

les oies sauvages

 

11/06/2012

bruit de casseroles

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C'est émouvant tout un peuple qui se fait entendre, qui défend sa liberté d'expression, qui sort de sa léthargie, qui prend conscience qu'il est fort, qu'il existe et qu'il a le droit d'exister. Ça prend aux tripes tous ces jeunes qui manifestent sans relâche vêtus dêvetus de rouge et d'espérance, ces casseroles qui résonent un peu partout, ces voix qui se font entendre par le tintamarre de cuillères en fer sur le métal blanc ou couvercle contre couvercle. C'est poignant l'endurance de tous ces gens qui veulent plus de justice, plus d'équité et plus de transparence et, c'est plus que révoltant de voir la violence déployée face à un peuple qui ne cherche qu'à exprimer sans autres armes que sa cohérence, sa témérité et sa créativité un désaccord profond sur des choix de société que leur imposent ceux qui sont censés les gouverner et leur permettre d'être. Alors, même si je suis loin de mes amis là-bas, de ma seconde patrie, de ma deuxième famille, j'en suis. Même si le carré rouge au revers est proscrit et passible d'emprisonnement, je le porte haut et fort et dehors et dedans, sur ma veste mais surtout, dans ma chair, dans mon sang. Rien ne me paraît plus violent, où que cela se passe, qu'un peuple privé de ses libertés, qu'un peuple qu'on tente d'amadouer, qu'un peuple qu'on intimide, qu'on insulte, qu'on veut faire taire par tous les moyens, qu'un peuple qu'on montre du doigt alors qu'il est dans son bon droit, celui du bon sens, celui de la démocratie, celui de la fraternité. On ne peut pas ne pas se dire et réagir face à tant d'injustice et de mépris. On ne peut pas rester assis à ne rien faire et à attendre. On ne peut pas ne pas être contre des agissements policiers brutaux et sans discernement. On ne peut être que révoltés et troublés par de telles manières de faire. Câlisse, tenez bon, nous sommes de tout coeur avec vous qui êtes chaque jour dans la rue et qui bravait la bêtise la plus primaire dans votre quotidien. Don't give up, nous sommes nombreux à penser et à oeuvrer pour une humanité meilleure et épanouissante pour chacun d'entre nous et pour chacun de nos enfants. Nous sommes nombreux à espérer cela possible et à notre façon manier les casseroles où que nous soyons et crier ainsi toute notre rage de vivre, autrement.

 

08/06/2012

For you

 

03/06/2012

Oui!

art de vivre,amitié,montréal,québec,christian mistral,voyage,défifoto,photographie,joie,partage,énergie,humain

- Blue par Patrick Natier - Mont Royal, Montréal, Octobre 2010 -


Le thème du défifoto de ce mois de Juin était "Ailes", j'y ai participé non en photographe amateur mais en modèle parce que ce thème m'a tout de suite fait penser à cette photo que j'aime de moi-même en haut du Mont Royal par une belle journée ensoleillée d'Octobre à Montréal. J'aime cette image, elle est joyeuse, tonifiante, jubilatoire, un de ces moments de grâce quand le bonheur vous donne des ailes, quand tout alors paraît possible, quand vous êtes au septième ciel. Avant l'amour, ça arrive parfois aussi, cette poussée intense d"énergie, de puissance et de légereté. J'étais heureuse à ce moment précis du clic clic de la boîte magique, j'étais bien, au nirvana, émue et je retrouve la qualité de l'émotion intacte en revoyant cette photo, puissance des images, avec un petit trémolo dans le coeur, un goût de le revivre, mais on ne peut revivre une première fois n'est-ce-pas? C'était la première fois que je voyais Montréal, la première fois que je montais en haut du Mont Royal, la première fois que je me balladais avec Christian Mistral, la première fois qu'on partageait lui et moi une escapade diurne, la première fois que j'exprimais devant lui mon plaisir de sa compagnie, la première fois que je pouvais partager cela avec l'homme de ma vie, la première fois que notre amitié pouvait ainsi se montrer sans retenue au grand jour, la première fois que je ressentais une telle fierté, la première fois que je m'autorisais à le faire. Jamais je ne pourrais retrouver cette quintessence de la première fois, mais je suis bien persuadée que dans les mêmes conditions, au même endroit, je pourrais savourer pleinement ce moment passé, cette ancre positive et que je pourrais même arriver à vivre tout aussi intensément une nouvelle première fois différente. On a tous quelque part au fond de soi une image de cette sorte de joie pure et étonnante de fraîcheur, on a tous dans le coin de sa tête une expérience de ce genre, une exaltation qui balaie tout sur son passage, un moment où tout semble possible, un pareil moment d'harmonie totale, on peut tout s'en souvenir avec tendresse et y puiser parfois le ressort nécessaire pour continuer d'avancer et de croire que ce que en quoi on croit a un sens, une force et un élan vital. On a tous le goût de revivre un tel délicieux défi à tout ce qui entrave et alourdit notre vie. Cette photo à la feuille d'érable c'est comme dire "Oui" à la vie! Et je dis "Oui".



02/06/2012

choisis ton côté

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podcast

- Choisis ton côté - Collectif international en appui au peuple québécois -

 

  

31/05/2012

Piqûre de rappel

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- Tête de caboche- Linda -

 

"Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit

- Article 19 - Déclaration des droits de l'homme -



17/05/2012

Voir Rouge

 

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Rouge partout, aujourd'hui à Montréal, 17 heures, heure locale, je serai par la pensée outre-atlantique avec tous ceux qui dans la rue réclament plus de justice, d'équité, de respect et le droit au rêve d'une autre société.

 

15/05/2012

Printemps Érable

mouvement étudiant,québec,montréal,carré rouge,printemps érable,poésie,partage,humain

Une autre manière de faire la révolutionMouvement Bixipoésie - Montréal



29/04/2012

de tout coeur

avec les étudiants québécois.

 

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10/04/2012

19:25

Je viens de croiser cette pensée au hasard de mes pérégrinations googlesques, elle me percute, je la partage:

 

"On va toujours trop loin pour les gens qui vont nulle part."

- Pierre Falardeau -

 

07/04/2012

C.M.

 

23/03/2012

l'éducation est un droit non un luxe

 

pas le moment de rester une bande de vieux cons...

 

Faut se remuer les fesses pour la génération en place, faut leur donner ce qu'on a pas reçu, pas forcément, faut leur donner nos bras pour ouvrir leurs espaces, faut être là, vivants, remuants, engagés, présents, et tonitruants. Faut réveiller en nous notre jeunesse latente, faut revendiquer et soutenir, cette manière pour nous d'avoir encore vingt ans! Jesus, tous ces jeunes qui ont tout entre leurs mains, on aurait tellement à leur dire... Nous les durs à cuire... Eux tellement à agir! Faut le faire, faut mettre en commun nos savoir faire et leurs devenirs, what else? Tout est dans cette équation, bougeons-nous, agissons. Soyons, ouverts!

  

22/03/2012

l'à-venir

 

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- Kasimir Malevitch -

  

On a tous à apprendre de la jeunesse, elle se bat au Quebec pour son éducation et partout elle se bat pour peu qu'on l'écoute. C'est normal, c'est le propre de la jeunesse de se faire entendre. Elle est notre devenir. Je l'aime.

" Il nous reste à inventer d'inimaginables nouvelles idées." - Michel Serres -

Ces hommes et ces femmes sont l'avenir, on ne peut que les soutenir. 

Carré rouge.

 

 

09/03/2012

Les belles-soeurs, la musicale...

 

Du 8 Mars au 7 Avril, Théâtre du Rond Point, Paris. Vais pas pouvoir manquer une chose pareille!

 

 

02/02/2012

Parce qu'elle me touche... profond.

 


podcast

- Catherine Major - Le désert des solitudes -

 

24/01/2012

Sandy

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Je suis pas bégueule pour parler de mes amitiés, je considère qu'il vaut mieux offrir des roses aux gens qu'on aime de leur vivant. Sandra fait partie de ces gens qui comptent pour moi. Et je suis loin d'être la seule. Cette femme est authentique, unique et électrique. C'est un bonheur que de la connaître, de la lire et de croiser sa destinée. C'est mon cas, j'en suis la première récompensée. Bon! J'ai macéré un bail dans une valise de char sans bien savoir où j'en étais quand à l'instar de Mistral elle a contribué à mon bizutage, m'en suis sortie, ai fini par trouver la clé! Et puis ces danses à en perdre mon latin! Hé,hé, Sandy, tu te souviens? Avec Christian vous ne m'avez rien épargné, j'ai tenu bon et j'ai bien fait. Diable! Quelle densité dans cette amitié! Quand chez Emcée on s'est prise dans les bras, t'avais les cheveux mouillés et moi le coeur en goguette, intense et vrai! Oh, c'est donc aujourd'hui ton birthday! J'en bois un, tiens, à ta santé ma belle! Pas tous les jours qu'on a deux chiffres pareils, hé, hé!  Le Grand Vent veille et a dans ses tablettes toutes les dates d'importance. Il sait que je t'aime, il t'aime aussi. Nous sommes là pour toi et tout près de toi, belle amie, tribale, géniale.

Bon anniversaire Sandra. Love!

* Pour quand le deuxième roman, qu'on se régale? 


05/01/2012

S'accrocher!

 

Loco Locass

 

Découverte! Merci Sammy!

 

Jean-Paul Riopelle

 

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" La peinture, c'est une maladie, c'est un microbe qu'on a dû attraper un jour, pis on n'a pas moyen de le guérir."

- Jean-Paul Riopelle -

 

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- Photos Yann Fravalo- Riopelle -

 

Jean Paul Riopelle commence sa carrière à l'École polytechnique en 1941 et fait des études en génie avec des cours en architecture et en photographie. Son enthousiasme d'enfant pour la création artistique devient un passe-temps à cette époque et il se décrit lui-même comme un peintre du dimanche avec un style académique et contraint. En 1942, il s'inscrit à l'École des beaux-arts de Montréal, puis change son orientation pour l'approche moins académique de l'École du meuble où il obtient son diplôme en 1945. Là, il étudie auprès de Paul-Émile Borduas, un professeur extrêmement dévoué à ses étudiants et qui leur accorde beaucoup de liberté. C'est sous la direction de Borduas que Riopelle fait sa première peinture abstraite. Borduas et plusieurs de ses étudiants, dont Riopelle, forment un groupe qui travaille, se fréquente et expose ensemble (1942-1945). Le groupe se fait connaître sous le nom d'automatistes pour leur méthode spontanée de peinture qui puise à l'inconscient comme à une source. En 1946, Riopelle fait son premier voyage en France où il retourne et s'établit l'année suivante. En 1948, Borduas écrit le manifeste Refus global que signent plusieurs de ses étudiants, notamment Riopelle.

 

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Riopelle présente sa première exposition solo au lieu de rencontre surréaliste, la Galerie La Dragonne, à Paris en 1949. Durant la fin des années 1940 et le début des années 1950, il se lie d'amitié avec des artistes, écrivains et propriétaires de galeries, notamment Georges Mathieu et Pierre Loeb, qui le présentent à André Breton. Il rencontre également Jean Arp et Antonin Artaud à la Galerie Loeb.

Riopelle crée un style de peinture où il applique en épaisseur avec une truelle de grandes quantités de couleurs sur la toile, comme dans Pavane (1954) et La roue II (1956). Durant les années qui suivent, l'artiste connaît un succès grandissant et s'intègre toujours davantage dans le milieu culturel parisien. Il est représenté à New York et participe aux biennales de l'art contemporain à Venise (1954) et à Sao Paulo (1955). Il passe ses soirées dans les bistros de Paris avec ses amis, notamment le dramaturge Samuel Beckett et l'artiste Alberto Giacometti.

 

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Dans les années 1960, Riopelle renouvelle ses liens avec le Canada. Des expositions sont présentées au Musée des beaux-arts du Canada (1963) et le Musée du Québec organise une rétrospective en 1967. Au début des années 1970, il se construit une maison et un atelier dans les Laurentides. À compter de 1974, il consacre son temps entre Sainte-Marguerite au Québec et Saint-Cyr-en-Arthies en France. Riopelle participe à sa dernière exposition en 1996. De 1994 à sa mort, il vit tantôt à Sainte-Marguerite, tantôt à l'Île-aux-Grues au Québec.


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" La nature reste une énigme: on ne la perçoit jamais dans sa totalité. Elle est comme moi, toujours entrain de partir."

- Jean-Paul Riopelle -

 

 

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" Le fait de me reculer quand je peins: le tableau est fini. Ou je le détruis, ou il est fini."

- Jean-Paul Riopelle -

 

 

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