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18/03/2013

nous ne sommes presque rien

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- Martha Graham, cave of a heart d'Isamu Noguchi -

 


podcast

- Liane Foly - Nous ne sommes presque rien -

 

15/03/2013

ce que j'ai vu en rêve

 

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- Photo Laure K. -


14/03/2013

Blue Sky

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12/03/2013

C'est le Nooooord!

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 Ma petite cour hier matin vers 9 heures, un film de sucre glace recouvre tout...


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La même, mais ce matin, à la même heure!!



Toute la journée d’hier et toute la nuit d’aujourd’hui il a neigé. Flocons après flocons, tout s’est recouvert d’un épais manteau blanc. A dix jours du printemps ! C’est beau, c’est blanc, c’est apaisant mais ça n’est pas le pied quand on est commerçant !! Pas de bus, pas de métro, le tramway est à quai, les trains restent dans la gare et les gens… chez eux. Moi-même je ne peux pas me rendre sur mon lieu de travail, la porte d’entrée de ma maison s’ouvre sur un mur de neige, le vent a balayé la poudre dans tous les recoins, impossible de bouger, impossible de sortir, coincée, immobilisée.

 

« La mort couve la vie sous manteau blanc


Enigme incertaine d'une venue


Nouvelle des caresses des amants


La fonte des neiges sur leurs corps nus.… » 

 

Alors, plutôt que me morfondre, râler, faire la tête ou en vouloir à celui qui là-haut nous envoie ce tapis sucre glacé, je me suis mise à la fenêtre et j’ai laissé mon esprit rêvasser à mes amis du Québec. Eux, le froid, les congères, la neige en masse, ils connaissent bien. Une petite épaisseur de trente centimètres, ça doit les faire sourire en coin. C’est presque rien… Mais pour nous ici, c’est limite la fin du monde. Un nombre incroyable de foyers n’a plus l’électricité, les routes ne sont pas dégagées, personne n’est équipé. Et comment je vais faire pour vendre de l’été, des petites robes légères, des chemisiers en voile, des pantalons corsaires, des petites jupes en lin ? La semaine dernière, c’était le printemps enfin, les petits oiseaux nous faisaient leur refrain et les femmes avaient des envies de changement, de couleurs, de mouvements. Là c’est sûr, chacune doit maugréer à devoir remettre des chaussettes, des collants, des gros pulls ou rester sous la couette plutôt que de s’ouvrir à la douceur du temps.

C’est étrange comme les changements de saison influent sur notre inspiration. On est forcément différent suivant le climat dans lequel on se pose. J’imagine dans les pays où il fait toujours chaud ou ceux où à l’inverse il fait toujours froid. L’individu n’est forcément pas le même. Et nous qui connaissons des saisons et qui avons le printemps et l’automne pour avoir des émotions comme personne, nous sommes chanceux, au fond…

 

« Les sanglots longs 
des violons
 de l'automne
 blessent mon coeur 
d'une langueur
 monotone. »


« Avril, dont l’odeur nous augure


Le renaissant plaisir,


Tu découvres de mon désir 


La secrète figure. »


Alors, impatiente de voir venir cette fonte prévue dans les jours qui viennent, c’est drôle comme soudain la météo prend une place énorme, je recompte mes commandes pour l’hiver prochain. Ici, c'est le Nooooord!

 

09/03/2013

Sally Mann

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- Photos Sally Mann -

 

 

07/03/2013

My name is Blue!

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- Photo Alexandra ExwhyZen -



01/03/2013

sculpture

Le thème du défifoto de ce mois de Mars est "sculpture". A Prague je n'ai eu que l'embarras du choix pour faire clic-clac à tout va. C'est le choix à l'arrivée qui fut plus difficile et après moult hésitations, j'ai choisi cette image là:

 

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Je me souviens bien de l'émotion que j'ai eu face à cet objet grand comme moi,  il était à l'étage des oeuvres françaises au Veletrzni Palac, l'immense salle était vide d'humains et j'ai pu me régaler seule de Picasso, de Braque, de Renoir et Rodin. J'en garde un souvenir ébloui et serein.

 

 

22/02/2013

Quelques images de Prague...

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16/02/2013

lettre à K.

écriture,kafka,correspondance,prague,voyage,littérature,décoration,partage,découverte,humain  

Cher Franz,

je reviens tout juste de votre ville de Prague, la grande Praha, si magique à la tombée de la nuit. Je l'ai traversée de long en large, montant, descendant, usant mes semelles sur ses mosaïques de petits pavés gris et blanc qui changent tous les dix métres et j'ai bravé la neige, le vent, le froid pour découvrir et ressentir cette cité mythique que beaucoup de guides touristiques donnent pour une des plus belles d'Europe avec Paris et puis Venise. Je ne sais dire, la beauté est si subjective. Pour moi elle est si dépendante de l'état d'esprit dans lequel on est et tellement liée à des idées qu'on se fait des choses. Difficile à dêméler. Praha n'est pas époustouflante de beauté comme peut l'être Rome ou Florence, du moins à mon humble avis mais elle dégage une sorte de mystère qui agit progressivement au fur et à mesure qu'on la découvre. C'est sans doute l'euphorie architecturale qui donne à cette cité un ton particulier, tous ces bâtiments qui s'entrechoquent et s'entrecoisent, tous plus chargés les uns que les autres en sculptures, en fresques, en ornements, avec en contraste, parfois, au milieu de cette opulence gracieuse un bâtiment austère, cubiste, à la serpe venant calmer le jeu. J'ai adoré tenter vous comprendre mieux en marchant sur vos pas. Comprendre dans quel état d'esprit vous pouviez être, tenter de me mettre à votre place dans vos endroits. Saviez-vous qu'un musée à votre intention a été créé, un musée qui tente de rendre votre angoissant univers et la tristese infinie de votre oeuvre? Je n'ai pas visité cet endroit, j'ai préféré mille fois baguenauder dans la Ruelle d'or, le long de la muraille nord du château qui domine la ville, cet "amas de petites maisons délabrées" je vous cite, dans lesquelles vous avez vécu au numéro 22 et qui semble vous avoir inspiré. Rénovées depuis, impressionnantes de petitesse, ces maisonnettes incongrues pas plus hautes qu'un homme, et plutôt un homme de petite taille, renferment une sorte de magnétisme, j'ai particulièrement été touchée par celle de la diseuse de bonne aventure, Matylda Prusova, plus connue sous le nom de mystique Madame de Thébes qui malgré la perte de son fils à la guerre de 14 continua à lire dans sa boule de cristal leurs fortunes aux gens du peuple. La pauvre, ayant prévu la chute du Troisième Reich, est morte aux mains de la Gestapo. La minuscule pièce qui ne contient qu'un divan recouvert d'un tapis d'Orient cramoisi, un guéridon rond, une chaise et un bureau sur lequel trône un crâne humain blanchi ressemble à un confessional, il a du s'en dire des choses dans cette alcove propice aux confidences. Et puis, surtout, pour mieux vous suivre, j'ai erré dans les cafés de la ville. Et là, je peux bien vous le dire tout de go, je me suis régalée. Le café Louvre d'abord, celui où vous aviez votre rond de serviette au premier étage de la rue Nationale, avec ses murs rose et crème, ses moulures en stucs néo-rococo, ses grands luminaires en vasque d'albâtre où le temps d'un chocolat chaud, onctueux à souhait, on retrouve l'art de vivre chaleureux et cosy de la Belle Epoque. Vous ignorez sans doute que cet endroit qui permettait aux visiteurs, dont vous faisiez parti, d'user du téléphone comme bon leurs semblaient et dont certains étaient passés maître dans l'art de s'y montrer passant parfois plusieurs coups de fil bruyants au cours d'une même soirée, a été fermé en Mai 1948 par les communistes pour en faire des bureaux et n'a été réhabilité qu'un 1992? Albert Einstein y avait aussi ses habitudes, ainsi les arts, la littérature et la science se côtoyaient autour de cafés et de mets. Votre ami Brod fut exclu du cercle philosophique qui y siégait? Diable, et pourquoi donc? Remarquez cela ne vous a pas empêché de continuer à visiter votre café préféré! J'y suis resté pendant quelques heures à regarder déambuler de table en table des corps masculins tendus dans de seyants gilets noirs, attentifs au moindre désirs des personnes attablées. Ce qui m'a frappée outre le décor, c'est qu'on peut y fumer. Et plus encore c'est dans le coin fumeur que la vie se fait plus active, à croire que la cigarette délie les langues et rassemble les individus. J'ai vu plusieurs groupes de femmes entre elles riant à gorges déployées, deux vieux copains qui semblaient en veine de se dire, et, tout près de moi, j'ai observé un long moment un monsieur d'un certain âge, mèche grisonnante, veste à carreaux plutôt criarde, en jeans comme la plupart des gens dans le lieu, se levant d'un bond à chaque fois qu'une grande brune faisait son apparition et se rasseyant dépité, la belle ne venant jamais dans sa direction. Je crois bien que tout son paquet de blondes y est passé. J'en étais presque désolée pour lui et aurais donné cher pour connaître son affaire, mais il ne parlait que tchèque. Quelle langue improbable! Impossible de s'y retrouver. Je serai bien incapable, Franz, de vous lire autrement que traduit en français, l'allemand est plus abordable que le tchèque mais est encore beaucoup trop une montagne pour moi. M'étant bien imprégnée du Louvre, il me restait vous concernant à visiter le Slavia. Magnifique endroit! Vaste, éclairé, de grandes baies s'ouvrant sur la Valtva, fleuve plus connu sous le nom de Moldau, avec un point de vue magique sur le château et la cathédrale trônant en hauteur derrière la multitudes de ponts rythmant ainsi l'image de carte postale quelle que soit l'heure. Le Slavia m'a plus fait songer à la Coupole de Paris, le genre grande brasserie truculente, symbole de l'histoire tumultueuse de la ville et de sa très riche vie intellectuelle, de sa façon de vivre, de se penser, de parler de soi. Ici, aussi, le personnel est en frac, à l'ancienne, tout comme le vestiaire à l'entrée. Les traditions sont respectées! Faisant face au théâtre national, ce lieu a accueilli nombreux intellectuels et artistes, on le sent fortement, il y a une liberté d'expression et une décontraction tout a fait sympathique invitant l'esprit à gambader et gamberger. Là aussi, j'ai stationné, n'en pouvant plus, je veux bien vous l'avouer de marcher et marcher encore, de musée en musée, 700 parait-il, rien que pour votre ville! Je ne les ai pas tous arpentés, de tous ceux que j'ai eu envie de faire, c'est le Veltrzni Palac, immense bâtiment construit dans le style constructiviste à l'autre bout de la ville qui m'a le plus secouée. Mais je vous en reparlerai, j'y ai fait une découverte si émouvante qu'il faudra bien une autre missive pour vous ne parler que d'elle, j'y suis encore, par la pensée. Oh! C'est que pour aller jusque là il m'a fallu prendre le métro. Je n'avais jamais encore pris un escalator aussi raide pour investir les entrailles de la terre. Quelle émotion! Mais,revenons à vos cafés. Aux cafés de votre ville sourde et gracieuse qui se découvre petit à petit. Hier, dernier jour de ma visite, j'ai voulu prendre un dernier liquoreux chocolat chaud dans le seul café cubiste au monde. Vraiment tous les styles se côtoient dans cette ville: roman, gothique, baroque, art nouveau, art déco, cubiste... A nouveau à l'étage, c'est le mobilier bien sûr qui m'a attiré l'oeil jusque dans les moindres détails: patères, poignées de porte, luminaires. Je n'ai pas tellement aimé les jupettes vertes en abat-jour sur les grand lustres de métal forgé mais par contre la rigueur et la pureté des tables et des sièges méritent le détour. Finalement pour nous, ce qui était sans aucun doute avant-gardiste à l'époque est devenu presque dépassé voire un tantinet vieillot mais c'est rigolo de se replonger ainsi dans des ambiances totales jusqu'aux tasses à café, on a un peu l'impression d'être dans un décor de ciné et de faire de la figuration. J'y ai vu une jeune femme slave de toute beauté, perdue dans ses pensées, seule, écrivant sur son petit carnet noir des bribes de choses et d'autres, sirotant entre deux coups de stylo son cappucino. J'avais pour ma part à la main un de vos livres, Un artiste de la faim à la colonie pénitentiaire et autres récits, votre médecin de campagne m'a fait froid dans le dos, et "Un rêve", Joseph K. rêvait, m'a subjuguée. Je ne vous avez plus lu depuis pas mal d'années, le dernier livre que j'ai repris de vous il y a peu était lettre au père qui m'avait inspiré une lettre à ma mère beaucoup moins dense, pour, comme vous l'écrivez vous-même "rendre à tous deux la vie et la mort plus faciles", pensez-vous cela possible? Je veux y croire même si parfois encore j'en doute. Je ne sais s'il est possible d'extraire de soi tout le poison que notre éducation nous a "intraveiné". D'ailleurs, je ne veux pas vous ennuyer avec ça mais j'ai fait pas mal de cauchemars entre vos murs, je me suis demandée s'il n'y avait pas une alchimie particulière qui m'a ainsi ramenée aux fantômes du passé. Comment séparer les choses qu'on décide et celles qui se décident malgré nous? Cher K., en tout cas, ces quelques jours en votre compagnie furent un régal et Prague sous son grand manteau blanc une poétique découverte pleine d'instants que je garde en mémoire comme des petits trésors brûlants. Merci d'avoir été et d'être encore au travers de vos mots aussi remuant.

Bien à vous.

Blue

 

05/02/2013

racines aériennes

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04/02/2013

C'est l'amour qui m'a faite*...

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 - Photo Laurence Guez -

 

" C'est l'amour qui m'a faite

L'amour qui m'a fête

L'amour qui m'a fée..." (Prévert)

 

 

* Découvert dans Valium - Christian Mistral - p.233

 

26/01/2013

Vadim Stein

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- Photo Vadim Stein -

  

24/01/2013

Iradât al hayât, la volonté de vivre

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- Photo Laurence Guez -

 

 

" Je dirais au destin qui s'acharne à combattre

Mes espérances par mille épreuves:

Ni les vagues du désespoir

Ni les malheurs soufflant en tempête

N'éteindront les flammes

Qui circulent dans mes veines."

 

- Sobhi Habchi -

 

 

 

20/01/2013

All we need

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17/01/2013

Anja Stiegler

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- Photos Anja Stiegler -

 

 

" L'art est un jeu d'enfant."

- Max Ernst -

 

11/01/2013

Bleue

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- Photo Maja Vuckovic -

 

 

" Bleue est la couleur du regard, du dedans de l'âme et de la pensée, de l'attente, de la rêverie et du sommeil."

- Jean-Michel Maulpoix - Une histoire de bleu -



01/01/2013

Une année 2013 tout feu tout flamme!

 Photo "live" de mon amie Laurence G., hier, tard dans la soirée...

 

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- Photo Laurence Guez -

 

25/12/2012

Au pays des songes

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- Photographie Linda Tuloup -



22/12/2012

L'enfance

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- Photo Alain Laboille -

 

Qu'ils étaient doux ces jours de mon enfance 
Où toujours gai, sans soucis, sans chagrin, 
je coulai ma douce existence, 
Sans songer au lendemain. 
Que me servait que tant de connaissances 
A mon esprit vinssent donner l'essor,
On n'a pas besoin des sciences,
Lorsque l'on vit dans l'âge d'or !
Mon coeur encore tendre et novice, 
Ne connaissait pas la noirceur,
De la vie en cueillant les fleurs,
Je n'en sentais pas les épines,
Et mes caresses enfantines 
Étaient pures et sans aigreurs.
Croyais-je, exempt de toute peine 
Que, dans notre vaste univers, 
Tous les maux sortis des enfers, 
Avaient établi leur domaine ? 

Nous sommes loin de l'heureux temps
Règne de Saturne et de Rhée,
Où les vertus, les fléaux des méchants,
Sur la terre étaient adorées, 
Car dans ces heureuses contrées 
Les hommes étaient des enfants.

 

- Gérard de Nerval -

 

20/12/2012

Le temps des fêtes

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- Photo Xavier Zimbardo -