16/10/2008
chose promise
Je viens de terminer une formation de" communicaton interpersonelle" dans le cadre de la reprise d'études pour un diplôme universitaire en relations humaines . Avec douze accolytes : Laure , laurence , Béatrice , Catherine , Christiane , Annie , Corinne , Stéphanie , Christine , Isabelle, Emmanuel , Sylvain et notre formatrice Annie ... 42 heures denses , riches , chargées d'émotions et d'expériences variées.
Notamment celle-ci : la création de Haïku , une personne écrit un vers , puis une autre le deuxiéme et cela jusqu'à quatre .. oui une partition à quatre mains , à quatre têtes plutôt ... en voici le résultat , j'ai juste rajouté les images en fonction de mon ressenti ... chose promise , chose due ! j'en profites pour saluer tout le monde ...
" Dans un coin bleu de mon enfance --
Il y a un gros soleil
Et - du côté de mon adolescence
une résurgence . "
" Je ne pourrais pas rester sans parler
je suis un humain suractivé
ou - un être normal , finalement
peut-être tout simplement : un grand ? "
" Etre femme ... Etre humain
poussiére d'étoile
par dessus les nuages
éclairée par les rayons de soleil - lumineux . "
" Les feuilles mortes sont tombées
et je n'ai pas envie - de les ramasser
le vent s'en occupera doucement ou - plus violemment
et les emportera , sur un air d'harmonica . "
" Par où commencer ce vers ?
par où rejoindre l'univers ?
- Humanitude-
plénitude ..."
" Sissi l'impératrice est triste
Frantz la délaisse
et pourtant - elle est si belle
autant à l'extérieur qu'à l'intérieur ."
" La vie est belle mon vieux !
et oui ! je l'hume , la goûte et la déguste
avec douceur et volupté - et toi en profites-tu ?
bien sur - encore - ce matin ! "
" La vie est pleine de surprises , ne les ignores pas
comme les surprises achetées par les enfants , elles procurent
joies ou déceptions
le plus beau , c'est l'attente quand on ouvre le paquet
oui- je crois . "
" papillon qui bat des ailes ,
lentement se pose -
il est magnifique avec ses mille couleurs
il mourra - à la nuit tombée . "
" laissons place à la comunication
sans elle , nous serions de véritables individualistes
avec elle , nous formons une communauté d'artistes
voilà - c'est la fin ! "
" la petite flamme est bien vivante
il fait beau et les relations entre nous sont paisibles
la petite flamme vivra t-elle encore longtemps ?
tant qu'elle sera visible . "
" Quand le jour se léve
j'ai une étange idée
peut-être est-ce mon dernier jour
chaque jour est le dernier jour du reste de ma vie . "
" Les ombres se marient-elles en blanc ?
pourtant je les verrais mieux en noir
et si elles étaient grises , est-ce possible ?
je rêve d'un pays où l'ombre est couleur . "
14:14 Publié dans art de vivre | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : poésie, communication, haîku
15/10/2008
Réveil
Le petit jour poreux
qui efflue,
réhabite
nos vitreuses pensées
On s'entoge encore une fois
du faux habit de soi-même .
On replâtre le masque d'hier
à ce visage trop frileux
de sa nudité.
On reprend sa vie - pliée
sur un fauteuil
au pied du lit -
comme un vêtement qu'on soigne.
On inventorie la risqueuse
monnaie des paroles qu'il faudra dire,
la trouble marchandise des gestes
qu'il faudra faire
Pour demeurer la dupe
de son signalement.
Et chacun trouve naturel
de n'être pas devenu
un autre.
Norge - Poésies 1923-1988
21:53 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : norge, poésie, photo, art
14/10/2008
vers la réalité de l'enfance
Alice miller
Alice Miller a fait ses études à Bâle où elle a obtenu en 1953 son doctorat de philosophie. Elle a exercé sa profession de psychanalyste à Zürich, mais l'a abandonnée pour se consacrer entièrement à ses recherches sur l'enfance. En 1986, elle a reçu à New York le prix Janusz Korczak.
Parmi les 192 pays membres de l'ONU, 17 uniquement ont interdit de battre les enfants. Aux Etats-Unis, il y a encore 20 Etats où les châtiments corporels sont autorisés à l'école et même sur les adolescents. Les personnes qui peuvent s'indigner de ces faits et qui en mesurent les graves conséquences, comprendront sans problème tous les livres d'Alice Miller. Elles comprendront aussi pourquoi cet auteur s'engage, même à son âge avancé, pour libérer la société de son ignorance. A l'aide de ses livres, articles, tracts, interviews et réponses aux courriers des lecteurs sur son site, elle montre que la maltraitance des enfants produit non seulement des enfants malheureux et perturbés, des adolescents destructeurs et des parents mal traitants, mais aussi une société perturbée qui fonctionne si souvent d'une façon extrêmement irrationnelle.
Grâce à ses recherches sur l'enfance, Alice Miller a compris que la violence exercée sur les enfants conduit à la violence globale qui règne sur le monde entier, d'autant plus que l'on commence à frapper les enfants dans les premières années de leur vie, justement au moment où leur cerveau se construit. Même si les conséquences scandaleuses sont évidentes, elles ne sont pas perçues et encore moins prises en compte par la société. Or, la situation est facile à comprendre: les enfants ne sont pas autorisés à se défendre de la violence des parents et sont alors obligés de supprimer et refouler les réactions naturelles à l'agression parentale comme les émotions de la colère et d'angoisse. Ce n'est qu'à l'âge adulte qu'ils peuvent décharger ces émotions très fortes, sur leurs propres enfants ou, dans certains cas, sur des nations toutes entières.
Alice Miller décrit cette dynamique dans ses 13 livres et l'illustre non seulement à l'aide des récits de ses patients, mais aussi à l'aide de ses nombreuses études sur les biographies des dictateurs et d'artistes très connus. L'omission de ces discours sur l'enfance dans la société permet d'entraîner chez les enfants, dans l'obscurité familiale, des comportements extrêmement dangereux comme la brutalité, le sadisme et d'autres perversions, ce que l'on aime appeler ensuite, chez l'adulte, des « troubles génétiques ». Ce n'est qu'en prenant conscience de cette dynamique que l'on peut rompre la chaîne de la violence, pense Alice Miller, et elle consacre son œuvre à cet éclairage.
Durant ces dernières années, elle a développé un concept de thérapie qui propose aux gens en souffrance de se confronter avec leur passé, pour rencontrer l'angoisse de l'enfant battu, la ressentir et s'en libérer. Il s'agit de la peur enfantine du parent tout puissant, qui pousse l'adulte à maltraiter les enfants ou bien à accepter de vivre avec des maladies graves en minimisant totalement la cruauté de ses propres parents. Nombreuses sont les propositions ésotériques et spirituelles qui promettent une guérison, mais dont seul but est de camoufler les terreurs vécues dans l'enfance.
Alice Miller pense que, malgré les aspects tragiques de sa découverte, celle-ci apporte quand même des options positifs et optimistes, parce qu'elle ouvre la porte à la conscience, à la perception de la réalité de l'enfant et en même temps à la libération de l'adulte de sa peur enfantine et de ses effets destructeurs. Sa perception du vécu réel de l'enfant n'est plus en lien avec celle de la psychanalyse. A son avis, celle-ci reste dans la vieille tradition qui accuse les enfants et protège les parents, autant dans la théorie que dans la pratique. Pour cette raison AM n'est plus membre de l'Association Internationale de la Psychanalyse.
je crois bien avoir lu tous les livres d'Alice Miller , et aucun ne m'a laissé indifférente ; forcément , quand votre enfance a été un véritable cauchemar , et surtout si tout à été fait pour que vous ne puissiez jamais y avoir accés , ces livres sont des révélateurs et vous ouvrent à votre vécu , si traumatique soit-il ...
forcément c'est douloureux , mais salvateur ...
j'ai d'abord lu "La connaissance interdite " , puis "L'avenir du drame de l'enfant doué ", "c'est pour ton bien" , tout dernièrement :" Notre corps ne ment jamais " , " Ta vie sauvée enfin "
le sujet est délicat et sensible , mais c'est une réalité ... et ce que nous avons vécu enfant conditionne notre vie d'adulte , voir l'entrave ou même l'empoisonne ...mais on peut agir dessus et c'est le message que je voudrais exprimer ici; on peut avoir vécu les pires choses , même certaines qui dépassent l'entendement et s'en sortir ... oui c'est difficile mais possible .
20:38 Publié dans psycho | Lien permanent | Commentaires (26) | Tags : enfance, alice miller, psychologie
13/10/2008
respirer
21:59 | Lien permanent | Commentaires (22)
11/10/2008
La quête de sens
" Il faudrait laisser à ceux qui restent, à ceux qui viendront aprés nous, une sorte de testament spirituel. Leur communiquer ce que nous avons cru percevoir et comprendre du sens de cette réalité que nous avons côtoyée quelques années (" trois petits tours et puis s'en vont "). Leur transmettre nos recettes sur notre façon de gérer cette existence . Ce qu'on peut appeler le métier, ou mieux, l'art de vivre .
J'ai l'intime conviction que la relation aux autres êtres - nos compagnons de voyage - est l'élément à la fois le plus mystérieux et le plus significatif de notre vie personelle et en définitive de toute l'évolution cosmique "
H.Reeves
18:26 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (27) | Tags : reeves, livre, art de vivre
L'art est aussi sur mon frigo
09:26 Publié dans art de vivre | Lien permanent | Commentaires (24) | Tags : dessins d'enfants, art, art de vivre
10/10/2008
libre
" sortir du cadre ... "
10:42 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : photo, noureev, sculpture
09/10/2008
Niki de Saint Phalle
Tout le monde ou presque connaît les célèbres " Nanas " de l’artiste franco-américaine Niki de Saint Phalle mais qu’en est il de son Jardin des Tarots ?
Ce lieu fantastique et surprenant, unique au monde est situé à Capalbio dans la province de Grossetto à l’extrême sud de la Toscane.
Il n’est pas sans rappeler le Parc Guëll à Barcelone de l’architecte Gaudi. C’est d’ailleurs suite à sa découverte en 1955 que l’idée d’un tel jardin pris forme dans l’esprit de l’artiste.
Les premiers travaux, auto-financés du début à la fin, commencèrent en 1979 grâce à la collaboration et au soutient de son mari Jean Tinguely, d’amis artistes mais aussi d’anonymes.
Dans cet immense jardin privé sont représentées les 22 arcanes majeures du tarot sous forme de sculptures géantes hautes de 12 à 15 mètres faites de polyester peint et de béton armé recouverts de mosaïques : miroirs, céramiques multicolores et verre coloré de Murano.
Dans le jardin des tarots, vous ne trouverez pas de visite guidée, spécificité résultant de la volonté de l’artiste de laisser à ses visiteurs une entière liberté d’interprétation des ¦uvres grâce à leurs connaissances et leur expérience propre.
Tout autour du parc a été construit un mur d’enceinte ayant pour but de séparer la réalité de tous les jours et la fascinante magie intemporelle du Jardin.
« Le Jardin des Tarots n'est pas seulement mon jardin, c'est aussi celui de tous ceux qui m'ont aidée à le réaliser. J'en suis l'architecte, j'ai imposé ma vision parce que je ne pouvais pas faire autrement. Ce jardin a été fait avec beaucoup de difficultés, d'amour, d'enthousiasme fou, d'obsession. Mais le plus important de tout est le fait que rien n'aurait pu m'arrêter. Comme dans tous les contes de fées, avant de trouver le trésor, j'ai rencontré sur mon chemin des dragons, des sorcières, des magiciens et l'ange de la tempérance. Le soleil comme un oiseau tiré des légendes indiennes et mexicaines s'impose devant le Pape à la sagesse sacrée Si la vie est un jeu de cartes, nous sommes nés sans en connaître les règles et nous devons jouer notre main. Le tarot est-il seulement un jeu de cartes ou y a-t-il une philosophie derrière ?
Niki de Saint Phalle
« Un endroit pour rendre les gens heureux »
Œuvre d’une vie, univers magique, interaction entre art et nature, espace symbolique et méditatif, atelier expérimental et conceptuel... Le jardin des Tarots de Niki de Saint-Phalle, ouvert en 1998, en Italie, est tout cela, plus ce que chaque visiteur y trouve en résonance avec son propre monde intérieur...
Elle se lance, à partir de 1978, dans la construction de vingt-deux sculptures géantes s’inspirant des arcanes majeurs du tarot. Trois d’entre elles sont habitables, dontL’Impératrice, carte de l’intelligence et de la sagesse féminine, où pendant plusieurs années l’artiste a vécu et travaillé avec son équipe, installant son lit dans le sein de la statue : "J’étais la mère à l’intérieur de la mère", dit-elle."
( en cours de réalisation )
La démarche de Niki de Saint Phalle et son expression artistique n'est pas sans lien avec son histoire , peut-être est ce pour cela que la défense de la justice et de la femme ont une forte présence dans son oeuvre . J'ai pensé qu'un peu de couleurs dans la grisaille ambiante pouvait ne faire que du bien ; l'intégrité aussi et l'expression de sentiments nobles ; et puis l'humour , le côté ludique de la vie ... Tout ce que l'on retrouve dans le monde fantastique de Niki ...
05:20 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (6)
08/10/2008
Rêve
Youssou N'Dour : " Sama Guent Guii "
" Rêve n'apaisons pas
parmi les clous de chevaux fous
un bruit de larmes qui tâtonne vers l'aile immense des paupières "
Aimé Césaire
09:48 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : youssou n'dour, aimé césaire, poésie, musique, photo
07/10/2008
Aérospatiale
Tout à fait étonnant cette expo sur les Champs Elysées pour les 100 ans de l'aérospatiale ... tous ces contrastes , entre l'histoire passée et l'histoire à venir ... cétait assez insolite comme ballade ... je la partage avec vous ...
Hum , presque de l' art érospatiale !!!
Blague à part , ces gars là : Blériot , St Exupéry , Mermoz , ils en avaient du cran : traverser la Manche à bicyclette , transporter le courrier dans le monde entier en ailes dentelles de bois , vol de nuit ... et maintenant .. déjeuner sur la lune , ou écrire sur Mars ... que feront les aventuriers des airs de demain ...?
09:50 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (14)
06/10/2008
les introducteurs de réalité
( oeuvre de Christophe Miralles )
" La passion de peindre s'est toujours montré semblable à celle de vivre et de faire vivre, par les autres et pour les autres . L'artiste veut entendre, comprendre et être entendu, compris . Il se montre et montre le monde .
Peindre est un langage, un moyen de communiquer tout comme parler , un moyen de liaison: une preuve de l'existence , mais aussi de confiance dans cette existence... Presque toujours le voeu de l'homme s'est fait jouer par la couleur . Toujours la description du monde, du visible, a été celle de la tentation, de la confiance, de l'espérance. On a toujours pu confondre la lumière avec Les lumières, c'est à dire avec la conscience claire, avec l'imagination heureuse et avec la raison. Nous vivons cette vie, mais il nous est donné de lutter pour en vivre une autre. n'étant rien, nous pouvons être tout. Bien sûr que nous savons montrer le mal, mais c'est pour mieux le combattre, pour y échapper. La peinture, par les mots ou par le pinceau, des monstres, a, hélas, toujours été d'actualité, mais c'est d'elle que sont nées les grandes révoltes optimistes, les revendications les plus valables .
Je suis un homme et je puis reproduire mes désirs, je peux me rendre libre en libérant les autres. Et je sais que j'aborde là à la fois la barriére et la porte entre le monde extérieur et moi. Mais si la barricade s'ouvre, la vie toute entière est nôtre. L'homme est en marche sur la terre."
Paul Eluard
08:50 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : miralles, peinture, pensée, eluard
04/10/2008
le son d'une nuit
22:15 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : chopin, trulsmork, violoncelle, classique
Hundertwasser
Friedrich Stowasser (* Vienne, 15 décembre 1928; † Nouvelle-Zélande, 19 février 2000), mieux connu sous le nom de Friedensreich Hundertwasser, était un artiste peintre, penseur et un architecte autrichien ou plutôt comme il l'a annoncé dans son manifeste prononcé le 24 janvier 1990, un médecin de l'architecture.
Il invente son nom d'artiste à partir de Frieden qui signifie «paix» et Reich «le royaume» ou bien reich «riche», Friedensreich se traduisant donc par le «Royaume de la paix» ou «riche en paix». Sto étant le mot tchèque pour «cent» (hundert en allemand) et wasser se traduisant par «eau», Hundertwasser veut donc dire «cent eaux».
Dans le premier cas, la mise bout-à-bout des deux termes donne : «Le royaume de la paix (aux) cent eaux». Hundertwasser aimait souvent à citer la traduction japonaise de son nom (hyaku-sui).
Bien qu'il soit né et ait grandi en Autriche, la patrie de choix de Hundertwasser était cependant la Nouvelle-Zélande, et sa principale maison le navire Regentag (jour de pluie), un ancien navire de commerce réorganisé.
Son message est profondément, viscéralement écologiste et s'exprime très tôt par des performances remarquées, des manifestes écologiques, artistiques et architecturaux et dans toutes ses réalisations (peintures, affiches, timbres, maisons, architectures, livres...).
Ses manifestes portent des titres comme Ton droit à la fenêtre où il affirme que dans un habitat collectif, l'habitant est maître de tout ce qu'il peut atteindre de sa fenêtre autrement dit, le concepteur doit tenir compte des désirs de l'utilisateur, Pour une société sans déchet, La folie du nettoyage, La toilette-humus, etc. Il se soucie de "l'empreinte écologique" du citoyen et du citadin moderne. En conséquence il crée des immeubles avec des arbres aux fenêtres (l'arbre-locataire), conçoit et réalise en ville et à la campagne des maisons dont les toits sont recouverts de verdure et de végétaux, des sols à niveau inégal et encourage les propriétaires et les ouvriers à être créatifs et à apporter une touche personnelle à leur travail, par exemple grâce à la mosaïque. Il aime l'asymétrie et tout ce qui vient rompre l'ordre et la monotonie de la géométrie pure.
Son œuvre picturale est caractérisée par le foisonnement organique des formes et repose sur la brillance des couleurs. Couleurs qu'il emploie fréquemment (souvent plus douces) en architecture comme l'Or, emprunt au style baroque rococo.
On peut affirmer que Hundertwasser est un artiste inclassable marqué par un immense amour de la nature et l'un des grands pionniers d'une architecture humaniste et écologique qui tente de concilier créativité artistique et écologie.
Complètement d'avant garde !
21:46 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : peinture, art, architecture, hundertwasser
L'art est dans la rue
04:53 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (12)
03/10/2008
rencontre
" Il y a des bras de femmes qui sont des lieux d'exil, et d'autres qui sont la terre natale "
Amin Maalouf
10:21 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (14)
01/10/2008
La perte de l'innocence
L'interaction , si chére au MAMI, est vraiment trés importante pour moi aussi , et le texte de Notes saisies au fil du temps qui m'a acceuillie ce matin au saut du lit est à l'origine de cette note .
Je me suis permise d'en reprendre et le titre et la photo , tant cela m'avait interpellée et émue,
je m'en sens si proche ... et je remercie Inukshuk de son initiative et de sa délicatesse ...
et Malvina , de sa sensibilité ...
"La perte de l'innocence " a raisonné en moi , peut-être davantage ; à la lecture des commentaires j'ai bien perçu cette différence ... pour la plupart des individus , cela apparait comme une nostalgie , un paradis perdu , que peut-être on tente de retrouver ...
pour moi , c'est bien plus "tragique" , dans le sens où cela ne m'a pas été permise , trés tôt j'ai été plongée dans des équations qui ne concerne pas "normalement " le monde de l'enfance , on m'a fait prendre en charge des fardeaux bien au-dessus de mes forces de petite fille et régler des problématiques qui n'était pas de mon ressort !! adulte avant l'âge , amante avant d'être enfant , coupable avant de goûter à la vie ...
évidemment , normalement on ne parle pas de ces choses qui doivent demeurer secrétes , chasse gardée !! mais , pas de chance pour les protagonistes , les pantins de l'histoire familiale , la petite blonde aux yeux clairs avait un coeur de rebelle , et aprés s'être battue pour venir au monde , s'être emmurée pour survivre , avoir somatisé pour expurger , être allée au devant de son histoire pour s'exprimer , et aujourd'hui retrouver petit à petit ce qu'elle avait perdu , j'irais même jusqu'à dire explorer ce qu'elle avait imaginer comme possible ...
incestuée ... mais résiliente ...
sans doute , comme une démarche artistique , avoir accés à cette innocence ....
22:25 | Lien permanent | Commentaires (17)
Qu'importe
et qu'importe
ce qui compte
ce sont les mouvements
du coeur
blessé ou réinventé
du corps
souffrant ou riant
l'alchimie secréte
des émotions
les emportements
d'une croyance
plus forte
que l'évidence des jours
la passion tenace
vivante
porteuse
d'une mémoire grande
ouverte
sur les enchantements .
( oeuvre de H.S )
21:11 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : suchet, peinture, poésie