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08/10/2010

Jour J

Voilà, c'est parti mon kiki, je quitte la vieille Europe pour la grande Amérique! Me voici en partance pour quatre jours intenses avec tous mes amis là-bas et tous ceux que j'emmène avec moi dans mon coeur et mes tripes. C'est le jour J aussi pour un autre projet qui planait dans l'air depuis un petit moment et qui naît aujourd'hui en même temps que mon vol incroyable: le blog's inspirant. Et en première mouture, pour ouvrir le bal voici le "made in Blue" concocté par Laure K, première mouture d'une saga à tiroirs, une façon pour moi d'être encore avec vous, tout en étant là-bas. J'espère que ça va vous plaire ou vous interpeller! Enjoy et à bientôt! Love.

 

 

 

03/04/2010

en vrac

Tout à trac, tout en vrac, je voulais faire une note sur la légèreté parce que ça m'inspirait là dans le moment présent, du moins hier au coucher et ce matin au réveil, sans doute une influence printannière... Et puis, heureusement dans cet état de grâce, j'ai vécu des expériences pas forcément drôles ni légères, de fait ni l'un ni l'autre.

Vieillir, c'est loin d'être facile et râgoutant, j'étais il y a peu chez mes beaux-parents qui dévalent la pente, l'un perdant la vue et la santé et donc l'autonomie et l'autre perdant la mémoire et même la tête et donc l'autonomie aussi, la sénescence qui me jaillit ainsi à la figure chez des gens que j'aiment et qui comptent beaucoup qui ont toujours été présents et affectifs encourageants et aimants, là me fait mal au ventre mais c'est ainsi n'est ce pas, à accepter, et là aussi toute l'empathie possible est nécessaire pour éviter de projeter et éviter d'attendre d'autrui ce qu'il a surtout besoin de recevoir, une présence acceptante et de l'amour tout simplement.

Souffrir de l'âme, c'est pas une mince affaire non plus, un coup de fil tout à l'heure, cette femme que je connais depuis longtemps, mais que je n'ai pas vu depuis un bail et qui m'appelle là, pour une broutille au début de la conversation pour finir dans un énorme sanglot venu de si profond que j'en ai encore le frisson me raconte ses dix dernières années, celles où on ne s'est plus trop vu, la dépression profonde et gravissime de son mari, son divorce, sa solitude, son fils, son livre qui va sortir sous peu, sa détresse. Je lui propose de se voir, elle ne dit pas non mais elle est à fleur, écorchée: "Personne ne comprend quand je parle de ma traversée du désert, dix années de ma vie, vous rendez vous compte! ", je lui demande si ça va mieux, s'il va mieux, s'il s'en est sorti, "Je crois, je l'espère, je suis bannie de sa vie, son fils aussi, c'est cruel, c'est une maladie effroyable, c'est monstrueux vous savez, et je vous en parle là, je me suis permise de vous appeler parceque j'ai su que vous aviez traversé cette épreuve, vous pouvez me comprendre, n'est ce pas!", oui bien sûr que je peux comprendre d'autant que je les connaissais bien tous les deux, des individus jeunes, sensibles, elle professeur de philosophie à la faculté et lui de sciences naturelles au collège, tous les deux pleins d'espoirs et de rigueurs, des gens perfectionistes et pointus, commme je comprends ce qu'elle me hoquéte, le rejet, l'agression, la honte, le regard des autres et la dégringolade, les moyens mis en oeuvre pour l'en sortir, l'échec, la perte d'amour, le deuil à faire, je l'ai écouté du mieux possible s'en trop m'en mêler tout en cadrant, émouvant.

Alors la légèreté d'un coup m'est apparue salutaire, et je me suis remerciée d'être dans cet état d'âme ces jours-ci, pour faire face et ne pas perdre la face, l'ancrage positif auquel je me suis moi-même raccroché, l'amitié et l'appétit de vivre...

 

 

02/01/2010

virturéalité

Il est de tradition de faire un bilan de l'année qui vient de s'écouler, dans le monde des affaires c'est une obligation, on jauge ainsi le passif et l'actif les faiblesses et les points forts de l'entreprise et on projette alors sans mal l'année à venir, voir les trois suivantes, les chiffres s'expriment d'eux-mêmes, froids et distants ils me glacent mais sont souvent cruellement parlant et augure de ce qui va se passer. Avec les affects, c'est si différent beaucoup plus ténu fluctuant exaltant, ils me passionnent pour le coup davantage.

Deux Mille Neuf a été une année charnière pour moi, ici et là; ici d'abord j'ai fait des rencontres marquantes et inspirantes, une qui a changé à jamais le cours de ma vie, et d'autres qui la nourissent chaque jour par leurs richesses, leurs variétés leurs excentricités aussi, leurs authenticités surtout; je n'ai jamais ressenti aucune virtualité dans toutes ces relations entretenues au travers des mots vers proses images chansons et musiques sensibilités et réactions touchantes pour moi comme peuvent l'être celles que j'entretiens par ailleurs corps et âme dans mon journalier. La plus importante la cruciale celle de cette année et des années à venir, je le souhaite, m'a forgée m'a révélée et m'a redonnée confiance énergie espoir et goût de l'effort, une amitié profonde sincère, unique et précieuse, une vraie rencontre. Merci Black Angel. Et puis tous ces rires partagés, ces émotions interactives, ces découvertes chez les uns et les autres, tous ces liens qui se tissent et qui me donnent une viscérale envie d'en faire plus, de rencontrer converser et d'approfondir ce qui se construit au fil des notes, au fil du temps, la décennie à venir m'en donnera peut-être l'opportunité, la volonté, je l'espère. Là, dans mon quotidien beaucoup de bousculades de remises en question, de souffrances aussi dissolvées au fur et à mesure car j'ai depuis petite cette capacité à renaitre des épreuves, d'imaginaire et de rêve aussi qui sont des réalités dans lesquelles je me refugie souvent, m'engoufre, m'imprégne.

Toute cette matière ici et là m'est nécessaire me cimente me vibre, alors à défaut de bilan, il y a conscience, conscience de vivre une aventure formidable vivante créative, en cela vous m'êtes tous "chairs". Merci à vous tous et toutes. Et longue vie à nous!

 

 

19/12/2009

songes d'une nuit d'hiver...

 

 

11/12/2009

Le plumitif

 

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 Le Plumitif, puisque c'est ainsi qu'il se nomme, son nom d'artiste en somme m'avait déjà touchée par ses propos et échanges chez Christian Mistral plusieurs fois d'ailleurs, il s'est ouvert un peu plus en nous menant vers son site qu'à priori il trouve "tarte" pour reprendre son mot, pas moi j'y ai trouvé des propos qui me parlent des oeuvres qui me touchent et une démarche tout à fait personnelle et singulière qui m'interpelle, voilà je le partage avec vous, j'ai choisi ces deux oeuvres en particulier et pour l'image et pour le texte, j'ai aimé d'ailleurs dans son introduction et présentation que je vous invite vivement à lire ce qu'il dit sur cette interactivité entre les mots et les images "les multiplicateurs de sens", les mots ne sont pas écrits par rapport à l'image, pas plus que l'image n'évoque les mots mais l'association des deux donne une autre dimension encore, "la première contribution de l'artiste c'est de nous révéler le monde sous un jour inédit" nous dit-il, je ne peux qu'y adhérer, une belle rencontre je dois dire...

 

 

 

 

29/11/2009

bloody sunday

 

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Bain brûlant,

 

j'aime et depuis que je suis en âge de les prendre seule prendre des bains chauds, très chauds, je sais que ce n'est pas bon pour la circulation les varices la cellulite le coeur la peau tant pis, j'aime, sensation d'apesanteur foetale méditative je suis en contact d'une autre manière avec mon esprit, peut-être oui cette sensation de ne plus sentir son corps d'en être libéré pourtant en même temps cette chaleur enveloppante rassurante, j'ai pas l'explication logique, ce que je sais c'est que ça me fait un bien fou et que j'ai pris toutes les décisions importantes de ma vie là, et là aussi les intuitions les délires imaginatifs les plus incroyables l'inspiration l'impulsion la source...

 

 

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" Le premier effet de la poésie, et avant même que l'on ait compris est un effet de grâce, dans tous les sens de ce beau mot. Emouvante certes, elle l'est, et surprenante, car c'est un cri d'homme; mais en même temps rassurante, déliante, heureuse; même dans la mélancolie, la tristesse, le tragique; et le contraste est alors admirable entre ce que nous devrions éprouver et ce que nous sentons en effet."

- Alain -

 

 

 

Vu Lee Konitz hier soir en concert, plus de bouteille of course, jazz plus expérimental aussi et beaucoup d'humour et de simplicité, un bon moment. Là un enregistrement avec le grand Bill Evans, pianiste hors pair, jamais eu la chance de le voir en live, lui!

 

 

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Demain il est à Lille, chez les ch'tis, m'en vais le ravigoter à la bonne franquette l'aventurier cyclonomade.

 

 

 

 

 

 

 

 

27/07/2009

la substance de l'écriture


 

" C'est seulement en ayant fait quelque chose ou en ayant subit quelque chose qu'on apprend à voir ce que les choses sont."

 

 

 

29/12/2008

souffles

 

This may be where.... KGMarrsh.jpg

 

 

                                " Plonge dans l'océan de ton coeur ,

                                          là se trouve l'univers . "

 

 

                                           Farid ud-Din Attar

                                            (XIIéme siécle)