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30/04/2009

être mère

 

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Alors, là je dois prévenir mon auditoire, suis "flammée".

Hier soir j'ai visionné le film japonais " Still walking" , une histoire de réception familiale somme toute normale ...

Je sais, je ne lâche pas le bout de gras , expression personnelle, ni du Nord, ni du Sud, "just mine". Je suis toujours étonnée à quel point c'est difficile pour tous de s'affilier. J'ai mis au monde trois beaux gars, sans péridurale, à vif comme ils disent ici, moi je leur rétorquais" en vie". Je soupçonne les femmes de ne pas oser dire, garder pour elles, et comment je les comprend cette magie de l'enfantement. Messieurs, réveillez vous, vous êtes tous sortis du ventre d'une femme, je suis stupéfaite moi-même qu'il faille encore en faire l'explication de texte.

Sans doute, nous sommes en partie responsable de cet état de fait. Mettre au monde un enfant dépasse l'entendement! C'est plus que puissant, c'est une conjugaison que tout le monde ignore, c'est naturel, normal!! 

Mais crisse comment expliquer ce qui nous arrive quand on MET AU MONDE un enfant, ça dépasse l'imagination  la plus fertile. Je ne suis même pas convaincue que cela soit transmissible par des mots, ce n'est pas de l'art, c'est la VIE.

Et ce n'est pas concevable, pour une mère de perdre son enfant avant sa propre mort .

Pardonnez-moi, il est de ces sortes de souffrances qui sont "impresciptibles". Et c'est normal. Ce film l'énonce trés bien, avec la pudeur, le rythme et l'esthétique requise. Parfois on voudrait pouvoir dire au-delà des mots, parce qu'ils paraissent si dérisoires...

Pourtant , ils sont notre seule arme.

 

 

22:54 | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : vie

en mouvement

"C'est en empruntant les chemins de la mémoire

que l'avenir commence à s'écrire."

 

 

maxime, the kid...

La vie est toujours pleine de surprise , des bonnes et des moins bonnes... Celle-ci fut un rayon de soleil dans ma semaine chargée et périlleuse comme toutes les semaines en ce moment. Je pense à Marie qui en avait déjà parlé, de ces fameuses rencontres qui prennent corps dans la réalité et qui alors donne une dimension tellement dîfférente à tout ce monde des blogues . Cela n'empêche pas l'imagination de toujours avancer, surtout quand c'est quelque chose qui vous anime mais comment dire il y a une sorte de griserie particulière, une curiosité et aussi comme une intimité de facto. Maxime, le ti-gars comme dirait Christian Mistral, l'un des fils spirituel de Venise, puis-je le dire ainsi, est un jeune homme attachant, brillant et curieux de tout. C'est le Passe-mot qui est à l'origine de notre rencontre, et aussi une volonté de part et d'autre. Et puis, vous pensez, un québécois qui passe à Lille, qui de surcroit est passionné de littérature, écrit lui-même de maniére si fraîche et savoureuse, et qui pourrait m'en dire plus sur ce pays qui m'attire, je ne pouvais pas résister! J'ai découvert le suçon d'érable, c'est délicieux, quelques expressions typiques, comment faire la poutine, l'attachement de certains québécois à la souveraineté de leur pays, j'en sais un peu plus sur cette spontanéité qui les caractérisent à mon sens, là je dois dire que ce jeune homme était à l'aise et convivial , dans son élément. C'était trés agréable. Je vous invite à visiter son escapade Lilloise, puisqu'il part vers d'autres cieux et non des moindres, Venise la superbe! De lire ce petit clin d'oeil chtimi ces quelques textes là, 19 ans et déjà une belle maturité, un talent pour exprimer et mettre en mots, et puis nous partageons cette essentielle idée: la passion , what else?

Bon vent, Maxime, et peut-être qui sait, on se verra au Québec bientôt!

mon coeur


" Tu fais tourner de ton nom

Tous les moulins de mon coeur ..."

 


29/04/2009

Oh!

Qu'est ce qui m'attire autant dans la poésie, pourquoi est-ce qu'elle m'émeut tant, et que d'un vers on me transperce ! Oh! Je me sens parfois si étrangére dans le monde où j'évolue, trop sensible, pas assez pragmatique, si trop et tout à la fois. Mon âme sans cesse tout feu tout flamme, les nerfs à vif et les yeux grands ouverts, l'oreille alerte, les sens à fleur et le coeur. Oh! Mon coeur!!

 

 

28/04/2009

Harmonie du soir


 

 

 

Vois sur ton chemin


 

En écho à la note de Maxime , sur le film " les choristes " que j'avoue avoir beaucoup aimé ...

Et aussi , une pensée amicale pour Gaétan et son grand coeur...

 

 


21:02 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : musique, espoir, passion, enfance

être

 

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                    " Je ne veux pas chercher à être, je veux être "

C'est Soulef qui nous offre cette pensée de son fils.

 

Entre les murs

entre_les_murs02.jpg" Entre les murs "  Film de Laurent Cantet d'aprés le livre et avec François Bégaudeau.Beaucoup d'émotions au visionnement de ce film , d'abord cet amour de la langue défendu par ce prof de français confronté à une classe dîte difficile, et puis la spontanéité des élèves et de leurs échanges. Les questions plus profondes quant aux difficultés de communication et aussi une réflexion sur l'importance de l'apprentissage,de ses subtilités et des différents obstacles. Je me suis régalée.Et j'ai trouvé F. Bégaudeau très convaincant. Et puis ce côté trés vivant, toujours en alerte, ces dialogues "ping-pong" et toute cette vie qu'on partage ainsi entre les murs.

Me reste à lire le livre...

Vous encourage à aller lire aussi la critique de Venise sur le film, dans Voir, .

 

 

 

 

27/04/2009

il faut tourner la page


liberté

 

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                                          " Qu'est-ce qu'être libre ? "

 

 

 

 

26/04/2009

catharsis

 

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Purgation des passions, c'est la définition n'est-ce pas ? Mais qu'est-ce donc que cette idée qu'il faille payer pour ce que l'on est. Vieux boulet judéo-chrétien qui pourtant n'est pas en reste en ce qui concerne les états hors du commun. La passion me paraît l'âme du poète et ce qui l'anime. J'avoue ne pas pouvoir concevoir ma vie autrement. Alors, je sais , j'y suis confrontée tous les jours, toutes les minutes, mais donc comment est-ce possible? La passion est une énergie, un carburant, et une volonté. Ce n'est pas une hystérie, ou une sorte de folie douce , non! C'est l"essence même de la vie. Elle prend racine dans le passé, la généalogie, et le mouvement des peuples et des esprits . Pas de passion sans source, et l'histoire est si riche et nous insuffle, nous constitue.

Quel que soit le passé proche qui est vôtre, il est . Et bien plus agrandi encore, toutes ces âmes qui ont vibré et souffert , tous ces individus qui ont donné leur vie, tout ce sang rouge et d'encre, et toute cette histoire, cette symbolique qui nous constitue, notre héritage . Le mien, le vôtre. Je suis le fruit de tout cela , et nous le sommes tous.

 

Born Into This





 

 

 

"  Nés dans ça , marchant et vivant à travers ça , mourant à cause de ça ..."

- Charles Bukowski -

 

O bel insecte bleu

 

 papillon bleu

 

"O bel insecte bleu, jamais revu, rencontré dans le cœur d'un ormeau, tu ne différais point tellement de moi que je ne puisse nous confondre ! Les ailes de ma rêverie se revêtent d'azur comme tes élytres et, de même que, par ce beau jour, tu prenais l'air à ta fenêtre vermoulue, je passe discrètement la tête à ma croisée rongée de guêpes. Et, s'il pleut comme aujourd'hui, que faisons-nous l'un et l'autre que de parcourir ces étroits espaces : toi ta chambre et moi ma tanière? Va! les fleurs de nos songes sont inclinées par les mêmes brises du Ciel, et nous savons que ce n'est pas l'été parce que la cigale de La Fontaine ne crisse plus aux arbres, et parce que le larmoiement de la branche d'hiver n'a pas le doux parfum du cep printanier.

  Nous possédons une égale sagesse parce qu'elle provient d'une même crainte. Lorsque soufflera l'embellie, lorsque nous nous sentirons dignes d'être admirés, au pied du même ormeau dont nous chanterons la beauté mûre, nous attendrons l'amour. Mais, lorsque je verrai s'affoler dans la tempête les voiles des bateaux, ou que tu verras s'abîmer les feuilles mortes, il ne faudra pas sortir..."

-Francis JAMMES-

 


08:05 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : rêverie, poésie, envol, amour

25/04/2009

Paris !

Assez acide en Céline Dion , mais carrément jusqu'au bout des ongles en Hilton !


 

 

 

Paul Delvaux

 

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P_Delvaux.jpgToute sa vie (1897-1994), Delvaux a prêché le beau. Contre vents et marées. Dans un choc dissonant, le XXe siècle s'est fait le champion des convulsions en tous genres où le beau, l'harmonie, les repères se sont trouvés bannis. Si les dieux ont apparemment quitté notre époque de détresse, Delvaux va s'ingénier à créer un monde où l'humain et l'architecture deviennent le centre de ses préoccupations esthétiques et la peinture devient pour lui le refuge idéal où chercher l'inaccessible beauté. Un voyage à Rome dans les années 1930 marque son amour fou pour les temples, les colonnes, les corps glorieux. D'où les innombrables déesses qu'il promène dans son oeuvre ; splendides créatures, elles déambulent d'une toile à l'autre, entourées du silence, prêtes aux rencontres. « Je me suis posé la question de savoir si la signification de mon ceuvre serait fondamentalement différente si j'avais représenté des femmes laides. Je l'ignore. Mais je sais que la beauté éclaire le tableau d'une lumière qui m'importe », dit-il. Son théâtre de la beauté n'est pas pour autant exempt de contemporanéité. Delvaux adore les trains, les gares, les quais, qu'il met souvent en scène. Les situations incongrues sont pour lui plaire : c'est Delvaux le surréaliste. Vénus est couchée dans la salle d'attente. Ou bien ce sont des déesses qui courent entre les poteaux le long des voies. Importance de la couleur. Les univers basculent dans un rouge fantastique, rehaussé de noir et d'or. « Il faut que le tableau apporte à qui le regarde une occasion propice, l'occasion d'un voyage, pourrait-on dire. » Delvaux n'est pas un bousculeur. Ses personnages aussi sophistiqués qu'ambigus ont forgé le mythe d'un artiste qui maîtrise clairement la fièvre de ses visions. 

 

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Peintre post-impressionniste, expressionniste puis surréaliste.

Subissant l'ascendant de sa mère, Paul Delvaux est élevé dans la crainte du monde féminin.

Après des études à l'Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles, il réalise des tableaux post-impressionnistes, puis expressionnistesinfluencés, notamment, par James Ensor. Cependant, à chacun des changements d'inspiration, Paul Delvaux détruit ses tableaux (1920-24).

C'est en découvrant un tableau de Giorgio De Chirico « Mélancolie et mystère d'une rue », que Delvaux a la "révélation" du surréalisme (1934). Sans jamais adhérer au mouvement, il commence, avec « Femmes en dentelle », une série d'œuvres d'une unité si profonde que n'importe lequel de ses tableaux se reconnait au premier coup d'œil.

Il expose ses œuvres à l'exposition des surréalistes de Paris en 1938.

Sa peinture très caractéristique est faite de paysages figés peints de manière hyper-réaliste où évoluent des femmes nues, de jeunes éphèbes. Un autre univers favori de Paul Delvaux est le chemin de fer (« Trains du soir »). Il fut même nommé chef de gare à Louvain-la-Neuve.

Il a peint également de grandes compositions murales comme celle du Casino-Kursal d'Ostende, du Palais des Congrès de Bruxelles, de l'Institut de Zoologie à Liège.

Paul Delvaux a reçu une faveur nobiliaire du roi des Belges mais il n'y donna pas suite.

Le village de Saint-Idesbald dans la commune flamande de Coxyde, sur la côte belge où il a vécu longuement depuis 1945, lui a consacré un musée depuis 1982.

 

 

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J'ai toujours beaucoup aimé Paul Delvaux, étonnée de lire d'ailleurs dans le résumé sur sa biographie sa crainte du monde féminin. Avec cette manière pourtant si fine, et si onirique de peindre les femmes, je me dis qu'il a ainsi sublimé sa peur, et comme c'est émouvant. Comme le dit Minotaure dans le texte de tête , c'est une peinture très esthétique et sophistiquée, vraiment proche des rêves, riche et voyageante.

 

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Et ce travail sur l'inconscient, l'image de soi. Toute une poésie dans son regard touchante, et interpellante. Encore un homme qui nous parle ainsi qu-delà comme s'il avait traversé le miroir des âmes, et goûté à son égarement. Fascinant.

 

 

 

 

 

 

12:28 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : art, peinture, beauté

les visions que nous avons en songe

 

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Oh oui bien sûr que rêver c'est vivre. Nos rêves nous constituent et nous transportent. Ils nous animent aussi, nous voyagent ... Certains ont même essayé de les interpréter, sont-ils donc tous semblables qu'on puisse ainsi leur donner un sens universel, et commun. Le rêve me semble intime et propre à chacun, que ce soit le profond ou l'éveillé , il est matière vivante et notre.

Quoi de plus précieux que nos rêves ...

Que nos rêves d'enfant ?

 

 

 

07:50 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : musique, évasion, poésie

24/04/2009

la tête ailleurs ...

 

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                                      Est-ce vivre que de rêver ?  

 

 

 

 

 

23/04/2009

pour le plaisir

Petite je voulais être danseuse de cabaret. J'ai été majorette, hi hi, danseuse classique pas très douée , grandie trop vite, j'ai appris les claquettes parce que Fred Astaire et la danse africaine beaucoup plus tard. La danse une grande passion . Tout le monde du spectacle, d'ailleurs. Du music-hall au cirque, de l'opéra au théâtre, du ballet au one man show. Plus grande, c'est metteur en scène qui m'aurait plu...

Mais quand j'ai un coup de grisou, je dis souvent:" Ah danseuse de cabaret !!"

Time ?


 

corps à corps


00:34 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : art, relation, humain, regard