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30/09/2009

mes amis québécois ...

 

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Je dois beaucoup à mes amis outre atlantique, à ces québécois qui m'ont donné bien plus que je ne pourrais leur rendre, j'aime et je vous le dis sans détour cet appétit de vivre et de comprendre, votre humour intelligent, cette sensibilité qui vous est propre et aussi cette détermination à être et à défendre cette langue plus que subtile et chargée d'embûche qu'est le français, pour ma part ce qui me plaît chez vous et que sans doute nous avons perdu sauf preuve du contraire c'est votre forte voix, et cette force d'écriture liée à votre histoire et votre vision du monde qui me touche tant, cette manière d'être direct et au plus près, cette convivialité. Vous êtes une sorte de poche d'oxygène qui ouvre des espoirs et horizons, diable il est plus que temps qu'on se connecte, plus encore.

 

 

29/09/2009

cette histoire de miroir ...

 

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J'ai sept ans, je suis pas bien épaisse blonde comme les blés mais tremblante toujours pour un rien, maman me sort du bain, toute nue elle me met devant la glace et me dit ces mots qui ont résonné longtemps: " Regarde, regarde comme tu n'es RIEN!".

Miroir, miroir miroir qui ne dit rien de ce que je voudrais entendre qui ne me renvoie pas qui me laisse livrée à ce moi-même en quête d'image et de reflet, j'ai cherché longtemps, longtemps je n'ai rien vu dans c'est fenêtre à tain sans teinte pour moi, sans reflet et puis un travail quotidien et aussi une confrontation de tous les jours à l'image des femmes face à elles-mêmes et à l'expression de leurs inquiétudes doutes souffrances et besoins d'exister si prégnant et touchant dans ce qui fait mes jours, des femmes jeunes des moins jeunes aussi avec ou sans poitrine opulente fesses plates ou rebondies callipyges ventre plat souvent vécu et avec traces jambes trop maigres ou trop variqueuses cheveux épars ou blanchis et parfois pourtant des crinières éblouissantes mains de reines qui s'ignorent, tous les jours je travaillent à leur image d'elle-même et à les conforter les bousculer aussi.

La beauté est en chacun de nous au delà de l'image, beaucoup en ignore l'existence, d'autres le sentent et le magnétisent et puis être belle et désirable à priori quand en votre fort intérieur vous n'êtes que méprisable et à vieillir, ou que vous n'avez pas accès à l'intériorité de vous-même, ce besoin d'être reconnue et aimée au delà de l'enveloppe alors que l'enveloppe développe, c'est une équation complexe.

La souffrance se véhicule en écho comme du morse intime, d'âme à âme, plus encore avec ces quelques comètes qui passent dans notre vie et qui nous en font mesurer tout le paradoxe, on se cristallise on s'organise on se mobilise soudain plus que de coutume parce que le message offert nous touche nous dépasse on en mesure toute la générosité. J'aime à croire pourtant qu'il est possible de délivrer vibrante et par étape la teneur de cette sorte de blessure profonde, j'essaie d'y contribuer.

 

 


Ce texte de Christian Mistral m'a profondément touchée, ainsi que tous ceux qu'il a écrit de Nelly, là.


Roman

 Emprisonné en Suisse en attente d'une extradition pour les Etats-Unis pour une faute expiée et une plainte de la victime levée, citoyen français, reconnu pour l'ensemble de son oeuvre pas libre de sa vie il y a de quoi frémir, qu'est ce donc que cette justice, quelque chose m'échappe sans doute, peut-être plus encore, le monde change et les valeurs pas à la bonne place. Il me semble qu'il y a plus dangereux sur cette planète qu'un artiste ayant le courage et le talent d'exprimer et de remuer les consciences, qu'un homme qui a payé le prix fort aussi en matière de violence et de douleur, mais je ne suis ni Dieu ni juge, néanmoins ça me dépasse! Un peu l'impression que tout cela est une sorte de machination pour évacuer l'esssentiel, plus de neutralité en Suisse, plus de sécurité plus de liberté d'expression de liberté de mouvement, plus de justice, tout cela parait bien effrayant, non? 

Rendez nous Roman.

 

27/09/2009

music for a while


 

Et avant que je ne puisse plus mettre une musique une image un extrait ou quoique ce soit d'autre de youtube sur hautetfort genre bug, j'avais enregistré cette enregistrement, c'est un morceau de notes accents graves et musicaux que j'affectionne particulièrement il convient à mon tempo du moment et ...

Just listen.

 

 

16:40 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : état d'âme

épure

 

Man Ray, Noire et Blanche 1936.jpg

 

 

" Arrachons, déchirons tous ces vains ornements."

- Racine -

 

 

 

26/09/2009

viscéral

On se pense taillé pour la route et au delà pour pas mal d'évenements, on se pense aguérri et vieux routard on provoque transporte supporte secréte du plus profond de soi on offre donne entoure énergise insufle et puis d'un coup d'un seul sueurs philtres sentiments heures gestes souffles fluides, tout est balayé d'un décret d'un seul jugement, c'est la faillitte. Alors toute une vie bascule tout ce qu'on y a mis de ses tripes de son temps de ses rêves ses convictions ses intuitions ses errements doutes rencontres ses choix aussi, balayés d'un revers de signature en bas d'un formulaire et c'est fini, il faut alors plier bagage ranger vider classer rendre des comptes prouver résoudre et échouer. Le paysage change de ton vos interlocuteurs aussi pas de pitié, la couleur la saveur l'atmosphére tout est différent on est comme coupé à la racine on erre on se cherche on pense au pire on abandonne on se reprend on est dépossédé de soi on fait l'autruche le mur on pleure seul dans son coin démuni défait, c'est douloureux; et puis on mesure subitement que l'on est encore vivant que l'on souffre certes qu'il y a peut-être un ailleurs possible un autrement on essaie de croire de voir de sentir on renifle on serpente on escargote on cherche, d'autres n'en peuvent plus n'essaient plus déposent les armes à bout, d'autres aussi se mettent en congruence avec leur souffrance la vivent jusqu'à la lie ainsi la boivent tel un poison, chacun vit à sa manière le temps qui passe, la détresse de l'un n'est pas celle de l'autre et certaines douleurs sont indicibles même pas transmissibles, l'art ne rémédie pas à tout l'amour non plus même la lucidité parfois est une arme à double tranchant, du papier à la réalité, de l'expression au vécu de chacun au plus profond de soi seul avec lui même au fond de sa nuit il y a une sacrée différence. Parfois dans ces moments de vie si difficiles et crucifiants je regarde le monde bouger autour de moi et me sens étrangére et j'ai peur, viscéralement peur.

 

 

 

bonjour tristesse...

 

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Les sanglots longs        
Des violons 
De l'automne 

 
Blessent mon coeur         
D'une langueur 
Monotone 

 
Tout suffocant 
Et blême, quand 
Sonne l'heure 

 
Je me souviens 
Des jours anciens 
Et je pleure ;
Et je m'en vais 
Au vent mauvais 
Qui m 'emporte
De-ci, de-là, 
Pareil à la 
Feuille morte.

 

- Paul Verlaine - Poèmes saturniens -

 

 

En relation avec cet indicible, écrit de cette plume si prégnante et touchante que celle de Christian Mistral, en écho à sa douleur et de tous ceux qui la partagent, pour celle dont je découvre l'existence au travers de son geste fatal, et pour tous ceux qui nous délivrent se délivrent nous interpellent par leurs mots au delà des mots même, humains écrivains et poètes, tristesse et respect.

 

 

 

 

25/09/2009

dictons et proverbes ...

 

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"Pour dîner avec le diable, vaut mieux le faire avec une longue cuillère..." Ca c'est pour le genre sérieux comme " Chacun voit midi à sa fenêtre ", et puis il y a le genre loufoque détourné "Fellation du matin, repos du vagin. Sodomie du soir, repos des mâchoires", bon, ou "Un verre ça va, trois verres ça va, ça va, ça va", et vous en connaissez vous des vertes et des pas mûres ou des plus sérieux au choix?

Pour qui veut jouer ce week-end ! Parait que "c'est un jour perdu que celui où tu n'as pas ri" pis "je suis têtue comme une moule"... Alors!

 

 

23/09/2009

état d'âme

 

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"Que reste-t-il de lui dans la tempête brève ?
Qu'est devenu mon coeur, navire déserté?
Hélas! Il a sombré dans l'abîme du Rêve!"

 


23:34 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (11)

La maman de Victor, La Crise...

 

 

08:41 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (17)

22/09/2009

"modiglianisante"


podcast
- Prélude n°1 - Turibio Santos -

 

22:10 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : peinture, musique, état d'âme

les mots voyageurs

 

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 " La rose n’a d’épines que pour celui qui voudrait la cueillir.”

 

 

Proverbe chinois découvert dans le voyage auquel nous invite depuis un certain temps déjà Amin Maalouf celui des mots et de leurs origines, grec matelas roumi abricot particulièrement savoureux aussi et rose que je vous invite à lire, .

 

 

 

insomnies

 

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podcast

- Mes insomnies - Barbara -

 

Insomnies fréquentes et récurrentes, j'ai depuis belle lurette cesser d'y résister au contraire elles m'ont finalement ouvertes des espaces inconnus et permises des rencontres pleines et profondes. J'étais jusqu'à encore une année étrangère à ce genre de pratique et dormais tout mon soûl comme un bébé facilement mais depuis que j'ai découvert mes insomnies  depuis que j'insomnise j'ai approché aussi un autre moi-même et goûté à une autre température, la nuit tout est si calme si silencieux même l'air n'a pas la même saveur il se passe quelque chose de différent je me sens autre plus en contact avec une part de moi comment dire le ton du soir m'ouvre des espaces c'est étrange et assez jouissif aussi. Au début je luttais, je me disais il faut que tu dormes progressivement le comptage de moutons n'étant pas vraiment efficace je me suis mise à écrire au lieu de ruminer à réfléchir au lieu de m'apitoyer et communiquer avec les décalés horaires par le blog et échanges plus intimes, pas la même de jour comme de nuit, sans doute on se livre davantage. Là il est cinq heures du mat. j'ai des amis pour qui c'est l'heure du réveil et leur journée commence, d'autres c'est à l'inverse l'heure de s'abandonner aux bras de Morphée, j'ai les paupières gonflées mais l'esprit alerte ça fuse mais ce n'est pas toujours comme ça parfois c'est le désespoir qui m'assaille ou la rage qui me maintient éveillée, quoiqu'il en soit je vis mes insomnies comme une chance du coup ça m'endors aussi...

 

"Mais, si s'endormir c'est mourir, ah laissez-moi mes insomnies, 
J'aime mieux vivre en enfer que dormir en paradis, 
Si s'endormir c'est mourir, ah laissez-moi mes insomnies. 
J'aime mieux vivre en enfer que de mourir en paradis..."

 

 


 

 

21/09/2009

birthday

 

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On ne sait jamais quand on plante ce que l'on sème, et transmettre est difficile voir compliqué. Mon fils aîné a aujourd'hui 25 ans j'en avais dix neuf quand je l'ai mis au monde, je me souviens bien quand il est sorti de mes entrailles je crois que c'est la première fois de ma vie que je me suis sentie aussi vivante, à corps et à cris j'avais refusé la péridurale de circonstance quoi m'enlever aussi la naissance de mon enfant, non, souffrir pour donner la vie me paraissait tellement plus constructif que souffrir de ne l'avoir jamais sentie, je voulais être présente complètement. J'ai souffert, accoucher est de cette nature de souffrance physique qui dépasse l'entendement, mais en même temps transcendantale, trop magnifique de le sentir sortir, il s'engage il est déjà prés à conquérir sa vie il la prend et comme tout mon être lui donne raison, alors quand on m'a mis sur le ventre ce nouveau né que je portais à l'intérieur, je sais j'ai dit: " Mon Dieu, ce n'est pas moi, je n'ai pas pu faire un tel miracle!", l'émotion intense. J'ai eu le Baby blues pour lui, l'ai nourri six mois au sein et lui ai donné tout mon amour, ce grand gaillard a aujourd'hui le quart de siècle et moi diable je suis fière d'être sa mère.

Je t'aime mon grand et j'ai confiance, tu es un homme formidable. Bon anniversaire. Love. Mum. 

 

 

 

 

20/09/2009

Une vie de chien !

 

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En parlant d'histoires de chats chez Sandra Gordon, Christian Mistral nous évoque les peintures canines de joueurs de carte et à eux deux me font découvrir ces toiles tout à fait croustillantes et colorées de Cassius Marcellus Coolidge brillantes de réalisme je trouve et ne manquant pas d'humour et qui forcément me rappelle cette scène mémorable de cinéma de la partie de manille, jeu que j'ai d'ailleurs appris très jeune avec Marcel pas le Pagnol, hein, l'autre.

 

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Fascinant non quand on y regarde de plus prés, joueurs tricheurs bambocheurs fumeurs bluffeurs buveurs, il est dit que souvent le chien ressemble à son maître avec ses toiles c'est l'inverse qui me vient à l'esprit, pour reparler des chats quand même pour lesquels comme Sandy j'ai beaucoup d'affection je pense à Siné et ces histoires de Chats qui préférait les chats au chiens parce qu'il n'y a pas de chats policiers, hum, on aime ou on aime pas les chats les chiens Siné les policiers les cartes les beuveries l'excès l'irrévérencieux la provoc l'étude de moeurs la réalité les humains les canins dans toute leurs variétés et leurs imaginaires...
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Les joueurs de poker sont spécialement réussis et les plus connus  mais au billard ils se défendent pas mal non plus les cleps j'dois dire, faut dire que le billard pour moi ça évoque des souvenirs pas piqués des hannetons, vous en parlerez un jour peut-être. En tout cas pas de chat ni chatte chez Coolidge, je me demande bien pourquoi !
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11:14 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : pop art, jeux, blog, peinture

et rien ne vaut la vie !

 

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18/09/2009

Olé!

 

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podcast

  - The book of my life - Sting -

 


 

17/09/2009

j'en ai marre


podcast

 

Suis pas souvent en colère, à dire vrai je ne sais pas faire pas appris pas permis en tout cas rarissime mais de facto là en moi, et oui l'envie de tout envoyer paître tout jeter le bébé et l'eau du bain et la baignoire avec ça me prend mais en sourdine pas bon pour le corps qui encaisse, là parce que les circonstances de la journée m'en imposent parce que sans doute j'évolue et que je veux pouvoir râler lever un mot plus haut que l'autre taper du poing sortir l'artillerie je sais pas parce que sans doute il le faut pour pas imploser, comme a dit Mademoiselle Gabrielle " Puisque tout est dans la tête, il ne faut pas la perdre." Et bien oui, j'en ai marre j'en ai marre de l'hypocrisie du désespoir du défaitisme du manque de courage de la lâcheté de la petitesse du mensonge de l"injustice et de la connerie, de ma voisine qui hurle chaque minute sur mari et enfants et cela depuis plus de dix ans, du vieux de la maison de retraite en face de chez moi qui me lance des débilités quotidiennes sauf quand il chante Cloclo à tue-tête ou qu'il parle à ses pigeons de voyage, de Cheval seul un seul sait de quoi je parle, des juges corbeaux en robe noire, des huissiers pas un travail très drôle, de la mesquinerie, du petit de l'esbrouffe de la crise de la dépression de la grippe du quel temps il va faire, de ma mère et ma grand-mère mère de ma mère presque centenaire, des liens sacrés du mariage de mon rôle et je peux en prendre qu'à moi-même de tout ce que je ne fais pas ne dis pas tais retiens de mes silences mais aussi de mes dires parfois de tout et de rien de la guerre de la tyrannie la pauvreté de ces gens qui tuent et congèlent leurs enfants des monstres de mon enfance de ce désir fou de braquer une banque voir deux, de mes inventions érotiques non abouties de mes désillusions de la politique du politiquement correct, de ma coupe de cheveux de ma journée à venir de la paperasse des idées reçues de ma chatte qui rature tout ce qu'elle a à se mettre sous la griffe de la télé du bien séant, marre et j'en passe, marre en fait tout simplement, à bout.

 

 

Montréal

GP montreal.jpgJ'espère qu'il me pardonnera mais cette chanson quand je l'entends me fait frissonner suis sans doute trop trop et pourquoi pas car souvent ici fermant les yeux j'étais là-bas, je me dis que c'est bon de se faire du bien alors je peux pas m'en priver et je partage, je partage... Plus qu'un bateau dans une bouteille, bien plus...

 

The greatest

Du bien à se faire du bien ...

 

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