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31/10/2009

Un jour un film m'a marqué ...

 Dans la même veine que la note du livre qui un jour nous a aidé, il y a pour les amateurs d'images que nous sommes aussi un ou plusieurs films qui nous ont marqués plus que d'autres, qui nous ont bouleversés émus interpellés, qu'on peut revoir plusieurs fois en boucle même sans lassitude et qui sont fondateurs pour nous, certains plus que d'autres, le Photon dans son commentaire laissé sur les livres le suggère en filigrane et nous parle de deux films qui ont comptés pour lui, le crabe tambour et les ailes du désir, et pour vous lequel ou lesquels ont cette importance?

 

Cette question a été posée à Bacon par Franck Maubert, auteur de plusieurs livres consacrés à la peinture et qui vient de sortir celui-ci, " L'odeur du sang humain ne me quitte pas des yeux", conversations avec Francis Bacon, la réponse est celle-ci:

" J'aime le cinéma comme celui de Bunuel des débuts ou dans un autre genre celui d'Antonioni dont je me sens proche, celui du Désert rouge, de La Notte... En France, celui de jean-Luc Godart; il a divisé, lui. Mais j'oublie les titres: Alphaville? Pierrot le fou? Certaines choses que je sais d'elle? je n'ai pas vu tous ses films mais j'aime ses images brutales et l'atmosphére de ses films. Il y a quelque chose d'émouvant dans le visage d'Anna Karina. Il est qussi l'auteur d'une histoire du cinéma qui se déroule comme une histoire de suites d'images. Les cinéastes sont de grands inventeurs d'images... Un film qui m'a plus récemment marqué, ce film d'un cinéaste hongrois, Istvan Szabo, Colonel Redl, avec ce merveilleux acteur Klaus Maria Brandauer, dans la peau d'un homosexuel contrarié. Il y a le magie des noirs, des rouges et des éclairages mordorés... Je crois que c'est en grande partie inspiré d'une histoire vraie. "

 

Dites moi tout...

 

 

 

 

30/10/2009

j'habite une douleur

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-Giuseppe Arcimboldo. 1566. "Water," Oil on wood-


Le poème pulvérisé (1945-1947)


Ne laisse pas le soin de gouverner ton coeur à ces tendresses parentes de l'automne auquel elles empruntent sa placide allure et son affable agonie. L'oeil est précoce à se plisser. la souffrance connaît peu de mots. Préfère te coucher sans fardeau: tu rêveras du lendemain et ton lit sera léger. Tu rêveras que ta maison n'a pus de vitres. Tu es impatient de t'unir au vent, au vent qui parcourt une année en une nuit. D'autres chanteront l'incorporation mélodieuse, les chairs qui ne personnifient plus que la sorcellerie du sablier. Tu condamneras la gratitude qui se répète. Plus tard, on t'identifiera à quelque géant désagrégé, seigneur de l'impossible.

Pourtant.

Tu n'as fait qu'augmenter le poids de ta nuit. Tu es retourné à la pêche aux murailles, à la canicule sans été. Tu es furieux contre ton amour au centre d'une entente qui s'affole. Songe à la maison parfaite que tu ne verras jamais monter. A quand la récolte de l'abîme? Mais tu as crevé les yeux du lion. Tu crois voir passer la beauté au-dessus des lavandes noires...

Qu'est-ce qui t'as hissé, une fois encore, un peu plus haut, sans te convaincre?

Il n'y a pas de siège pur.


- René Char -




29/10/2009

une minute une de pur plaisir

28/10/2009

rage

Elle t'épouse, s'ouvre à toi t'arrache et ne prévient pas elle s'impose violente,

tendre, insidieuse

troublante.

Elle ne te lâche pas te subjugue t'aspire, t'inspire, te nourrit.

Elle ne faiblit pas quand bien même les orages de la vie,

les défaites, les échecs, les troubles

les dénouements difficiles les bonheurs incendiaires

et les plus paisibles.

Elle s'acharne, t'interpelle et elle devient toi,

ton regard la flamme dans tes yeux

reflet du fond de ton âme, de tes tripes,

tout y passe.

Cette rage, la rage de vivre...

L'ai faite mienne, apprivoisée

louve au grand coeur pur

et chaque jour qui passe parfois lasse

 désemparée

elle me remet en selle, me redonne courage

volonté

souffle et désir.

Plus qu'une rage de vivre elle est une force vive

en moi foudroyante

et lucide.


 

 

 

27/10/2009

Un jour un livre m'a aidé...

 Sur son blogue Chantal Guy nous interroge à la suite de son article sur le livre refuge, celui qui nous aide dans les périodes difficiles, dans les passages à vide ou qui nous a aidé, la question n'est pas si facile surtout si on aime beaucoup les livres, pour ma part avec le recul ils sont nombreux et différents suivant les périodes de ma vie, mais vous, pourriez vous dire quel est celui qui vous a rendu service et le fait encore?

 

 

 

Nostalgie

A Barbara,

 

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 la nostalgie est noire et blanche...

 

 

 

 

( photo de Michael Kenna, mots d'Anny Duperey)

 

 

26/10/2009

Henri Rousseau, dit le Douanier

 

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 Nous te saluons 
Gentil Rousseau tu nous entends
Delaunay sa femme Monsieur Queval et moi
Laisse passer nos bagages en franchise à la porte du ciel
Nous t'apporterons des pinceaux des couleurs et des toiles
Afin que tes loisirs sacrés dans la lumière réelle
Tu les consacres à peindre comme tu tiras mon portrait
La face des étoiles 
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Né à Laval, Henri Rousseau est commis à l’octroi de Paris jusqu’en 1893, année où il se consacre entièrement à la peinture. Douanier et peintre amateur, il expose pour la première fois aux Indépendants en 1886, recommandé par Paul Signac. 
Rousseau peint plusieurs types d’œuvres. Dans les portraits et scènes de la vie populaire, il représente les personnages de face, dans une expression figée, par un dessin gauche mais d’une grande netteté, et des couleurs éclatantes. Ses paysages sont peuplés de petits personnages d’une poésie idyllique et mystérieuse, tandis que ses scènes collectives traduisent une inspiration sociale et humanitaire, et des convictions républicaines transposées en allégories patriotiques (Le Centenaire de l’Indépendance, 1892).
Peu à peu l’art du douanier Rousseau évolue vers des scènes fantastiques (La Guerre, 1894,Le Rêve, 1910), et des sujets exotiques, qui obtiennent un grand succès et sont développés en grand format à la fin de sa vie (Le Repas du lion, 1907), pour lesquels il s’inspire de magazines et de visites au Jardin des Plantes, renouvelant l’exotisme par son style fantastique et son primitivisme moderne.
Le douanier Rousseau est admis en 1905 au Salon d’Automne dans la salle des Fauves, et acquiert la célébrité et des admirateurs, Alfred Jarry, Guillaume Apollinaire et Robert Delaunay, dont la mère commande au peintre La Charmeuse de serpents, et Picasso, qui offre un banquet en son honneur dans son atelier du Bateau-Lavoir en 1908.

 

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L’art complexe du douanier Rousseau est l’objet d’interprétations multiples. Son style apparaît comme «naïf», mais la franchise des couleurs, les formes synthétiques, et l’imagination qui y président sont méditées. Se proclamant «peintre réaliste», admirateur des peintres académiques et d’Ingres, l’artiste se sent très éloigné des impressionnistes et des modernes, malgré leur admiration pour lui.

 

 

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C'est un monde hors de l'ordinaire qui au fond intéresse Rousseau, un monde hors de la réalité de sa vie misérable de ses drames familiaux de ses déboires affectifs de ses échecs, il ne veut peindre que la nature. Il a été bercé par les contes traditionnels que lui racontait une vieille tante durant son enfance à Laval, impressionné quelques années plus tard par la lecture de Robinson Crusoé il restera imprégné de le lecture qu'il fera de Jean-Jacques Rousseau de l'homme naturel et du bon sauvage, il puise dans ses lectures et dans la vogue de l'époque des expéditions françaises vers l'Afrique son inspiration, il fréquente aussi les musées pour y copier des oeuvres et parfaire sa technique, il y découvre les toiles de Rubens, Van Loo, Géricault, Delacroix autant que Paul Gauguin qui lui raconte en 1894 ses périples dans les îles Polynésiennes. Il puise aussi beaucoup dans ses ballades au jardin des plantes, au muséum d'histoire naturelle ou au jardin d'Acclimatation et malgré la légende qu'entretient poétiquement son ami Guillaume Apollinaire, il n'a jamais quitté Paris et c'est dans son atelier qu'il compose ses célèbres jungles. Ses mises en scène exotiques, ses forêts vierges sont autant de traductions de ce qu'est pour lui la vie, une jungle avec ses cruautés, ses peurs, ses beautés, ses enchantements comme celles de ses épouvantes.


 

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pour faire capoter Rain...

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"Ya pas d'avenir dans les souvenirs

Ya pas d'espoir dans la mémoire...

Pas d'magie dans la nostalgie ..."

 

- Christian Mistral -

 

 

25/10/2009

marelle, mondo, pulpo, rayuela, plat lune...

 

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En passant le passant me rappelle à de vieux souvenirs de jeux en cours de récréation, à part les billes les osselets la corde à sauter et plus tard l'élastique j'étais fan de la marelle, jeu très ancien déjà présent sur le forum de Rome il établit ce chemin de cases entre terre et ciel qu'il faut à cloche-pied traverser en évitant le caillou lancé et de mordre les lignes tracées préalablement à la craie, tout un symbole avec le recul finalement. Plus petits ça nous apprend l'équilibre, ça nous apprend aussi à viser juste et à compter de zéro à neuf, le rapprochement symbolique avec ma vie d'adulte m'amuse, car ne sommes nous pas toujours livrés entre terre et sky à jongler mesurer notre adresse flancher mal lancer parfois notre petite pierre vaciller pas à l'aise sur un seul pied sautiller d'obstacles en obstacles mais aussi connaître parfois le septième ciel tant attendu et espéré!

Un petit aparté du Dimanche frais et réjouissant pour moi qui ai transbahuté dans mon cartable des images plus lourdes et moins gracieuses que ces jeux dont je mesure aujourd'hui l'effet soleil...

 

 

24/10/2009

Hamburger story ...

 

 

Oh! Je lui pique c'est trop savoureux!

 

 

merci

thank-you.jpg Dire merci c'est comme dire je t'aime point trop n'en faut et pourtant pourquoi ne pas le faire quand le besoin s'en ressent. Sans compte rendu  sans compte à rendre, j'avoue être sensible à cette liberté qui m'est permise de remercier, comme de vivre ou d'aimer. J'ai ce besoin comme aussi celui d'en vouloir plus fugace, ou d'en tenir rigueur tenace mais pas démollissable, je préfère sans aucun doute l'assimilation et la compréhension du monde de l'autre sans pour autant m'effacer, alors voilà j'ai un grand besoin de dire merci pour des raisons multiples et variées pourquoi ne le ferais-je pas, je suis une femme de passage dans cette vie, j'essaie de partager mais plus encore d'émettre de restaurer d'apprendre d'appréhender de voir en face de véhiculer, passeuse pas passive j'en ai une envie profonde dire merci à la vie qui m'est donnée, aux rencontres que je fais, à l'amitié possible même au travers de ce qui semble pour la plupart virtuel mais loin d'en être en tout cas pour moi, et puis à un partage plus spécifique plus intense formateur et structurant qui m'a ouverte à moi-même plus encore, à vous tous, votre fidélité vos avis vos réactions vos délicatesses aussi, votre présence précieuse, votre existence votre sensibilité et vos indulgences aussi.

Thank you.

 

 

 

23/10/2009

Ernest

 

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Hemingway disait: " L'alcool conserve les fruits et la fumée les viandes."

 

 

«J’ai appris à ne jamais tarir le puits de mon inspiration, à toujours m’arrêter quand il restait un peu d’eau au fond et à laisser sa source le remplir pendant la nuit.»

- Ernest Hemingway -

 



Lire aussi les dix conseils de cet écrivain hors pair chez Christophe Bohren, Ernest Hemingway ou la littérature au poing:

Soyez amoureux, crevez vous à écrire, fréquentez les écrivains "du bâtiment", ne perdez pas votre temps, écoutez la musique, regardez la peinture, lisez sans cesse, ne cherchez pas à vous expliquer, écoutez votre bon plaisir, taisez-vous.

 


22/10/2009

13

 

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Bon, résultat des courses un treize sur vingt avec annotations intempestives, genre ne parlez pas ce que vous n'avez pas lu, comment connaissez vous Sénéque petit prétentieux, pour qui vous prenez vous et j'en passe... Bah! Il n'a pas cité ses sources internes, genre! Mais quand même je m'interroge, un p'tit gars qui fait la démarche de s'ouvrir de parler à sa mère de son sujet de philo parce que ça lui tient à coeur, parce que ça lui parle à lui et que cela devrait être partageable voir de facto, qui a fait de son côté les recherches, a lu les réactions des uns et des autres franchement il y croyait pas et qui fabrique élabore sa pensée la construit et se construit au travers elle avec toutes ses sources vives, lui il s'attarde au diable de où vous sortez ça, genre, on sait bien qu'on se sert les uns les autres et que c'est bien là tout l'enjeu, je ne sais quoi opposer comme réflexion par rapport à ce genre de réaction, j'avoue...

Une fois de plus, mais pour moi cette fois-ci je vous sollicite...

 

 

rassérénée

 

 

Merci Black Angel!

 

 

21/10/2009

valse de melody

Le soleil est rare
Et le bonheur aussi
L'amour s'égare
Au long de la vie

Le soleil est rare
Et le bonheur aussi
Mais tout bouge
Au bras de Melody

Les murs d'enceinte
Du labyrinthe
S'entrouvent sur
L'infini

- Serge Gainsbourg -

20/10/2009

jeux de masques

" Le monde est un grand bal où chacun est masqué."

- Vauvenargues -

 

19/10/2009

une journée particulière

Parfois et c'est pourtant rare je ne me fixe pas d'objectif et j'erre, enfin plutôt je me laisse porter au gré de la fantaisie des choses qui m'arrivent parce qu'il arrive toujours quelque chose au fond finalement il ne peut pas ne rien se passer. J'avais dans l'idée de m'offrir un livre bien particulier, " L'odeur du sang humain ne me quitte pas des yeux. Conversations avec Francis Bacon" de Frank Maubert, et bien sûr comme de coutume il n'était pas disponible, j'ai du le commander et en m'égarant dans la librairie, je suis ressortie avec la biographie de Diane Arbus et un autre petit ouvrage sympathique, Pensées provocs et autres volutes de Serge Gainsbourg, drôle de choix pour un Lundi d'Octobre bien maussade et irrégulièrement ensoleillé.

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podcast

" A dire vrai

Je suis un faussaire de compagnie

Un preneur de large

Un joueur de courant d'air

Un repris de justesse

Un éternel évadé

Un faiseur de trous

Et un casseur de verrous

Un sauteur de murs

Et un forceur de serrures"

 

- Serge Gainsbourg -

 

Pas le programme prévu, du moins le peu de prévu prévu préférant l'imprévisible et puis j'ai gambadé à travers cette ville que je connais bien croisé quelques têtes connues d'autres qui me connaissent, pour finalement échouer à une terrasse de café Grand Place leur chocolat chaud est à mourir et me suis laissée faire... C'est immense d'y arriver, plus rien n'avait d'importance mon esprit voguait d'âme en âme, j'observais flirtais légèreté de l'instant, c'est un vieil ami qui m'a ramené à la réalité, ne manquant pas d'humour il s'est assis là devant moi toujours rêveuse ne le voyant pas vraiment il s'est d'un coup mis à rire quand j'ai commencé à chantonner, complètement surréaliste et incongru mais délicieux de fraîcheur, nous sommes partis dans des confidences chaudes et intimes ne relevant pas du tout encore une fois du prévisible vu l'heure, l'endroit le contexte mais la chimie a ses mystères et pour transformer le plomb en or il n'est pas besoin de faire trop de manières, juste être à ce que l'on est et à l'autre, un moment de grâce infinie et badaboum le rappel à l'ordre le portable qui sonne de part et d'autre la logique l'efficacité le pragmatisme qui reprend ses droits à coup de vibreur intempestif. Délicieux moment en réalité mieux qu'en rêve, pour l'heure je l'aurais bien embrassé goulûment par gourmandise mais me suis retenue, suis repartie avec mes livres et le chocolat aux lèvres mais le coeur avec des petites ailes et Gainsbarre dans la tête!

 

" Nous nous sommes dit tu

Nous nous sommes dit tout

Nous nous sommes dit vous

Puis nous nous sommes tus."

 

- Serge Gainsbourg -

 

 

 

 

aller de l'avant

Découvert chez Lyse, sa superbe note "femme nouvelle", lui pique pour démarrer la semaine, pour tous et pour toutes, de l'allant de la rage de vivre d'être de dire d'agir.

 

18/10/2009

j'aime

 

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J'aime regarder écouter m'étendre apprendre comprendre aussi, j'aime la couleur la musique le bruit du vent dans les feuilles et celui du ressac, la poésie le piano la guitare les chansons à texte le poulet à la noix de coco le soleil sur ma peau les bains brûlants et parfumés la conversation le partage les rencontres le sourire les yeux qui pétillent qui expriment qui couvrent, les caresses les caresses les douces et les profondes, l'odeur de la terre du café le matin de l'encens le soir du papier d'arménie du chili con carne du vin chaud à la cannelle du N°, j'aime écrire lire deviner rêver imaginer projeter créer construire faire l'amour pendant des heures et ne rien faire du tout aussi réfléchir assise dans un fauteuil moelleux regarder un bon film dans des bras enveloppants m'inventer des histoires dans le creux de mon oreiller rayé danser danser à en perdre la tête grandir, j'aime mes fils leurs voix leurs délicates manières de me prendre dans leurs bras leurs présences leurs taquineries, j'aime le silence le repos la patience et presqu'autant la fébrilité le mouvement l'excitation, j'aime mon homme mon ange mes amis et amies mon frère ma petite soeur l'inconnu les nuits étoilées le noir l'espoir le bon bordeaux de préférence rouge les belles matières la cuisine la faire la déguster l'inventer le sexe les délires folies et autres fantaisies l'improbable l'impossible l'aventure, l'art la mode la beauté les mots l'extravagant les paysages d'Afrique noire les grands espaces l'horizon l'intimité la confiance la tendresse l'inaliénable le caractère le talent l'audace l'océan le désert les plats épicés la langue me désaltérer m'éprendre mettre au monde découvrir rugir rire à gorge déployée de bon coeur jouer entrer en contact respirer, j'aime être étonnée surprise conquise repue, j'aime aimer et l'être...

 

 

 

poétique de la rêverie

René Letourneur 1898-1990, L'Aube, musée de l'Ile de France Sceaux

- René Letourneur - Découvert chez Femme Femme Femme -

 

 

 

" Les grandes passions se préparent en de grandes rêveries."

- Gaston Bachelard -