31/08/2009
Ah! Mr Laborit,
éloge de la fuite, se carapater, prendre la poudre d'escampette, les jambes à son cou et courir plus vite que son ombre loin loin et ne plus voir ne plus subir ne pas se retourner laisser tomber, rendre les armes! Agir, agression, se taire inhibition ou remuer se sauver, fuir. Parfois ya pas photo une fuite maitrisée vaut mieux qu'un dégât des eaux. Et puis c'est humain.
21:56 Publié dans psycho | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : psycho, livre, comprénesion, humain
Cher toi,
tu me manques et tu n'as pas idée à quel point, tes mots généreux et encourageants, ta prose si personelle et habile, vivante truculente et nourrissante, ton grand corps puissant et affable fort et tendre, et tes mains douces comme de la soie à la poigne bien ferme parfois, tu me manques, tout toi me manque, même tes cris tonitruants et tes excés, tes largesses douceurs et autres mets. Pourtant cela ne devrait pas n'est ce pas, même éloignés l'un de l'autre, l'amour l'amitié qui nous animent ne nous séparent jamais, les amants comme les amis sont pleins l'un de l'autre, mais c'est que parfois cette solitude me pése, seule en étant accompagnée c'est tout à fait étrange et déroutant... Et puis c'est bon aussi de se laisser conduire, de pouvoir poser la tête sur une épaule de confiance et permettre alors à son esprit de vagabonder, c'est bon aussi les bras qui enlacent réconfortants sentir couler ses larmes sur un torse odorant et mâle laisser filer les ténébreuses pensées laisser les tracasseries du jour s'évanouir dans le souffle de l'autre laisser faire se laisser faire en total abandon. Tu me manques et de l'écrire me rassasie. Je n'en finis pas de t'aimer...
19:01 Publié dans correspondance | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : correspondance, échange, humain, amitié, amour
astre du ventre
Nombril, je t'aime, astre du ventre,
Oeil blanc dans le marbre sculpté,
Et que l'Amour a mis au centre
Du sanctuaire où seul il entre
Comme un cachet de volupté !
- Théophile Gautier -
08:58 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : poésie, corps, sensualité
bains brûlants
03:13 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : art de vivre, état d'âme, corps, humain
30/08/2009
merci
"Quand d’un coup de plume magique, Helena se dévoile tout entière après ou avant s’être ressourcée dans l’art et la littérature des autres, j’éprouve une émotion étrange.
Je la regarde avec d’autres yeux, elle que je n’ai jamais vue ailleurs qu’à travers les orbes des mots, et elle m’apparaît brillante, chaleureuse, épanouie malgré la soujacence parfois d’un background inquiet.
Et je pense que se découvrir de cette manière unique qui la caractérise est une façon de renforcer le mystère de sa personne, qui tout en allant à la rencontre des autres, garde toujours un voile tantôt transparent tantôt opaque sur son dit, son ressenti, son vécu.
Dans le firmament d’Helena, il est des étoiles lointaines qui traversent les galaxies pour diffuser enfin leur lumière.
Dans la mer d’Helena, les ruisseaux qui s’étaient perdus retrouvent le cours de leurs pensées.
La musique devient partage et les mots colportent l’amitié.
L’univers d’Helena repousse les frontières, entrouvre l’infini.
Helena dévoilée reste pourtant mystère !
C’est comme cela qu’elle nous enchante !"
13:31 Publié dans correspondance | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : amitié, blog, correspondance, rencontre
28/08/2009
Basilic
Chez les Anciens, le basilic désignait une sorte de serpent ou de lézard fabuleux qui avait la faculté de tuer par le regard. La seule façon de s’en débarrasser était de lui présenter un miroir. Ainsi il retournait son regard fatal contre lui-même et tombait mort sur le champ. On prétend que cet animal surnaturel puisait son étrange pouvoir dans les effluves de la plante homonyme qu’il respirait et dont il se nourrissait exclusivement. On dit aussi qu’en Provence, les jeunes filles qui hument et goûtent trop souvent à cette labiée odoriférante, acquièrent elles aussi des yeux de basilic. Leur regard tue, non de mort, mas d’amour.
Le basilic n’est pas une plante ordinaire. C’est une plante magique, pleine de charmes ensorcelants. On l’appelle parfois le petit roi des jardins. Son nom l’indique qui vient du grec basilikos, royal. Son parfum à lui seul, à la fois raffiné et puissant, annonce une origine aristocratique. Mais pour peu qu’on y goûte, c’est le palais tout entier qui s’enchante de la présence de cet hôte royal.
- Edouard Brasey -
15:26 Publié dans art de vivre | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : histoire de, art de vivre, cuisine
On a tous le droit
00:36 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : musique, pensée, humain, poésie
27/08/2009
ressac
Patraque, fébrile sensation de grand vide froid aux os, profond, solitude intense et perte de repéres la mise en abîme qui pointe son lot de questionnement d'angoisse, je n'aime pas cet état d'être, me sens soudain dépossédée de moi-même et impuissante. Pas de rives à accoster, pas de branches traînantes ni de lianes où s'aggriper, la dérive implacable dans des tréfonds que je voudrais ignorer et que je ne peux qu'explorer pour ne pas être engloutie. Vivre à plein ce mal-être passager pour mieux en revenir et pour toucher du coeur ce qui me rend fragile et vulnérable; pas de bouclier dans ces marécages inconscients, pas d'armure, juste nue face à moi-même, écorchée. La sensibilité est un coffre à double fond, la richesse du pouvoir sentir et ressentir et cele aussi d'éprouver. Quand cela m'étreint et parce que je ne peux lutter seule face à mes propres démons intérieurs parfois voraces c'est dans la musique et la poésie que je puise de l'aide. Elle me permet de détourner le cours du fluide abyssal mais ne saurait le réduire à néant. Comment le pourrrait-elle, elle résonne au fond avec mes entrailles et me donne ce vertige du radeau à portée et sur lequel tout mon être s'achalle. Et puis, je sais que ce n'est qu'un passage et que pleine d'air et d'espoir d'amour à donner et à recevoir la surface va de nouveau m'apparaître. "Terre" et c'est la fin du naufrage. J'entends souvent dire qu'il faut toucher le fond pour mieux rebondir. Je ne l'ai jamais même effleuré bien trop profond pour pouvoir l'atteindre... Je pense à cet ami qui m'a dit long time ago "je n'ai pas de fond de moi-même" je ne comprends que maintenant avec l'expérience et les altérités du temps.
Toujours tu reprendras la mer, marine dans les pores les plus ancrés de ma chair à vif. La mer, vaste goût amer et horizons à perte de vue, douce drogue de ma détresse maîtrisée par la force des mots et les mouvements de l'esprit.
Mother's birthday.
23:52 | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : état d'âme, psychologie, famille, anniversaire
Synchrostrophes
Pantagruel féroce et tendre
Et moi coriace, besoin d'apprendre,
Quand nos esprits alors se cognent
Le coeur est cadet de Gascogne.
16:33 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : poésie, rencontre, christian mistral, amitié
25/08/2009
Le vrai visage des choses
12:07 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : photographie, art, vision, regard, humain
Un homme! C'est beau...
C'était de plus pour moi plutôt à prendre au second degré ayant personnellement une vision tout à fait différente de ce qu'est un homme ou une femme d'ailleurs, disons élargi à l'humain, ce qui se reflète dans les commentaires qui suivent.
12:04 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (32) | Tags : homme, femme, relation, amitié, amour, humour
23/08/2009
Etroits sont les vaisseaux
" J'ai rêvé, l'autre soir, d'îles plus vertes que le songe... Et les navigateurs descendent au rivage en quête d'une eau bleue; ils voient - c'est le reflux - le lit refait des sables ruisselants: la mer arborescente y laisse, s'enlisant, ces pures empreintes capillaires, comme de grandes palmes suppliciées, de grandes filles extasiées, qu'elle couche en larmes dans leurs pagnes et dans leurs tresses dénouées."
" Et comme le sel est dans le blé, la mer en toi dans son principe, la chose en toi qui fut de mer, t'a fait ce goût de femme heureuse et qu'on approche... Et ton visage est renversé, ta bouche fruit à consommer, à fond de barque, dans la nuit. Libre mon souffle sur ta gorge, et la montée, de toutes parts, des nappes du désir, comme aux marées de la lune proche, lorsque la terre femelle s'ouvre à la mer salace et souple, ornée de bulles, jusqu'en ses mares, ses maremmes, et la mer haute dans l'herbage fait son bruit de noria, la nuit est pleine d'éclosions..."
" Etroits sont les vaisseaux, étroite l'alliance; et plus étroite ta mesure, ô corps fidèle de l'Amante...Et qu'est ce corps lui-même, qu'image et forme du navire? nacelle et nave, et nef votive, jusqu'en son ouverture médiane; instruit en forme de carène, et sur ses courbes façonné, ployant le double arceau d'ivoire au voeu des courbes nées de mer... Les assembleurs de coques, en tout temps, ont eu cette façon de lier la quille au jeu des couples et varangues."
- Saint-John Perse -
17:59 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : poésie, saint john perse, émotion, art
Anne, ma soeur anne ...
Ne vois tu rien venir.
A me lire pourtant je me dis que ce doit être limpide et que tous ceux qui viennent me visiter et s'abreuver savent de quoi il en retourne, et puis parce que j'ai aussi ce besoin de faire le point sans doute par souci d'honnêteté mais pas seulement une sorte de "viscèralité" de la vérité chez moi assez présente parfois handicapante aussi quoiqu'avec le temps et pas mal de discipline je récupère l'agilité, il reste encore du travail.
Je ne peux être ordinaire, pas au sens commun mais au sens normale, je ne le serais jamais après avoir tendue à l'être à m'en tordre le cou je me suis faite à l'idée, ou plutôt j'accepte cet état qui est mien depuis peu mais qui dure depuis toujours. Enfant ou âme sensible s'abstenir. Abusée, incestuée, volée depuis ma plus tendre enfance du plus loin qu'il m'en souvienne à l'âge d'un an par mon grand père, son frère et puis plus tard mon propre père et tout cela avec l'aval de ma pauvre mère, elle-même ayant bu à la même source, j'ai fait de ma vie un parcours du combattant, je ne peux pas et ne pourrais sans doute jamais être autrement que ce que je porte qui parfois m'entrave et me ramène à des états d'âme compliqués à gérer mais qui me donne par ailleurs une force de vivre herculéenne, j'ai toujours lutté, longtemps inconsciemment mais plus aujourd'hui sortie de la honte et de la haine aussi. Un travail incessant, une quête, un besoin de comprendre et une sorte de volonté d'être moi-même tout cela cumulé m'a permis d'en sortir, des rencontres aussi le père de mes enfants, mes enfants plus encore, certaines rencontres révélatrices passées et présentes et probable cette petite fille en moi qui n'a jamais baissé les bras, coriace.
Voilà. J'essaie du mieux qu'il m'est possible d'en faire une richesse et une ouverture à l'autre, pas pour me guérir ça c'est une affaire personnelle mais pour humaniser, quand on est confronté trop jeune à la cruauté et à la dénature du monde cela forge un regard et sans doute aussi une sensibilité d'une autre matière, mais c'est ainsi, à prendre ou à laisser. Je prends.
01:23 | Lien permanent | Commentaires (30) | Tags : confidence, état d'âme, histoire, humain
sur un prélude de Bach
01:20 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : musique, bach, poésie, textes
22/08/2009
Cours Saleya
Amicales pensées à Jalila et Claudio.
12:51 Publié dans rencontre | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : correspondance, voyage, écriture, rencontre
Beauduc, en Camargue
Sous l'étang de Vaccarès celui de Fournelet et de la Dame, à proximité du Salin de Giraud face aux saintes Maries de la mer, à l'extrême pointe de la Camargue enfin presque, Beauduc, un paysage surréaliste hors de temps au bout de 15 kilomètres de piste, mais plus qu'un paysage un lieu étonnant, je n'en savais rien mais le traumatisme fut notoire quand dans les années 90 tout ce qui caractérisait cet endroit atypique et complètement en dehors des lois, sauvage et lieu de rencontres de tous les passionnés d'espace, de mer et d'un certain art de vivre, "Vivre à Beauduc suppose des conduites appropriées (et par ailleurs transmissibles). Vivre, ne serait-ce qu'un moment, qu'un fragment de vie à Beauduc, c'est être dans un autre monde, un ailleurs, c'est être autrement. C'est également obéir à des pratiques populaires qui se distinguent radicalement des pratiques élitaires. C'est partager entre autres choses une littérature orale encore forte à travers d'extraordinaires récits de constructions de cabanons ou de parties de pêche…" a été détruit, déménagé et dénaturé au nom de la bienséance et du respect des lois territoriales. Alors ce lieu pourtant autrefois si vivant est une sorte de no man's land, on y sent une mélancolie, quelques récalcitrants et quelques campeurs accros mais plus l'ambiance d'alors. Les images parlent d'elles-mêmes, c'est beau, étrangement beau.
10:19 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : paysage, voyage, france, découverte
21/08/2009
Verrà la morte e avrà i tuoi occhi
Verrà la morte e avrà i tuoi occhi
Verrà la morte e avrà i tuoi occhi
questa morte che ci accompagna
dal mattino alla sera, insonne,
sorda, come un vecchio rimorso
o un vizio assurdo. I tuoi occhi
saranno una vana parola,
un grido taciuto, un silenzio.
Cosi li vedi ogni mattina
quando su te sola ti pieghi
nello specchio. O cara speranza,
quel giorno sapremo anche noi
che sei la vita e sei il nulla.
Per tutti la morte ha uno sguardo
Verrà la morte e avrà i tuoi occhi.
Sarà come smettere un vizio,
come vedere nello specchio
riemergere un viso morto,
come ascoltare un labbro chiuso.
Scenderemo nel gorgo muti.
La mort viendra et elle aura tes yeux
retrouvé sur la table de chevet de Cesare Pavese (9 septembre 1908 – 26 août 1950) après son suicide.
La mort viendra et elle aura tes yeux
cette mort qui est notre compagne
du matin jusqu’au soir, sans sommeil,
sourde, comme un vieux remords
ou un vice absurde. Tes yeux
seront une vaine parole,
un cri réprimé, un silence.
Ainsi les vois-tu le matin
quand sur toi seule tu te penches
au miroir. O chère espérance,
ce jour-là nous saurons nous aussi
que tu es la vie et que tu es le néant.
La mort a pour tous un regard.
La mort viendra et elle aura tes yeux.
Ce sera comme cesser un vice,
comme voir resurgir
au miroir un visage défunt,
comme écouter des lèvres closes.
Nous descendrons dans le gouffre muets.
12:05 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : poésie, art, humain, christian mistral
20/08/2009
vertu de l'amour
12:10 Publié dans pensée du moment | Lien permanent | Commentaires (42) | Tags : pensée du moment, amour, rencontre, cesare pavese
Amours sorcières
" Eveiller un désir, ce n'est pas une question de technique, c'est plus subtil. Qui peut dire où cela commence, quelle étoile fait de sa chute une source d'eau et de lumière?"
Tahar Ben Jelloun est un conteur, il raconte des histoires, histoires d'amour blessé de trahison de sorcellerie d'hommes et de femmes en prise avec leur passion déroutés par leur désirs naufragés de l'amour, mais aussi d'autres belles d'amitié et de tendresse partagé, tout un panel de sentiments tous plus riches les uns que les autres dans un langage bien à lui mâtiné de poésie et d'humour sur fond d'un Maroc tiraillé entre tradition et modernité. Un parfum magique enveloppe tout ce livre et m'a séduite on y retrouve toute la quintessence romanesque de l'auteur. Ensorcellant.
10:26 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : littérature, tahar ben jelloun, voyage
19/08/2009
Mise en mots
’écriture est un art de vivre, une nécessité peut-être aussi, j’ai le ventre qui crie et la main qui écrit, les mots me viennent et s’égrainent avec ferveur pour conjurer ou extraire, je les laisse faire. J’aime le langage épistolaire, vivant et décousu, très en direct si je puis dire, jeune beaucoup plus jeune je m’écrivais, drôle de s’écrire pour se construire, je me faisais du chère, très chère ou dans les moments plus fréquents et moins fastes du pauvre diable ou stupide femelle, cela m’est resté.
Depuis que j’ai ouvert cet espace, je ressens un changement en moi comme une sorte de porte qui s’entrouvre tous les jours un peu un peu plus et qui m’ouvre à une part de moi-même insoupçonnée. Est-ce parce que je livre et ouvre mon cœur, parce que je mets en mots et en images mes émotions et sentiments, est-ce le regard de l’autre cet autre que je ne connais pas, est-ce parce que je me permets d’exister, beaucoup de questions c’est vrai besoin de comprendre et d’apprendre. Tout ça prend une importance vitale au même titre que l’heure de méditation quotidienne du rêve éveillé ou d’un sommeil réparateur parfois si difficile à trouver, écrire me devient indispensable comme peut l’être la respiration c’en est une d’ailleurs parfois gênée par des états émotionnels trop intenses et submergeants.
Mais je ne suis pas écrivain et je suis fascinée par ces gens de l’art qui maîtrisent les mots et les font danser en vers ou en prose, très sensible à la musique je le suis plus encore par la littérature et la poésie, c’est pour moi une nourriture, pour l’esprit et pour le cœur, je crois bien que tout cela rend meilleur.En tout cas pas pire, écrire matérialise la pensée et l’imaginaire c’est fascinant et parfois souffrant aussi, ludique et révélateur jouissif et émouvant tout un panel d’émotions et de flux qui me traversent, et laisser faire laisser venir les mots ouvrir la digue ne pas retenir et néanmoins tenir la barre ; parfois les mots transpirent et s’écoulent comme si je n’avais plus ce frein de vouloir bien faire et alors c’est magique, quoiqu’il en soit l’acte d’écrire est un don, un don de soi. Il en est qui change la souffrance du monde en or, et qui arrivent par leurs mots à plus qu'atteindre l'être et l'âme, je ne peux vivre sans eux, certains plus que d'autres encore envoûtent, ravissent, caressent mes cellules cérébrales aux aguets et affamées et celles de mon coeur qui a toujours soif de poésie et de finesse, je ne peux pas vivre sans lui. Je ne sais d'où me vient ce tel amour des mots, dois-je le savoir ou juste m'y abandonner...
11:18 Publié dans pensée du moment | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : pensée du moment, réflexion, écriture, émotion