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30/11/2014

La vie

 

 

25/11/2014

Je m'en suis allé

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- Amanda Charchian -

 

 

 

J'ai ignoré toute entrave. Je m'en suis allé. 
Je suis parti vers la nuit illuminée 
aux jouissances moitié réelles, 
moitié issues de mon imagination. 
Et j'ai bu des vins forts, tels 
que n'en boivent que ceux 
qui ne craignent pas la volupté.

 

- Constantin Cavafis -

 

 

 

23/11/2014

Dans l'au-delà

 

 

Laure est de retour...

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Christian Hetzel

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21/11/2014

Distorsion

poésie, émotion, découverte, partage, humain

- Andrew Newell Wyeth -

 

 

La beauté ne respire qu’en durée.

Le mal n’expire que dans le temps.

La beauté est une promesse,

En devenir, en renouveau,

En attente, en souvenir.

Une éclatante évidence ?

Le mal n’est que paresse, infertile.

En suffisance, en absence,

En rejet, en oubli –

Une amnésie requise.

 

La beauté ne murmure qu’en instant.

Le mal déchire l’enveloppe du sens.

 

Par tes gestes et tes parfums,

Par tes mots, mon trouble et tes élans,

Parce que je te pressens sans vouloir rien y comprendre,

Parce que t’atteindre devient l’unique précellence,

Je m’accorde en soupir lorsque la beauté disparaît,

Et demeure en espoir dès que la nuit m’apparaît.

 

 

- Astrid Shriqui Garain -

 

 

18/11/2014

Trop sensible

 

 

On pense toujours qu’on a réussi à cautériser ses anciennes blessures, on se dit que c’est bon, que la résilience est faite et que tout cela n’est plus qu’un vieux mauvais souvenir. C’est vrai, en partie. Parce que même si la mémoire fait le tri, même si je ne pense pas tous les jours à ce qui s’est passé, Dieu soit loué, même si je sais en conscience que j’ai pu m’extirper de toute cette histoire qui est mienne et que j’ai pu tout de même conduire ma vie pour en être où je suis, je dois bien reconnaître que je suis rattrapée, parfois, par mon petit cœur altéré, ce petit cœur de la petite fille que j’ai été ou que je n’ai pas pu être. Ce matin, en visionnant cette courte vidéo qu’a entrepris ce papa de sa fille pendant ses quatorze premières années, j’ai pleuré. Pleurer ne m’est pas étranger, bien au contraire, je me demande d’ailleurs toujours comme le corps fait pour toujours fabriquer encore et encore des larmes alors que j’ai tellement eu souvent l’impression d’avoir épuisé mon quota, là, ça n’était pas des larmes ordinaires, elles étaient plus salées, plus difficiles à tomber, plus intérieures je dirais, plus profondes, des larmes qui venaient de loin, des sortes de larmes de rage mêlée de tendresse, des larmes anciennes. Quoiqu’il en soit, et quoi que je veuille, je ne pourrais pas changer ce passé compresseur et assassin mais je peux continuer, continuer à me battre pour plus d’humanité et continuer à croire en la capacité qu’à l’être humain a devenir meilleur. Désolée, il fallait que ça sorte par les mots, il fallait que j’en parle, je serais toujours, à vie, trop sensible, c’est certain !

 

 

17/11/2014

Simafra Prosperi

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16/11/2014

Pavane

 

 

Hier matin, une fois de plus en route vers la vieille ville, j’écoutais en voiture "Pavane pour une infante défunte", il pleuvait un peu… Arrêtée au feu, je regarde distraitement dans mon rétroviseur, la musique du piano tendre et profonde emplissait mon cœur de bonheur, je me suis dit : « C’est un bon jour, tu écoutes ce morceau de Ravel et tu n’es pas triste du tout. » D’un seul coup mon regard fut arrêté par l’image que me renvoyait le petit miroir rectangle, une jeune femme dans la voiture derrière moi se remaquillait les cils d’un geste gracieux. Elle avait une manière si délicate de courber sa main, une façon si calme de tendre son cou, un mouvement presque dansant de porter son corps pour se voir de plus près que j’ai été émue. « Dieu, qu’elle est belle ! », me suis-je dit, «  Dieu que les femmes sont belles ! » J’ai redémarré, différente de la minute d’avant, et j’ai continué à regarder avec cet œil là ce qui se passait autour. Cette femme m’avait en un petit balancement tout simple sensibilisée, mon regard est resté ainsi toute la journée et je me suis surprise à être attentive à ce que Guillaume Galienne évoque dans son film, "Guillaume et les garçons à table" : le souffle des femmes, leur gestuelle, leur manière d’être dans l’espace, le jeu de leurs prunelles, leurs sourires, leur tendresse, la sensualité de certains de leurs gestes. Dans mon métier, j'en croise beaucoup. Je me suis régalée. Les femmes, sans forcément en avoir conscience sont emplies de beauté…

 

 

13/11/2014

Je me défends de toi

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- Auguste Rodin -

 

Je me défends de toi chaque fois que je veille,
J'interdis à mon vif regard, à mon oreille,
De visiter avec leur tumulte empressé
Ce cœur désordonné où tes yeux sont fixés.
J'erre hors de moi-même en négligeant la place
Où ton clair souvenir m'exalte et me terrasse.
Je refuse à ma vie un baume essentiel.
Je peux, pendant le jour, ne pas goûter au miel
Que ton rire et ta voix ont laissé dans mon âme,
Où la plaintive faim brusquement me réclame...
--Mais la nuit je n'ai pas de force contre toi,
Mon sommeil est ouvert, sans portes et sans toit.
Tu m'envahis ainsi que le vent prend la plaine.
Tu viens par mon regard, ma bouche, mon haleine
Par tout l'intérieur et par tout le dehors.
Tu entres sans débats dans mon esprit qui dort.
Comme Ulysse, pieds nus, débarquait sur la grève;
Et nous sommes tout seuls, enfermés dans mon rêve.
Nous avançons furtifs, confiants, hasardeux,
Dans un monde infini où l'on ne tient que deux.
Un mur prudent et fort nous sépare des hommes,
Rien d'humain ne pénètre aux doux lieux où nous sommes.
Les bonheurs, les malheurs n'ont plus de sens pour nous;
Je recherche la mort en pressant tes genoux,
Tant mon amour a hâte et soif d'un sort extrême,
Et tu n'existes plus pour mon cœur, tant je t'aime!
Mon vertige est scellé sur nous comme un tombeau.
--Ce terrible moment est si brûlant, si beau,
Que lorsque lentement l'aube teint ma fenêtre,
C'est en me réveillant que je crois cesser d'être...

 

- Anna de Noailles - 

 

07:23 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : art, poésie, amour, émotion, partage, humain

09/11/2014

Être

Il faut que je vous parle d’un truc un peu dingue qui me gagne en ce moment. Je me découvre un être qui jusqu’à présent m’était éloigné, un égo peut-être, en tout cas une sorte de présence à la vie que je ne m’étais jamais permise. L’âge, la maturité, un rubicond de plus que j’aurais franchi, une frontière que j’ai démise, un mur que j’aurais fait tomber ? Me concernant, concernant ce parcours du combattant, j’évite souvent et surtout d’exprimer mon allégresse et mon énergie retrouvée, parce que je sais qu’inéluctablement elle arrive pour faire face à d’autres tourments, d’autres vérités, et d’autres traumatismes d’enfant. Néanmoins, j’en profite, je profite d’être en contact avec moi, avec la petite fille, l’adolescente, la femme que je suis et je m’émerveille de pouvoir encore m’émerveiller malgré tout, d’avoir ainsi pu préserver mon intégrité et mon plaisir et mes désirs. J’ai presque cinquante ans et j’ai le sentiment que pour les choses de l’amour j’en ai quinze, treize, un peu plus un peu moins, en tout cas je découvre et c’est incroyable… Il y a le cérébral, l’intellect, là, tout est sans limite et puis, il y a le réel, la chair, les sentiments et là, tout est plus tangible, fragile, magnifique. « Nous sommes faits d’enfer comme de ciel », nous sommes fait surtout de chair et de pensée, de cœur et de volonté, d’attention, de regard, de poésie et d’injonction, de cadre, d’envie. « J’avance dans l’hiver à force de printemps », c’est un propos du Prince de Ligne, oui. C’est l’automne sur le calendrier et pourtant dans tout mon être en émoi, c’est l’été…

 

 

Nicola Samori

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" Voici ma signature : je veux qu'on me réponde.

Voici mon cri : quelle est l'oreille qui m'écoute?

Qui tourne autour de moi,

qui boit ma vie dans mon verre ? "

 

- Benjamin Fondane -

 

 

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" Je veux ma part de choses crées et incréés.

Ma part du bruit humain. Ma part de solitude.

Le sang répond du sang. Mes voix...Ô sources claires !

Ma part du roc. Ma part de rien. Ma part de Dieu! "

 

- Benjamin Fondane -

 

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" A force de rêver...

 

Je me voyais me voir

traverser en courant un grand nombre de vies."

 

 

- Benjamin Fondane -

 

 

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Nicola Samori est né en 1977 à Forli (Italie), il vit et travaille à Bagnacavallo (Italie).

La base de son travail est la peinture ancienne, de style baroque ou issue de la renaissance italienne. Les couleurs chaudes et sombres de cette période, agrémentées de clair obscur trouvent grâce aux yeux de l’artiste qui s’en inspire et qui en use pour confectionner ses œuvres. Il s’intéresse ainsi très particulièrement à l’Histoire de l’art, et la manipule tel un virtuose : créer une forme nouvelle à partir d’un sujet existant, tel est son but. La conclusion de ce travail montre des images sombres, caverneuses, où les formes et les personnages fusionnent avec des motifs engendrés par l’artiste.

Nicola Samori détruit, tord, colle, transforme la peinture, décolle, gratte à mains nues ou au couteau. Il fait ressurgir la noirceur profonde et inquiétante de ces personnages qu'il juge trop lisses. Il offre également la possibilité de réinventer, de construire une nouvelle histoire, d'effacer le passé pour laisser place à l'avenir.

 

 

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" Nos rides poussent dans la glace

nous vieillissons dans l'air, dans l'herbe

et le monde se refroidit dans notre sang..."

 

- Benjamin Fondane -

 

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07/11/2014

Libertango

 

 

 

La folie des grandeurs

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- René Magritte -

 

03/11/2014

Un demi-siècle ! Bon anniversaire Christian !

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Mon Grand, aujourd’hui c’est le jour de ta fête, 50 ans, un demi-siècle. On a toujours ri, souviens-toi, du fait que tu étais plus vieux que moi, d’un peu plus de trois mois, ça fait quand même un sacré paquet d’heures, n’est-ce pas ! Une fête, ça se fête.

Alors, après avoir hésité entre une soirée à Montréal avec tes potes et potesses, te faire venir ici dans mon petit Nord, te faire une tarte aux pommes et souffler des bougies et je ne sais quelle autre idée qui m’est passée par la tête, j’ai opté pour une surprise tribale et scripturale.

Voilà, Christian, les cadeaux de personnes qui t’aiment tel que tu es. La doxa n’est pas toujours tendre avec toi, mais elle est comme tu as bien voulu qu’elle soit, ton talent d’écrivain est incommensurable, les qualités de l’homme prêtent souvent à discussions, comme Picasso, tu suscites des passions…

Je te connais, notre correspondance intense m’a appris à te découvrir et à apprécier ton immense sensibilité et ton inépuisable générosité. Ces nuits que tu as passées à me soutenir, à m’encourager, à me remuer ! Te souviens-tu de cette fameuse où tu m’as veillée à distance parce que j’avais une rage de dent à se taper la tête contre les murs et que tu as tout fait pour m’en détourner en me faisant rire, rire à en pleurer ?

Ton amitié est un bien précieux.

Black Angel, je te souhaite, c’est un vœu pieu, un autre demi-siècle et je nous souhaite encore beaucoup d’émotions, de partages, d’écriture et d’aventures étonnantes comme celle qu’on a déjà vécues ensemble.

« Quand j’aime un jour j’aime pour toujours ». Je t’aime Christian Mistral. Ta Blue

 

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- Photo Guillaume Pâquet -

 

 

« J'aime Christian Mistral de tout mon diablotin et saugrenu de cœur, mon authentique cœur. Qu'aurais-je d'autre à dire ? »

- Guillaume Lajeunesse (Vieux G) -

 

 
Tout le monde sait que lorsqu'on dit des gros mots ou qu'on médit au sujet d'autrui, Jésus sort sa TransAm du garage et parcours les ruelles du paradis le pied dans le tapis en écrasant des bébés chats.
 
Qu'on le tienne pour dit, je suis un grand adorateur de la Pontiac Firebird 6,6 litres des années "Cours après moi, Shériff !", celle avec le turbo-compresseur et le phoénix aux ailes ouvertes sur le capot, mais quand Héléna m'a approché me demandant d'écrire un mot soulignant l'anniversaire du vieux bandit, je me suis dit qu'une journée au paradis sans chatons écrapous en mon nom serait un beau cadeau à lui faire pour célébrer ses cinquante balais.
 
Les gens aiment bien tout catégoriser, ça les rassure et leur évite d'avoir à trop réfléchir et, conséquemment, les sauve de se regarder et de se voir tel qu'ils sont. C'est évidemment plus réconfortant de se bricoler une petite image de soi proprette et coupée du monde que de reconnaitre que celui-ci n'est au fond constitué que de nos propres projections et n'est que le reflet de l'univers qui nous habite, qui nous sommes réellement, qu'on l'accepte, qu'on ait le courage de l'assumer ou non. Mais, je m'éloigne, pardonnez-moi, mes racines punk trempent dans l'expresso. 
 
Je ne suis pas mieux, n'allez pas me lancer de fleurs, parce que ça m'arrive à moi aussi de catégoriser. Pourquoi je me priverais de comfort et à ce prix en plus ? Les gens par exemple, tiens ! Pour moi, je classe les gens dans deux catégories, d'un côté il y a les femmes de ma vie et de l'autre, les autres. Et Christian Mistral, aussi bizarre ça puisse sonner, je vous expliquerai, fait partie de la première catégorie. 
 
De un, c'est pour l'amour et le bien du texte et de la paix dans le monde. Pour l'occasion, en l'envoyant dans le vestiaire des filles, j'évite que ça finisse comme la célèbre partie du vendredi Saint entre les Canadiens et les Nordiques et je lui fais en plus une fleur parce que dans cette catégorie le poète sera en bonne compagnie...
 
Mais il y a plus car Christian m'a toujours fait l'impression d'être une vieille louve, d'en avoir l'âme. Aussi chiant et berserk postal puisse t'il parfois devenir, c'est cette fibre maternelle sauvage que possède l'homme qui m'a toujours le plus frappé chez lui. Je n'ai pas à rendre publique notre relation, ça ne regarde que nous, mais ça a été ainsi depuis le jour un. Le type, quand il aime, aime comme une mère. 
 
Il déchirerait sa chemise en deux pour te couvrir si t'avais rien sur le dos et verserait la moitié de sa dernière bouteille de jus d'clodo dans ton biberon si ta vie en dépendait. Une confidence, moi, son oeuvre c'est en diagonale sur les amphétamines avec le peu de boulons qu'il me reste que je l'ai parcouru et je serais mal foutu de venir en parler juché sur une boite à savon pour en vendre. D'autres le feront mieux que moi. Moi, c'est le bonhomme que j'ai eu la chance de rencontrer et c'est ce bonhomme là tel qu'il s'est montré à moi qu'aujourd'hui je suis fier de classer avec la crème des âmes qui ont laissé une marque indélébile sur la mienne et qui auront toujours une place dans mon coeur où il y aura toujours une moitié de vieille chemise déchirée à se mettre sur les épaules si besoin était.
 
Christian, vieille louve, vieux bandit et grand frère d'armes, pour tes cinquante balais je te souhaite paix et santé.
 
- Pat Caza -
 
 
 
Mistral (et le spectre de Nelligan) dans le bleu de la nuit (des temps)
 

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(Avec gros clin d’œil à Gatsby – rémanence inattendue d’une improbable game de bowling…)

 

- Michel Plamondon ( le Plumitif ) -

 
 

C'est difficile pour moi d'écrire depuis un certain temps, mais si l'effort d'une prise de parole pour moi-même présentement me rebute, je peux en fournir un pour Mistral.

Comme, sans doute, tous ceux qui lui sont ou ont été proches, j'ai été testé, brassé de la cage, évalué avec soin, et choisi, intégré, puis encouragé et défendu.

C'est après avoir lu Christian Mistral et Louis Hamelin au début de la vingtaine que je me suis vraiment mis à commencer à écrire pour vrai. J'étais déjà lecteur avide, j'avais eu un projet de grand roman de SF(!), j'avais pondu quelques textes pour m'amuser, mais c'est en découvrant ces voix, plus proches de moi que tout ce que j'avais pu lire, que j'ai commencé à avoir une idée de ce que pouvaient être un style, une voix, vivants, actuels et se développant dans des espaces propres à soi et une époque à laquelle on appartient, et qui nous appartient. Bref, de ce que pouvait être l'écriture.

Christian m'a poussé à y faire ma place. Pour l'instant, sur ce plan-là, je suis sur la glace. J'ai confiance d'y revenir tôt ou tard. Quoi qu'il arrive, mon amitié avec cet homme d'esprit à la volonté puissante et d'une rigueur incomparable à la plume dont, aussi bouillant puisse-t-il être, la loyauté est un exemple, a une grande importance dans l'histoire de ma vie.

 
- Stéphane Ranger -
 
 
 
  Vecteur
 

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- Sandra Gordon (Sandy) -

 

 

30/10/2014

Quiz !

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- Photo Sophie Calle -

 

 

26/10/2014

Jessica Rimondi

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De l'imagination

« Tout le bonheur des hommes est dans l’imagination. » Cette phrase du marquis de Sade, ce matin, croisée au hasard de lectures variées, m’a interpellée. L’imagination, l’art de donner vie à ce qui n’existe pas, à ce qu’on désire voir se produire, peut-être, pas forcément, pas toujours, manifestation du visible à partir de l’invisible, moteur de l’inconscient,  en elle se façonnent nos rêves, nos plans, nos projets, nos délires, nos fantasmes, matière sans limite, sans entrave, tout y est possible. Notre imagination s’alimente de notre vie et notre vie se nourrit de notre imagination. On peut s’étonner parfois des chemins qu’elle emprunte, elle peut être noire, cruelle, légère, jouissive, esthétique, excentrique… Elle a se pouvoir de voir ce qu’on ne pourrait voir autrement. « Les yeux de l’esprit ne commencent à être perçants que quand ceux du corps commencent à baisser », nous a dit Platon. Peut-on penser vivre sans imaginer ?

 

21/10/2014

Yeah !

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20/10/2014

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Je viens de voir un sujet sur Winston Churchill à la télé. Il m’éclate, grave, cet homme me donne l’envie d’aller jusqu’au bout de mes idées. Chanel, me fait le même effet. Et George Sand, et Rothko, Rainer Maria Rilke, Hemingway, Mistral, Virginia, Camille, Simone, Véronique, Oscar… Comment savoir que ces idées que je pense miennes sont bonnes si je ne vais pas au bout et si je ne les mets pas en forme, en mots, en tout ?