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11/09/2009

question philo

reflexion.jpgJe rentre du boulot journée absorbante et harassante mais riche par ailleurs, rien ne vaut que d'être en vie et vivant, bref, dix heures du soir pourtant démarré à huit heures matin, long intervalle et pas de pause possible, voilà le décor planté! Je m'assois tranquille dans ma cuisine, j'adore cet endroit, je souffle, me sers un petit gorgeon et vois débouller mon grand fiston de dix centimètres de plus que moi en hauteur: "Maman j'ai mon premier sujet de philo, faut-il apprendre à vivre? Qu'est ce que t'en penses?". Oh la vache, la sorte de question qui tue à cette heure à ce moment précis de ma journée déjà bien chargée sauf que face à toute question de ce genre, je me prends à réfléchir et blocage, neurones trop fatigués ou ché pas dés fois c'est plus possible la réflexion la concentration tout ça je décroche, mais je ne perds pas le Nord, "Mon coeur, tsé quoi, vais le mettre sur mon blogue, là, va bien y avoir un, une ou plusieurs plus encore sans doute qui vont pouvoir réagir à ça!" " Man tu crois vraiment qu'ils vont répondre à ce genre de questionnement?"...Dans le fond je crois qu'on devrait tous pouvoir donner au moins un semblant de réponse au vu de nos expériences à tous sinon à quoi sert l'empirisme! A vous de jouer, please ne me laissez pas tomber sur ce coup!

 

 

19/08/2009

Mise en mots

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’écriture est un art de vivre, une nécessité peut-être aussi, j’ai le ventre qui crie et la main qui écrit, les mots me viennent et s’égrainent avec ferveur pour conjurer ou extraire, je les laisse faire. J’aime le langage épistolaire, vivant et décousu, très en direct si je puis dire, jeune beaucoup plus jeune je m’écrivais, drôle de s’écrire pour se construire, je me faisais du chère, très chère ou dans les moments plus fréquents et moins fastes du pauvre diable ou stupide femelle, cela m’est resté.

Depuis que j’ai ouvert cet espace, je ressens un changement en moi comme une sorte de porte qui s’entrouvre tous les jours un peu un peu plus et qui m’ouvre à une part de moi-même insoupçonnée. Est-ce parce que je livre et ouvre mon cœur, parce que je mets en mots et en images mes émotions et sentiments, est-ce le regard de l’autre cet autre que je ne connais pas, est-ce parce que je me permets d’exister, beaucoup de questions c’est vrai besoin de comprendre et d’apprendre. Tout ça prend une importance vitale au même titre que l’heure de méditation quotidienne du rêve éveillé ou d’un sommeil réparateur parfois si difficile à trouver, écrire me devient indispensable comme peut l’être la respiration c’en est une d’ailleurs parfois gênée par des états émotionnels trop intenses et submergeants.

Mais je ne suis pas écrivain et je suis fascinée par ces gens de l’art qui maîtrisent les mots et les font danser en vers ou en prose, très sensible à la musique je le suis plus encore par la littérature et la poésie, c’est pour moi une nourriture, pour l’esprit et pour le cœur, je crois bien que tout cela rend meilleur.En tout cas pas pire, écrire matérialise la pensée et l’imaginaire c’est fascinant et parfois souffrant aussi, ludique et révélateur jouissif et émouvant tout un panel d’émotions et de flux qui me traversent, et laisser faire laisser venir les mots ouvrir la digue ne pas retenir et néanmoins  tenir la barre ; parfois les mots transpirent et s’écoulent comme si je n’avais plus ce frein de vouloir bien faire et alors c’est magique, quoiqu’il en soit l’acte d’écrire est un don, un don de soi. Il en est qui change la souffrance du monde en or, et qui arrivent par leurs mots à plus qu'atteindre l'être et l'âme, je ne peux vivre sans eux, certains plus que d'autres encore envoûtent, ravissent, caressent mes cellules cérébrales aux aguets et affamées et celles de mon coeur qui a toujours soif de poésie et de finesse, je ne peux pas vivre sans lui. Je ne sais d'où me vient ce tel amour des mots, dois-je le savoir ou juste m'y abandonner...

 

 

 

 

26/07/2009

sportif

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" Je suis un haltérophile de la cervelle; comme les autres muscles elle se travaille. "

- Karl Lagerfeld -

06/07/2009

tolérance

 

"Quand on a des idées bien à soi, même un petit stock, on est obligé d'accepter qu'on se retrouvera sans cesse devant des gens qui vous tireront la tronche, qui essayeront de prendre le contrepied, de vous diminuer, de vous "faire comprendre" que vous devez la fermer, ou qu'il faut éviter tel ou tel type parce qu'il est cinglé ou pédé, ou faux-derche, tel autre parce que c'est un branleur, un obsédé, ou encore un voleur, un bigot, un spirite, un fumeur de hasch, et unetelle une traînée, une exhibitionniste, une pute, une gouine, une mal élevée. Ceux-là, ils réduisent le monde entier à quelques êtres hybrides, monotones, ennuyeux et "parfaits", et ainsi ils rêvent de te transformer en un déviant, en une merde ambulante, ou ils essaient de te fourrer dans leur secte personnelle pour mieux ignorer et abolir tous les autres. Et ils te disent: "Oui, ainsi va la vie, mon brave, en un processus permanent de sélection et d'exclusion. Nous nous détenons la vérité. Les autres, qu'ils aillent se faire foutre." Et s'ils passent trente-cinq ans à te marteler ça dans le cerveau, dès que tu te retrouves isolé tu te prends pour le meilleur et tu t'appauvris énormément, parce que tu as perdu un bel aspect de l'existence: savoir goûter la diversité, accepter que nous ne sommes pas tous égaux et que dans le cas contraire ce serait affreusement lassant." - Gutiérrez -

 

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Rapportée par Trader lors d'une discussion sur l'art chez Didier, cette observation sur la tolérance de Gutiérrez m'a interpellée, un tantinet provocateur mais les épices réveillent toujours un plat et la tolérance, à mon sens est loin d'être un plat facile à cuisiner et à réussir sans tomber dans le magma du condescendant et du tout doit être accepté et pardonné. La tolérance relève du grand art car elle implique une conscience de soi et une compréhension, une ouverture, une culture aussi. Loin d'être si facile envers l'autre et parfois aussi envers soi.

 

 

29/06/2009

réel virtuel

9782226180711.jpgEn écho à mon billet anniversaire, je me suis interrogée sur le changement qu'opère le Net dans notre communication aux autres notamment chez les jeunes, et je me suis souvenue avoir lu des ouvrages de Serge Tisseron parlant justement de cette évolution "Virtuel, mon amour" et "L'intimité surexposée", j'avais trouvé ses réflexions intéressantes ayant moi-même trois jeunes hommes à mes côtés très accros et en parfait naturel avec ce mode de communication que je n'ai personnellement découvert qu'il y a un an.

En fouillant sur Google , j'ai trouvé cette interview de lui que j'ai trouvé fort représentative de ce qu'il pense de ces nouvelles technologies, je vous en livre ici une partie, pour la consulter en entier, vous pouvez aller,

 



Serge Tisseron 
"Les nouvelles technologies modifient la manière de percevoir les autres et soi-même"
Psychanalyste réputé pour ses études portant sur les relations jeunes-médias-images, Serge Tisseron a intégré dans son champ d'étude l'univers de l'Internet. L'expert estime que l'usage du Net présente des spécificités qui permettent aux jeunes d'en tirer parti pour leur épanouissement. Balayant plusieurs idées recues, Serge Tisseron revient sur les changements qui affectent les jeunes au contact des technologies de l'information et de la communication. 
15 septembre 2003

DN. Comment analysez-vous l'appropriation des nouvelles technologies de communication par les jeunes ? 
Serge Tisseron. Ce qui me frappe, c'est l'encouragement que les jeunes trouvent sur Internet à adopter des identités d'emprunt pour entrer en relation avec leurs pairs. Jusqu'ici, les gens étaient obligés d'entrer en relation à visage découvert. Certes, on peut cacher son statut social ou ses intentions, mais pas son apparence. A travers la pratique de l'Internet (chat, forums, jeux en réseau), on peut entrer en relation en masquant son âge, son sexe, sa couleur de peau, bref, toutes ses caractéristiques visibles. Cela explique en grande partie cet engouement extraordinaire. Mais cela s'accompagne aussi chez les jeunes d'une relation différente à leur identité et leur image. Ces technologies modifient la manière de percevoir les autres et soi-même. J'en veux pour preuve qu'aujourd'hui, le pré-adolescent et l'enfant ont une plus grande distance par rapport aux photographies qui les représentent. Ils acceptent qu'une image d'eux-mêmes ne soit rien d'autre que l'équivalent d'un avatar utilisé pour les représenter, sans aucun souci de ressemblance.

Quel est intérêt de l'Internet dans la rencontre avec l'autre ? 
Jadis, il existait des rites de rencontre entre les sexes qui étaient instaurés par le groupe. Par exemple, lors du conseil de révision, les garçons se voyaient décerner un badge "bon pour les filles" qui les incitaient à aller ensuite tous ensemble au bordel. A notre époque, la difficulté est de gérer seul la rencontre avec l'autre sexe. D'où l'intérêt des rencontres anonymes sur le Net. L'avantage est qu'il permet à chacun de se retirer à tout moment de la relation engagée sans avoir de compte à rendre. On apprivoise ainsi petit à petit l'idée de la rencontre réelle. On part d'une identité masquée, puis on réajuste au fur et à mesure la présentation que l'on donne de soi et celle qu'on a de l'autre, jusqu'au moment où l'on décide éventuellement de se voir "pour de vrai". A ce moment là, on est obligé de jouer carte sur table et de se décrire tel qu'on est en réalité afin de pouvoir se rencontrer. Internet permet donc à certains jeunes aujourd'hui de lutter contre la peur de s'engager trop rapidement dans une relation dans laquelle ils craignent de se sentir "prisonnier ", et d'apprivoiser la relation peu à peu. Dans certains cas, il est vrai, ces rencontres "virtuelles" peuvent aussi se substituer aux rencontres réelles, mais c'est assez rare.

"Le Net provoque l'isolement des jeunes". Pour vous, c'est une idée reçue ? 
Oui, le passage par le Net est souvent un prélude à la rencontre réelle. D'ailleurs, les jeunes qui participent à des jeux en réseau ou qui se rendent dans les forums et les chats ont envie de se rencontrer dans la réalité. Le grand danger du Net est plutôt lié au risque de laisser croire à des jeunes fragiles que leurs interlocuteurs sont tels qu'ils se présentent à eux sur le réseau. C'est sur cette naïveté que jouent les pédophiles qui draguent par Internet. C'est pourquoi ce n'est pas en interdisant aux jeunes l'usage du Net qu'on les mettra à l'abri, mais bien plutôt en les aidant à mieux comprendre les règles qui le régissent. Le Net est une vaste machine à faire se rencontrer des avatars bien plus que des personnes réelles. De ce point de vue, c'est un peu comme dans la vie réelle, mais poussé beaucoup plus loin. La question de l'identité est au coeur de la problématique de la vie sociale : un artiste ou un homme politique se construit une image médiatique qui ne correspond pas forcément à sa réalité. Internet surfe sur ce désir de tromper notre entourage, mais ne le crée pas. En plus, je trouve que les jeux en réseau sont formidables pour comprendre ce mécanisme, et pas du tout dangereux comme les chats, parce que le risque de confondre le joueur avec son avatar est d'emblée écarté. On sait bien qu'on n'a pas affaire à un sorcier ou à un chevalier " pour de vrai " ! Ces jeux apprennent aux plus jeunes une règle majeure du Net.

Toujours dans la lignée des faux débats, l'univers virtuel du Net coupe-t-il les jeunes de la vie réelle ?
Non. C'est le même faux procès que l'on a fait aux jeux de rôle. Les jeunes qui sont en crise identitaire grave et qui confondent l'autre et eux-mêmes vont évidemment courir le risque de se confondre aussi avec les personnages de fiction, mais il ne faut pas généraliser. La technologie de l'Internet est plutôt annexée par les jeunes dans leur désir de résoudre ce malaise et de renforcer leur repère identitaire plutôt que pour s'y perdre un peu plus.

Comment appréhender les codes spécifiques de communication qui apparaissent dans les nouvelles technologies (smiley's, abréviations chat, etc.) ?
A mon avis, plus les codes propres à Internet seront originaux, plus leurs risques de propagation à d'autres domaines seront faibles. Dans l'éducation traditionnelle, on apprend malheureusement souvent ce qui serait une bonne manière de s'exprimer et d'écrire sans préciser que cet usage n'est valable que dans certaines circonstances. On ne souligne jamais assez la relativité des langages. Internet peut permettre de comprendre plus vite qu'il n'y a pas une "bonne" façon de s'exprimer, mais autant de "bonnes" façons que de lieux et d'usages. Tout est affaire d'adéquation.

Pour reprendre le sous-titre de l'ouvrage Les Enfants-Puce de Christine Kerdellant et Gabriel Grésillon (1), comment Internet "fabrique les adultes de demain" ?
Le Net introduit des changements de perception aussi importants que ceux qui ont accompagné l'apparition du train ou de l'avion. Il crée un rapport différent à l'espace et à la durée. D'abord, le Net contribue au sentiment de faire partie de la même planète chez ses utilisateurs, et cela intervient à mon avis dans la conscience du monde qu'ont les jeunes - on le voit par la place qu'ils prennent dans le mouvement altermondialiste. Ensuite, le temps est réduit : l'impatience de la réponse est incroyable dans les forums et les messageries. Enfin, avec le Net, des inconnus me parlent de leur intimité. N'oublions pas qu'avant l'invention du téléphone, les gens ne parlaient de leur intimité que lorsqu'ils se voyaient. Avec le téléphone, des personnes que je connais me parlent de leur intimité sans que je les vois. Mais, avec le développement de l'Internet, on atteint un degré de plus. Des gens que je ne connaîtrai jamais me parlent de leur intimité. Et cela donne le sentiment que l'espace entre les personnes est bien plus court.

 

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Jeunes ou moins jeunes, nous sommes tous concernés par cette évolution de l'échange et de la manière de communiquer, cette facilité d'exprimer et de partager change forcément notre regard, notre perception du monde, mais je me demande jusqu'à quel point cette nouvelle façon de faire va complètement modifier notre attitude à l'autre et à nous-même. Est-ce un progrès vers plus d'humanité et de tolérance ? 

 

 


18/06/2009

Anyway

 

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La main, l'outil de base par excellence, on ne mesure pas à quel point sauf quand on la perd. La main caresse touche prend écrit palpe cuisine frappe crée joue claque, s'agite se joint se ferme en poing se tend se passe se prête, pétrit scie rabote danse peint dessine croque parle, la main, notre extrémité la plus active et la plus expressive aussi. Alors perdre la main est une souffrance incomensurable, insoupçonnée. On vit tellement avec sans s'en rendre compte. Anyway. Et les doigts qui comptent grattent explorent pénétrent mettent l'accent furieusement parfois se dressent, se font passer l'anneau, glissent sur un clavier pincent une corde, s'enfoncent montrent prennent le sens du vent. Une main, cinq doigts, une droite et une gauche, précieux instruments de vie et de langage, prolongement harmonieux du corps habité.

 

16/05/2009

petit déjeuner

 

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                                - photo Edwyrd Edwards -

 

 

 

Me suis réveillée différente, un tantinet, un léger déplacement, une partie de ma peur surmontée sans doute, une sorte de calme, comme si quelque chose s'était inscrit en moi, une sérénité, je me rends compte que je ne trouve pas le mot approprié. J'ai comme l'impression de m'être détachée et reconnue à la fois. Le monde est si vaste, et chacun de nous si complexe, et pourtant parfois tout peut être si simple, une évidence. Etre à ce que l'on est. Sans détour. S'accepter et apprendre. En contact avec cet inaliénable en soi. Là.

Je profite de cet état qui me parait pouvoir n'être que fugace. Pas encore imprimé dans ma personnalité si tactile et éperdue de sens, néanmoins le changement s'opère, cette sorte de sagesse sans inquiétude pourrait s'installer et me profiter. La lumière dehors n'a pas la même teinte ce matin.

 

 

17/04/2009

voir

 

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Tout ne serait-il qu'une question de regard? Autant de vérités et de réalités que d'individus, autant de manière de voir. 

D'un regard l'autre, la vision n'est pas la même, l'interprétation non plus, et souvent de regarder autrement donne une autre coloration aux choses. Parfois aussi , le regard de l'autre sur soi ouvre à des horizons insoupçonnés, la blogosphére en est la meilleure illustration.

Peut-on tout appréhender, porter un regard sur tout, et s'ouvrir à tous les regards?

Peut-on tout voir en soi-même?

 

 

18/03/2009

silence

 

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                         " Le silence est fait de paroles que l'on n'a pas dites ."

                                          - Marguerite Yourcenar -

                   

 

29/01/2009

Virturéalité

 

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Merci à vous tous , les commentaires sur ce thème de "l'amour virtuel " nombreux et enrichissants m'ouvrent vers une réflexion plus personnelle . Depuis que je me suis engagée dans cette aventure blogesque , si je puis dire , j'ai fait pas mal de découvertes , et plus particulièrement sur moi-même . La frontière que l'on croit si présente entre virtuel et réel me semble pour ma part bien mince , sans doute est ce parce que je m'investis sincèrement et intimement sur cet espace , et que les différentes rencontres que je peux y faire me semble teintées de cette réciprocité , un mélange d'ouverture , de respect , de curiosité et de réelle volonté ou besoin d'échange ; comme une correspondance à une autre échelle .

Sans doute comme dans la vie " physique ", il y a un lot de mensonge et de manipulation , mais également d'amitié sincère et de réelle affection . Les mots ont une puissance en eux-même , comme la musique , ils peuvent nous atteindre pour le meilleur et pour le pire , nous faire grandir , nous ouvrir à nous-même , ou nous détruire aussi . Et puis dans ce flot des rencontres que nous faisons tous les uns , les autres avec ce nouvel outil , il y a comme dans notre quotidien , certaines plus intenses que d'autre , car certains mots nous parlent davantage , certaines façon de penser ou d'appréhender la vie ou de voyager ...

Pas tant de virtualité que cela dans cette nouvelle réalité , pour moi en tout cas ... Ce que j'appelle virturéalité me donne des émotions aussi intenses ,  même étonnamment vivantes , et j'y goûte  , m'en nourris et avance ainsi .

 

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Une correspondance comme une multitude de portes et d'ouvertures qui s'ouvrent sur des mondes insoupçonnés , et des richesses communicables d'âme à âme par l'intermédiaire de mots frappés sur un clavier , d'images ou de sons associés , de silences aussi et de dialogues "internétisés" , de cris poétisés et de larmes retenues ou de smileys "lyesés " , de phrases érotisées et de sentiments ainsi exprimés au plus prés possible de chacune réalité . Je crois bien que ce "virtuel" est bien réel , ou que cette réalité virtuelle à priori ne l'est pas autant que l'on voudrait le penser peut-être . 

"De la puissance des mots sur le mouvoir des peaux ..." de la grâce de votre présence sur ma présence à la vie !

Virturéalité !

 

06/01/2009

Tu veux dire

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Entre ce que je pense,
ce que je veux dire,
ce que je crois dire,
ce que je dis,
ce que vous avez envie d’entendre,
ce que vous croyez entendre,
ce que vous entendez,
ce que vous avez envie de comprendre,
ce que vous croyez comprendre,
ce que vous comprenez,
il y a dix possibilités qu’on ait des difficultés à communiquer.
Mais essayons quand même.

Bernard Werber

 

 

 

 

 

( trouvé chez C.Mistral )

 

 

29/12/2008

souffles

 

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                                " Plonge dans l'océan de ton coeur ,

                                          là se trouve l'univers . "

 

 

                                           Farid ud-Din Attar

                                            (XIIéme siécle)