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29/11/2013

La Vénus à la fourrure

 

 

 

24/11/2013

L'amitié

Qu’est-ce qu’être l’ami de ? Qu’est-ce qui fait qu’un autre devienne mon ami ? L’amitié amoureuse n’est-elle pas la forme la plus absolue de la relation d’amour possible entre deux êtres ? Pourquoi sommes-nous sensibles aux signes émis par une personne plutôt qu’une autre ? Est-ce que l’amitié est la perception du charme de quelqu’un et en retour celle qu’il a du nôtre ?

 

 

20/11/2013

Féminité

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- Tony Toste -



15:33 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : art, femme, réflexion, émotion

18/11/2013

Hans Bellmer

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«Le corps est comparable à une phrase qui nous inviterait à la désarticuler pour que se recomposent à travers une série d’anagrammes sans fin ses contenus véritables.»

- Hans Bellmer -


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" Les produits et valeurs les plus élevés de la civilisation relèvent de la sublimation. Ces produits constituant une des quatre destinées de la pulsion. De fait, la sublimation est une défense contre la pulsion d'une part, et elle est le produit de la pulsion d'autre part. Ce qui signifie que d'un côté on a un symptôme, de l'autre une œuvre d'art. "

- Céline Masson -

 

 

À l'arrivée au pouvoir en Allemagne des nazis en 1933, Hans Bellmer décide de ne plus rien faire qui puisse être utile à l'État. Il confectionne alors, en 1934, son œuvre la plus connue : La Poupée. C'est une sculpture représentant en taille quasi-réelle (1,40 m) une jeune fille multiforme, aux cheveux foncés, coupés en frange sur le front, ornés sur le haut de la tête d'un grand nœud raide, seulement vêtue de chaussettes blanches et d'escarpins de vernis noir, une grande poupée composée de nombreux membres pouvant être articulés les uns aux autres par des boules, une grosse boule, le ventre, sur laquelle peuvent s'articuler encore deux bas-ventres, quatre hanches articulées aux quatre cuisses, celles-ci articulées aux quatre jambes, et un buste à plusieurs seins, la tête et le cou amovibles. Hans Bellmer joue avec sa Poupée et multiplie les variations avec les différents éléments de son corps; tantôt, par exemple, amputée aux genoux, la tête, décapitée, posée en arrière des deux boules des hanches figurant jeune arbre; ou, autre exemple, devenu monstre à quatre jambes, deux en haut, deux en bas, articulées à la boule centrale du ventre, mobile et suggérant la danse et la provocation du désir d'autrui, photographiée ici dans les bois, là sur un parquet, dans un grenier, vautrée tordue sur un matelas, deux jambes habillées d'un pantalon noir d'homme; ou à moitié démantelée, amputée d'une jambe, jetée dans un duvet, froissé par sa chute et son poids. Les photos étaient polychromes, Bellmer les coloriait de teintes changeantes sur la même photo, tantôt pastel, chair, rose pâle, rose plus soutenu, mauve, bleu clair, mais aussi de couleurs vives, rouge, jaune, bleu canard. La Poupée est érotique, c'est une « créature artificielle aux multiples potentialités anatomiques », par laquelle Bellmer entend découvrir la « mécanique du désir » et démasquer « l'inconscient physique » qui nous gouverne; elle est enfantine, mais également victime de perversions sadiques; ainsi démembrée, violentée, violée, elle correspond au désir de l'artiste de voir la femme accéder « au niveau de sa vocation expérimentale ». ( Source Wikipédia )

 

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07/09/2013

En vie

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- Exposition Reza, berges de Seine -

 

" On circule, on avance. Vers quoi, vers qui se dirige-t-on ? Le bout de la promenade ? La fin de journée ? Peut-être le repas du soir, le film du dimanche à la télévision, la tiédeur su sommeil... Demain, de quoi sera-t-il fait ? Et plus tard, qu'est-ce que ça veut dire ? A quoi cette vie tient-elle ? Un battement de montre contre le poignet ? Des espoirs, des projets, des désirs ? Quoi au juste ? Du bonheur ? Connaît-on la recette ? Retourner sur la promenade ? Manger d'autres glaces à la fraise ? Regarder courir les enfants ? C'est quoi, demain ? C'était quoi, hier ? Nos visages un peu dans le vent ? Quelque chose qui n'est pas encore arrivé ? Une escale ? Un oubli ?

On circule toujours, on avance. On se pose sur un banc, comme font les oiseaux sur les branches. Il semble qu'on ne souffre pas, mais parfois qu'on s'ennuie un peu. Comme si l'on attendait que quelque chose se passe, comme si l'on espérait davantage. Heureusement c'est l'été; il fait doux. On tiendra bien ainsi jour après jour, jusqu'à l'hiver. On a des provisions en soi. De quoi, au juste, on ne sait pas. On s'alimente par les yeux, les heures, les pas. L'important, se dit-on, est de subsister sans chagrins. Ailleurs, c'est guerre, tueries, famine... De pleines charrettes de misère."

- Jean-Michel Maulpoix - Une histoire de bleu -



27/08/2013

Cette nuit, je ne dors pas

Je ne l'avais plus éprouvée depuis un moment, et la voilà qui revient et m'étreint. Impossible de lui résister. Impossible de lutter. Impossible de ne pas succomber. Elle est la plus forte. Pourtant elle s'était faite plus rare. Ces derniers mois, j'avais retrouvé un sommeil de bébé, ou presque. Ce sommeil qui donne à la peau le matin au réveil un parfum de brioche grillée et qui colle les paupières de son intensité. Cette nuit, je ne dors pas. L'insomnie m'a retrouvée. A moi, à nouveau la noirceur  totale de la nuit blanche, l'apesanteur de l'atmosphère d'une maison endormie, les angoisses en silence qui s'installent, les vieux fantômes qui rejaillissent. "L'insomnie amplifie la moindre contrariété et la convertit en coup du sort ", Cioran savait de quoi il parlait, lui qui nourrissait son pessimisme d'insomnies chroniques. Pourtant elle est jouissive aussi, droguante, fascinante. Comme si cet état d'être permettait au cerveau d'autres langages, d'autres expériences, d'autres manières de voir et de sentir, d'autres contrées internes à explorer, d'autres ressources insoupçonnées...

 

10/06/2013

De l'intime

Je lis ce livre de François Jullien un petit peu chaque jour depuis le début du mois de Juin et il me trouble. Ce n'est pas tant ce qui est dit dedans qui provoque cet état d'être mais plus la musique de ses mots. Je me surprends à aimer les mots pour eux-mêmes presque plus encore que la pensée qu'ils défendent, c'est  captivant. Probable alors qu'est là l'intime d'un mot, cette résonance en nous, ce plus intérieur qu'il vient toucher silencieusement pour nous ouvrir davantage à la vie et à nous-mêmes aussi...

 

03/06/2013

A voir

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12/05/2013

14:43

" Être intime avec quelqu'un, n'est-ce pas donner accès à ce qu'il y a de plus indicible en soi? "

- François Jullien -

 

04/05/2013

Mise en abîme

arat,émotion,réflexion,rencontre,partage,humain

- René Magritte -



06/04/2013

Toutes les grandes lectures sont une date dans l'existence.*

Je croise cette pensée* d'Alphonse de Lamartine, et une rangée de livres me défilent dans la tête avec en pool position ma première émotion, le tout premier livre qui m'a remuée profond, Le blé en herbe de Colette. Viennent ensuite au rythme des années, Au bonheur des dames, les Fleurs du Mal, L'amant de lady Chatterley, L'éducation setimentale, Le loup des steppes, Rêveuse bourgeoisie, Le docteur Jivago, La correspondance de Flaubert à Louise Collet,  De l'inconvénient d'être né, Notre besoin de consolation est impossible à rassasier, Par delà le bien et le mal, Derniers poèmes d'amour, La connaissance interdite, L'avenir du drame de l'enfant doué, Lettres à un jeune poète, Valium, Vautour, Fontes, On the road, L'art d'être, Le livre de l'oubli, Coco Chanel. Chacun de ces ouvrages me ramènent à un moment précis de ma vie. Chacun de ces ouvrages a changé le cours de mon existence. Chacun de ces ouvrages est un ancrage. Il y en a d'autres encore sûrement en réfléchissant davantage, mais ce sont les premiers qui me viennent à l'esprit et avec eux un flot d'images, de frissons et de ressentis...

 

01/04/2013

Blog et misanthropie...

Pendant les quinze premières années de ma vie, papa et maman m'ont serinée qu'il fallait aimer les autres, les aimer comme soi-même! Equation compliquée pour quelqu'un qui ne s'aimait pas et qui ne se voyait même pas dans un miroir... Longtemps, et ça m'arrive encore, j'ai vécu dans le regard de l'autre et n'arrivais pas à agir sans me torturer de savoir ce qu'il allait penser de moi. Il m'a fallu batailler sec pour sortir de ça. Me suis brûlée les ailes, ai été manipulée, trompée, flouée, nombreux sont ceux qui viennent boire à la source du besoin que j'avais d'être aimée. J'ai bâti ma vie de couple sur cette sorte de fondation et j'ai oeuvré en pensant plus à mes proches qu'à moi-même.

J'ai mis du temps à comprendre qu'aimer n'était pas ce que je croyais, que ça n'était pas se sacrifier pour l'autre, que ça n'était pas une construction mentale mais un ressenti viscéral. Je me souviens parfaitement le jour où j'ai compris que je n'aimais pas mes enfants mais que je me faisais une idée de ce que devait être l'amour d'une mère. Quel déchirement! Quelle souffrance! Quel tsunami! Soit, j'avais des circonstances atténuantes, ma maman ne m'a jamais aimée, elle-même prisonnière de la même équation, celle qui prouve par a+b qu'on n'est rien sur cette terre. Sa mère lui a transmis, elle me l'a inculquée. Dieu que j'ai souffert de mesurer mon handicap et Dieu que j'ai depuis ce jour rattrapé du terrain.

On ne peut aimer l'autre si on ne s'aime pas. Mais comme c'est difficile de s'aimer quand on ne l'a pas été. J'ai travaillé plus de vingt longues années à récupérer ce possible et je travaille encore chaque jour à le consolider, je sais que c'est tout de même chez moi un peu fragile et que je peux encore m'améliorer. Quand j'ai créé mon blog, pour ouvrir mon espace intellectuel et spirituel et pour voyager au milieu des idées de chacun, je ne pensais pas à tout ce que cette aventure allait changer en moi. On ne peut plus jamais être le ou la même après une expérience comme celle-là.

Je suis passée au cours de ce parcours de presque cinq ans, de la confiance absolue en l'autre, cette sorte d'émerveillement naïf et philanthropique à une misanthropie mesurée. On ne peut aimer tout le monde, ce serait assimilé à n’aimer personne. On ne peut pas non plus être aimé de tout le monde, ça serait ne pas exister, être une chimère, un mythe, un conte de fée. Plus d'une fois j'ai pensé arrêter d'écrire et d'échanger. Tout blogueur sait à quel point cette passion est chronophage comme toutes les passions, mais ce n'est pas la vraie raison. Je me suis sentie devenir de plus en plus libre en apparence, j'avais le sentiment qu'enfin je tenais un moyen pour consolider mon parcours, mon cheminement. Le fait de lâcher ainsi des bouts de moi dans l'espace et ne plus craindre avec le temps les réactions d'autrui, me donnaient de la force, de l'énergie. Et de plus les quelques belles amitiés que j'ai pu y construire m'ont encouragée dans ce processus. Mais finalement suis-je vraiment si libre? Bloguer n'engage-t-il pas? N'est-t-il pas une responsabilité? Ne doit-on pas à nos lecteurs la note quotidienne ou hebdomadaire?

En écrivant il y a peu à Christian, lui demandant s'il n'était pas devenu misanthrope, il m'a posé cette question qui me taraude encore: Mais que sont donc le milliard de Facebookiens et les millions de blogueurs et tous ceux qui sont assis devant leur ordi au lieu de sortir rencontrer leurs semblables en personne?

Cette nouvelle façon de communiquer, de se rencontrer via les mots et les images est-elle  aussi généreuse qu'elle y paraît? Et si bloguer est philanthrope, ne pas bloguer est-il le contraire, donc misanthrope? 

J'aime bien me torturer parfois les méninges. J'aime donner du sens, j'aime creuser et tirer des enseignements des choses, des expériences. J'aimerais bien, aussi, avoir, si possible et si le coeur vous en dit, votre avis, oh que oui...

 

30/03/2013

lettre à un ami

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- Chris Falaise -


Cher Toi,


en parcourant ce matin le web comme je le fais chaque matin depuis presque cinq ans, j'ai encore fait moult découvertes. Tu me connais, je suis insatiable quand il s'agit de m'étonner, de vibrer, de ressentir toutes ces correspondances entre les êtres humains, toutes ces pensées qui interagissent, tout ce grand magma spirituel et artistique, à l'infini. Comment ne pas s'extasier telle une enfant face à une confiserie de toutes ces beautés qui se créent partout sur cette planète, de toutes ces réflexions, ces chemins, cette poésie humaine? Au milieu du fracas, je trouve ça tellement chouette qu'on puisse laisser vivre la beauté et que malgré tout elle transpire.

J'ai démarré ma journée avec Lou Andreas-Salomé, je me suis rendue compte que je ne connaissais rien de cette femme et que je n'avais rien lu d'elle. Il me semble que tu m'en as déjà parlé ou peut-être l'ai-je rêvé? Mes nuits sont tellement pleines. Ne trouves-tu pas la vie de cette femme, sa démarche, son aura magnifiques et inspirantes? Correspondre avec Rilke, Nietzsche, Freud, s'essayer à toutes formes d'expressions artistiques aussi variées, égérie, femme de lettres... Quel destinée tout de même!

En cherchant dans ma bibliothèque, pensant l'avoir, le livre des correspondances entre elle et Rainer, je suis tombée sur une tout autre lecture. Parfois j'aime fureter comme ça entre mes livres et piquer là ceci et relire là celà et m'en nourrir comme on peut le faire d'un plateau repas devant un très bon film. Tiens! A propos de film, hier j'ai revu Le Dîner de cons! Rien à faire, je ne peux m'empêcher de rire une nouvelle fois même si certaines scènes qu'on s'est passées en boucle, souviens-toi, nous faisaient rire l'un et l'autre à hurler et pisser! Le "mais de qui il parle là?" m'arrache des sons bruyants et "le rire de Juste" qu'Huster a un plaisir fou à jouer est juste communicatif à souhait.

" La violence n'est pas notre nature mais la frustration de notre propre nature." Après avoir lu cette phrase, j'ai refermé l'ouvrage et j'ai eu subitement l'envie de t'écrire pour te demander ce que tu en pensais. Entre temps, j'ai croisé cette artiste, Chris Falaise, je t'envoie une image et le lien. C'est tout à fait un genre de peinture que j'aime. Tu me diras.

Là, je file, c'est encore une rude journée qui m'attend. Enfin, je dis rude, mais va savoir, pas forcément. les journées sont rudes pour moi quand l'attente est trop longue et pesante. Quand les gens se pressent dans ma boutique, que les demandes sont multiples et variées m'obligent à m'adapter et à toujours avoir de nouvelles idées. Là, pas de rudesse mais au contraire, un plaisir fou!

Je t'embrasse, cher solitaire. Comme tu as raison. Les gens qu'on aime vraiment sont peu nombreux. Raison de plus pour entretenir cette relation rare et si nourrissante qu'est l'amitié.

A te lire.

Blue



27/03/2013

petite musique de nuit

Je n'aime pas faire du mal, je n'aime pas trahir une confiance, je n'aime pas défaire, détruire, descendre, me tromper. Je n'aime pas quand ma folie se pointe, quand je redeviens cette autre en moi, quand le noir efface le bleu, quand mes vieilles peurs, mes vieux travers, mes sourdes angoisses, mes réactions d'enfant refont surface. C'est moins fréquent mais c'est encore présent. La passion dévorante que je mets dans les choses, cet appétit de vivre, de croiser, d'embellir, de partager, de découvrir, de remuer me font oublier la prudence, je fonce, je baisse la garde et je me retouve comme un sotte, une sotte petit grognasse à jalouser, pester, souffrir bêtement, ne pas comprendre et perdre toute contenance. Pas joli, joli!

En peu de jours je suis passée par toutes sortes d'émotions fortes allant du déchirement de la perte subite d'un vieil ami cher, des remous provoqués par la mise en images d'un passé douloureux, de l'aigreur d'une histoire de déconvenue et de la liesse d'une rencontre inattendue et passionnante. J'ai été traversée en même temps par tout ça et j'en ai fait un amalgame qui m'a obstrué la raison. Je n'ai plus écouté mon ange trop tiraillée par mon démon. Et l'aveuglement m'a envahie, l'espace d'une heure ou deux.

Heureusement, la nuit porte conseil. La nuit panse et répare et remet les pendules à l'heure. Ce matin je suis de nouveau Blue, aimante, pleine d'entrain et de rêves dorés avec tout de même, l'estomac, un peu noué...

 

25/03/2013

Pause

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 - Photo Laurence Guez -

 

13/03/2013

Black

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" J’aime l’autorité du noir. C’est une couleur qui ne transige pas. Une couleur violente mais qui incite pourtant à l’intériorisation. A la fois couleur et non-couleur. Quand la lumière s’y reflète, il la transforme, la transmute. Il ouvre un champ mental qui lui est propre."

- Pierre Soulages -

 

 

07/02/2013

Jeudi 7

J'oscille entre la bonne humeur et le découragement. Suis entre-deux. Pourtant je m'étais fait la remarque hier entre deux clientes, toujours encore entrain de se plaindre, que c'était inutile et improductif de se sentir malheureux quand après tout il n'y avait pas de raisons valables de l'être si ce n'est l'impression qu'on pourrait être mieux. Se lever chaque matin que Dieu fait dans les bras de la personne aimée, descendre prendre son thé et bavarder quelques minutes avec deux de ses petits gars, rencontrer Chopin ou Schumann à la première gorgée, laisser son esprit gambader face à la fenêtre ouvrant sur un jardin d'hiver en berne et croiser le regard d'un merle venant faire des repérages pour installer son nid, vagabonder ensuite sur la toile et piocher deci delà des pépites comme " Be in love with your life every minute of it " de Jack Kerouac ou " Je crois que les petites actions sont souvent celles qui nous amarrent ici bas " d'Eric Mc Comber et alors ressentir du plaisir...

J'ai eu envie de partir quelques jours, ça m'a prise d'un coup. Je voulais découvrir un nouveau lieu, voir du pays, faire une nouvelle expérience. Moscou, St Pétersbourg, Zagreb? C'est Prague qui l'a emporté! Prague, la ville magique d'après ce qu'exprime André Breton ou Apollinaire lors du récit de leur visite. Prague, la ville de Kafka et de Rilke, ville alchimique, ville ésotérique, ville romantique avec son pont Charles, le plus bel ouvrage gothique de l'Europe, sa place du marché, son horloge astronomique, ses hôtels particuliers baroques, le château, la tour des poudres, le palais Sternberg, ses musées, sa musique, sa féérie. Tant pis si madame Cheval me dépouille un peu plus, tant pis si c'est la crise, que les temps sont durs et qu'il n'y a pas la place pour une folie d'aucune sorte. J'ai pris mon billet, ça y est, je nous y emmène la semaine prochaine, quatre jours, se changer les idées.

C'est un luxe de pouvoir ainsi décider de partir ou de ne rien faire, c'est une chance de pouvoir ainsi être libre de ses mouvements et de ses pensées. C'est un bonheur immense que d'aimer et d'être aimé, c'est précieux de le mesurer, de se le dire, de l'exprimer. Et pourtant encore, malgré tout ça, on n'a parfois pas la foi et on se noud le coeur avec des pensées sombres, je me demande pourquoi. Pourquoi est-ce si compliqué de s'autoriser à être bien et juste prendre la vie du bon côté, celui qui fait avancer et qui donne des ailes?

Aujourd'hui, c'est Jeudi, non c'est pas raviolis. Vais tenter une expérience, pour voir, vais tenter de penser à ce que je fais, d'être plus là encore que d'habitude, profiter de chaque petits gestes du lever au coucher et voir si cela m'entraîne vers des horizons insoupçonnés. Je crois le faire parfois mais très vite le naturel reprend le dessus et ma journée a filé sans que je m'en apercoive. Là, si j'essayais de ne pas oublier de ne pas oublier d'en être, de la tête aux pieds.

 

04/02/2013

Cloud

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- Tomàs Saraceno -

 

Il faut du courage pour créer une pièce de 1.200 mètres carrés, suspendu à 20 mètres du sol, formé par trois membranes qui deviennent autant de niveaux accessibles au public. Un spectacle de la science et de la créativité que l'artiste argentin Tomàs Saraceno (San Miguel de Tucuman, 1973) a été déployé dans le centre d'art Hangar Bicocca à Milan, avec la collaboration de l'entreprise de pneumatiques Pirelli. L'établissement est ouvert jusqu'au 17 Février est nommé sur la mousse espace-temps, un physicien Paul Davies expression faisant référence à un concept de la physique quantique qui inclut l'idée de déplacer les particules subatomiques capables de mutations responsables en la matière l'espace-temps.
 
«Le travail transforme l'architecture dans un organisme vivant, qui réagit aux mouvements des voyages d'utilisateur, ce qui rend visibles les relations qui nous lient avec l'espace. D'un simple étape pour un flux d'air peut déclencher un effet papillon, afin que les gens qui partagent l'espace, apprendre rapidement et instinctivement la nécessité d'équilibrer, agir de manière responsable envers les autres », a déclaré Saraceno, connu pour créations gonflables inspirés par la morphologie des bulles, toiles d'araignées, les réseaux neuronaux ou les formations de nuages.
 
Visible ci-dessous, et accessible par le haut, sur la mousse espace-temps, dont l'accès est interdit aux enfants de moins de 18 ans et ne convient pas à ceux qui souffrent de vertige ou de claustrophobie, est un doux, surface instable qui engage les visiteurs dans un jeu l'interdépendance. "C'est une métaphore de la façon dont nous vivons en interdépendance. Génèrer la nécessité d'une instance de dialogue continu, car tout léger mouvement peut réduire le solde en entier et avoir à réapprendre comment l'interpréter », explique l'artiste, qui considère cette pièce une étape importante de son projet Cloud-villes, une série de travaux basés sur l'utopie de plates-formes de création vivable, respectueux de l'environnement et suspendu.
 
Pendant six mois, jusqu'au dernier Novembre, a montré Saraceno Nuage ville, un autre épisode de la série, sur le toit du Metropolitan Museum de New York. "Cloud ville visuelle, car il inclut de nombreuses surfaces réfléchissante qui permettent aux différents aspects de la réalité perçue en même temps et, en même temps, a déménagé dans des contextes autres". Saraceno a été soutenue par les experts de l'Institut de technologie du Massachusetts. Il continuera à développer la mousse sur l'espace-temps pour en faire une réserve de biosphère autonome peut flotter l'énergie et de l'eau par panneaux solaires et un système rustique pour dessaler l'eau. «Nous voulons Emplazarla entre les Maldives, parce qu'il représente l'exemple parfait d'un paradis que dans 15 ou 20 ans en raison du changement climatique, pourraient disparaître", a déclaré Saraceno, à Milan pour un colloque organisé par Hangar Bicocca. La réunion, qui a rassemblé des penseurs comme le sociologue Bruno Latour, historien de l'art Molly Nesbit et le commissaire du projet, Andrea Lissoni, liée à des œuvres Saraceno avec de gros problèmes comme la nécessité de trouver de nouveaux moyens de vie et de trouver des solutions pour créer une architecture respectueuse de l'environnement et ne sont pas approuvés pour améliorer la relation de l'individu avec son environnement naturel et bâti.
 
 


29/01/2013

petite histoire sans paroles qui en dit long...

 

 

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" Je ne puis vivre personnellement sans mon art. Mais je n'ai jamais placé cet art au-dessus de tout. S'il m'est nécessaire au contraire, c'est qu'il ne se sépare de personne et me permet de vivre, tel que je suis, au niveau de tous. L'art n'est pas à mes yeux une réjouissance solitaire. Il est un moyen d'émouvoir le plus grand nombre d'hommes en leur offrant une image privilégiée de souffrances et des joies communes. Il oblige donc l'artiste à ne pas s'isoler ; il le soumet à la vérité la plus humble et la plus universelle. Et celui qui, souvent, a choisi son destin d'artiste parce qu'il se sentait différent, apprend bien vite qu'il ne nourrira son art, et sa différence, qu'en avouant sa ressemblance avec tous. L'artiste se forge dans cet aller-retour perpétuel de lui aux autres, à mi-chemin de la beauté dont il ne peut se passer et de la communauté à laquelle il ne peut s'arracher. C'est pourquoi les vrais artistes ne méprisent rien ; ils s'obligent à comprendre au lieu de juger. Et, s'ils ont un parti à prendre en ce monde, ce ne peut être que celui d'une société où, selon le grand mot de Nietzsche, ne régnera plus le juge, mais le créateur, qu'il soit travailleur ou intellectuel."

 

- Albert Camus -