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18/03/2010

empathie

" Toute vie véritable est une rencontre."

L'empathie, émotion caractéristique de tous les mammifères, même des loups, d'après le biologiste Frans de Waal, est l'objet ces temps-ci d'une attention toute particulière et a fait dernièrement parler d'elle lors d'une journée spéciale Empathie à la cité des sciences de Paris réunissant philosophes, neurologues et pédopsychiatres. Cette émotion vraiment relationelle porte d'entrée au ressenti de l'autre et à l'expression de ses émotions n'est pas juste compassionelle, elle permet aussi de se rejouir avec l'autre. Elle est l'outil le plus puissant dont nous disposons pour cimenter les relations humaines et on aurait la preuve scientifique que celui qui active son empathie déclenche une zone préfrontale siège des émotions positives. Ainsi donc, ce qui en l'occcurence favorise l'échange entre pairs serait de surcroît bonne pour la santé, pourquoi s'en priver alors?

 

 

11/03/2010

pensée dogon

 

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" Il n'y a pas de musique avec un seul son; il faut différents sons pour donner l'harmonie à la musique."

 

 

 

17/02/2010

peinture et poésie

 

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- oeuvre de Christophe Miralles -

 

 

" La peinture est une poésie qui se voit au lieu de se sentir et la poésie est une peinture qui se sent au lieu de se voir."

- Léonard de Vinci -

 

 

 

16/02/2010

" Trois petits tours et puis s'en vont."

 

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"Il faudrait laisser à ceux qui restent, à ceux qui viendront après nous, une sorte de testament spirituel. Leur communiquer ce que nous avons cru percevoir et comprendre du sens de cette réalité que nous avons côtoyée quelques années ("Trois petits tours et puis s'en vont"). Leur transmettre nos recettes sur notre façon de gérer cette existence. Ce qu'on peut appeler le métier, ou mieux, l'art de vivre.

J'ai l'intime conviction que la relation aux autres êtres - nos compagnons de voyage - est l'élément à la fois le plus mystérieux et le plus significatif de notre vie personnelle et en définitive de toute l'évolution cosmique."

- Hubert Reeves -

 

 

 

03/02/2010

17:10

Au gré de ma lecture du moment, un ouvrage parlant de l'empathie, plus exactement du pouvoir de l'empathie, cette phrase savoureuse d'Oscar Wilde dont j'apprécie toujours beaucoup l'humour, la profondeur dans la légéreté :

" Chaque fois que vous tombez, profitez-en donc pour ramasser quelque chose."

 

31/01/2010

Coup'tiff

En réponse à la suggestion de L'oiseau.

 

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J'aime pas ça, aller chez le coiffeur, sauf peut-être me faire masser le cuir chevelu ce qui provoque chez moi une détente immédiate presque aussi efficace que le tripotage de ma plante des pieds.

Ne pas aimer ça me vient de loin, de ma petite enfance et plus encore je crois de mon adolescence. Pour ma mère, mes cheveux étaient siens, pas seulement ma tignasse c'est clair mais en l'occurrence étrangement c'est ce qui en apparence comptait le plus. Petite elle me les tressait à la Brindacier ou à la Sissi selon l'humeur, plus tard elle m'imposait les bigoudis et une longue séance de casque chauffant, je sais plus trop pour quelle correspondance, et puis un jour elle me les a coupé au bol à la Jeanne quand j'ai commencé à grandir, à me former et qu'il pouvait prendre l'idée à de jeunes hommes mal intentionnés d'après elle bien entendu de m'y passer la main, vrai que ça a fonctionné pendant un temps. J'ai détesté longtemps cette main mise, et lui en veux parfois encore légèrement, et c'est tardivement avec une amie que j'ai franchi le seuil d'un salon pour m'arranger tout ça.

Ça était pire que mieux, n'ayant aucune pratique et n'ayant non plus jamais opposé la moindre résistance à qui s'attaquait à cette partie de mon anatomie, je suis sortie de là la tête en dégradé, le cheveu hypra court avec une grande mèche déstructurée à l'avant, c'était fashion à l'époque paraît-il!

Malheur!

J'ai mis dans ma vie de femme, disons de jeune femme, quelques années avant d'y retourner, d'abord le temps que ça repousse et puis que je m'en remette. Et quand enfin j'ai pu à nouveau tenter l'expérience, je me suis retrouvée confrontée au même problème et suis de nouveau ressortie avec une tête qui n'était pas mienne et pire d'une autre couleur de surcroît, je me souviens de l'horreur qui m'a terrassée surtout après avoir été reçu par un " tu vas avoir encore plus de mal à être belle! " de mon homme à réception. J'ai bien attendu dix longues années pour arriver à faire de nouveau confiance à des mains coupantes. Maintenant ça va mieux, je n'ai plus les bouffées d'angoisse liées à une mère castratrice ni l'impossibilité de réagir à une proposition de coupe même hyper dans le vent ou d'une couleur de mèche must have du moment. J'y vais une fois l'an juste rafraîchir les pointes et colorer les quelques blancs faisant surface dans la masse. Ce n'est pas une détente pour autant  si ce n'est le massage...

Je me suis souvent demandé d'ailleurs pourquoi tant de femmes aiment ça et vivent parfois une histoire passionnelle avec leur coiffeur attitré voir même parfois hystérique car pour moi ça va sans dire ce plaisir reste un mystère...

 

 

 

26/01/2010

Nous sommes tous poètes... enfin... presque

Merci Guilio.

Contrairement à bien des idées reçues, la poésie est plus naturelle, donc plus proche de la nature humaine, que la prose. La prose, plus organisée, structurée, ordonnée, soumise à mille prescriptions, conseils, règles, lois et conventions grammaticales, logiques, stylistiques et j’en passe, nous mettons, dans le meilleur des cas, deux lustres à l’apprendre et vingt ans à la maîtriser.

La poésie par contre, fuse d’emblée avec ses premiers mots de la gorge de bébé, avec la tendresse d’une mère ou d’un père, la joie d’un amant, le vertige de l’errant du désert face au firmament infini, la lutte du marin contre la tempête, la peur rétrospective de l’ouvrier réchappé du feu de la fonderie... Et personne n’a besoin de grammaire ou de syntaxe pour s’écrier comme Lorca devant la mort dans l’arène ensanglantée :

 »À cinq heures du soir./ Il était juste cinq heures du soir./ Un enfant apporta le blanc linceul / à cinq heures du soir./ Le panier de chaux déjà prêt / à cinq heures du soir./ Et le reste n’était que mort, rien que mort / à cinq heures du soir…« 

Personne ? Sans doute, sauf que par retenue, modestie, crainte, habitude de former des phrases complètes selon les »règles« , vous n’eussiez pas songé à vous exprimer face au drame de la corrida, comme le fit Federico de Garcia Lorca dans ces vers.(1) Sous l’impulsion d’une émotion, la plupart d’entre nous ressentent (sentent s’exprimer en eux) en poésie ce qu’il vont ensuite tâcher d’exprimer en prose. Bien sûr, ils ne se »lâcheront« que devant bébé, maman, l’épouse ou l’ami. C’est qu’il est inhibiteur, voire castrateur de création, ce frein, ce portillon de contrôle, pourtant parfois utile, que nous imposons au désir de notre subconscient de s’exprimer librement.

Car – et c’est là sa différence essentielle avec la prose – la poésie est le produit de notre subconscient, où se télescopent et se mêlent en permanence des millions d’impressions, souvenirs et fulgurances à l’abri de la raison. En poésie, la raison peut, après une première expression (de l’impression), nous la faire écrire noir sur blanc, la revoir, fignoler, élaguer, affiner, mais elle ne doit rien changer de fondamental au premier jet. C’est ce que Laurent Fels explique dans son livre »Quête ésotérique et création poétique dans Anabase de Saint-John Perse« que je vous ai présenté dans ces colonnes le 13 janvier (www.zlv.lu/ spip/spip.php ?article1995). N’oublions pas en effet que toutes les impressions, tout ce que nos sens perçoivent consciemment ou inconsciemment 24 heures sur 24 au cours de notre existence est enregistré dans notre mémoire et stocké. Plus une impression est forte et/ou fréquemment répétée et/ou rappelée, plus elle reste accessible à la raison. Elles sont des millions, des milliards même, ces impressions qui cohabitent au fin fond de nous et interagissent, se combinent, explosent parfois en jets de magma porteur de questionnements, de joie, ou de souffrance.

Même fortes, mais rares ou uniques, mais jamais rappelées par les hasards, les stimuli, ou les exigences de la vie, ces impressions s’enfoncent dans les abîmes de notre mémoire morte. Morte ? Pas si sûr. Plutôt dormante, car tout ce que nous voyons, entendons, sentons, ressentons et pensons est précieusement conservé par notre subconscient. Cela signifie que nous n’en avons plus conscience, mais que c’est bien présent et peut rejaillir à tout moment de manière incontrôlée dès que le gardiennage de la raison se relâche : souffrance, désarroi, joie intense, faiblesse, forte émotion et, surtout, sommeil. Que sont donc nos rêves sinon des régurgitations de notre subconscient, dont les figures profitent de notre inattention pour remonter et se rappeler à notre bon souvenir ?

Toute poésie est-elle onirique, fruit du rêve ? Non, bien sûr. Mais elle est toujours passible d’être rappelée, extirpée du subconscient n’importe quand par n’importe qui : vous, lui, elle, les poètes, moi-même. Certes, la raison peut enfanter des textes d’apparence poétique, et tout écrivant peut aligner des vers et des rimes. Mais cela n’a rien à voir avec la poésie. Et n’allez pas m’objecter : »C’est bon, l’ami, arrête tes embrouilles ! Si j’étais poète, ça se saurait, ou, en tout cas, moi, je le saurais« . Croyez-vous ? Eh bien, je vous dis, moi, que vous n’en sauriez rien. La preuve : Croyez-vous qu’un fils d’ouvrier immigré ce qu’il y a de plus réaliste tourné vers la gestion et l’organisation pratique comme Serge Basso sût il y a vingt ans qu’il était poète ?

Pensez-vous qu’il sût, avant d’enfin se lâcher un peu, donc d’ouvrir il y a moins d’un lustre les vannes de sa sensibilité et de ses rêves pour les livrer à un recueil, donc à nous tous(2), qu’il était poète ? Certainement pas, et puis soudain ne va-t-il pas  »S’asseoir au bord des songes / à regarder passer nos illusions perdues // Et tracer sur le sol / la poussière des cris« ? Poète d’un jour ? Pensez-vous ? Moins de trois ans après il remet ça avec »L’envers du sable« (3), où le sablier du temps fait remonter le passé en paroles plutôt qu’en larmes :  »On le voyait de loin, son vélo dessinait la courbe de la route. Mon père arrivait, blanc de chaux, cachant, sous son silence assumé, tous les bruits de l’usine. Il portait à sa traîne ses huit heures de fatigue...« . Rien de sophistiqué, de littéraire, d’élaboré, d’hermétique dans ces mots que vous eussiez pu dire ou écrire vous-même, si, enfant, vous aviez, comme Serge, guetté l’arrivée de papa, pour avertir la mamma qu’elle pouvait jeter les spaghetti dans l’eau.

Bien sûr, il y autant de personnalités qu’il y a de poètes, et tous ne savent ou ne veulent pas s’exprimer avec cette simplicité limpide et d’autant plus émouvante qu’elle parle à tous. D’autres attrapent les rejets de leur subconscient au passage, puis, craignant peut-être leur propre mise à nu, changent les mots – à bon entendeur salut ! – et usent de symboles, codes et autres procédés. Notez, ce n’est pas toujours intentionnel. Ces figures codées ou symboliques leur arrivent parfois telles quelles du fond de leur esprit. Les comprennent-ils seulement toujours eux-mêmes ? Ceux-là, les maîtres du genre, les José Ensch, Laurent Fels, Alain Guérin ou autres Joris, il faut les percer à jour, les déchiffrer, les dévoiler, ce que, en fait, ils veulent, tout en laissant le lecteur à chaque pas dans le doute. Oui, je dis bien : le lecteur, qui se doit souvent d’être plus poète que le poète, et dont la tâche devient une véritable découverte du même genre que celle du poète, pour qui ses jaillissements subconscients ne sont que rarement limpides.

Mon propos, amis lecteurs, n’est pas cette fois de vous conseiller quelque bonne lecture – roman, manuel ou poésie – mais de vous démontrer combien la poésie qui coule de source, est en fait votre forme spontanée d’expression. Bien plus facile à écrire qu’à comprendre, elle n’est au départ que le langage simple, élémentaire, cri du coeur, impression brute surgissant du plus profond de vous-même sans artifice ni mise en forme savante. Libre à vous, bien sûr, après coup, si vous en avez le goût ou en ressentez le besoin, de l’organiser, de la »mettre en musique« . À moins que vous ne préfériez la laisser courir librement, à la manière d’Alain Jégou qui réunit en son langage simple, quotidien de marin breton et ses résurgences oniriques et l’appel du grand large : »À la dérobée / embuée de foutre et de nacre confuse / murmure dans le ventre des femmes / l’aurore aux doits fouisseurs », ou bien  »À chaque partance sa part d’insouciance (...) se libérer de la routine et du confort (...) inspiré par l’impérieux besoin / d’errances, de quêtes et découvertes / la passion dévorante qui fait pousser des ailes / sourire l’univers et reculer la mort« .(4)

Une dernière remarque : un rejaillissement subconscient ou onirique chargé de poésie peut surgir n’importe où, n’importe quand. Notez-le tout de suite sur un bout de papier, un bloc-notes, agenda, ou téléphone portable. Pas trop raisonnables, ces pensées, parfois dérangeantes, plus d’une fois incompréhensibles, votre raison leur refuse volontiers toute existence »officielle« et fait de tout pour les refouler. Deux ou trois heures après, parfois même après quelques minutes, pfft, elles ont disparu… ce qui est bien dommage.

***

1) 1ère strophe du poème »Le coup de corne et la mort« : »La cogida y la muerte« , dont l’original espagnol (bien plus dramatique) se lit : »A las cinco de la tarde. / Eran las cinco en punto de la tarde. / Un niño trajo la blanca sábana / a las cinco de la tarde. / Una espuerta de cal ya prevenida / a las cinco de la tarde. / Lo demás era muerte y sólo muerte / a las cinco de la tarde...« 

2) Zeitung vum Lëtzebuerger Vollek 7.7.06 Serge Basso de March : »Contremarges« .

3) Zeitung vum Lëtzebuerger Vollek 7.7.09 Serge Basso de March : »L’envers du sable« (www.zlv.lu/spip/spip.php ?article418).

4) Zeitung vum Lëtzebuerger Vollek 23.07.09 »Nostalgie et effluves marines« - Nic Klecker & Alain Jégou (www.zlv.lu/spip/spip.php ?article986).

Giulio-Enrico Pisani

 


22/01/2010

question de midi du vendredi

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En écho à celle posée techniquement par Didier et parce que la curiosité n'est pas un vilain défaut :

 

 

 

 

" Pour vous, qu'est-ce qu'internet a changé dans votre vie ? "

 

 


08/01/2010

françis enfonce le clou...

Après une première réaction à ma note mise au monde, la femme vue par Jacques, il récidive avec l'avis de Léo...

 

 

 

 

02/01/2010

virturéalité

Il est de tradition de faire un bilan de l'année qui vient de s'écouler, dans le monde des affaires c'est une obligation, on jauge ainsi le passif et l'actif les faiblesses et les points forts de l'entreprise et on projette alors sans mal l'année à venir, voir les trois suivantes, les chiffres s'expriment d'eux-mêmes, froids et distants ils me glacent mais sont souvent cruellement parlant et augure de ce qui va se passer. Avec les affects, c'est si différent beaucoup plus ténu fluctuant exaltant, ils me passionnent pour le coup davantage.

Deux Mille Neuf a été une année charnière pour moi, ici et là; ici d'abord j'ai fait des rencontres marquantes et inspirantes, une qui a changé à jamais le cours de ma vie, et d'autres qui la nourissent chaque jour par leurs richesses, leurs variétés leurs excentricités aussi, leurs authenticités surtout; je n'ai jamais ressenti aucune virtualité dans toutes ces relations entretenues au travers des mots vers proses images chansons et musiques sensibilités et réactions touchantes pour moi comme peuvent l'être celles que j'entretiens par ailleurs corps et âme dans mon journalier. La plus importante la cruciale celle de cette année et des années à venir, je le souhaite, m'a forgée m'a révélée et m'a redonnée confiance énergie espoir et goût de l'effort, une amitié profonde sincère, unique et précieuse, une vraie rencontre. Merci Black Angel. Et puis tous ces rires partagés, ces émotions interactives, ces découvertes chez les uns et les autres, tous ces liens qui se tissent et qui me donnent une viscérale envie d'en faire plus, de rencontrer converser et d'approfondir ce qui se construit au fil des notes, au fil du temps, la décennie à venir m'en donnera peut-être l'opportunité, la volonté, je l'espère. Là, dans mon quotidien beaucoup de bousculades de remises en question, de souffrances aussi dissolvées au fur et à mesure car j'ai depuis petite cette capacité à renaitre des épreuves, d'imaginaire et de rêve aussi qui sont des réalités dans lesquelles je me refugie souvent, m'engoufre, m'imprégne.

Toute cette matière ici et là m'est nécessaire me cimente me vibre, alors à défaut de bilan, il y a conscience, conscience de vivre une aventure formidable vivante créative, en cela vous m'êtes tous "chairs". Merci à vous tous et toutes. Et longue vie à nous!

 

 

22/12/2009

du plaisir...

 

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Cette tague des plaisirs fait du chemin dans ma tête et me donne à réfléchir en ces périodes troublées de fêtes, n'est ce pas justement le temps du plaisir, ne cherche-t-on pas à toucher ce qu'on aime en tentant de leur faire plaisir, n'y prenons nous pas nous-mêmes un malin plaisir!

Mon cheminement pourtant se niche ailleurs, c'est le plaisir honteux qui m'interpelle, bien sûr facile de botter en touche en affirmant l'assumer ou ne pas en avoir, n'apparaissent pas non plus en filigrane les multiples et variés plaisirs moins avouables, forcément, comme souffrir par exemple ou faire souffrir. Le plaisir n'implique pas uniquement la notion de "bien" ou de "bonheur" comme on voudrait le croire, on est tous fait d'enfer comme de ciel, le "Hyde" en moi prend un plaisir peu commun de raffinement et d'audace, d'imagination aussi pour se satisfaire parfois...

Quoiqu'il en soit honteux défendu inconnu charnel émotionnel intellectuel relationnel des sens ou inconscient du vivant de l'ici et maintenant du rêve de l'avenir, je me targue d'en être à pleine puissance pleine chair pleine vivance, un de ces êtres de plaisir.

 

Belles fêtes à vous tous!

Cheers!

 

 

03/12/2009

acte de foi

 

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- Le Lever - Balthus -

 

 

 

" Peindre est une prière. L'acte de peindre lui-même est une prière. Mais il faut aussi prier avant de peindre. Ne serait-ce que pour se débarrasser de sa personnalité. La personnalité est un masque qui cache l'être profond. Je n'arrive pas à comprendre cette folle recherche de personnalité qui obsède tant les gens actuellement comme si elle était un but en soi. Il faut impérativement aujourd'hui afficher et affirmer sa personnalité. Quelle sottise! Alors que c'est précisément elle qui,comme un écran en forme de miroir, leur fait oublier l'essentiel et les empêche d'accéder à l'universel. Pour moi, c'est justement la première chose dont il faut se dépouiller, comme d'une peau encombrante et inutile. On en arrive à cette caricature que nous vivons aujourd'hui , où tout doit absolument être signé et "griffé", jusqu'aux lunettes ou aux chaussettes. C'est grotesque. Je trouve au contraire que les peintres devraient retrouver l'anonymat magnifique de la Renaissance. La signature est devenue un argument si déterminant sue le marché qu'on en oublie presque de regarder la peinture qui est au-dessus. La signature c'est le label de l'original. Quelle vanité que cette constante prétention à l'originalité. Regardez Cézanne. Il n'a jamais cherché à être original. Et pourtant il n'y a pas de peintre plus original que Cézanne."

- Balthus -

 

 

01/12/2009

"l'acrobate bleu"

J'écris depuis peu dans un cahier qui a en couverture cet acrobate picassonesque au fond parce qu'il me ressemble, je crois, il se cherche se contorsionne entreprend se torture se démembre tout cela dans une sorte d'apesanteur et de fureur propre à son dégingandage avec ce mouvement en roue libre l'oreille à l'écoute et l'oeil aux aguets, depuis longtemps l'écriture fait partie de ma vie l'intime la secréte et ce n'est que depuis que j'ai étendu le fil de mes recherches au monde des blogs qu'elle fait surface parfois incidement subrepticement par ici je l'expérimente à des regards extérieurs des coeurs des sensibilités des humains de toute part, cela m'impressionne toujours un peu me déséquilibre aussi parfois mais le plus souvent, ça m'enchante...

 

 

27/11/2009

"absoblu"

 

 

les yeux fertiles

 

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- oeuvre d'IsaBercée -

 

 

"Toutes les opérations les plus cachées de l'être, tous ses élans, ses désirs, ses amours, ses craintes, ses angoisses, tous ses sentiments les plus doux, et les plus tendres, comme les plus durs et les plus violents, trouvent leur plus haute expression dans le regard. C'est dans cet organe vivant que se rencontre, pour ainsi dire, tout ce qui veut, tout ce qui chante, tout ce qui pleure, tout ce qui vibre, tout ce qui aime dans l'âme, dans cette substance spirituelle où réside la flamme de la pensée, la vie immatérielle et supérieure, la vie de l'esprit."

- Buffon -

 

 

 

10/11/2009

ouverture

 

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Chez Gomeux, l'air de rien, "Murs", à lire, à méditer...

 

 

 

01/11/2009

Êtres humains

 

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" C’est une erreur de croire que la pédagogie est une science de l’enfant et non pas de l’homme."

" Dans un moment d’emportement, un enfant violent frappe, un adulte violent tue. À un enfant naïf, on soutire son jouet ; à un adulte naïf on fait signer des traites. Un enfant déraisonnable dépense en bonbons l’argent du cahier; un adulte irresponsable dilapide son patrimoine au jeu."

" Enfant? Adulte? Il y a seulement des êtres humains. Seule existe une différence d’échelle entre les idées, les sentiments, les impulsions, les expériences de chacun d’eux."

 

- J. Korczak -

 

 

 

27/10/2009

Un jour un livre m'a aidé...

 Sur son blogue Chantal Guy nous interroge à la suite de son article sur le livre refuge, celui qui nous aide dans les périodes difficiles, dans les passages à vide ou qui nous a aidé, la question n'est pas si facile surtout si on aime beaucoup les livres, pour ma part avec le recul ils sont nombreux et différents suivant les périodes de ma vie, mais vous, pourriez vous dire quel est celui qui vous a rendu service et le fait encore?

 

 

 

20/10/2009

jeux de masques

" Le monde est un grand bal où chacun est masqué."

- Vauvenargues -

 

16/09/2009

humain

bauer011-small-w1gki.jpgAllez écouter Monsieur Bauer chez Christian Mistral, je vous y encourage, moi qui ne fais pas de politique du moins pas officiellement mais comme tout à chacun dans mon quotidien dans ma manière de vivre de penser et dans les gestes et paroles que je déploie autour de moi, là ce témoignage m'a interpellée dense concis et efficace, je suis d'accord avec cette responsabilisation de chacun d'entre nous dans et pour l'aventure humaine et son évolution, ne doute pas un instant que le pouvoir corrompt j'en ai fait l'expérience de prés et ne doute pas non plus à l'instar de Charlie qu'on peut tous tout à chacun faire quelque chose que la suffrage universel nous donne le droit le devoir devrais-je dire de se manifester et d'exprimer ses idées, qu'en chacun de nous il y a la rage de se battre de défendre son intime conviction pour faire avancer les choses les rendre plus justes et plus acceptables, plus humaines aussi. Chaque jour notre façon d'être au monde peut le faire changer un peu, j'en ai l'espoir en tout cas la volonté.