21/10/2012
Aujourd'hui, 15 heures, théâtre du Rond-Point
13:21 Publié dans théâtre | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : théâtre, écriture, famille, festen, découverte, partage, humain
09/03/2012
Les belles-soeurs, la musicale...
23:08 Publié dans écriture, Spectacle | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : michel tremblay, les belles-soeurs, québec, joual, écriture, tranche de vie, théâtre, partage, humain
02/07/2011
Semianyki
Sans prononcer un mot, ces six énergumènes aux tronches pas tristes nous entraînent dans leur invraisemblable bric-à-brac. Ils s’y font des blagues des plus cruelles, s’adorent et s’entre-tuent, survivent avec une insolence toujours en éveil. Et sur un rythme halluciné, ils nous prouvent par leurs gags gros comme ça, leurs mimiques délirantes que le rire reste sans doute la meilleure arme, partout et toujours, de toutes les résistances. Fabienne Pascaud – Télérama
Il règne ici un mélange de la commedia dell’arte, de burlesque à l’anglaise, de mime à la française et d’art légendaire du clown populaire russe qui baigne le tout d’une grande bouffonnerie à la slave. Rire, colère, émotion. Marion Thébaud – Le Figaro
Cette famille-là renvoie les Adams au bac à sable. Sans un mot avec un imaginaire débridé et un sens de la gestuelle à la mécanique redoutable. Dans un décor à michemin entre le bric-à-brac de grenier et la foire de quincaillerie, chaque objet est une menace en puissance et les situations les plus anodines deviennent des cauchemars délirants. C’est hilarant.Charlotte Lipinska – 20 Minutes
Cette famille totalement hors normes, qui assume et vit pleinement ses fantasmes, est aussi formidablement unie, aimante et fait souffler un vent de fraîcheur. La découvrir c’est l’adopter en bloc, illico. Annie Chénieux – Journal du dimanche
09:36 Publié dans humour, Spectacle | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : spectacle, clown, russie, théâtre, paris, découverte, échange, humour, humain
09/02/2011
un tramway nommé désir
- Anne Kessler et Eric Ruf - Photo Cosimo Mirco Magliocca -
Double, triple, quadruple émotion même, devrais-je dire... D'abord de passer quelques heures avec cette délicieuse et attentionnée amie pleine de grâces et de ressources, ensuite d'avoir pour la première fois et cela à son initiative franchi le seuil de la Comédie Française, lieu mythique et dont les murs transpirent de patrimoine et de culture, ensuite d'assister à une première au théâtre dans des conditions insoupçonnées, enfin cette magnifique et remuante pièce de Tennessee Williams si brillamment jouée et superbement mise en scène par Lee Breuer... une belle soirée que je ne suis pas prête d'oublier!
Temps superbe, presque printanier Lundi à Paris et malgré un emploi du temps assez chargé dans l'après-midi, j'avais la légéreté d'être et puis l'idée de passer un moment avec Laurence me donnait du coeur à l'ouvrage; nous allions encore deviser, échanger, boire un thé, projeter et cela adoucissait fortement mon labeur, presque, lui donnait un sens. En toute fin de journée je suis arrivée chez elle, toujours aussi bien accueillie, c'est délicieux l'amitié partagée, et après nos échanges habituels, comme si on n'avait jamais stoppé la conversation d'il y a quelques semaines, elle me dit tout de go avoir eu l'idée de m'emmener à la Comédie Française voir la première d'un tramway nommé désir, le titre ayant fait mouche dans son inconscient suite à ma note "du désir" d'il y a quelque temps, je ne sais si certains d'entre vous s'en souviennent? Nous sommes arrivés au théâtre sur le coup de sept heures, car c'était une représentation pas ordinaire, plutôt réservée à la presse et aux artistes et donc sans moyen de pouvoir prendre une place d'avance, il fallait faire la queue et attendre en espèrant pouvoir avoir un siège. Après une heure et demie d'attente la chance nous a souri et nous nous sommes retrouvées en corbeille face à cette magnifique scène et dans ce lieu mythique, je ne saurais vous expliquer l'indicible joie que cela m'a procurée!
Et quelle pièce! Dense, profonde, remuante, esthétique, une mise en scène époustouflante, des jeux d'acteur admirables, touchants, renversants d'authenticité et de vitalité, un régal pour les yeux, l'esprit et l'âme. J'ai été pour ma part très profondément émue par ce texte et par cette manière de l'appréhender et de l'offrir ainsi: la présence de la musique, le mouvement des paravents intensifiant les émotions et rythmant les expressions déchirantes des êtres, ce mélange de brutalité et d'élégance... Bouleversant! A priori pas du goût de tous, à l'entracte pas mal de sièges de notre côté se sont vidés ce qui nous a permis de nous approcher davantage et être encore plus au coeur de cette tragédie, j'en ai rêvé la nuit et j'y pense encore. Pas facile de rendre la folie aussi palpable et la souffrance aussi belle, l'Anne qui joue Blanche est stupéfiante et l'Eric incarnant Stanley remuant au possible, franchement j'ai vraiment beaucoup aimé et encourage tous ceux qui peuvent le faire d'aller se régaler de cet intense poétique spectacle.
Merci belle amie.
08:55 Publié dans art, pensée du moment, Spectacle | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : théâtre, art, amitié, blog, rencontre, plaisir, paris, humain
06/01/2011
All the world's a stage
All the world's a stage,
And all the men and women merely players:
They have their exits and their entrances;
And one man in his time plays many parts,
His acts being seven ages. At first the infant,
Mewling and puking in the nurse's arms.
And then the whining school-boy, with his satchel
And shining morning face, creeping like snail
Unwillingly to school. And then the lover,
Sighing like furnace, with a woeful ballad
Made to his mistress' eyebrow. Then a soldier,
Full of strange oaths and bearded like the pard,
Jealous in honour, sudden and quick in quarrel,
Seeking the bubble reputation
Even in the cannon's mouth. And then the justice,
In fair round belly with good capon lined,
With eyes severe and beard of formal cut,
Full of wise saws and modern instances;
And so he plays his part. The sixth age shifts
Into the lean and slipper'd pantaloon,
With spectacles on nose and pouch on side,
His youthful hose, well saved, a world too wide
For his shrunk shank; and his big manly voice,
Turning again toward childish treble, pipes
And whistles in his sound. Last scene of all,
That ends this strange eventful history,
Is second childishness and mere oblivion,
Sans teeth, sans eyes, sans taste, sans everything.
- William Shakespeare - As you like it - acte II scène VII -
14:33 Publié dans art de vivre, écriture | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : shakespeare, écriture, pensée du moment, théâtre, art de vivre, destinée, humain
21/02/2010
Tabarnak!
Découvert chez Gomeux, grande prestation d'acteur sur ce seul mot typiquement québécois, scotchant et savoureux, voici là décliné pour vous les mille et une manières de tabarnaker, ché pas on doit bien avoir l'équivalent outre-océanique mais suis pas sûre qu'on trouve aussi percutant! Avis aux connaisseurs!
23:26 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : sacre québécois, acteur, théâtre, art, humour, humain
23/06/2009
une minute trente de poésie ...
19:50 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : théâtre, poésie, humain, art
25/05/2009
Roger Planchon
Quand il évoquait sa mort, Roger Planchon disait : "Le jour où je crèverai." Il préférait ce mot qu'on employait - le même pour les bêtes et les gens - dans cette Ardèche pauvre, dure et paysanne où il avait passé son enfance. Le metteur en scène, acteur, cinéaste et grand animateur, au sens où Jean Vilar l'entendait, a donc "crevé" mardi 12 mai, à Paris. Il était chez lui et lisait une pièce de théâtre. Il s'est senti fatigué. Il s'est alité. Son coeur l'a lâché. C'était fini. Son fils Stéphane a annoncé la nouvelle en disant : "Il est parti en travaillant."
Un grand Monsieur vient de nous quitter. Alex en parle très bien, là.
08:24 Publié dans pensée du moment | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : théâtre, passion, art de vivre
09/05/2009
Etre ou n'être pas
"Etre ou n'être pas. C'est la question.
Est-il plus noble pour une âme de souffrir
Les flèches et les coups d'une atroce fortune,
Ou de prendre les armes contre une mer de troubles
Et de leur faire front, et d'y mettre fin? Mourir, dormir,
Rien de plus; oh, penser qu'un sommeil peut finir
la souffrance du coeur et les milles blessures
Qui sont le lot de la chair; oui, c'est un dénouement
Ardemment désirable! mourir, dormir
- Dormir, rêver peut-être. Ah, c'est l'obstacle!
car l'anxiété des rêves qui viendront
Dans ce sommeil des morts, quand nous aurons
Repoussé loin de nous le tumulte de vivre,
Est là pour retenir, c'est la pensée
Qui fait que le malheur a si longue vie.
Qui en effet supporterait le fouet du siécle,
L'injure du tyran, les mépris de l'orgueil,
L'angoisse dans l'amour bafoué, la lente loi
Et la morgue des gens en place, rebuffades
Que le mérite doit souffrir des êtres vils,
Alors qu'il peut se délivrer lui-même
D'un simple coup de poignard? Qui voudrait ses fardeaux,
Et gémir et suer sous l'épuisante vie,
Si la terreur de quelque chose après la mort,
Ce pays inconnu dont nul voyageur
N'a repassé la frontiére, ne troublait
Notre dessein, nous faisant préférer
Les maux que nous avons à d'autres obscurs.
Ainsi la réflexion fait de nous des lâches,
Les natives couleurs de la décision
S'affaiblissent dans l'ombre de la pensée,
Et des projets d'une haute volée
Sur cette idée se brisent et viennent perdre
Leur nom même d'action ..."
-Hamlet, Shakespeare, Acte III Scéne I (Traduction de Yves Bonnefoy)-
10:33 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : shakespeare, théâtre, pensée du moment, poésie
04/07/2008
Hamlet
To be or not to be:that is the question:
Wether it's noble rin the mind to suffer
The slings and arrows of outrageous fortune
or to take arms againt a sea of troubles,
And by opposing end them.
Etre ou ne pas être , telle est la question
y-a-t-il plus de noblesse d'âme à subir
La fronde et les fléches de la fortune outrageante
ou bien s'armer contre une mer de douleurs
et à l'arréter par une révolte ?
William Shakespeare
C'est une question pertinente , et probablement que la noblesse tient plus dans la justesse de la réaction , c'est à dire ,avoir le comportement adapté au contexte , à l'émotion ressentie , à ce que l'on souhaite communiquer de soi , toute la difficulté est sans doute contenue là.
the right word at the right place at the right moment !!!
on ne mesure jamais vraiment complétement l'impact de ses gestes , de ses paroles , de ses regards
on peut y tendre , s'assurer que l'autre a bien perçu notre ressenti , que ce soit de la joie , de la colére , de l'admiration ou de l'amour ,de la reconnaissance , ou du besoin de tout cela ...
nous ne pouvons pas ne pas communiquer
être ou ne pas être en communication avec le monde ...nous le sommes de facto ,
mais nous pouvons être ou ne pas être vrai .
08:49 Publié dans psycho | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : théatre, nougaro, cinéma, art, psycho