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09/09/2013

Être en beau maudit

Certains matins, on ne sait pas pourquoi mais on se lève ronchon, de mauvais poil, mal dégrossi. C'est pénible et pas facile pour ceux qui vous entourent, et sujet à pas mal d'énervement. Bizarrement, ces matins là, rien ne va. Ce qui habituellement passe ou fait sourire, énerve et met les nerfs en boule. Même le plus petit truc anodin, comme plus de beurre dans le frigo ou "tu n'as pas l'air en forme ce matin", fait monter la pression et accentue cette sensibilité de l'épiderme jusqu'à parfois une colère disproportionnée et inadaptée. Parfois cet état dure. C'est usant. Même la raison n'arrive pas à prendre le dessus. Ce genre d'humeur me déconcerte. Je tente alors l'auto-dérision, parfois ça marche. J'agresse un chouïa un être aimé qui se défend mais qui comprend et là aussi ça peut faire son effet, parfois, ou bien, comme dirait les suisses je respire et je médite jusqu'à ce que l'orage interne se dissipe. Ce matin, aucune de ses trois méthodes n'a porté ses fruits, et je reste en beau maudit !

 

17/03/2013

Fotografia

 

18/12/2012

d'humeur légère

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- Photo Jerry Schatzberg -

 

 

11/12/2010

saute d'humeur

Oh! Ce matin j'étais d'une humeur à couper au couteau, stressée par une nuit agitée et puis une addition de petites contrariétés au saut du lit dès six heures du mat, j'étais à prendre avec multiples pincettes, ce qui bien sûr dans ce genre d'état même ne suffisent pas! Alors j'ai envoyé bouler le bébé et l'eau du bain, tous ceux qui ont le soi-disant bonheur de vivre en ma douce et séduisante compagnie en ont pris chacun pour leur grade! Dans un état vraiment au bord de la crise j'ai commis un véritable pugilat, car au lieu de me taire comme il serait intelligent de le faire dans ces cas-là et d'attendre que l'orage interne se calme, les mots ont fusés -il fallait que ça sorte- et j'ai envoyé du lourd, du bête et du méchant!

Bonjour les dégâts!

 Et après, comme chaque rares fois où ça m'arrive -on est pas fait non plus que de douceurs- je suis mal, vaiment mal d'avoir pas su contenir, de m'être laisser entraînée par des broutilles qui quoiqu'on fasse et quoiqu'on s'en fasse finissent finalement toujours par se résorber, mal d'avoir fait mal inutilement juste pour passer mes nerfs, d'avoir réagi plutôt que d'avoir agi! Et franchement ça me rend vraiment triste, saleté de chierie de chienne d'humeur à la noix, crisse de calvaire d'hostie de saletés d'interférences puériles et inutiles. Quelle sale engeance! Là je me suis calmée et je suis apaisée mais je n'arrive pas à sortir de ma bouche ce goût d'amer qui me brûle les lèvres parce que j'aime vraiment pas ça la méchanceté gratuite, la colère sans fondement et surtout pas produite au bon endroit et là, je suis pas bien fière de moi!

 

 

23/11/2010

saut du lit

 

Le coeur à fleur de peau, les pores prêt à bondir, de l'eau dans le regard, une certaine lassitude doublée d'une énergie toute particulière: les neurones en éveil, présents, là; étrange sensation, ma journée sera aujourd'hui différente, sensiblement exarcerbée je crois, intense...

 

 

 

15/04/2010

petit coup de mou

L'ordi qui a pris l'eau et qui reste désespérément muet l'inspecteur du fisc qui me convoque pour la énième fois suite à un contrôle musclé l'architecte obtus avec qui je me bagarre sans cesse sur ce projet d'hôtel si passionnant dans lequel je met tout mon coeur et mon savoir faire la sensation inconfortable d'être engluée et de ne pas arriver à voir le bout du tunnel le temps qui file Georges qui ne trouve pas ce que mon corps fabrique le soutien-gorge trop petit que j'ai enfilé en hâte ce matin et qui me rentre dans la peau le coup de fil insultant et sans ménagement de quelqu'un à qui je dois de l'argent une nuit hier laborieuse et pleine de soupirs toute une accumulation de petites choses mises bout à bout et qui m'amène à ce petit coup de mou à 17h52...

 

06/04/2010

d'humeur printannière

 

"Les fleurs du printemps sont les rêves de l'hiver, racontés, le matin, à la table des anges."

- Khalil Gibran -

 

 

08/02/2010

amitié

J'ai revu aujourd'hui une vieille amie perdue de vue pendant deux ans, une de mes rares amies, "ie", qui a comme moi un caractère bien trempé davantage même, autodidacte très entreprenante toujours bourrée d'idées et de projets toujours en route toujours partante, ça m'a fait un bien fou. D'abord parce que j'ai pu constater que notre relation quoique relâchée était toujours vive et intacte, nous avons d'ailleurs repris la conversation là où nous l'avions laissée dans un petit restau de la vieille ville un soir de Novembre, aussi parce qu'on a parlé du passé de nos frasques de l'époque de nos espoirs de nos rêves de nos illusions, et enfin parce qu'elle a l'énergie contagieuse et qu'à l'instar de Gérard hier elle m'a redonnée le pêche, elle m'a reçue comme une reine m'a concoctée une de ses merveilleuses recettes c'est un véritable cordon bleu, a ouvert une bonne bouteille au diable les ulcères et m'a réchauffée de ses rires et de ses fantaisies, un régal des papilles et des pupilles, un sacré beau brin de fille vivante et malicieuse, maîtresse femme à ses heures elle ne s'en laisse pas compter. Un maudit savoureux moment indeed que je viens de passer là en sa compagnie qui me fait dire que l'amitié est un bien plus que précieux sur lequel on peut compter, essentielle à la vie et particulièrement dans les moments difficiles et compliqués, à dire vrai je n'ai jamais douté de ça un seul instant mais de l'expérimenter une fois de plus renforce ma profonde conviction là dessus.

Comme certaines amitiés qui se développent ici et backstage, des vrais cadeaux, du bonheur en pixels et de l'amour à la pelle...

Enjoy!

 

 

 

07/02/2010

appréhension

La note de Sandy avec son histoire de lapin, la semaine de cadeau de Didier toute en douceur, le "fuck" de Rainette et la planche de vérité chez Terrible ont temporisé ces quelques jours d'angoisse.

 

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Le corps, on y pense pas forcément, je veux dire inside, quand tout fonctionne et marche normalement on ne se préoccupe pas de ses viscères, pourtant quand on y songe quelle mécanique étonnante et quelle chimie effarante. J'ai mal depuis quelques mois déjà à l'abdomen, le stress auquel je suis confronté depuis ces deux dernières années ma tordu les boyaux et griffé la paroi de l'estomac générant des ulcères que je croyais réservé aux hommes d'affaires trop affairés, le toubib me traite mais rien n'y fait, pas le bon médoc peut-être pas assez de détente et d'exercices respiratoires zens, trop d'épices dans la cuisine ou alors autre chose encore, la médecine est précise et a à son actif maintenant nombre d'outils sophistiqués pour en savoir plus, me voici donc programmé pour un examen de l'intérieur du ventre sous anesthésie générale, j'ai peur. Je ne sais si j'ai plus peur de l'examen ou du résultat, hum, ou de passer l'arme à senestre, c'est pourtant pas la première fois qu'on m'endort ni la première fois qu'on me visite de dedans ni la première fois que je m'allonge de gré ou de force sur un billard...Un genre cadeau empoisonné que cette appréhension en sus déjà de celles qui me sont familières.

En parallèle et avec cette dose d'introspection qui m'est habituelle aussi je m'interroge du coup sur cette machine que nous sommes dont on ne mesure pas la complexité et la préciosité, c'est notre capital au fond. Plus jeune j'étais fascinée par les planches d'anatomie, d'ailleurs avec la psycho et la physiologie le cours "d'anat" est un des cours que j'ai suivi le plus assidûment pendant mes deux premières années de médecine, j'adorais ça, comprendre du dedans, je continue à m'y intéresser d'une autre manière me plongeant plus volontiers dans les états d'âme de mes contemporains et les miens, comme aujourd'hui d'ailleurs, car paradoxalement cette peur générée par ce qui m'attend me fait prendre conscience de mon état de vivant, un mal pour un bien, le présent pourri qui en devient un pour de vrai, comme tout peu changer de couleur et de saveur pour peu qu'on l'appréhende de façon constructive, on a toujours à apprendre de soi, de l'humain mais je ne vais pas à l'hosto avec alacrité quand même, j'avoue...

Je me sens un peu fragile et vulnérable pour être tout à fait honnête, je me demande ce qu'il peut bien se passer et bien sûr je me fais des films catastrophes, je regarde mes enfants et je pleure, je me dis qu'à la veille de mes quarante cinq ans je n'ai encore rien fait qu'il me reste encore tant à faire, pour faire court je pense au pire et j'ai pas le droit de plus de noyer mon spleen dans l'alcool, c'est pas bon pour ce que je traîne, la boucle est bouclée, fuck! Bon, maintenant que j'ai pu tout écrire ou presque je me sens un peu mieux, et vais me faire couler un bain cadeau du Dimanche, un bon bain brûlant aux huiles essentielles comme la vie...

 

 

 

 

16/04/2009

maupiti ...

Juste pour s'évader un peu, souvenirs, souvenirs...

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Maupiti, une des îles Sous-le-Vent de la Polynésie française ... J'ai de la famille là-bas, à Tahihti et pas mal d'amis, beaucoup de gens du Nord en quête de soleil et d'éloignement aussi . J'ai repensé à Maupiti tantôt dans une conversation du bout d'une de mes nuits d'insomnie. C'est un endroit tellement hors du temps, juste la mer, les palmiers, la plage et rien d'autres... Pas de communication possible avec le monde, pas d'ondes, pas de téléphone, ni internet, tout juste s'il y a l'électricité, mais quel calme, quel dépaysement. J'ai lu plus de livres là-bas qu'en une année de ma vie citadine, j'étais bien. C'est vrai j'en garde un souvenir ému.

Et puis il y a l'eau, nager à perte de vue, nager, sirène ...


Les pensées du jour sont plutôt à l'évasion et à l'aspiration, à l'aquatique et au calme, au soleil et à la douceur du vent sur la peau... Sans doute l'appel du large lié au printemps peut-être . Ici il s'exprime, les bourgeons, le vert, les cerisiers qui bordent la rue adjacente à celle où je dors sont en fleurs, c'est éphémère, toute la rue d'ici quelques jours sera recouverte de pétales roses.

 

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Parfois les rêves deviennent réalité, j'y crois à cette puissance de l'imaginaire, du désir aussi. Il y a une sorte de griserie à cet exercice, cette pratique de l'imagination, sans doute ce que doit ressentir un artiste, un romancier qui construit une histoire, un peintre qui élabore son tableau, le musicien ou le parolier d'une chanson, mais aussi finalement tous autant que nous sommes nous pouvons faire appel à cette capacité imaginative si enivrante et énergisante pour peu qu'elle ne s'engouffre pas dans la noirceur et les ténèbres. Dans ce sens là aussi, ça marche bien!

 

La manière dont on imagine est souvent plus instructive que ce qu'on imagine."

- Gaston Bachelard -