23/02/2013
découpages
- Bronze Béatrice Bizot -
09:46 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : art, sculpture, béatrice bizot, découverte, partage, humain
22/02/2013
Quelques images de Prague...
09:20 Publié dans photographie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : photographie, voyage, prague, paysage, sculpture, découverte, partage, humain
03/02/2013
Roelna
14:25 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : art, sculpture, afrique, découverte, partage, humain
28/01/2013
Antony Gormley
Ces 25 dernières années, Antony Gormley ravive l'image de l'homme dans ses sculptures à travers une exploration en profondeur du corps en tant qu'espace de mémoire et de transformation, utilisant son propre corps comme sujet, outil et matériau. Depuis 1990, Antony Gormley développe son intérêt pour la condition humaine et explore le corps collectif et la relation entre soi et les autres dans des installations à grande échelle comme Allotment, Critical Mass, Another Place, Domain Field et Inside Australia. Son travail récent se lie de plus en plus aux systèmes d'énergie, champs et vecteurs, plutôt qu'aux masses et volumes définis, qui transparaissaient clairement dans des travaux tels que Clearing, Blind Light, Firmament, et Another Singularity.Antony Gormley est considéré comme l’un des plus grands artistes de la scène artistique contemporaine actuelle et fait l’objet d’expositions dans les plus grands musées et galeries londoniens : la Whitechapel, la Tate Gallery, le British Museum, la galerie White Cube ou encore la Hayward Gallery qui lui offre une importante rétrospective en 2007. Il expose également partout dans le monde des États-Unis à l’Europe, sans oublier l’Asie et l’Amérique latine.
Antony Gormley participe à d'importantes expositions de groupe telles que celles de la Biennale de Venise ou de la Documenta de Kassel. Il travaille également dans l’espace public avec de nombreuses interventions en Grande-Bretagne et à l’étranger et notamment à Rennes où en 1994, il conçoit l’aménagement d’une place de la ville (Open Space). Il réalise ainsi deux des plus grandes sculptures de Grande-Bretagne : une sculpture en acier d’un ange dont les ailes mesurent 54 mètres d’envergure à Gateshead (Angel of the North, 1998) et le Quantum Cloud, commande publique réalisée en 2000 pour le Millenium Dome de Londres et qui culmine à 30 mètres de haut. Ces deux œuvres comptent parmi les exemples de sculptures britanniques contemporaines les plus appréciés. Les œuvres d'Antony Gormley entrent dans les plus grandes collections d’art contemporain, notamment à la Tate Gallery, au Victoria and Albert Museum, au Centre Pompidou, mais également en Autriche, en Allemagne, en Europe du Nord, au Portugal, en Australie, au Etats-Unis, en Chine, au Japon. Antony Gormley reçoit le prestigieux Turner Prize en 1994 et le prix South Bank pour l'art visuel en 1999. Il devient membre de l'Ordre de l'Empire Britannique en 1997. En 2007, il obtient la récompense du Bernhard Heiliger Award pour la Sculpture. Il est un Membre Honorable de l'Institut Royal des Architectes Britanniques, du Trinity College de Cambridge et du Jesus College de Cambridge. Il est également membre de la Royal Academy depuis 2003. (source Wiki)
" Je crois que l'instrument corps-esprit est un outil infiniment extensible et que l'aventure de l'être humain est loin d'être terminée."
- Antony Gormley -
09:24 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : art, sculpture, anthony gormley, émotion, partage, message, humain
08/12/2012
Fragment d'un discours amoureux
- Sculpture Auguste Rodin -
" On me dit: ce genre d'amour n'est pas viable. Mais comment évaluer la viabilité? Pourquoi ce qui est viable est un bien? Pourquoi durer est-il mieux que brûler? "
- Roland Barthes -
20:04 Publié dans art, art de vivre, écriture, pensée du moment | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : art, sculpture, art de vivre, pensée du moment, écriture, amour, partage, humain
05/11/2012
Hervé Brisepierre ou l'expression de la matière
- Photo Jéremy Charance -
- Photo Patrick Natier -
- Photo Laurence Guez -
Le travail du sculpteur Hervé Brisepierre commence invariablement par la rencontre avec le matériau.
C'est dans les pièces de bois les plus nobles qu'il trouve son inspiration, en particulier dans les loupes: Loupes de Chêne, de Peuplier, de Frêne Olivier, de Châtaignier, mais aussi dans des pièces de Chêne ou d’Alisier.
- Photo Patrick Natier -
Toutes ses oeuvres témoignent d'une lointaine et authentique passion pour le bois. Elles dégagent une aura puissante qui vient de l'application d'un artisanat raffiné sur des objets totalement naturels.
Le développement tourmenté de l'arbre inspire en effet à Hervé Brisepierre un travail de sculpture et d'incrustation très personnel.
L'artiste nous livre un nouveau langage; en symbiose avec son matériau, il instaure un dialogue fécond avec la matière.
C'est avec des mots très simples qu'il explique son travail :
"Un peintre a devant lui une toile vide, moi j'ai un support qui est vivant, qui a des fils, des noeuds, des accidents, j'essaie de mettre en valeur le dessin du bois".
- Photos Patrick Natier -
- Photo Laurence Guez -
Pour se faire, il a su se doter d'une palette des plus riche. La profusion de matières qu'il utilise est inouïe : Pierres semi précieuses (Lapis Lazuli, Agate, Jaspe, Turquoise), cristal de roche, verre, ivoire, nacre, corne, bois fossilisés (dits "silicifiés"), essences de bois les plus diverses dont le Palmier et de nombreuses loupes, ainsi que des métaux variés (argent, laiton, acier, bronze, cuivre), la liste semble infinie…
Par cette richesse, il réinvente en le dynamisant l'art de l'incrustation. C'est cette intervention très contemporaine, faite de respect et de liberté, qui nous touche dans ses oeuvres.
- Photo Jéremy Charance -
L'objet naturel est réintroduit dans le royaume des humains par les mains habiles et créatives de l'artisan qui lui insuffle mouvement, poésie et sensualité. Expression de la matière, Art puissant et bien enraciné.
- Photo Laure Kalangel -
11:19 Publié dans amitié, art, Blog | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : art, amitié, bois, hervé brisepierre, sculpture, paris, exposition, photographie, laure kalangel, laurence guez, jéremy charance, patrick natier, découverte, partage, humain
02/09/2012
Bénédicte Dubart
- Sculpture Bénédicte Dubard -
En faisant le petit tour du pâté de maisons, hier, pour dire de prendre la température de l'ambiance de la braderie de cette année, j'ai été littéralement scotchée par une sculpture sur le trottoir au milieu des tablées de bradeux venus festoyer. La petite galerie d'art à quelques mètres de chez moi présentait une artiste du Nord que je ne connaissais pas, Bénédicte Dubard. Si je devais faire une rencontre ce jour là, c'était celle-là. Suis restée une bonne dizaine de minutes face à cette pièce immense de force et de grâce et puis j'ai replongé mon nez dans mes petites affaires, déjà plus tout à fait la même...
09:55 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : art, recontre, sculpture, bénédicte dubard, émotion, partage, humain
05/06/2012
sensation
Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue :
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, - heureux comme avec une femme.
- Arthur Rimbaud -
18:55 Publié dans art, poésie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : art, poésie, sculpture, émotion, cheveux et pensées soumises au vent, partage, voyage, humain
16/04/2012
Lille Art Fair 2012, voyage au bout de l'art...
Tous ceux qui passent ici connaissent mon intérêt pour l'art et plus particulièrement pour la peinture et la sculpture d'hier à aujourd'hui, nul n'ignore à quel point l'émotion que peut produire la rencontre avec une toile qui me touche ou une oeuvre qui me trouble compte pour moi. J'ai beaucoup avancé grâce à mes remue-méninges liés à ces rencontres et je continue de l'être, enchantée de ressentir combien c'est important, combien ça m'enrichit et combien ça émoustille mon imaginaire. Je ne risquais pas de louper cette 5 ème édition de la Art Fair Lilloise, d'autant que l'année dernière j'avais été particulièrement enthousiasmée de ce que j'avais pu y voir. Cette année encore, ce fut riche et remuant. Faut que je vous raconte...
Nous nous sommes décidés après le déjeuner familial dominical, le fameux poulet-purée partagé dans une ambiance détendue et animée. Pat était tout aussi motivé que moi. Le Grand Palais est à deux ou trois encablures de la maison, il faisait un temps frais et lumineux, une petite ballade digestive avec en dessert tant de belles surprises ne pouvait que nous faire le plus grand bien. Le grand YES de Jacques Villeglé plus connu pour ses collages que pour son oeuvre scuplturale nous a donné le ton avant même d'entrer.
- Jacques Villeglé -
Et c'est avec Guy Ferrer que nous avons ouvert le bal!
- Guy Ferrer -
J'ai été incommodée dans mon plaisir par de fortes odeurs de cuisine, je suis peut-être chochotte et sensible des naseaux, n'empêche que je n'ai pas apprécié la sensation en m'enfonçaont de plus en plus dans la foire. Sans doute ai-je besoin d'un peu plus de sérénité et d'élégance dans l'ambiance pour pouvoir apprécier à leur juste valeurs les oeuvres exposées et laisser venir à moi toutes les émotions qu'ells suscitent. Dieu soit loué, il n'y avait pas de musique ni d'annonces intempestives d'un haut-parleur criard. C'est une foire, oui, mais ça n'est pas la foire tout de même!
Il y avait un monde fou, tant mieux, ça fait toujours plaisir de voir autant de jeunes s'ouvrir l'esprit et puis beaucoup d'enfants aussi, il y a encore des parents qui pensent que c'est nécessaire pour leur épanouissement, c'est heureux. Mes parents n'étaient pas friands d'art pas plus qu'ils ne l'étaient de littérature, je suis une véritable autodidacte en ce domaine et je dois beaucoup à mon homme qui m'a offert d'accéder à ce monde insensé et qui m'a cultivé en ce sens. Néanmoins je garde toujours mon regard d'ignorante, et me fiche souvent de savoir le comment du pourquoi préférant me laisser happer par ce que je ressens et ce que j'interpéte. Comme ce choc que j'ai eu devant les toiles de Liu Zhengyong.
"Un travail à l'huile qui traduit des sentiments profonds et lourds, qui reflètent le coeur, la pensée ou même des expériences complexes rencontrés dans la société. Une force dans la charge émotionelle qui donne au langage de Liu Zhengyong, une portée universelle." Un jeune artiste chinois de 32 ans...
Après être restée une bonne dizaine de minutes devant la toile de Liu, mon oeil et tout de moi furent attirés par une toile évanescente et lumineuse. Je m'approche plus près, le titre me ravit et m'entraine, la poésie des mots associée à l'image: l'homme qui marche dans les ciels, une toile de Claude Floch, un voyage à elle toute seule.
- Claude Floch -
L'après-midi promettait d'être chargée et réjouissante. Et là aux détours d'une allée, encore un moment de grâce avec Catherine Seher.
Je serre quelques pinces an passant, à moitié ailleurs, mes interlocuteurs doivent ne pas trop me sentir avec eux sauf mon amie Constance que je n'avais pas vu depuis un bail et que j'ai été heureuse de retrouver avec son doux et ses deux filles toujours pleine de curiosité, on a bavardé quelques minutes, j'ai remarqué l'intensité de son rouge à lèvres, et puis on s'est dit qu'on déjeunerait bien ensemble un jour prochain. C'est à un déjeuner avec elle que je dois la création de mon blog, elle m'y a fortement encouragée, elle savait que j'aimerais communiquer, partager, exprimer, et que j'en aurais besoin. Je n'imaginais pas il y a quatre ans à quel point!
Nous continuons, Pat et moi nos périgrinations. Il ne peut pas ne pas immortaliser cette rencontre avec l'ours de Pompon, pour lui comme pour moi, c'est tout un symbole! C'est en quelque sorte notre mascotte!
- Hommage à François Pompon - Yves Gaumetou -
- Ben -
J'avais deux amies galeristes à voir. Par hasard je tombe sur la première, j'ai reconnu de loin une artiste qu'elle affectionne tout particulièrement, moi aussi, j'avais découvert ses toiles l'année dernière ici aussi. Isabelle Vialle. Par bonheur l'artiste est là et je découvre ce petit bout de femme charmante qui peint ces toiles si bouleversantes. La galerie Naclil est tout près de ma boutique et j'ai toujours du plaisir à y passer. Béatrice et moi avons des goûts convergents et le sculpteur qu'elle présente à la Art Fair, ne me laisse pas indifférente non plus, même qu'il me dérange, ses écorchés sont décapants!
Bon, décidément, je ne suis pas au bout de mes surprises, notre venue ici me ravit et je finis par en oublier les odeurs qui m'avaient agressée au début de ma ballade. Là, une fois de plus je m'arrête devant cette pièce étonnante. Ne sommes-nous pas composé ainsi d'une suite de strates?
Et puis ce tableau stupéfiant et symbolique de Bertrand Lefebvre, et puis ces tableaux que mon apprareil photo à mis dans la boîte et dont je n'ai pas relevé les noms d'auteur mais, qui m'interpellant les uns et les autres pour des raisons différentes, me donnent envie de les partager avec vous, leur ayant donné un nom moi-même: La belle inconnue, dîner de famille et petite fille perdue.
- Bertand Lefebvre -
Vingt exposants de plus que l'année dernière, donc plus de chance encore de faire des rencontres. Cette Art Fair regorge de trésors, qui a dit que l'art contemporain était mort? Enfin j'arrive chez mon ami Guylaine, que je connais depuis quelques années maintenant. Je l'ai rencontrée à la boutique, je l'ai habillée et puis on a sympathisé. Je suis allée voir sa galerie Emeraude au Touquet, un bel endroit, une belle sélection, une grande sensibilité. Pat nous prend en flagrant délit de complicité!
- Guylaine Fry and me -
Je lui demande si elle est satisfaite de son exposition, si elle a eu du monde et si les artistes qu'elle présente ont plu. Elle semble heureuse, fatiguée, certes, mais heureuse. Martin Hollebecq, sa dernière trouvaille a remué, il faut dire que le travail de cet artiste sur la pierre est complétement stupéfiant, comme elle le dit: " Avec lui, la pierre bleue semble se plier en quatre..." A voir les oeuvres de Martin, on ne peut imaginer le long processus qui lui a permis d'aboutir à ces sculptures où la pierre apparaît tordue, inclinée, domptée, exprimant un infini lyrisme. Elle ajoute:" J'y retrouve la part d'ombre et de lumière que chacun porte intérieurement, une empreinte d'une grande sincérité et d'humanité. Celle-ci regarde, elle part demain dans un jardin, on dirait une raie, tu ne trouves pas?"
- Sculptures Martin Hollebecq -
Je ne peux pas m'empêcher de toucher, hé,hé. Pat me dit que ça lui fait penser au cinéma de Bresson, par la pureté et par la gestuelle si caratéristique de ce metteur en scène exigeant qui sonde les âmes. Il y a de ça dans ces pierres noires-là.
- Chaos sensible- Martin Hollebecq -
Toujours un plaisir partagé que d'être fascinés par les mêmes objets. Nous avons souvent cette osmose avec Pat et ça donne à notre relation une dimension particuère et profonde, nous arrivons à communiquer au travers de ce que nous aimons et qui nous touche sans forcément avoir à en parler, on communie. Pas toujours mais quand ça nous arrive, c'est puissant. Par exemple les sculptures de Quentin Garel nous ont interpellés l'un et l'autre et en même temps. On s'est regardé et on a pas eu besoin d'en dire davantage. Pareil et pour d'autres raisons avec celles de José Vermeersch, tout autant pour les deux collages de Jacques Villeglé. Par contre l'installation de Monique Reyners l'a laissé de marbre alors que j'y ai trouvé mon compte. Une communion n'est pas une fusion mais elle permet bien des avancées l'un vers l'autre.
- José Vermeersch -
- Jacques Villeglé -
- Lovely Creature - Monique Reyniers -
Nous avions déjà bien de quoi alimenter nos inconscients l'un et l'autre et de futures discussions qui seraient passsionnantes jusqu'à la prochaine fois. Pat, ce sert de ce qu'il voit en matière première, ça l'inspire et puis l'aspect technique compte bien plus pour lui que pour moi qui ne cherche qu'à capter ce que ces oeuvres font en moi et ceux pourquoi celle-ci plutôt qu'une autre va me percuter, me faire vibrer, me transporter, ou m'amuser, comme cette chose là de Remy Pagart ou ce tableau de Koen Scherpereel.
- Remy Pagart -
- Koen Scherpereel -
Presque sur le départ, nous refaisons un tour, on sait par expérience qu'on ne voit jamais tout, c'est impossible, d'ailleurs ça n'a pas fait un pli. "Intimité", c'est le nom de sa toile, Christine Muller m'a elle aussi touchée.
" Les visages, les corps que je peins, que je sculpte, ne sont fait que de sentiments et de ressentiments, je les caresse, je les maltraite, je les travaille... presque jusqu'à l'étouffement. Et c'est dans ce silence que mes oeuvres parlent, s'expriment, se laissent aller dans des conversations sans fin. Un face à face où le spectateur ne peut rester indifférent à ces expressions graves, tourmentées; et en même temps serienes, humbles... puis fragiles."
- Jean-Baptiste Dumont -
L'inédit est aussi au rendez-vous. Il vient de Chayan Khoï, un artiste iranien qui parcout le monde et réalise à chacun de ses voyages, sur place, ses fameux carnets où il regroupent des éléments locaux, des photos, des pliages et de la peinture.
Chayan Khoi ouvre un nouveau chemin pour la création artistique. Il lie la cybernétique et la photographie dans un art novateur qu’il appelle le « cyberéalisme ». La photographie n’est pour lui que « miroir ». Il explore les possibilités qu’offre le numérique pour nous faire pénétrer derrière le miroir, au-delà de l’image capturée par l’appareil photo, dans des mondes jusque là inaccessibles au commun. Chayan questionne l’œil du spectateur. Il le guide hors des ornières. Son art ouvre des fenêtres, établit des liens, réveille en notre imaginaire des archétypes enfouis, des mondes perdus et des structures inimaginables. L’univers du mythique, du religieux, du symbolique fait irruption dans le monde profane. Face à son œuvre, la pupille se dilate comme face à d’autres possibilités. Afin de retrouver l’universel et le cosmique, Chayan, à l’instar des mystiques indiens, abolit l’histoire et le temps. Son art veut atteindre des couches encore plus profondes que celles du conscient et même de l’inconscient personnel. (Source Lille Art Fair)
- Le Globe Rêveur - Chayan Khoï -
Notre aventure touche à sa fin, l'heure tourne. Avant de décider de nous diriger pour de bon vers la sortie, c'est difficile, on est bien là, on tombe sur Karen Lamonte et sa robe de verre. Je caresse l'objet, je me fais réprimander, pas pu m'en empêcher. Délicieux moment.
- Karen Lamonte -
Toute bonne chose a une fin, juste prêts à partir une photo nous accroche encore et puis en sortant une image me fait sourire par son actualité. C'est vrai, Dimanche prochain, on va voter! Au revoir Art Fair bénie, j'ai passé un après-midi fort en émotions, en réflexions et en partage. Hâte de voir le cru 2013 de ce voyage!
© photos Hélène et Patrick Natier
15:25 Publié dans art, écriture | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : lille art fair, art, peinture, sculpture, galerie naclil, galerie emeraude, écriture, enthousiasme, découverte, partage, humain
15/04/2012
conviction intime
12:02 Publié dans art, pensée du moment | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : conviction, réflexion, parcours, existence, art, sculpture, partage, humain
27/12/2011
Freedom
- Freedom par Zenos Frudakis -
" Tout esclave a en main le moyen de briser sa servitude."
- William Shakespeare -
11:46 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : écriture, shakespeare, art, sculpture, liberté, s'ouvrir, s'extirper, partage, humain
30/09/2011
mouvance
22:42 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : art, sculpture, pensée, création, naissance, cheminement, partage, humain
23/05/2011
Destin somnolent
- Bacchante endormie - Pierre-Philippe Mignot -
Ma douce dort sur le futon,
Ronde, rose et pleine de rêves.
Sa beauté balsamique fleurant l'innocence,
La pulpe des lèvres au goût d'amande fraîche
Et les cascades rousses éployées sur le drap
Me figent dans l'adoration tranquille.
Harnachant mon souffle, j'épargne l'instant fragile,
Je liquéfie ma fièvre en sueur acide
Tandis que la mouche bourdonne une ellipse
Troublant le repos de ma douce assoupie;
Et je broie l'insecte entre mes pouces,
Gardien du destin somnolent.
10:56 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : poésie, sculpture, christian mistral, beauté, émotion, femme, humain
07/05/2011
Le poète
" La lumière du poète est la contradiction. La poésie ne requiert pas d’adeptes mais des amants. Elle sème des ronces et des bris de verre pour que les mains qui la cherchent se blessent par amour. "
- Le fait poétique - Lorca -
05/05/2011
Faire emerger l'essence, sortir de sa carcasse, être, créer, surgir, écrire...
09:57 Publié dans art, pensée du moment | Lien permanent | Commentaires (24) | Tags : pensée du moment, femme, être, art, sculpture, créer, vivre, écrire
29/03/2011
edwem*
21:35 Publié dans pensée du moment | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : pensée du moment, proverbe, tunisie, marbre, sculpture, art, art de vivre, réflexion, réalité, humain
28/03/2011
art fair
Ce n'est pas une foire immense, elle est à échelle humaine et se déroule pas très loin de chez nous au Grand Palais, alors, sur une impulsion de Pat, nous y avons passé quelques heures ce Dimanche, après avoir une nouvelle fois voté pour les cantonales, le bureau de vote est sur le chemin, c'est l'école maternelle qui est réquisitionnée pour l'occasion; ça m'émeut toujours, ça donne un sens de plus au bulletin que je mets dans l'urne, n'est-ce-pas l'avenir qu'on bâtit ou qu'on influe avec ce droit d'exprimer son choix, même s'il n'est pas toujours des plus faciles ni des plus aisés parce que le paysage politique nous parait rétréci voire incomplet? Toujours est-il qu'après avoir admiré les dessins d'enfants dont je suis friande, nous nous sommes bras dessus bras dessous sous un soleil frais et printanier avancés jusqu'à la foire de l'art, cru 2011.
Tout bouge dans ce quartier entre la ville et le périphérique, depuis l'arrivée de la gare du TGV, il s'est construit pas mal d'immeubles pas tous d'un goût très sûr, certains que je trouve très laids mais avec une volonté écologiste affichée d'insuffler des espaces verts, ce qui je dois bien le dire humanise quand même l'ensemble plutôt minéral et abrupt. L'art est aussi dans la rue, plus qu'on ne le pense d'ailleurs, c'est une question de regard. Là sur le chemin, toute une palissade préservant un chantier en cours nous fait passer de saison en saison comme pour rire, du Vivaldi en image, comme dans un studio photo en plein air, on peut passer de l'hiver à l'été en quelques centimétres, l'art fair ne fait que commencer.
C'est la deuxième fois que j'y baguenaude, je l'ai loupée l'année dernière, et je l'avais sillonnée avec un ami cher, celle d'avant; il a déménagé depuis et parfois il me manque, j'aimais bien nos échanges artistiques et amicaux, la distance a distendu nos discussions mais pas nos liens de coeur, pas encore. Loin des yeux, loin du coeur... cette phrase me fait toujours un peu peur, même si elle a sans doute sa part de vérité; l'amour, l'amitié... c'est comme un grand jardin, ça s'entretient...Il y avait pas mal de monde pour une foire d'art contemporain, c'est finalement réconfortant de voir que ça mobilise, beaucoup de gens avec des enfants, beaucoup de jeunes aussi... Je ne pensais pas y voir autant d'oeuvres émouvantes, c'est tellement hétéroclite et inattendu parfois dans ce genre d'endroit! Mon premier coup de coeur je l'ai partagé étonnamment, sans m'en rendre compte tout de suite avec une connaissance plutôt fraîche. Nous étions tellement l'un et l'autre dans la contemplation de la toile de cette artiste, tous les deux chacun en communion avec l'oeuvre et ce qu'elle nous procurait comme sensation qu'il nous a fallu quelques minutes pour nous rendre compte que nous étions l'un près de l'autre, surpris et troublés d'avoir partagé un tel moment spontanément ensemble, c'était étrange; nous nous sommes serrés la main comme de coutume mais plus tout à fait de la même manière comme si nous partagions alors un secret en commun. Les toiles d'isabelle Vialle sont d'une rare intensité, une tessiture bien particulière, elles m'ont beaucoup touchée.
- Toiles d'Isabelle Vialle -
Dans ce genre d'endroit, on fait forcément des rencontres, et j'ai été heureuse d'y retrouver une amie galeriste, Guylaine, qui a vraiment toujours une belle sélection d'artistes et avec laquelle je partage souvent le regard. Notre amitié s'est construite dans le temps, elle en est encore à ses balbutiements, je l'habille depuis quelques années maintenant et nous nous ouvrons doucement l'une à l'autre. Je ne désespère pas de voir un jour Pat exposer chez elle, quand il se sentira prêt, en attendant il partage lui aussi sa sensibilité, et c'est précieux si un jour il doit se passer quelque chose entre eux. Une pièce a d'ailleurs vraiment retenu son attention, je n'ai pas noté le nom de l'artiste, lui non plus, à l'occasion j'essaierai d'en savoir plus.
Juste en face de cette "délicatesse", le contraste. L'art fait aussi dans l'humour et dans le mélange des genres, Guylaine nous disait qu'à la longue ça lui donnait plutôt mal au crâne, il faut bien dire qu'il y avait de quoi au milieu de toutes les "vanités" dont le stand regorgeait.. néanmoins ces deux boîtes sur dimensionnées m'ont bien fait rire le temps d'un coup d'oeil, j'ai aimé en bonne française, le jeu de mot, doux leurres...
... et, les mélange de genre peuvent avoir aussi des effets inattendus et stimulants!
Inattendus et élégants...
Mais mes coups de coeurs furent multiples, et nombreux finalement, la pêche à l'émotion fût bonne, je suis rentrée ragaillardie et enrichie. Je ne regrette pas l'insistance de Pat qui, lui, voulait sentir ce qui animait ses contemporains en matière de peinture et qui voulait aussi sans doute faire une analyse plus poussée des techniques employées. C'est vrai que moi, je ne préoccupe pas franchement de la technique, seul compte l'aboutissement, j'entends par là: l'émotion ressentie; peu m'importe, au fond ce que l'individu a utilisé comme stratagème ou l'immensité du travail fourni ou la nature des matériaux, l'émotion est un tout, je crois qu'en fonction de chacun elle englobe l'ensemble. On ne voit pas tous les mêmes choses, on ne les ressent pas non plus à l'identiques, il y en a pour chacun d'entre nous, pourtant certaines oeuvres fédèrent plus que d'autres, elles sortent du lot. Sans doute cela pourrait-il s'expliquer, leur côté universel sans doute. On en parlait avec Guylaine... cette toile sans titre de Zhang Haiying par exemple m'a émue et beaucoup d'autres âmes aussi!
- Zhang Haiying - Sans titre- Huile sur toile -
Julie Lemontey, avec ses toiles japonisantes, a éveillé mes sens, je suis restée un moment devant, comme en suspend...
Ce tableau au vêtement rouge plus précisément est peint sur un vieux drap de lin, elle utilise d'ailleurs la broderie en l'intégrant à sa toile. Evidemment toute à ma contemplation, je n'avais pas remarqué ce détail que l'oeil averti de mon homme avait derechef décelé.
- Toiles de Julie Lemontey -
Pat lui a été attiré par les recherches de Phil Billen, artiste du Sud de la France et défendu par une galerie de Bruxelles. C'est l'association des différents matériaux qui lui ont plu, je crois, notamment l'utilisation de vieux morceaux de bois usés et réappropriés.
- Oeuvres de Phil Billen -
C'était juste avant de sortir. C'est l'image avec laquelle nous sommes repartis le coeur plus gonflé et l'esprit en goguette, quoi de plus naturel pour de tels amoureux du bleu. Le sien claque, brille, scintille de l'intérieur et vous emmène; son nom à rallonge, Catherine Van Pottelsberghe de la Potterie, ne gâche même pas le voyage, au contraire, la force de son bleu vaut vraiment le détour, les pigments utilisés purs lui donne une intensité et une profondeur difficile sans doute à ressentir au travers d'une image, l'espace est immense, la toile aussi, une belle manière de finir cet "art fair" dans la lumière... et dans le Blue!
- Toiles de Catherine Van Pottelsberghe de la Potterie -
11:48 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (32) | Tags : art, peinture, sculpture, voyage, lille, découverte, émotion, humain
07/02/2011
Karen Lamonte, réflexions féminines
09:47 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : art, sculpture, verre, femme, vêtement, évocations, karen lamonte, musée, humain
12/12/2010
ses mots
- Annonciation - Igor Mitoraj -
Ses mots m'emportent, me crispent, m'enivrent, me désespèrent, ses mots m'envoûtent... Ils me transportent, ils m'encouragent, parfois me jettent à terre, me renvoient trop le miroir de moi-même et c'est pas forcément toujours pour moi facile, mais ses mots m'enveloppent, me protègent, me rassurent me rendent plus lucide, me rendent à moi-même aussi... j'aime ses mots. Parce qu'au coeur de ma nuit ils sont une lumière, parce qu'au coeur de mon noir ils deviennent ma couleur, parce qu'au coeur des arabesques tordues qui sont miennes parfois ils deviennent miroir de ma joie de mon trouble et de tout mon amour. Ses mots sont source, ses mots sont fenêtres, ses mots sont souffle parfois ils sont tornades, parfois brises légères, mais jamais ils ne sont pour moi insipides et fades. Ses mots sont ma raison de vivre, ses mots sont les miens. On ne mesure pas toujours à quel point les mots de l'autre peuvent à ce point résonner en nous, on ne mesure pas l'importance de l'implication de celui qui écrit pas plus que celle de celui qui le lit, les mots qui viennent de ses tripes me touchent bien au delà, sans doute est-ce cela qu'on nomme poésie, sans doute est-ce là toute la puissance de l'écriture qui touche, et sans aucun doute, aucun, si un jour je me le permets c'est par mes mots que je souhaite venir m'inviter à la table de votre coeur, tout comme ses mots m'ont invitée à son banquet où je me retrouve livrée et enivrée, sereine et remuée, vivante...
23:59 Publié dans écriture | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : art, sculpture, écriture, poésie, amour, découverte, partage, échange, humain
15/11/2010
du non visible
"Toute chose visible est en rapport avec une force invisible qui a pouvoir sur elle et à laquelle il faut s'adresser si on veut l'utiliser."
* masque dogon kanaga
11:11 Publié dans pensée du moment | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : afrique, sagesse africaine, écriture, masque, art africain, sculpture, échange, partage, humain