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12/12/2008

Depuis toi moi

 

 

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De tes yeux bleus comme ne l'est pas le ciel

En ces heures grises comme ne l'est plus ma vie

Depuis que tel un simple battement d'ailes

Tu te tiens là dans l'éveil et mes nuits

 

De ton rire gai comme ne l'est pas ce siècle

En ces jours tristes comme ne sont plus les miens

Depuis que moi je peux prendre ta main

Depuis que toi tu peux prendre la mienne

 

De ta voix douce comme ne l'est pas ce monde

En ces temps sombres comme ne sont plus mes nuits

Depuis que telle la caresse d'une onde

Tu me berces comme le doux son de la pluie

 

Depuis que moi dans le bleu de tes yeux

Je me tiens comme au milieu d'un verger

Il me semble que tout me parait bien mieux

Il me semble que tout est bien plus léger

 

Depuis toi moi je ne crains plus demain

Le présent m'est de moins en moins pesant

Le passé loin me parait presque éteint

L'avenir près ensemble est à créer.

 

 

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- Andrea Maldeste -

 

 

 

05/12/2008

Femme

 

" La beauté sauvera le monde "

 - Dostoievski -

 

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Un verset coranique souvent cité comme preuve de la misogynie musulmane dit, s’agissant des femmes : « grande est leur manigance » . « Manigance », « complot », « ruse » ; rien ne nous oblige à les comprendre prosaïquement.

J’entreprends ici une autre lecture de ce verset que je ne peux pas entendre au sens littéral. Je ne veux l’admettre ni l’appliquer à aucune femme.
Pourtant « grande est leur manigance » : les femmes complotent contre nous, elles rusent poétiquement. Personne ne m’empêchera d’entendre le verset ainsi : elles rusent parce qu’elles sont aussi métaphores, comparaisons . Les femmes rusent par leur parenté avec la pomme, la distance, le lever du jour, l’extase, les fraises, la stance,

images-2.jpegles roses, le thym, le miel, le nid, les fleurs, le sucre, le papillon, les vagues, la violette, le sapin, le lait, les dunes, la strophe, le saphir, la diérèse, la perdrix, la source, le château, la constance, le feu, le savoir, le pétale, le clair, le diamant, la sonate, la coupe, le potager, le jour, la perle, l’air, la pêche, les amphores, la galette, le réséda, la proximité, la feuille, la parole, la forêt, la libellule, la poésie, le lierre, la fourrure, la laine, le rouge, la cabane, l’étoile, le pommier, le riz, l’abricot, le rubis, la découverte, le silence, la brise, le coquillage, l’opale, l’obscur, l’algue, le cristal, la cigogne, l’amandier, la synérèse, la sirène, la cerise, l’ivresse, l’air, l’oasis, le verger, le violon, la chasse, la guitare, la statue grecque, le vertige, le jus d’orange, la jasmin, le lys, la montagne, le bijou, la forêt, l’inconstance, la douceur des fricatives, la friandise, l’émeraude, le soleil, la barque, le galet, la nuit, le sel, la lune, la lettrine, la fontaine, l’abricotier, le vin, la danse, le chant, la musique, la fraise, le bleu, la colline, le pigeon, le romarin, le violet, le pin, le poème, la partition, la neige, l’herbe, le sable, l’arc-en-ciel, la connaissance, la topaze, la pêche, l’escale, la lettre, l’améthyste, l’éclaircie, la beauté. « Grande est leur manigance ». إن كيدهن عظيم

Jalel El Gharbi - poéte

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Voilà une bien belle entrée en matiére sur ce théme de la femme ...

J'ai moi-même mis tellement de temps à me sentir " femme " et à me le permettre ; j'ai eu pendant si longtemps le sentiment que ce n'était pas bien , pas acceptable , voir honteux ... sans doute lié à mon histoire et à une difficulté dans l'appréhension de mon identité. Etre une femme me paraissait de l'ordre de l'impossible , et puis  maintenant , juste passée la quarantaine ( un signe peut-être  ! ) aprés avoir été mére , amante , amie , aprés avoir traversé toute sorte d'épreuves psychologiques , affectives et physiques je me sens enfin femme !

catégorie "charme" et "manigance" en tout genre !

 

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27/11/2008

comme un abre qui parle ... a" r "bre !!

 

 

"Cette nuit je rêvais que tu ronflais pour venir mettre un r à arbre. Au réveil, je me demande si tu n'y faisais pas aussi circuler une sève bleue. J'ai regardé une orange pour m'assurer que je n'hallucinais pas. Aucun doute, un changement avait opéré."

Deale esq.

 

 

"images.jpegIl faut creuser le bleu des sources pour multiplier les chances .

Les sèves , derrrière les miroirs cheminent dans les labyrinthes.

Dans le silence s'éveille un diamant.

Il faut creuser le bleu des sources pour atteindre la merveille, parcourir les galaxies pour apprendre à parler."

 

- jean zimmermann - ( pour Inuk )

 

 

 "comme une île ... "

 

 

" la nuit je mens "


 " en mouvement , poétique de l'espace ..."

 

"les points ... pas les poings !"


podcast

 

 

images-4.jpeg" orange , poésie derrière l'écorce  ..."

 

 

 

 

 

images-2.jpegpour Alex ...

 

images-4.jpeg... comme un soleil !


images-5.jpeget l' inaltérable , en forme de poire !

 

 

 

 

 

le regard ...

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et la magie opére ... n'est ce pas Balthazar !

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18/11/2008

au-delà

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      Au clair de lune

   je laisse ma barque

pour entrer dans le ciel

       

        Kodan Rohan

09:05 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (15)

06/11/2008

les mots

 

        

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" c'est effrayant de penser qu'il y ait tant de choses qui se font et se défont avec des mots ; ils sont tellement éloignés de nous , enfermés dans l'éternel à- peu-prés de leur existence secondaire , indifférents à nos extrémes besoins; ils reculent au moment où nous les saisissons, ils ont leur vie à eux et nous la notre "

Rainer Maria Rilke

 

03:44 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (38) | Tags : rilke, poésie, écriture, art

20/10/2008

Durepos

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Autodidacte et actif dans le milieu de la poésie québécoise depuis plus d’une vingtaine d’années, Fernand Durepos est né à Montréal en 1962. Auteur de sept recueils, il se découvre très tôt un amour pour les mots, via le journalisme qu’il pratique en tant que critique rock dès l’adolescence. Rencontrant ses idoles américaines et anglaises, c’est toutefois en côtoyant les Higelin, Fontaine, Lavilliers, Gainsbourg et, chez nous, les Julien, Francoeur et Boulet que vient se confirmer un inévitable besoin d’écrire. Sa découverte de la contre-culture lui ouvrira des portes. Il se plonge à fond de train dans les numéros de la revue Hobo-Québec, lit tout ce qui se publie chez cul-Q, et finit par participer aux soirées «Place aux poètes» de la regrettée Janou Saint-Denis.

Depuis Beat(s), premier recueil paru en 1984, il n’arrêtera jamais de lire en public. Il livre ses textes dans les bars, amène sa poésie à la radio, participe à plusieurs festivals tout en collaborant à de nombreuses revues et anthologies au Québec et à l’étranger. Au fil de ses manifestations, il n’hésite pas à sortir du cadre de la lecture traditionnelle. Ainsi, il collabore avec chorégraphes et danseurs, musiciens de la scène jazz et actuelle, participe à des projets dans des chambres d’hôtel et en prison, ou encore à un évènement comme les Francofolies de Montréal où Lucien Francoeur et le groupe rock Aut’Chose lui permettent de livrer, en plein milieu d’une représentation, un poème solo à des milliers de spectateurs, un auditoire plutôt rarissime pour un poète.

"Quelque part / en banlieue du désir / c'est toi que je squattais ."

En 2004, un tournant heureux se produit. Après une absence de six ans, il joint les Éditions de l’Hexagone et y publie Mourir m’arrive, premier volet de sa trilogie Les grandes remises de peine. Finaliste au Prix de poésie Terrasses Saint-Sulpice de la revue Estuaire, le livre, unanimement salué par la critique, surprend par l’élimination du jargon urbain, son style épuré, une utilisation accessible de la métaphore et un usage particulier des titres, souvent presque aussi longs que les textes eux-mêmes. Sans renier ses racines, fidèle à lui-même, l’auteur gagne un nouveau lectorat en plus de conserver son public de la première heure. En 2006, Fernand Durepos nous offre Les abattoirs de la grâce et travaille déjà au dernier segment de sa trilogie qu’il compte offrir au printemps 2008 et qui vient de sortir " le partage de l'usure ".

 

 

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" mettre le désespoir en joue

braquer

sur l'immonde 

le barillet de sa beauté

 

rester en elle

 

ne reculer devant rien

 

tout réapprendre du maniement des larmes "

 

 

 

 

 

 

je l'ai découvert ici : jalel El Gharbi  , l' amour des mots et de la poésie ...

 

15/10/2008

Réveil

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Le petit jour poreux

qui efflue,

réhabite

nos vitreuses pensées

 

On s'entoge encore une fois

du faux habit de soi-même .

 

On replâtre le masque d'hier

à ce visage trop frileux

de sa nudité.

 

On reprend sa vie - pliée

sur un fauteuil

au pied du lit -

comme un vêtement qu'on soigne.

 

On inventorie la risqueuse

monnaie des paroles qu'il faudra dire,

la trouble marchandise des gestes

qu'il faudra faire

 

Pour demeurer la dupe

de son signalement.

 

Et chacun trouve naturel

de n'être pas devenu

un autre.

 

 

Norge - Poésies 1923-1988

 

 

21:53 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : norge, poésie, photo, art

03/10/2008

rencontre

 

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" Il y a des bras de femmes qui sont des lieux d'exil, et d'autres qui sont la terre natale " 

                                                                          Amin Maalouf

 

10:21 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (14)

01/10/2008

Qu'importe

Sans titre-12.jpget qu'importe

ce qui compte

ce sont les mouvements

du coeur

blessé ou réinventé

du corps

souffrant ou riant

l'alchimie secréte

des émotions

les emportements

d'une croyance

plus forte

que l'évidence des jours

la passion tenace

vivante

porteuse

d'une mémoire grande

ouverte

sur les enchantements .

 

( oeuvre de H.S )

21:11 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : suchet, peinture, poésie

25/09/2008

sursaut

Sans titre-2.jpgLa souffrance s'émousse

aux arêtes du désespoir

se tasse au plus profond

plus diffuse

plus inerte

pour quelque part redevenir angoisse

sous l'assaut des incertitudes

Il faut parfois

se déchirer à nouveau

pour ne pas se briser

tout à fait

dans un sursaut de vie .

 

(oeuvre de H.Suchet)

 

09:21 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : suchet, peinture, poésie

23/09/2008

droit de regard

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" Si l'homme parfois ne fermait pas souverainement les yeux, il finirait par ne plus voir ce qui vaut d'être regardé ."

René Char

07:59 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : rené char, photo, poésie

18/09/2008

Chemins

 

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Chemins,

chemins de la pensée; ils vont d'eux-mêmes,

ils s'échappent. Quand donc amorcent-ils à nouveau le tournant,

dégageant la vue sur quoi ?

Chemins allant d'eux-mêmes,

jadis ouverts, soudain refermés,

plus tard. Montrant de l'antérieur,

jamais atteint, voué au non-dit 

relâchant les pas

à partir de l'accord d'un fiable destin.

Et à nouveau presse

une ombre incertaine

dans la lumière qui tarde .

 

M.Heidegger


podcast

  Davidsbündlertanze Op6 - R.Schumann

 

22:31 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (12)

11/09/2008

Love

 

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" Il l'étreignit plus fort, il s'imprégna plus profondément de sa douce tiédeur enveloppante, merveilleuse tiédeur créatrice qui pénétrait dans ses veines et lui rendait la vie.

Il sentit qu'il se dissolvait, qu'il tombait dans le repos, dans le bain de sa force vivante. Il semblait que dans sa poitrine le coeur de la jeune femme fût un second soleil impossible à conquérir dans la splendeur et la puissance créatrice duquel il plongeait de plus en plus profondément...

Et elle, elle était le grand bain de vie, il l'adorait. "

D.H Lawrence, Love

 

 


podcast

         " Dans mon coeur " Fafà de Bélem

 

08:00 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : amour, lawrence, poésie, photo

06/09/2008

La branche

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Pour la petite histoire  cette photo , je l'ai prise pendant nos vacances , nous avons découvert au fond du terrain cette branche d'amandier qui d'ailleurs abritait une fourmiliére ,

et nous en avons fait une sculpture au pied du bassin , cette sensation de mouvement était trés étonnante et esthétique ... 

de l'art brut , en somme .

et ce "mouvement" , cette solitude en marche , cette volonté et en même temps cette sagesse , ce vécu a accompagné nos vacances .

 

 

n'est ce pas une belle rencontre ...

j'aime cette branche , ce qu'elle dégage , elle m'a rappelé l'humilité et la poésie de la vie pourvu que l'on y pose le regard , et que l'on ouvre son âme ...

 

 

et ce côté nervuré , endurci , patiné par le temps qui passe mais en même temps cette force et cette grâce ...

c'est un peu de moi que j'ai laissé , là-bas au fond du Vaucluse et j'aime cette sensation , cet éphémère ...

on peut donner vie , et puis se retirer ...

mais l'émotion , elle , reste intacte ...

 

07:32 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : photos, art, nature

31/08/2008

envol

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Papillon qui bats des ailes
je suis comme toi -
poussière d'être !

31/07/2008

Vous ...


podcast

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" à l'homme de ma vie "


Ce qu'il y a de bon en vous c'est vous
Tout le reste ne vaut rien du tout
Tout ce qu'il y a autour
N'est que matiére à discours
Pour le reste je me tais c'est vous

Quand je vais à notre rendez-vous
Je me dis ce que les gens sont fous
De ne pas venir avec moi
C'est vrai qu'ils ne savent pas
Ce que c'est que d'être auprés de vous

Certains me disent du mal de vous
Mais vous voyez bien que je m'en fous
Tout le bien et tout le mal
S'additionnent c'est normal
Ce qu'il en sort le meilleur c'est vous

Ah! J'aimerais tant jouer avec vous
Même si je reste sans atout
Sans un as, mes rois abdiquent
Je n'ai même plus le moindre pique
Me reste un seul coeur , il est à vous

C'est fini je reste au garde à vous
Et je ne dirai plus rien du tout
Oh, j'aurai pu dire encore
Que j'aime tant votre corps
C'est fou ce que j'aime en vous c'est vous

Oui, j'aurais pu dire encore
Que j'aime tant votre corps
C'est fou ce que j'aime en vous c'est vous



(texte et musique de Guy Béart
interprété par Henri Salvador)

28/07/2008

l'amour

1979426811.jpg"L'amour, c'est l'occasion unique de mûrir, de prendre forme, de devenir soi-même un monde pour l'amour de l'être aimé . C'est une haute exigence, une ambition sans limite, qui fait de celui qui aime un élu qu'appelle le large ."

Rainer Maria Rilke

25/07/2008

nuages

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j'aime les nuages qui passent ...
là-haut
les merveilleux nuages ...




podcast

(ps: vivement les vacances !)

07:22 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : poésie, nuages, baudelaire

24/07/2008

Amoureuse

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Je pense à toi ! - mes pensées t'enveloppent,
Comme la vigne sauvage, autour d'un arbre,
Etend ses feuilles, et rien n'est plus visible
Sinon le vert épars qui cache le bois.
Pourtant , ô mon palmier, comprends bien que
Mes pensées ne prendront pas ta place, toi
Qui m'es cher, plus cher ! A l'instant, plutôt
Renouvelle ta présence. Comme un bel arbre,
Fais bruire tes branches et dénude ton tronc,
Et laisse ces liens de verdure qui t'étreignent
Tomber, lourds ... brisés, éclatés, partout !
Car dans la joie de te voir, de t'entendre,
De respirer dans ton ombre un air neuf,
Je ne pense pas à toi - je suis trop proche.


Elisabeth Browning



pour le plaisir , cette évocation , je trouve cela trés poétique...

10:08 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (4)

21/07/2008

A fleur de peau ...

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Je n'invente pas les mots. Mais j'invente des objets, des êtres, des événements et mes sens sont capables de les percevoir. Je me crée des sentiments. J'en souffre ou j'en suis heureux. L'indifférence peut les suivre. J'en ai le souvenir. Il m'arrive de les prévoir. S'il me fallait douter de cette réalité, plus rien ne me serait sûr, ni la vie, ni l'amour, ni la mort. Tout me deviendrait étranger. Ma raison se refuse à nier le témoignage de mes sens. L'objet de mes désirs est toujours réel, sensible.

Paul Eluard