15/01/2009
sens
" On se demande parfois si la vie a un sens ... et puis on rencontre des êtres qui donnent un sens à la vie "
14:41 Publié dans art de vivre | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : photo, art, pensée, sens
11/01/2009
sentiments
On doit s'abandonner à ses sentiments et, s'ils son tristes, pleurer.
11:55 | Lien permanent | Commentaires (41) | Tags : état d'âme, man ray, sentiments, photo
04/01/2009
Walter Carone
- Matisse - par Walter Carone
Walter Carone , photographe pour Paris Match a immortalisé un grand nombre de personnalités , acteurs , artistes ...
"Il fallait voir le spectacle ! Tous brillants, ils tenaient leurs rôles à la perfection. Les stars s’alanguissaient, les producteurs mâchonnaient leurs cigares, les « starlettes » aguichaient : premiers festivals de Cannes, fin des années noires… Et un prince survient, le pied léger, un visage éclairé d’un sourire de conquête, l’oeil doublé d’un appareil photo. D’un bond, le voilà debout sur une de tables de gala. Il pirouette, bouscule quelques verres, assure son territoire, et de là, bien campé, flashe son monde à la ronde. On le connaît, on le salue, on rit de l’audace, on applaudit le roi de la fête, Walter Carone. Pourtant, il savait les limites de son pouvoir de photographe. Alors circulait entre stars et médias, un air de confiance, de liberté, d’amitié. Walter Carone et quelques garçons de Paris-Match avaient créé une nouvelle aristocratie. Tutoyant, embrassant les riches et les « fameux », sa noblesse venait de son seul Leïca, brandi comme un trophée. "
Une rétrospective " Walter Carone " Exposition du 13 décembre 2008 au 25 janvier 2009
au Cultuurcentrum De Spil - Roeselare - Belgique
- Jacques Prévert -
Je prie mes fidèles et assidus et talentueux lecteurs de m'excuser pour cette erreur !!
22:32 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : photo, expo, art, walter carone
15/12/2008
le feu
" Si tout ce qui change lentement s'explique par la vie, tout ce qui change vite s'explique par le feu. Le feu est l'ultra-vivant. Le feu est intime et il est universel. IL vit dans notre coeur. Il vit dans le ciel. Il monte des profondeurs de la substance et s'offre comme un amour . Il redescend dans la matière et se cache, latent, contenu comme la haine et la vengeance. Parmi tous les phénomènes, il est vraiment le seul qui puisse recevoir aussi nettement les deux valorisations contraires: le bien et le mal . Il brûle au Paradis. Il brûle à l'Enfer. Il est douceur et torture. Il est cuisine et apocalypse. Il est plaisir pour l'enfant assis sagement prés du foyer; il punit cependant de toute désobéissance quand on veut jouer de trop prés avec ses flammes. Il est bien-être et il est respect. C'est un dieu tutélaire et terrible, bon et mauvais. Il peut se contredire: il est donc un des principes d'explication universelle."
Gaston Bachelard, La psychanalyse du feu.
08:50 Publié dans philosophie | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : philosophie, poésie, bachelard, photo
07/12/2008
La question de Jules
Jules est mon neveu , bientôt 10 ans , un garçon adorable ... On s'entend bien . Il aime prendre des photos , de toute sorte et puis il aime jouer aussi aux devinettes ,
"Et là c'est quoi ," dis , tante Helena !!
Une fois de plus confrontée à ses brillantes images , l'énigme pour moi parfois reste entière et ça le fait beaucoup rire ..." Alors tu trouves pas ?" . Pas toujours , mais souvent je sèche , et puis après je ris beaucoup des réponses réelles , car forcément je passe avant par toutes sortes de" divagueries" et bètises en tout genre , sinon c'est pas du jeu ...
J'ai dis à Jules , écoute ce matin , on va soumettre la question à plus de monde , je vais le mettre sur mon blog et on va voir s'il y en a plus dans plusieurs têtes que dans une ... Pour moi , c'est sûr , quelqu'un va forcément y arriver !
Bon , si vous avez garder votre âme d'enfant , si vous aimez le jeu et les challenges visuels , pour Jules et pour mon plaisir ; vous pouvez répondre à ces deux questions pour toutes les 4 images qu'il a choisi ou pour une de votre choix , ou aucune ...
La question de Jules : qu'est ce que ça représente ?
Et la mienne : Qu'est-ce que ça vous inspire ?
1-
2-
3-
4-
A vous de jouer !!
11:20 Publié dans art de vivre | Lien permanent | Commentaires (31) | Tags : photo, jeu, enfance, art
02/12/2008
Dora Maar
Dora Maar fut surtout réputée comme photographe et se fit connaître au monde par ses clichés des stades successifs du chef d’œuvre «Guernica» que Picasso peignit dans son atelier de la rue des Grands Augustins. Elle fut aussi peintre après avoir suivi ses conseils mais ce sont surtout les innombrables portraits photographiques de Picasso qui firent sa célébrité. Picasso la rencontra en janvier 1936 à la terrasse du café les Deux-Magots. Subjugué par ses yeux noirs et ses cheveux de jais, il obtint du poète Eluard de faire les présentations.
Dora Maar, née d’un père yougoslave et d’une mère originaire de Touraine, avait été élevée en Argentine. Elle lui répondit en espagnol ce qui eut le don de fasciner Picasso encore plus.
Leur liaison se concrétisa quelques semaines plus tard et sa durée (près de neuf ans) coïncida avec la sombre période allant de la guerre d’Espagne à la Guerre Mondiale
Dora Maar devint donc la rivale de la blonde Marie-Thérèse Walter qui avait donné une fille prénommée Maya à Picasso. Contrairement aux autres femmes qu’il avait connues, elle était une artiste dotée d’une certaine indépendance d’esprit.
A 55 ans, Picasso fut charmé par cette belle brune et produisit durant leur relation de nombreux croquis, aquarelles et toiles qui témoignent aujourd’hui des instants de bonheur qu’il connut avec elle.
Dora Maar les garda jalousement jusqu’à sa mort en 1997 et ce, malgré une existence difficile.
A ses yeux, ces témoignages ineffaçables eurent le don de lui faire conserver un souvenir vivace et fervent de cette longue aventure extraordinaire qui fit d’elle une femme célèbre.
Elle dut toutefois se plier aux caprices de Picasso qui n’avait pas abandonné Marie-Thérèse Walter. Il alla ainsi de l’une à l’autre, au gré de ses humeurs et des événements. Elle fut la «Femme qui Pleure», une toile peinte après «Guernica», le tableau - symbole de la souffrance du peuple espagnol et aussi la femme qui partagea la vie douloureuse de Picasso durant la période trouble des années 1936-1944.
Dans Paris, encore occupé par les Allemands, il lui laissa en guise d’adieu en avril 1944 un dessin de 1915 représentant Max Jacob.
Durant cette longue liaison, Picasso lui offrit de nombreux dessins, des livres, des bijoux qu’il conçut, des tableaux, des aquarelles et des papiers découpés, déchirés ou brûlés avec des cigarettes. Maintenant, on peut se demander quel fut le rôle exact de Dora Maar auprès du peintre, elle qui après leur séparation ne leva pratiquement pas le voile sur leurs relations.
On peut aisément imaginer qu’elle lui fut soumise tout en étouffant avec difficulté tout esprit de rebellion, qu’elle se laissa basculer dans une sorte de masochisme pour assouvir les désirs du maître qui se satisfaisait d’être son dieu. Mais au fond d’elle-même, elle sut probablement qu’elle se sacrifiait au nom de la gloire, profitant d’un côté de l’avantage d’être la muse de l’artiste et de l’autre perdant ses illusions quant à la possibilité de le retenir à jamais auprès d’elle. Cette attitude ne pouvait que provoquer des étincelles qui finirent par court-circuiter cette longue liaison. Elle ne manqua pas d’être foudroyée, même en parvenant à conserver sa dignité, tandis que Picasso, imperturbable, poursuivit sa route sans se préoccuper du sort de celles qui avaient auparavant partagé sa vie.
Au final, elle n’avait été pour ce dernier qu’un jalon et au mieux une complice momentanée qui lui offrit l’occasion de produire de nouveaux chefs d’œuvre et notamment de la peindre livrée au minotaure, telle une femelle résignée se laissant séduire par la bête, le regard fixement posé vers le ciel, victime expiatoire d’un monstre à l’appètit démesuré qui n’était autre que l’ogre Picasso.
Il la dévora comme il l’avait fait d’Olga, Marie-Thérèse et tant d’autres et elle s’immola en échange d’un morceau de célébrité. A travers sa soumission, la photographe de talent qu’elle fut n’hésita pas à passer du rôle de voyeuse à celui de la pellicule qui fixe des instants de bonheur et de désespoir ainsi qu’à celui de révélateur qui sert à les dévoiler.
Elle accepta vraisemblablement son sort avec regret et nul ne sait comment elle se comporta dans ses ébats amoureux avec Picasso. Fut-elle femme-objet, femme fatale, femme-femme ou, lucide, joua-t-elle simplement la comédie ?
Elle fut certainement son carburant durant toutes ces années et on ne s’étonnera pas de penser alors qu’il la consuma car il ne pouvait en être autrement.Elle vécu ainsi dans une superbe maison dans le village de "Ménerbes " dans le Vaucluse avec un trés joli jardin, Nicolas de Staël y vécu également.
De toute manière, aucune femme n’aurait pu changer cet homme de 60 ans engoncé dans ses habitudes, cimenté par son égoïsme forcené et atteint d’ une vanité démesurée nourrie par les flatteries de tant d’admirateurs. Disparue près d’un quart de siècle après celui auquel elle se soumit, elle emporta ses secrets dans la tombe. Il reste d'elle de superbes photographies souvent méconnues et des gouaches et aquarelles .
09:23 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (40) | Tags : photo, dora maar, art
05/11/2008
proverbe africain
" on entend l'arbre qui tombe , pas la forêt qui pousse "
04:49 Publié dans pensée du moment | Lien permanent | Commentaires (44) | Tags : pensée du moment, poésie, photo
17/10/2008
Etre
Etre soi. Se connaitre, rester soi-même. Faire de soi, comme disait Gide, le plus irremplaçable des êtres. Mais le "je " n'est pas acquis. Il faut devenir soi, au besoin changeant.
Etre à soi. S'appartenir, se parcourir, se conquérir, s'aménager un espace. Ne pas être parasité. Garder la distance. Et surtout préserver en soi un centre inaccessible. L'essentiel, en chacun de nous est secret .
Etre maître de soi, de ses mouvements , de ses réactions , de ses gestes , de son rythme . " Dans une époque d'agités, garde ton andante ."
Enfin , et malgré tout , et surtout, rester ouvert, disponible, ductile. Ne pas se barricader, ni se figer. Comme nous le dit René Char : "l'enfant vit de questions, et c'est de réponses que l'homme meurt " .
13:50 Publié dans pensée du moment | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : poésie, photo, état d'ame
15/10/2008
Réveil
Le petit jour poreux
qui efflue,
réhabite
nos vitreuses pensées
On s'entoge encore une fois
du faux habit de soi-même .
On replâtre le masque d'hier
à ce visage trop frileux
de sa nudité.
On reprend sa vie - pliée
sur un fauteuil
au pied du lit -
comme un vêtement qu'on soigne.
On inventorie la risqueuse
monnaie des paroles qu'il faudra dire,
la trouble marchandise des gestes
qu'il faudra faire
Pour demeurer la dupe
de son signalement.
Et chacun trouve naturel
de n'être pas devenu
un autre.
Norge - Poésies 1923-1988
21:53 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : norge, poésie, photo, art
10/10/2008
libre
" sortir du cadre ... "
10:42 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : photo, noureev, sculpture
08/10/2008
Rêve
Youssou N'Dour : " Sama Guent Guii "
" Rêve n'apaisons pas
parmi les clous de chevaux fous
un bruit de larmes qui tâtonne vers l'aile immense des paupières "
Aimé Césaire
09:48 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : youssou n'dour, aimé césaire, poésie, musique, photo
23/09/2008
droit de regard
" Si l'homme parfois ne fermait pas souverainement les yeux, il finirait par ne plus voir ce qui vaut d'être regardé ."
René Char
07:59 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : rené char, photo, poésie
17/09/2008
auto-portrait
" un portrait n'est pas une ressemblance . Dés lors qu'une émotion ou qu'un fait est traduit en photo, il cesse d'être un fait pour devenir une opinion . L'inexactitude n'existe pas en photographie . Toutes les photos sont exactes . Aucune d'elles n'est la vérité . "
Richard Avedon
09:32 Publié dans pensée du moment | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : avedon, photo, portrait
11/09/2008
Love
" Il l'étreignit plus fort, il s'imprégna plus profondément de sa douce tiédeur enveloppante, merveilleuse tiédeur créatrice qui pénétrait dans ses veines et lui rendait la vie.
Il sentit qu'il se dissolvait, qu'il tombait dans le repos, dans le bain de sa force vivante. Il semblait que dans sa poitrine le coeur de la jeune femme fût un second soleil impossible à conquérir dans la splendeur et la puissance créatrice duquel il plongeait de plus en plus profondément...
Et elle, elle était le grand bain de vie, il l'adorait. "
D.H Lawrence, Love
" Dans mon coeur " Fafà de Bélem
08:00 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : amour, lawrence, poésie, photo
21/07/2008
A fleur de peau ...
Je n'invente pas les mots. Mais j'invente des objets, des êtres, des événements et mes sens sont capables de les percevoir. Je me crée des sentiments. J'en souffre ou j'en suis heureux. L'indifférence peut les suivre. J'en ai le souvenir. Il m'arrive de les prévoir. S'il me fallait douter de cette réalité, plus rien ne me serait sûr, ni la vie, ni l'amour, ni la mort. Tout me deviendrait étranger. Ma raison se refuse à nier le témoignage de mes sens. L'objet de mes désirs est toujours réel, sensible.
Paul Eluard
09:13 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : poésie, éluard, photo, shirley horn
15/07/2008
Suspens
Ce prix quasi mortel
ne devais-je pas le payer
et ce grain de folie
n'était-il pas requis
pour que la sève recommence à circuler
et que l'arbre cendreux se couronne
d'une riche floraisons de grandes vacances ?
Michel Leiris
08:10 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : poésie, photo, état d'ame
10/07/2008
tout est dans le Verbe
tout est dans le verbe ...
09:13 Publié dans pensée du moment | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : mots, psycho, photo