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19/05/2010

Blue

 

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- Blue par Nils Beaudelot -

 

J'aspire à "l'accomplissement sensuel de mon âme", mots de Lawrence que j'ai fait miens depuis les avoir lus, au-delà même j'avoue aspirer à la vie elle-même, à y penser vivre sans vivre pleinement quelle absurdité! Pas de seconde chance, pas d'alternative si ce n'est des réponses improuvables, j'ai opté pour vivre et le plus intensément possible à ce qui me donne vie: l'amour, l'écriture, la maternité, l'amitié, l'art, la musique, la fantaisie, l'audace, la fidélité à ce pourquoi je vibre et l'altérité...

 

 

17/05/2010

cinéma

 

 

"Le cinéma, c'est l'écriture moderne dont l'encre est la lumière."

- Jean Cocteau -

 

 

15/05/2010

Jeu d'écriture

 

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Jeu d'écriture, jeu d'esprit, se laisser faire, laisser courir son imaginaire sur cette photo paisible calme et bleutée, un instant de vie, une interrogation, un commencement ou une fin, le jeu est vaste et multiple autant que les paires d'yeux qui vont s'y porter et les coeurs qui vont se mettre en branle.

C'est étonnant l'écriture au fond, elle s'anime en nous parfois de manière si fulgurante et s'écoule torrentielle et d'autres fois elle accouche dans la douleur et dans le temps, âpre, pas au diapason, le mot juste ne venant pas, l'idée ne se cristallisant pas par les mots, le ton pas en écho la musique absente ou pas en harmonie. Combien de pages déchirées, poubellées, brûlées même parfois, combien de stylos envoyés en l'air et de tasses brisées d'épuisement de rage d'impuissance. L'écriture qui quand elle vient au bout des doigts peut ressembler à une transe qui emporte qui anime qui entraîne nous dépasse nous étreint jusqu'au fond de nos organes les plus intimes, une jouissance telle qu'elle peut alors nous laisser vide et heureux au bord de la page.

L'image trop parfaite, trop calme trop nette vide de cette rage de cette passion de cette vitesse qui nous dépasse quand l'écriture nous vient, on dirait le repos du guerrier, après l'amour une fois qu'on se retrouve après avoir remis de l'ordre, ou devant la page blanche quand n'est pas encore passée la bataille, quand on est nouveau-né face à la feuille le stylo prêt, la tasse pas encore portée aux lèvres et le breuvage infusant doucement comme ces mots qui se préparent à sortir mais qui attendent le déclic, la voie, le possible.

Jeu d'écriture, jeu de maux, jeu de je... l'écriture est gourmande, demande qu'on souffre pour elle, qu'on la travaille qu'on l'a peaufine qu'on l'a crée qu'on la fasse sienne, elle demande beaucoup de passion de patience d'imagination de nourriture d'audaces de sensibilité de doute de culture aussi et de lumière, d'inspiration...

Est-elle jouable, joueuse, jouée, ou se joue-t-elle de nous?

 

 

* jeu d'écriture à 1000 mains

 


06/05/2010

défifoto

 

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Une photo qui regroupe en elle tout du défifoto, le mouvement le regard la vitesse la lumière la couleur la passion plus qu'avouée du repreneur, le voyage l'échange. Alors pour tous les amateurs de cet ensemble de données il existe un nouvel endroit une sorte d'association de bienfaiteurs de l'image, une aventure commencée depuis des mois et crée par elle reprise par lui, !

A nos objectifs! A nos regards respectifs!

 

26/04/2010

connexion

" Il n'y a pas de hasards, il n'y a que des rendez-vous."

- Paul Eluard -

 

 

12/04/2010

défifoto: la page blanche

 

 

La page blanche, la page des possibles celle d'une nouvelle rencontre d'un créatif partage d'une peine à venir d'un découragement la page des attentes et des envies, celle si peu virgirnale de l'inaccessible inconscient, la page blanche absente à notre naissance innocente plein que nous sommes déjà de ce qui est écrit en nous et vécu au travers nous, là, dans l'inconnu l'avenir le prochain l'inspiration l'aspiration quand nous commençons à prendre conscience cette page blanche que nous fabriquons dans l'espace temps qu'on appréhende qu'on attend qu'on secrète, qui nous ouvre à nos ombres et à nos respirs, à nos rêves et à nos désirs, une porte un passage une écriture en devenir une vie à vivre...

 

 

01/04/2010

antre

 

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"Dans le noir, toutes les couleurs s'accordent."

- Francis Bacon -

 

 

 

 

29/03/2010

défifoto: auto-portrait

Un auto-portrait sous forme de puzzle d'images, de petits morceaux de soi qui nous évoquent nous suggèrent nous symbolisent ou dans un ombre et lumière un regard qui nous dit, un exercice ardu... J'avais déjà traité de ce sujet là par l'intermédiaire de la photo d'ailleurs mais surtout par le propos de Richard Avedon, la puissance évocatrice de la photo de rendre la réalité ou l'illusion de la réalité, avec ce paradoxe constant de savoir où elle se trouve puisqu'elle n'existe pas en soi et qu'on peut juste chacun tenter de l'exprimer et d'en refléter un soupçon, histoire d'avancer de partager de témoigner et de confronter. Et puis finalement après quelques détours et réflexions d'usage, mise en branle de matière grise écoute de ressenti, je suis tombée hier soir tard dans ma nuit d'insomnie sur l'image reflétant ce que je voulais dire, une fois de plus je déroge à l'usage qui veut qu'on poste une des siennes, je lui pique et me l'approprie un instant en espérant qu'il ne m'en voudra pas, merci le Barbare Erudit, je l'ai rencontrée là celle qui me dit le mieux, il y parle de l'amour de ses plumes, et c'est ce à quoi je voulais en venir, ici c'est un auto-portrait, ce blog d'helenablue, c'est ces petits bouts de levers de voile, c'est ma chair, c'est mon air, c'est mes doutes et mes envies, mes facettes, mes défauts, mes espoirs, mes lectures, mes rencontres, mon amour de l'art, mon goût pour l'écriture. Alors voilà, mon auto-portrait est là, tous les jours, dans tous les mots qui s'écoulent et me déroulent, de la pointe de ma plume bleue...

 

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23/03/2010

femme

NIKI DE SAINT-PHALLE OU LA FEMINITE TRIOMPHANTE

- photo de Guidu Antonietti di Cinarca -

En fouillotant à mes heures perdues sur Google, je suis tombée pas vraiment par hasard sur cette interview:

"Etre Femme"

Que signifie être femme aujourd'hui ? Quel est la nature profonde de la femme ? Quand est-elle dans son véritable pouvoir ?

On demande à la femme moderne l'impossible : être belle, douce, réceptive, amante, épouse, mère et, en même temps, professionnellement l'égale de l'homme !

Le défi d'aujourd'hui est donc pour la femme d'être féminine tout en alliant des qualités masculines. La libération de la femme des années 60-70 était bien sûr une étape nécessaire mais insuffisante. La femme évolue et tend à devenir comme l'homme : elle s'habille en jean, elle fume, elle peut être dure, elle est ambitieuse, elle est souvent pressée, stressée et peut ainsi perdre sa beauté de femme et aller à l'encontre de ce qu'elle est réellement!

Car, quelle est la nature profonde de la femme ?

La femme, de par sa nature même, est réceptive. Son désir profond n'est-il pas avant tout d'aimer, d'être aimée et acceptée au plus profond de son âme et de son corps ?

Pour cela, la femme doit donc se retrouver, s'écouter et comprendre que peut être le féminin qui est en elle est : passif, réceptif, accueillant. Découvrir que la vulnérabilité de la femme est son principal atout, et qu'il n'a rien à voir avec de la faiblesse ou de la soumission. La beauté de la femme ne réside pas dans le fait d'avoir un physique de star mais se trouve dans la confiance et la considération qu'elle a pour elle même.

La qualité féminine ne lui permet-elle pas alors d'être totalement dans son pouvoir de femme ?

Etre pleinement femme, serait alors recevoir et offrir à l'autre un espace de coeur et de partage. Un lieu habité par une femme est naturellement plus chaleureux, plus vivant, plus intime, qu'un environnement masculin, certainement plus impersonnel et fonctionnel.

La femme peut alors assumer pleinement ses rôles en étant amante et épouse et, sur le plan sexuel, devenir à la fois initiée par l'homme et initiatrice : elle lui ouvre ainsi les portes du cœur.

Et la femme peut se retrouver aussi dans le rôle de mère, lorsqu'elle accueille dans son ventre un enfant, qu'elle nourrit et à qui elle donne la vie. C'est la matrice dans toute sa plénitude.

Etre femme est donc sensibilité, intuition, prémonition, irrationalité, elle est et restera toujours un mystère pour l'homme.


 

Suite à la lecture de cette note poignante de Soulef, cette autre beaucoup plus légère à priori sur l'humour au féminin de Zoé Lucifer et cette troisième déjà parue depuis un moment et qui avait suscité un vif débat chez Noèse Cogite à la suite d'une note chez Bird parlant de son désir d'être mère pas franchement évident pour un mâle, j'ai eu envie de parler "femme", et vous quel est donc votre spontané ressenti sur celle dont Aragon disait qu'elle est l'avenir de l'homme...

 

 

21/03/2010

la bombe

Découvert chez Bird, je me suis amusée à participer à cet exercice à mille mains, étonnant de s'abandonner à son imaginaire sur une photo... J'ai laissé agir et au fil des jours je me suis rendue compte étrangement que l'histoire qui me venait n'était jamais la même, finalement j'ai opté pour celle-ci et je vous invite à découvrir tous les autres scénarios, tous les autres possibles ici.

"Une bombe, une vraie bombe à retardement, là, dans la valise pourtant bien légère presqu'autant que moi. Bien sûr "ils" ne savent pas encore, je vais tous les faire trembler des pieds à la tête jusqu'aux os, profond, vont voir de quel bois se chauffe la tête d'une blonde. Tu penses, des années de recherches méticuleuses systématiques, d'archivage, d'écritures de temoignages d'enquêtes à la Sherlock de fouilles secrètes, j'ai tout là, toute la matière première, je n'ai plus qu'à, fabriquer distiller digérer mettre en forme et écrire d'un jet ce fameux volume de toute une vie de tortures et d'angoisses, je suis prête cette fois et rien ne pourra me faire changer d'avis, avanti!"

 

19/03/2010

arbres

Photo de Mc Doodle.

 

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" La forêt raconte la vie des arbres en images simultanées. Les jeunes pousses voisinent avec les spécimens adultes et les troncs vieillissants. Le sol est jonché de bois pourris. De leur substance se forme le terreau où germent les nouvelles graines. La forêt nous enseigne à regarder la vie sous son angle dynamique. À en avoir une perception d'ensemble intégrée dans la durée du monde."

- Hubert Reeves -

 

 

15/03/2010

défifoto: gourmandise

"La gourmandise est un péché et la curiosité un vilain défaut!", cette phrase paternelle maintes fois répétée sonne encore à mes oreilles, moi qui suis si gourmande de curiosités et si curieuse de gourmandises, de toutes sortes je dois dire, quelle gourgandine je fais quand même si mon père me voyait! Quoique plutôt appropriée et associée à des choses qui se mangent pour de vrai, j'aime l'idée aussi de ce qui se dévore par métaphore, alors la gourmandise va d'emblée de pair avec les livres d'abord, tous les livres les grands les petits les fins les gros les poches les reliés les écornés les érotiques les soulignés les paraphés ceux à venir les illustrés les sans image de poésie ou d'histoires drôles de peinture de grammaire de vocabulaire de prose, j'en suis grande gourmande, grande gourmande de vie aussi et des nombreuses émotions qu'elle nous offre et n'ai jamais réussi à m'en culpabiliser, Dieu me pardonne!

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06/03/2010

couleurs de Mars

Piquée chez Claudio...

 

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"Les climats, les saisons, les sons, les couleurs, l'obscurité, la lumière, les éléments, les aliments, le bruit, le silence, le mouvement, le repos, tout agit sur notre machine, et sur notre âme."

- Jean-Jacques Rousseau -

 

 

 

01/03/2010

chemin

 

Hum, quand le thème du défifoto est tombé chez Barbara, j'ai tout de suite pensé à cette chanson chantée à tue-tête en boucle si souvent dans les descentes Nord-Sud pour les vacances d'été avec mes trois gaillards dans le char la valise bourrée de malles vélos et autres rêveries. Evidemment ça défie les règles du défi, je sais, à dire vrai j'ai toujours aimé transgresser un peu déformer mettre à ma sauce. Je suis allée visiter les uns, unes et autres, de biens belles images évocatrices et chargées de sens. Je n'ai pas pris de photo moi-même, j'avais en tête plus de mots que d'images quoique les mots puissent en être aussi, j'ai donc fouillé comme à mon ordinaire pour trouver l'évocation la plus proche de mon ressenti en lien avec chemin, chemin impliquant cheminement et traces aussi. Voilà celle qui s'approche le plus de ce que j'ai envie d'exprimer à ce sujet...

 

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- photo de Richard Gonzales -

 

Tracer son chemin, une idée qui m'est chère d'autant que tant d'individus pensent qu'il est défini par avance, je ne le crois pas, je crois à l'instar de ce qu'exprime cette image on le dessine jour après jour avec tous nos gestes nos micro-décisions, toutes nos initiatives et paroles avancées, dans notre manière de penser de concevoir d'échanger. J'aurais pu aussi parler de ce chemin qu'est cet espace pour moi, cheminement serait plus juste, et puis cette notion de traces, l'importance de ce que l'on transmet de ce qu'on laisse en héritage des individus croisés sur la route qu'on marque, de la puissance d'agir et d'aimer, de l'histoire la grande et la plus petite qui nous sillonne elle aussi. Je vous livre tout ça en vrac, à réfléchir, la vie est un chemin et le chemin, ben c'est la vie...

 

 

 

 

23/02/2010

Sonnet 14

 

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If thou must love me, let it be for nought

Except for love's sake only. Do not say

'I love her for her smile.. her look.. her way

Of speaking gently,.. for a trick of thought

That falls in well with mine, and certes brought

A sense of pleasant ease on such a day'-

For these things in themselves, Beloved, May

Be changed, or change for thee,-and love, so wrought,

May be unwrought so. Neither love me for

Thine own dear pity's wiping my cheeks dry-

A créature might forget to weep, who bore

Thy comfort long, and lose thy love thereby !

But love me for love's saké, that evermore

Thou may'st love on, though love's eternity.



Si tu dois m'aimer, que ce soit pour rien

Sinon pour l'amour en soi. Ne dis pas

" Je l'aime pour son sourire... son allure... sa façon

De parler si douce... sa finesse de pensée

Qui convient à la mienne, et suscita

Tel jour un bien-être fugitif et charmant " -

Car ces choses en elles-mêmes, Aimé, peuvent

Changer, ou changer pour toi - et l'amour

Ainsi construit peut-être ainsi détruit.

Ne m'aime pas par pitié pour mes larmes -

Qui jouit longtemps de ton soutien pourrait

Sécher ses pleurs, et perdre ton amour !

Mais aime-moi pour l'amour en soi, pour

Qu'à jamais tu m'aimes, d'un amour sans fin.

 

- Elisabeth Browning -

 

 

 

18/02/2010

Le cri

Découverte chez Pier Paolo, cette photo de Pietro Masturzo vient de remporter le World Press photo. Elle a ce côté sublime et déchirant de l'espoir, une bien belle image chargée de sens et de poésie aussi, une lumière dans la nuit, un cri.

 

 

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01/02/2010

Cadeau

Une petite douceur coloriée déposée près de ma tasse du petit déjeuner, une fleur d'orchidée et une douce pensée, voilà le début de ma journée que je viens partager et participer de ce fait au défi bi-mensuel initié par Barbara et sa bande de photographes de coeur... Chez LP, toute le bonheur et l'émerveillement du petit cadeau qui grossit magiquement chez Sophie, infiniment petit sous l'oeil de Didier devenant rivière mais non de diamant chez nono...

Quoi de meilleur que ces partages de mots, de pensées, de notes et d'images, quel plus beau cadeau que l'amitié et l'amour qui se dégage de toutes ces inventions et interventions de chacun, et s'il faut un défifoto pour se le dire davantage, je réitère, j'en suis...

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" La vie se déroule devant nous comme un album photo. Les multiples couleurs du temps font virevolter une valse de souvenirs intimes."

 

- Marie-Claude Pietregalla -


 

08/01/2010

pensée matinale

 

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" La délicatesse des gestes révèle celle des sentiments."

 

 

 

 

 

 

08/12/2009

résonances

Me suis réveillée Dimanche matin avec ces trois images dans la tête dans l'ordre, j'avais dans la nuit voyagé deci delà, au lever rien à faire elles ne me quittaient plus, étrange, j'essayais d'en comprendre le sens l'association le fil, et puis j'en parle à Eric McComber, me vient alors l'idée de lui demander de mettre des mots sur ce que lui évoque ce triptyque atypique, voilà ses mots...

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La peau
De mes pneus
Fait craquer
La fourrure de givre
Sous les branches
faussement parées
Les lames
acérées de l'étang
Me renvoient
Chatoyantes
Pommettes
Fissures
Et lisses lézardes

Roulé sept cent jours
À la rencontre
Morbide
De tes lèvres
De frimas plâtrées
Tes paupières
Closes et dures
Ton visage vide
Figé dans l'arrogance
De la belle éternelle

Mes sacs s'accrochent
Aux ronces de sucre blanc
Mais je trace
Imperturbable
Plein Sud
Je te tourne le dos
Douce momie
D'éther
Tendre
Dague
En mon sein
Je roule
De l'aube
Laiteuse
Au soir
Pudique
Mon souffle
Fantomatique
Marquant mes mâchoires
De taches lugubres

Je traverse
les hameaux pluvieux
Ectoplasmique
Masse visqueuse
Dégoulinante
Sans bruit
Ni âme
Je fonce
C'est tout

Les chœurs mécanisés
Soi-disants joyeux
De la saison fausse
Résonnent tout seuls
Sur les pavés luisants
Contre les murs impavides
Sur les trottoirs déserts
Minutes, secondes, mètres
Hop !
Sorti
Rien vu
Les champs reprennent
Leurs droits
Chemins
Verts épuisés
Bruns affadis
Ici et là un cheval obèse
Me jette aussi
Un regard
Prétentieux
À peine vivant
Ou une chèvre
En pleine vie
Fait mine
Surtout
De ne rien
Voir




- Eric McComber -

 

 

 

06/12/2009

ombres et lumières

 

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- Antoni Taulé -

 

 

Et d'un bord à l'autre je barouette, j'oscille parfois docile et inconsciente entre elles deux me réveille un jour puissante l'autre absente en demi teinte, une porte s'ouvre une autre se referme j'avance dans la vie à coups de tangages intempestifs et d'estocades douces et subtiles, ma vie ressemble à cette sorte de chemin en ombres et lumières...