Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

11/10/2012

Faire comme l'oiseau!?

 

07/10/2012

Mistral chanté par Moran

 

 

C'est toujours un régal poignant. Merci Christian.

 

04/10/2012

Face B, pour Laure et pour nous tous...

 

03/10/2012

Plus fort que nous

 

Je partage ma vie depuis presque trente ans avec un homme que j'aime et qui m'aime. Notre parcours semé d'embûches et de désillusions nous a parfois séparés l'un de l'autre, subrepticement. Et puis les autres aussi s'en sont mêlés, le bonheur, ça agace. Pourtant nous ne vivions pas dans le bonheur, nous tentions juste l'un et l'autre de nous offrir l'un à l'autre le meilleur de nous-mêmes. Qui est parfait, qui peut se targuer de l'être? La vie de couple, c'est ça l'idée, c'est de parvenir à être, chacun et du même coup permettre et encourager l'autre, c'et un deal, une relation, une juste équation, un amour vrai, une confiance sans cesse renouvelée. C'est savoir qu'il ne peut pas faire autrement que ronfler et préférer prendre les feuilles de salade dans le plat avec les doigts, c'est qu'en retour il accueille plusieurs fois par jour que je lui demande s'il me désire, et m'aime encore. C'est accepter qu'il soit au fond du trou à faire on ne sait quoi, voire rien peut-être et qu'en retour il écoute sans sourciller mes états d'âme. C'est avoir le matin un poème et une fleur séchée au bol de mon petit déjeuner et qu'il trouve sans sa poche un mot doux, un baiser. C'est privilégier la qualité à la quantité, l'humain à la vanité, l'humour à la possession, l'esprit à la négation de l'autre, la tendresse à l'emporte-pièce. C'est vraiment tout un programme. Je ne pourrais vivre sans cet homme qui parfois, très rarement, me met hors de moi. Et que parfois, tout aussi rarement j'exaspère. Nous nous aimons, plus comme nous nous aimions, mais davantage, mieux avec l'âge. Parce que pour quoi est-ce que? Parce que je crois que nous savons l'un et l'autre que l'amour se travaille, se cultive et s'entretient. Par ce que nous avons en commun l'envie, l'idée et l'énergie à faire ce que nous sommes, parce qu'aussi nous sommes fiers et en sommes fiers. Et parceque nous nous sommes apprivoisés, compris, acceptés, chacun dans notre complexité et que nous avons faim l'un de l'autre. L'amour, n'est pas une donnée, c'est un cheminement, une destinée... Faut se le permettre, s'offrir à son possible, s'ouvrir à soi-même. C'est une expérience unique, qui engage, qui embellit et qui encourage chacun à être ce qu'il  a à être, lui- même Seuls deux êtres libres peuvent s'aimer longtemps. Cette liberté qu'ils gagnent l'un avec l'autre, l'un sur l'autre, l'un dans l'autre. Cette ivresse amoureuse qui les fait devenirs grands.

 

24/09/2012

love

 

Muere lentamente

poésie,pablo neruda,émotion,partage,humain,écriture,pouvoir des mots,blog,mc comber

- La Havane, plage de l'Est - Août 2012 -

 
 
 
Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n'écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver
grâce à ses yeux
 
Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider
 
Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l'habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur
de ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu
 
Il meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d'émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les coeurs blessés
 
Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu'il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n'a fui les conseils sensés
 
Vis maintenant !
Risque-toi aujourd'hui !
Agis tout de suite !
Ne te laisse pas mourir lentement !
Ne te prive pas d'être heureux !
 
- Pablo Neruda -
 
 


20/09/2012

Le Voyage

Pour l'enfant, amoureux de cartes et d'estampes, 
L'univers est égal à son vaste appétit. 
Ah ! que le monde est grand à la clarté des lampes ! 
Aux yeux du souvenir que le monde est petit ! 

Un matin nous partons, le cerveau plein de flamme, 
Le coeur gros de rancune et de désirs amers, 
Et nous allons, suivant le rythme de la lame, 
Berçant notre infini sur le fini des mers : 

Les uns, joyeux de fuir une patrie infâme ; 
D'autres, l'horreur de leurs berceaux, et quelques-uns, 
Astrologues noyés dans les yeux d'une femme, 
La Circé tyrannique aux dangereux parfums. 

Pour n'être pas changés en bêtes, ils s'enivrent 
D'espace et de lumière et de cieux embrasés ; 
La glace qui les mord, les soleils qui les cuivrent, 
Effacent lentement la marque des baisers. 

Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent 
Pour partir, coeurs légers, semblables aux ballons, 
De leur fatalité jamais ils ne s'écartent, 
Et, sans savoir pourquoi, disent toujours : Allons ! 

Ceux-là dont les désirs ont la forme des nues, 
Et qui rêvent, ainsi qu'un conscrit le canon, 
De vastes voluptés, changeantes, inconnues, 
Et dont l'esprit humain n'a jamais su le nom.

 

- Charles Baudelaire -

 

17/09/2012

Feeling good

 

émotion,nina simone,aventure,vie,état d'être,partage,humain

 

 

 

 

06/09/2012

Chacun voit midi à sa fenêtre...

P1020831.jpg


podcast

- Le Nombril - Jeanne Moreau -



29/08/2012

Dans mon vers je suis libre

 

photographie,art de vire,instant,partage,la havane,cuba,échange,humain

- Photo Patrick Natier -


 

Dans mon vers je suis libre : il est ma mer.

Ma mer vaste et dénuée d'horizons...

Dans mes vers je marche sur la mer,
je chemine sur les vagues dédoublées
d'autres vagues, et d'autres vagues. Je marche
sur mon vers; je respire, je vis, je croîs
en mon vers et en lui mes pieds ont
un chemin et mon chemin une direction et mes
mains ont de quoi tenir et mon espoir

de quoi espérer et ma vie a son sens.

Je suis libre en mon vers et il est libre
comme moi. Nous nous aimons. Nous nous avons.

En dehors de lui je suis petite et m'agenouille
devant l'oeuvre de mes mains, la
tendre argile pétrie entre mes doigts...
A l'intérieur de lui, je m'élève et je suis moi même.

 

 - Dulce Maria LoynazTraduit de l'espagnol par E. Dupas. -

 

 

22/08/2012

élégie sans nom

" Je partirai demain pour me perdre à la dérive "


Le sable aux pieds nus la mer déshabillée
Mer nue impatiente contemplée dans le ciel
le ciel continué
poursuivant son azur sans jamais
le rencontrer sublimé


J 'allais effleurant le sable
trop dieu tremblant pour mes solitudes
fils d'esperanto et de toutes les langues
déployant des regards de blancheur éparpillée


...


Le vent enflait ses voiles d'une force invisible
il dansait dans l'oubli abandonné retrouvé
et tu étais toi
Je ne t'avais pas encore vue

...


Je t'offre à la vie entière du poème
J'ai échoué sans honte
puisque de cette terre mouillée de larmes sans prière
tu nais - dahlia du vent - plus nue que la mer
plus abandonnée que le ciel
plus éternelle que cette étoile qui te poussait
vers moi
ma souffrance vers ton extase

Tu sais ?
Je partirai demain pour me perdre à la dérive
sur une barque d'ombres
dans le violet des vagues et le chant des marins
dans un silence astral lourd phosphorescent ...

Et mes lèvres tristes berceront ton nom
sans jamais t'appeler
et dans une chanson inutile toujours inutile toujours inutile
je le murmure pour assoupir mon sang
inutilement toujours

Les seins de la mort nourrissent ma vie .


- Emilio BALLAGAS -

                    extraits de Sabor Eterno
                    traduit de l'espagnol par Brigitte Le Brun Vanhove


 

22/07/2012

La nuit je peins

 

 

 

08/07/2012

Plume Latraverse, la ballade des caisses

Merci Vieux G.

 

 

27/06/2012

émotion

 

Je ne comprends pas un mot de portugais et pourtant je me sens proche de la musique de Pessoa. La poésie est sans frontières, elle est universelle, comme tout langage qui vient du coeur, comme cette main dans ses cheveux et la voix profonde de Maria.

 

08/06/2012

For you

 

05/06/2012

sensation

Olga Ziemska.jpg

- Oeuvre d'Olga Ziemska -

 

 

Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue :
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.

Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, - heureux comme avec une femme.

 

- Arthur Rimbaud -

 

28 ans de vie commune, de complicité, d'amour et l'avenir devant nous

" L'amour c'est l'occasion unique de mûrir, de prendre forme, de devenir soi-même un monde pour l'amour de l'être aimé. C'est une haute exigence, une ambition sans limite, qui fait de celui qui aime un élu qu'appelle le large.

- Rainer Maria Rilke -

 

Mai 2012 154.jpg

Mai 2012 158.jpg

Mai 2012 159.jpg

- Photos Pascaline Brisepierre -

 

 

15/05/2012

Printemps Érable

mouvement étudiant,québec,montréal,carré rouge,printemps érable,poésie,partage,humain

Une autre manière de faire la révolutionMouvement Bixipoésie - Montréal



12/05/2012

Fièvre

02.jpg

- Toile Angelica Ferrant -

 

 

Qu'il est doux d'évoquer les anciennes audaces,

L'âme en brousaille et le cheveu folâtre,

Rebelle sans cause au regard épineux

Comme du chaparral farouchement sauvage,

Allant, contre le vent et la vague sage,

Fiévreux dans l'âpre bataille pour la vie,

La vitesse et le droit de ne jamais mourir.

 

- Christian Mistral -

 

 

30/04/2012

l'amour et le militant

35341496.jpg

Création Marie Labarelle - Photographie Matthieu Gauchet -

 

Ce que la mer chante à des milles d’ici

La force de ton ventre, le besoin absolu

De m’ériger en toi

Voici que mes bras mâles amour s’ébranlent

Pour les confondre en une seule étendue

 

Ce que la terre dans l’alchimie de ses règnes

Abandonne et transmue en noueuses genéses

De même je l’accomplis en homme concret

Dans l’arborescence de l’espèce humaine

Et le destin qui me lie à toi et aux nôtres

 

Si j’étais mort avant de te connaître

Ma vie n’aurait jamais été que le fil rompu

Pour la mémoire et pour la trace

Je n’aurais rien su de mon corps après la mort

Ni des grands fonds de la durée

Rien de la tendresse au long cours de tes gestes

Cette vie notre éternité qui traverse la mort

 

Et je n’en finis pas d’écouter les mondes

Au long de tes hanches…

 

- Gaston Miron -