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15/01/2013

Emel Mathlouthi

 

13/01/2013

La délicatesse

film,pensée du moment,émotion,écriture,partage,humain

 

" La délicatesse des gestes révèle celle des sentiments."

- Proverbe africain -

 

08/01/2013

Obscurités et lumières

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- Toile Isabelle Vialle -


L'amour est à réinventer. Vivre, étincelle d'or de la lumière. D'âme à âme. S'étoiler.

 

07/01/2013

Les mots

 

06/01/2013

l'insoutenable légèreté de l'être

 

 " Le rêve est la preuve qu'imaginer, rêver ce qui n'a pas été, est l'un des plus profonds besoin de l'homme."

- Milan Kundera -


05/01/2013

Harry Ally

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D'un seul coup mon coeur se serre. En miroir c'est un bout de moi que je vois et je ne sais vraiment pas pourquoi ces lambeaux de lumière me touchent à ce point. Ce visage qui manque et ces longues mains noires qui semblent attendre je ne sais quel destin. Toujours cette même quête, toujours ce même dessein. Être. S'atteindre. Se dire. S'affranchir.

 

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Chaque jour son lot de surprises, de rencontres, de retrouvailles. Chaque jour qui passe nous ouvre un horizon, un bout de nous-mêmes pas encore découvert, pas encore abouti. C'est toute la magie de la vie. Une émotion en cache une autre, nos tiroirs sont multiples, plein de facettes, plein de possibles. "On vit à la surface de notre être", disait le poète. Pas forcément si on s'en donne la peine et qu'on entre en dedans, qu'on se laisse attendrir, qu'on s'aventure plus profond et qu'on laisse venir à soi tous ces petits morceaux qui nous composent pour en faire une matière.

 

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En rêve: Nocturne, S.207 de Liszt

 

29/12/2012

J'adore!

 

Catherine Sauvage

 

 « Et tout à coup sa voix, comme un cadeau, chaque mot qui prend sens complet. Ces phrases qui vous font entrer dans un pays singulier, on n'est plus seul, on n'est plus avec les importuns. Il y en a pour une demi-heure. Ce qu'elle dit, tient, mais elle le chante ! C'est tout comme, c'est son choix. Ce choix d'intelligence et nous voici vraiment appelés dans un univers différent, où tout parle à l'âme même. Un pays, je vous dis, où tout, comme les mots, se détache avec cette perfection du dire et ce tact merveilleux de chanter (...). C'est que tout cela est langage de poètes, mais qui passe par une gorge de jour et d'ombre, le prisme de la voix se fait lumière et transparence. Avec qui voulez-vous parler ? Moi, je voulais parler de seize chansons choisies et d'une femme rencontrée avec ce nom déjà de souveraine, comme un beau masque de velours : Catherine Sauvage.  »

- Aragon -

 

27/12/2012

Huit minutes trente cinq de pur bonheur

 

 

25/12/2012

Au pays des songes

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- Photographie Linda Tuloup -



23/12/2012

La transhumaine

Nous ne savons rien.
Nous passons notre vie à ouvrir et refermer des portes,
à retourner des cartes, à en ignorer d’autres,
Face cachée sur la table d’un étrange jeu de lois.
Nous suivons un labyrinthe en tissant notre fil.
Nous arrêtons nos voix, nous prolongeons nos pas.
Nous écoutons si vite notre instinct, tentons de suivre notre raison, accueillons nos intuitions.
Aveugles, toujours…
Nous devançons.
Nous sommes en l’équilibre sur nos choix :
Entre le regret et le remord,
Nous accomplissons des figures qui graveront les rides dans le visage de nos saisons.
«Les signes ne se trompent pas»
Voilà ce que nous récitons nous lorsque le souffle s’éteint en nous.
La graine du destin germe bien dans le terreau du renoncement.
«Les signes ne se trompent pas».
Mauvais présage, grelottant dans la grisaille de notre âme.
Nous ne savons rien.
La belle affaire sera bagage suffisant!.
C’est ici grand état de misère sans doute ,
Mais s’ouvre à nous la rose de braise.
Il nous faut reconnaître la longueur et le poids de cette misère pour lacer avec force nos brodequins de vers fous .
On trie, on recrache ce qui se cachait en toute évidence, ce qui, dans le regard de «l’autre que nous», ne renvoyait qu’indifférence et suffisance béante de l’engeance.
Il faut donc partir.
Passer portes, et labyrinthes, enfourner un peu de nous dans la besace de notre cuir.
Et prendre cet espace sans aucune ombre à notre route.
Une plaine courbe -vierge- immense.
Le ciel accourt alors vers nous et nous courons au devant de la terre.
Chair, sève, poussière d’étoile, les trois royaumes sont en nous.
Nous portons le monde, voici notre paquetage.
Il contient tout..
Partir seul puisqu’après tout cela ne regarde que nous.
Laisser en taverne crasse, les signes,
Et dans l’âtre mourant jeter les restes du supposé.
La sciure saura recouvrir les crachats de l’à peu près.
Il faut partir, comme on prend la mer
alors que l’on sait depuis toujours qu’elle ne se donnera jamais.
Il faut partir puisque nous devons rejoindre ce que nous ne savons pas.
La transhumaine commence.
Ici , nous ne savons rien.
Ni le temps des couleurs , ni le poids de l’obscur, ni la naissance des sources, ni même le son de la harpe de nos peines.
Ailleurs tout a le goût du vivre. Ici, la soupe se débat entre nous.
Alors nous tenterons.
Nous ne savons rien et avons faim de tout.

 

- Astrid Shriqui Garain - Magnifique poétesse découverte chez Mokhtar El Amraoui -


22/12/2012

L'enfance

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- Photo Alain Laboille -

 

Qu'ils étaient doux ces jours de mon enfance 
Où toujours gai, sans soucis, sans chagrin, 
je coulai ma douce existence, 
Sans songer au lendemain. 
Que me servait que tant de connaissances 
A mon esprit vinssent donner l'essor,
On n'a pas besoin des sciences,
Lorsque l'on vit dans l'âge d'or !
Mon coeur encore tendre et novice, 
Ne connaissait pas la noirceur,
De la vie en cueillant les fleurs,
Je n'en sentais pas les épines,
Et mes caresses enfantines 
Étaient pures et sans aigreurs.
Croyais-je, exempt de toute peine 
Que, dans notre vaste univers, 
Tous les maux sortis des enfers, 
Avaient établi leur domaine ? 

Nous sommes loin de l'heureux temps
Règne de Saturne et de Rhée,
Où les vertus, les fléaux des méchants,
Sur la terre étaient adorées, 
Car dans ces heureuses contrées 
Les hommes étaient des enfants.

 

- Gérard de Nerval -

 

21/12/2012

Lhasa

 

18/12/2012

Allegri-Miserere

 

 

17/12/2012

Genmaïcha

cuisine,pensée du moment,amitié,art de vivre,thé,partage,émotion,humain

- La cérémonie du thé -

 

Autrefois, ce curieux mélange de sencha (ou bancha parfois) de basse qualité et de riz à mochi (le mochi est une boulette de riz glutineux cuit pétrit qu'adorent faire griller les jeunes et moins jeunes japonais... comme des chamalos!) grillé était principalement bu par les pauvres, le riz grillé servant à utiliser moins de thé par économie tout en donnant du goût.

Aujourd'hui, ce petit goût de noisette unique au genmaicha est apprécié par tous, riches ou pauvres, surtout en été. A boire chaud ou froid, le genmaicha n'a pas besoin d'être sucré. Celleset ceux qui n'aiment pas le thé vert pour son amertume seront heureux de découvrir que le riz lui donne une saveur maltée toute douce et ronde en bouche, un vrai délice! Encore aujourd'hui, le genmaicha reste tout de même en thé très populaire, un des plus bu au Japon. On en trouve, un peu plus cher, avec du matcha (cette pouvre verte de Gyokuro servant à la cérémonie du thé) sous le nom de matcha-iri genmaicha. Le thé vert en poudre lui donne plus de goût et transforme son habituelle liqueur jaune en un vert prairie très prononcé.

(source wiki)

 

J'ai passé un délicieux moment ce matin à me faire très tôt une tasse de Genmaïcha pendant que toute la maisonnée était encore à l'arrêt. Suis restée plus d'une heure ainsi, assise à la table de ma cuisine à contempler le petit bout de jardin qui apparait à la fenêtre de la pièce. L'érable nain du Japon a perdu ses feuilles rouges et les hortensias prennent des tonalités flétries. Tout était si calme, si propice à la rêverie, à la liberté de penser, celle qui permet de voyager en soi sans contraintes. Portant pour la énième fois le bol fumant à mes lèvres, j'eus soudain l'image souriante de mon amie Marie-Ange partie il y a quelques années déjà dans la stratosphère. C'est elle qui m'avait initée à la cérémonie du thé, enfin, c'est elle qui a tenté de m'initier à la cérémonie du thé. Elle avait une passion pour l'art japonais et pour les us et coutumes de là-bas. De ses sept années passées au Japon, elle avait ramené une sorte d'élégance dans les gestes et une délicatesse. Quand elle vous recevez à même le sol, sa manière de vous servir le thé était en soi tout un voyage. Je me souviens de ses mains, si fines et expressives qui semblaient à chaque mouvement esquisser un pas de danse, et le timbre de sa voix douce, profonde et enjouée, tellement enveloppante. J'accrochais un sourire à ma face. Nous étions si différentes. Elle incarnait pour moi la patience et cette sorte de féminité rare, pleine, cultivée avec soin, elle dégageait un charme insensé. J'enviais à l'époque sa grande culture, son immense connaissance de l'art et son humilité. Elle m'a beaucoup donné. Partie depuis maintenant plus de dix ans, je mesure qu'elle est toujours vivante en moi et à quel point. J'ai fait mienne sa fameuse patience, sa générosité, sa curiosité, son exigence et son amour infini pour le thé. Sa présence dans ma vie fut un baume bienfaisant, un échange qui perdure, une spiritualité. Genmaïcha m'a ramené à elle et j'ai frétillé d'aise à ainsi la retrouver et une fois de plus se boire ensemble une tasse de ce fabuleux breuvage par la pensée. Kampaï à l'amitié!

 

 

16/12/2012

Et notre mouvement

poésie,eluard,émotion,art de vivre,partage,humain

- Photo Angelo Musco -

 

 

Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses

Le jour est paresseux mais la nuit est active

Un bol d’air à midi la nuit le filtre et l’use

La nuit ne laisse pas de poussière sur nous

 

Mais cet écho qui roule tout le long du jour

Cet écho hors du temps d’angoisse ou de caresses

Cet enchaînement brut des mondes insipides

Et des mondes sensibles son soleil est double

 

Sommes-nous près ou loin de notre conscience

Où sont nos bornes nos racines notre but

Le long plaisir pourtant de nos métamorphoses

Squelettes s’animant dans les murs pourrissants

Les rendez-vous donnés aux formes insensées

A la chair ingénieuse aux aveugles voyants

 

Les rendez-vous donnés par la face au profil

Par la souffrance à la santé par la lumière

A la forêt par la montagne à la vallée

Par la mine à la fleur par la perle au soleil

 

Nous sommes corps à corps nous sommes terre à terre

Nous naissons de partout nous sommes sans limites.

 

- Paul Eluard -



 

L'Arabesque qui m'arrache des larmes de bonheur...

 

La musique a comme l'odeur ce pouvoir de nous emmener, nous ramener et nous amener encore au bord de la rive, dérive. On ne peut rien y faire, comme certains vers, qu'on le veuille ou non. Pourtant, même si baigné de poison, c'est ponts sont bons. Et mon piano, ce soir me manque, notre intimité secrète surtout...

 

La Sicilienne

 

C'est étonnant, il y a des morceaux comme ça qui touche plus que d'autres. Certains par pure émotion, indescriptible et d'autres pour d'autres raisons. Cette Sicilienne me ramène à mes quinze ans quand j'ai passé un concours à Radio France, à l'époque, de piano... J'ai joué ce morceau là retranscrit pour clavier et étonnament je n'avais jamais avant jusqu'ici écouté à ce point la version originale pour flûte traversière. Je me souviens lire sur la partition que le piano remplaçait cet instrument et les cordes, la harpe et le tutti quanti. J'étais si différente alors. Si pleine d'idéal, phénoménale. Le temps a passé, j'ai perdu l'usage des touches d'ivoire mais pas celui des rêves et Fauré avec sa Sicilienne a une place au fin fond de ma tête toute particulière et fine aussi comme peuvent l'être certains bons souvenirs au milieu du foin.

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14/12/2012

Perles d'orphée

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 Il vient à peine d'ouvrir son blog que j'y ai déjà fait de somptueuses découvertes musicales et poétiques. Je crois ne pas être au bout de mes surprises et de mes émotions avec cet homme là et je vous encourage à le découvrir, rien que pour entendre sa chaleureuse et sensuelle voix, c'est là!