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20/02/2014

Je n'ai pas dit mon dernier mot

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17/03/2013

Ce matin,

je me sens l'âme tendre, féline et féminine.

 

15/03/2013

Ahmad Wali

 

05/02/2013

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08/01/2013

Obscurités et lumières

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- Toile Isabelle Vialle -


L'amour est à réinventer. Vivre, étincelle d'or de la lumière. D'âme à âme. S'étoiler.

 

01/11/2012

Jason Shawn Alexander

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Peintures tourmentées, à la limite parfois de la violence, les oeuvres de l’Américain Jason Shawn Alexander traitent de l’altération. En déformant les corps, nouant et allongeant les membres, dédoublant les reflets, il greffe à ses sujets des caractéristiques physiques qui semblent témoigner de leur fragilité intérieure et alimente une narration centrée sur l’Homme, son existence, son effondrement. Un autodidacte, dessinateur pour l’univers des comics, qui n’hésite pas à insérer des croquis sur papier ou des bribes de textes, violant littéralement la toile dès lors souillée de matériaux étrangers. Inspiré par Goya, Rembrandt mais surtout Bacon, Kiefer ou Alice Neel, Alexander s’est progressivement bâti un monde et une approche qui, du haut de ses 35 ans, l’imposent comme acteur majeur de la figuration expressionniste américaine.

 

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25/03/2012

"Il nous reste à inventer d'inimaginables nouvelles idées"

 

"Oui, depuis quelques décennies je vois que nous vivons une période comparable à l'aurore de la Paideia, après que les Grecs apprirent à écrire et démontrer ; semblable à la Renaissance qui vit naître l'impression et le règne du livre apparaître ; période incomparable pourtant, puisqu'en même temps que ces techniques mutent, le corps se métamorphose, changent la naissance et la mort, la souffrance et la guérison, les métiers, l'espace, l'habitat, l'être-au-monde...

Face à ces mutations, sans doute convient-il d'inventer d'inimaginables nouveautés, hors les cadres désuets qui formatent encore nos conduites, nos médias, nos projets adaptés à la société du spectacle. Je vois nos institutionsluire d'un éclat semblable à celui des constellations dont les astronomes nous apprirent qu'elles étaient mortes depuis longtemps déjà...

Je voudrais avoir dix-huit ans, l'âge de Petite Poucette et de Petit Poucet, puisque tout est à refaire, puisque tout reste à inventer. Je souhaite que la vie me laisse assez de temps pour y travailler encore, en compagnie de ces Petits, auxquels j'ai voué ma vie, parce que je les ai toujours respectueusement aimés."

 

- Michel Serres -

 

 

18/02/2012

Visages

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" Le visage humain fut toujours mon grand paysage."

- Colette -

 

13/01/2012

Arc-en-ciel

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J'aime,

L'aube de tes prunelles

Le couchant de ta bouche

L'érable de tes gestes

Le miel de toi...

 

08/06/2011

Pierre Molinier, autoportrait

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- Photo Pierre Molinier -

 

 

" L'imaginaire, c'est ce qui tend à devenir réel."

- André Breton -

 

 

 

22/09/2010

Christophe Miralles

" On peut dire le difficile sans hurler. "

- Christophe Miralles -

 

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Né en France en 1970, d'un père espagnol et d'une mère française, Christophe Miralles a travaillé dans la communication et l'illustration, avant de s'installer dans la ville d'Annecy pour s'adonner exclusivement à la peinture. Ayant d'abord pratiqué un art abstrait, depuis cinq ans , il élabore un vocabulaire symbolique et figuratif. Des figures simples, intemporelles et universelles, emblématiques de la présence humaine, peuplent les toiles. matière nuancée, couleurs subtiles, à l'intérieur et aux alentours des figures, seule la peinture est mise en scène.

- Françoise Monnin -

 

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"Chercher le vrai visage de quelqu'un, c'est tenter de voir au travers, de saisir l'expression de son intériorité avec l'a-priori que le mal y niche.  Ce retournement macabre du dehors de la personnalité est une violence que certains peintres et sculpteurs  exercent ici sur eux mêmes mais aussi sur autrui. Il n'y a pas d'au-delà de la souffrance pour eux, ils sont entièrement déterminés par ce rapport à l'obscénité du réel. Ils auscultent et sondent une humanité broyée par le mal.

Le visage est  une mémoire vivante. Il dessine la carte d'une histoire singulière ou partagée. Il parle sa propre langue. Raturé, convulsé, effacé, il se confronte à l'angoisse, la souffrance et la mort. Défiguré, profané, il révèle la dramatique conscience que nous avons de notre finitude. Il est  porteur d'une pulsion de mort.  La mort, elle, n'a pas de visage,  son masque est celui d'un monstre qui n'appartient pas à l'humanité.

Si le visage parle, il "existe" aussi pour être vu. L'individu avec sa part de dignité morale, philosophique  et spirituelle est en entier dans son visage. C'est pourquoi l'absence de visage  qui prive l'individu du regard de l'autre équivaut  à  une exclusion du monde des hommes. De plus, l'impossible face-à-face entre consciences interdit  la connaissance de soi.   L'effacement du visage, chez la plupart des artistes exposés,  est alors le signe d’une rupture.  Pour quelques uns cependant,  il s’agit de reconstruire un visage après avoir mis à nu son étrangeté, de le transfigurer. Ainsi, ces visages dans leur indétermination peuvent être des naissances. La porte s'ouvre sur la vie, ses couleurs et sur la recherche d'un élément fondateur positif de notre humanité."


- Catherine Plassart -

 

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" La peinture est une manière d'être, la tentation de respirer dans un monde irrespirable."

- Jean Bazaine -

 

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« Tu es couvert de taches d'homme » 

Cette phrase que j'ai rencontrée dans le poème d'André Breton et qui m'a profondément marquée illustre parfaitement le propos de ma création picturale actuelle autour du « Portrait ». A partir de cette notion de portrait je cherche à créer une rencontre entre toile et public ; je réfléchis à la forme qui pourra le mieux inciter celui qui regarde à s'interroger sur sa place dans la société. Son regard plaque son vécu sur la toile et se l'approprie. 
Pour dévoiler uniquement l'humain , je recherche, dès l'ébauche de chacune de mes toiles, l'effacement, l'information minimum. Le regard du visiteur doit être une promenade parmi les ancêtres de demain.

 

- Christophe Miralles -

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J'ai rencontré Christophe Miralles lors d'une foire de l'Art à Lille, il y a quelques années déjà, j'ai été subjuguée par ces toiles, son langage m'a percutée et j'ai été émue, immédiatement. Et puis l'homme aussi est particulièrement touchant, sensible, affable et d'une grande douceur. Chacune de ses toiles porte le nom d'un vers, des noms évocateurs, des noms qui font rêver: " Lumière d'ombre", " A l'heure de l'amour et des paupières bleues, " Sous les lampes de rosée", "La pointe des pieds dans ton sommeil", " Aussi pâle que le souffle allumé", "Les attitudes de ton plaisir "... Je ne sais s'il se souvient de moi, mais moi parfaitement de lui, il me reste de cette rencontre en plus de l'émotion vive et puissante une dédicace superbe en tête de son livre.

Depuis, j'ai eu la chance et l'immense bonheur de pouvoir vivre avec une de ses toiles qui m'a été offerte par un ami de coeur, chaque jour j'y redécouvre une autre inspiration, une autre lumière en fonction sans doute des mes propres états d'âme, sa peinture a ce don d'activer en miroir votre propre regard. Certains la trouve morbide dans mon entourage, moi je la trouve humaine, profonde et inspirante, elle m'accompagne...

Merci Christophe.

 

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05/08/2010

blueshoes

 

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- photos Laurence G. -

 

 

"Des années que je les trimbale où que j'aille et quoi que je fasse, elles sont pour moi comme une marque de fabrique, mon signe distinctif, mon alter ego, elles enferment en elles tous mes paradoxes et mes plus délicieux fantasmes, les plus cruels aussi. Elles sont ma continuité mon double, fétiches.

Nous avons tout fait ensemble, films photos trottoirs lits en tout genres miroirs galères; jamais elles n'ont eu de cesse de me suivre et je me sens complètement nu sans elles. Pourtant là, elles me fatiguent elles m'usent elles ont fait leur temps d'interdits et de soufre et je les aimerais plus vivantes plus vivifiantes plus légères plus fantasques plus inspirantes mais je ne peux me décider à en changer ou à les brûler sur l'autel de mes deuils déjà faits, elles ont suivi ma route comme elles suivent ma jambe et font bien trop partie de moi pour que je les abandonne ou les substitue.

Il m'est alors venu en songe comme un subterfuge, un tour de passe-passe, un numéro d'équilibriste, un flash lié aux rencontres aux échanges à mes avancées aussi, et bien que je n'arrive pas plus à marcher droit sans onduler et sans me tordre j'ai eu soudain la révélation de les habiller cette fois-ci d'un ton plus spirituel plus libre plus aérien, pourquoi diable me disais-je, ne les passerais-tu pas une fois pour toute en blue comme tes rêves et la muse qui les inspire..."

 

Pour Nils, de Blue.

 

 

 

De Nils, à Blue.

 

 

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- photo L. et Nils Beaudelot -

 

23/07/2010

dans le miroir de l'armoire...

 

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- Anne des Ocreries - Autoportrait -

 

"C'est dans le grenier de ma grange toute déglinguée que je les planque, dans ma grange-cathédrale au toit cassé nimbée de lumière parfois qui abrite tant bien que mal tous mes rêves et mes délires.

C'est dans l'énorme armoire à glace vieille comme le monde que je les range mes précieux mes trésors tous mes accumulés depuis des années qui sont ma raison de vivre et ma raison de croire en des possibles.

Tous mes plus beaux mes majestueux mes aventureux mes poètes mes ressources, tous mes livres chinés reçus trouvés et ainsi collés les uns aux autres à l'abri des intempéries derrière le miroir au tain griffé et grisé par le temps qui passe.

C'est là que je vais quand je cherche à m'inspirer, c'est là que je vais quand je cherche à m'évader à m'enfuir à me retrouver aussi et c'est dans ce miroir là que je me sens la plus belle, là que je me sens exister que je me sens vivante, devant ce miroir qui abrite tous les mots de la terre."

 


A Anne, de Blue.

Avec toute mon amitié.

 

 

08/07/2010

de l'écrivain

" Il me semble que si l'écrivain a une fonction, c'est bien de trouver des mots qui pouront s'adresser à autrui, le rejoindre et lui permettre de dialoguer avec lui-même. Bien souvent, les êtres sont coupés de leurs sources profondes. Or- j'éprouve en tant que lecteur- un bon texte permet de descendre en soi, se parcourir, découvrir des zones enfouies."

- Charles Juliet -

 

14/06/2010

clavier bien tempéré!

 

 

11/06/2010

Naked - Suite 604 -

A la suite et dans le sillage de "Notes d'hôtel", recueil à plusieurs mains et coeurs de nouvelles hôtelières, voici la réalisation de Laure Kalangel et de Nils Beaudelot sur inspiration des mots de mon texte Arms Hôtel. Un vrai petit bijou! 

 

La chambre d'hôtel est par excellence le lieu projectif de tous les fantasmes, l'univers d'internet rejoint parfois aussi cet état d'esprit. Mais passer de l'imaginaire au réel n'est peut-être pas toujours nécessaire ni souhaitable et pas forcément non plus la finalité...

 

08/06/2010

inspirant

A découvrir chez LP.

 

 

 

 " Je n'ai jamais pensé à l'homme et à la femme en tant que tels, mais je crois beaucoup en l'être humain comme un tout... le concept du corps comme refuge de l'âme."

- Jaume Plensa -

 

 

15/05/2010

Jeu d'écriture

 

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Jeu d'écriture, jeu d'esprit, se laisser faire, laisser courir son imaginaire sur cette photo paisible calme et bleutée, un instant de vie, une interrogation, un commencement ou une fin, le jeu est vaste et multiple autant que les paires d'yeux qui vont s'y porter et les coeurs qui vont se mettre en branle.

C'est étonnant l'écriture au fond, elle s'anime en nous parfois de manière si fulgurante et s'écoule torrentielle et d'autres fois elle accouche dans la douleur et dans le temps, âpre, pas au diapason, le mot juste ne venant pas, l'idée ne se cristallisant pas par les mots, le ton pas en écho la musique absente ou pas en harmonie. Combien de pages déchirées, poubellées, brûlées même parfois, combien de stylos envoyés en l'air et de tasses brisées d'épuisement de rage d'impuissance. L'écriture qui quand elle vient au bout des doigts peut ressembler à une transe qui emporte qui anime qui entraîne nous dépasse nous étreint jusqu'au fond de nos organes les plus intimes, une jouissance telle qu'elle peut alors nous laisser vide et heureux au bord de la page.

L'image trop parfaite, trop calme trop nette vide de cette rage de cette passion de cette vitesse qui nous dépasse quand l'écriture nous vient, on dirait le repos du guerrier, après l'amour une fois qu'on se retrouve après avoir remis de l'ordre, ou devant la page blanche quand n'est pas encore passée la bataille, quand on est nouveau-né face à la feuille le stylo prêt, la tasse pas encore portée aux lèvres et le breuvage infusant doucement comme ces mots qui se préparent à sortir mais qui attendent le déclic, la voie, le possible.

Jeu d'écriture, jeu de maux, jeu de je... l'écriture est gourmande, demande qu'on souffre pour elle, qu'on la travaille qu'on l'a peaufine qu'on l'a crée qu'on la fasse sienne, elle demande beaucoup de passion de patience d'imagination de nourriture d'audaces de sensibilité de doute de culture aussi et de lumière, d'inspiration...

Est-elle jouable, joueuse, jouée, ou se joue-t-elle de nous?

 

 

* jeu d'écriture à 1000 mains

 


12/04/2010

défifoto: la page blanche

 

 

La page blanche, la page des possibles celle d'une nouvelle rencontre d'un créatif partage d'une peine à venir d'un découragement la page des attentes et des envies, celle si peu virgirnale de l'inaccessible inconscient, la page blanche absente à notre naissance innocente plein que nous sommes déjà de ce qui est écrit en nous et vécu au travers nous, là, dans l'inconnu l'avenir le prochain l'inspiration l'aspiration quand nous commençons à prendre conscience cette page blanche que nous fabriquons dans l'espace temps qu'on appréhende qu'on attend qu'on secrète, qui nous ouvre à nos ombres et à nos respirs, à nos rêves et à nos désirs, une porte un passage une écriture en devenir une vie à vivre...

 

 

14/01/2010

Le Poète

Puisque l'oiseau des bois voltige et chante encore
Sur la branche où ses oeufs sont brisés dans le nid ;
Puisque la fleur des champs entr'ouverte à l'aurore,
Voyant sur la pelouse une autre fleur éclore,
S'incline sans murmure et tombe avec la nuit ;

Puisqu'au fond des forêts, sous les toits de verdure,
On entend le bois mort craquer dans le sentier,
Et puisqu'en traversant l'immortelle nature,
L'homme n'a su trouver de science qui dure,
Que de marcher toujours et toujours oublier ;

Puisque, jusqu'aux rochers, tout se change en poussière
Puisque tout meurt ce soir pour revivre demain ;
Puisque c'est un engrais que le meurtre et la guerre ;
Puisque sur une tombe on voit sortir de terre
Le brin d'herbe sacré qui nous donne le pain ;

Ô Muse ! que m'importe ou la mort ou la vie ?
J'aime, et je veux pâlir ; j'aime et je veux souffrir ;
J'aime, et pour un baiser je donne mon génie ;
J'aime, et je veux sentir sur ma joue amaigrie
Ruisseler une source impossible à tarir.

J'aime, et je veux chanter la joie et la paresse,
Ma folle expérience et mes soucis d'un jour,
Et je veux raconter et répéter sans cesse
Qu'après avoir juré de vivre sans maîtresse,
J'ai fait serment de vivre et de mourir d'amour.

Dépouille devant tous l'orgueil qui te dévore,
Coeur gonflé d'amertume et qui t'es cru fermé.
Aime, et tu renaîtras ; fais-toi fleur pour éclore.
Après avoir souffert, il faut souffrir encore ;
Il faut aimer sans cesse, après avoir aimé.

- Alfred de Musset -