Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

07/03/2013

partage

masque mukuyi okuji- punu- gabon.jpg

- Masque Mukuji Okuji- Punu- Gabon -


 

" Chacun pleure à sa façon le temps qui passe."

- Louis Ferdinand Céline -



06/03/2013

The slav epic

img_1534.jpg

 

Le musée Mucha à Prague est petit et mignon, il m'avait laissé sur ma faim. Je pensais voir autre chose d'Alfons, je m'attendais à une émotion forte avec ce que j'avais tenté de comprendre de lui avant de partir ces quatre jous bénis. Finalement je n'ai pas été décue. L'exposition de son épopée slave au rez de chaussée du palais Veletrezni est magnifique et monumentale. Imaginez, vingt immenses toiles célébrant l'histoire slave depuis le début du 19ème siècle. La sensation face à ces tableaux est intense, on se sent immergé dedans.

 

7944783556_cb76ce5754_z.jpg

7944782526_3c753f7435_z.jpg

 

Alfons Mucha a consacré dix huit années à élaborer et produire cette oeuvre gigantesque pleine de poésie qu'il a offert à la ville de Prague. Un philantrope américain riche et admirateur enthousiaste de la culture slave a financé son projet et lui a permis de le mettre en oeuvre. Avant de s'y mettre il a visité les lieux qu'il avait envie de dépeindre et a consulté des historiens sur les détails des événements pour être certain de rendre au plus près une représentation exacte de ce qui c'était passé. Fascinant. Bourré de détails, on entre dans ses tableaux comme dans une pièce de théâtre. Les robes, les étoffes, les costumes, les coiffes, tout est léché et rendu avec soin et une certaine sensualité. Il se dégage une intensité étonnante liée à une sorte de lumière intériorisée et on a presque l'impression d'entendre les toiles jaser et nous dire des histoires. Au cours de cette expo, je me suis sentie comme dans un grand livre d'images.

 

7944782208_aa7a8bb5c4_z.jpg

1-20120516-13149-9135-pic.jpg

 

Au milieu de ces grands tableaux, seule pratiquement avec eux, certains détails, certaines expressions de visage, certains mouvements ont plus attiré mon attention que d'autres. Chaque fois que je passais devant tel ou tel personnage, il me semblait l'entendre: " Hey, regarde-moi! Comprend ma douleur, ma terreur ou ma joie!"

 

IMG_1413.jpg

IMG_1416.jpg

slav-epic-mucha-1_close-up.jpg

 

Après plusieurs heures, j'avais le sentiment de mieux comprendre comment la vie à l'époque avait pu être, intense, déchirante, cruelle et belle. Folie. Folie aussi ce travail qu'a entrepris là Mucha, fou et colossal. Fou de penser que pendant plusieurs années ses toiles ont été enveloppées et cachées pour empêcher la saisie des nazis. Fou aussi l'immensité de l'endroit qu'il faut pour laisser voir un tel opéra. Je ne regrette pas d'être passée par là...

 

slavnost_svatovitova_na_rujane_81x61m.jpg

 

01/03/2013

Jacques Chesnel

Voilà ce que j'aime le plus de blog à blog et de découvertes en découvertes: les rencontres. Christiane m'a emmenée chez son ami Paul, là je lis et me délecte des textes et des commentaires et puis j'essaie de savoir qui est qui et de fil en aiguille j'arrive ailleurs dans d'autres sphères et je rencontre Jacques Chesnel qui écrit, qui peint et qui aime le jazz et qui mélange le tout avec beaucoup de grâce. Partageant avec ce Monsieur, que je ne connais pas, une passion pour les trois artistes qu'il cite dans son site, Thélonious, John et Bill. Bill Evans, je l'adore tant! Je ne résiste pas à vous faire partager ma trouvaille du soir. Voici donc, ses toiles en résonance avec la musique de Monk. Pour Coltrane, faites vous-même votre voyage et pour Bill, suffit de se laisser faire en fermant les yeux...

 

thelonious_monk2-large.jpg

thelonious_monk10-large.jpg

thelonious_monk12-large.jpg

 

 

* Tableaux de Jacques Chesnel


sculpture

Le thème du défifoto de ce mois de Mars est "sculpture". A Prague je n'ai eu que l'embarras du choix pour faire clic-clac à tout va. C'est le choix à l'arrivée qui fut plus difficile et après moult hésitations, j'ai choisi cette image là:

 

IMG_1641.jpg

 

Je me souviens bien de l'émotion que j'ai eu face à cet objet grand comme moi,  il était à l'étage des oeuvres françaises au Veletrzni Palac, l'immense salle était vide d'humains et j'ai pu me régaler seule de Picasso, de Braque, de Renoir et Rodin. J'en garde un souvenir ébloui et serein.

 

 

28/02/2013

fééries intérieures

482204_10200293857845730_1680697604_n.jpg

- Toile Tony Toste -

 

23/02/2013

Asha

 

20/02/2013

Après birthday

Hier, j'ai pris un an. C'est pour moi toujours une épreuve que cette journée, depuis un bail, à croire que c'est un souvenir que j'aimerais oublier, mon birth day! Réveillée à 4h du mat - j'ai des frissons, je claque des dents et je monte le son - par une froidure peu commune dans tout mon grand corps épuisé et malgré des tentatives désespérées pour me réchauffer (bain brûlant, grog fumant, massages violents) c'est le texte de Christian d'abord, puis la note de Laure et les pensées de Laurence qui ont réussi à vaincre ce froid intense. Seul un peu d'amour vrai, chaud, vivant pouvait remettre sur pied ma carcasse défaillante. Suis allée vers 6h30 du mat me remettre au lit avec mes petits doudous dans l'esprit. Cocoon. A 11h, mon homme déboule anxieux: "il est l'heure, il est l'heure, debout! Bon anniversaire, mon amour!" L'heure! J'étais déjà en retard d'une bonne demi. La boutique ouvre à 10h30 et suis encore au lit! Je me précipite, grelottante toute entière à nouveau, m'habille, me maquille en deux coups de cuiller à pot, avale sur le pouce une tartine beurrée, un thé vert parfumé d'Earl Grey et j'y vais. Mon petit dernier fait un stage en entreprise d'une semaine chez moi, suis rassurée, je serai pas seule toute la journée. Elle a défilé comme pour rire: papiers, réception de colis, rangements en tout genre, ménage de printemps, déferlante de coups de fil, quelques ventes. Quelle joie quand j'ai vu mon fleuriste préféré m'amener ce gros bouquet de tulipes blanches! Que c'est bon d'être aimée! Pourtant j'ai toujours si froid, si froid dedans, grand Dieu mais pourquoi ai-je à ce point froid? J'ai les mains gelées. Je découvre avec bonheur au cours de la journée quelques mails d'amis de coeur et des messages tendres de personnes qui me sont chères, chaque fois j'ai ma pichenette de chaleur mais le froid abyssal prend toujours le dessus, "Blue, pourquoi ce grand froid dur en toi?" 19 heures arrive enfin, il y a des jours comme ça on ne profite pas de l'instant présent on aspire déjà au lendemain, ça se fait sans qu'on y pense, peut-être un moyen de moins souffrir ou de moins réfléchir, est-ce que je sais? Nous avions prévu d'un commun accord d'aller toute la famille manger dehors un couscous chez notre ami Momo. Toujours aussi hivernale de l'intérieur je reprends un ultime bain chaud avant de me retrouver avec deux de mes fils, la chérie de l'un d'eux et mon homme au restau. L'ambiance chaleureuse et aimante, le vin, la bastilla de pigeon me remettent un peu de chaleur dans les veines, j'ai l'impression de revivre un peu et puis Peter me tend un paquet bleu. Je connais bien ce papier brillant double face, bleu et argent, c'est celui que j'utilise depuis des années à la boutique pour les emballages cadeaux. J'ouvre délicieusement le paquet et je suis tellement touchée par ce que j'y trouve que d'un seul coup mes lunettes de vue s'embrument. Un carnet Moleskine, grand format comme je les préfère et un stylo design acier chrome et ébène. J'ai le coeur qui bat la chamade. J'ouvre l'objet, deux dédicaces à l'intérieur du carnet. George et Peter m'on chacun écrit un petit mot doux. Là, impossible de me contrôler, mes larmes se bousculent et se transforment en gros sanglots longs, les mots de mes enfants me bouleversent d'émotion. Et aprés avoir passée ma journée à dire que j'avais froid, là d'un seul coup je m'éclate dans un "ce que j'ai chaud!"...

 

10/02/2013

Quatuor Talich

 

 

08/02/2013

lire

kafka,écriture,lecture,pensée,émotion,émulation,partage,humain

 

"On ne devrait lire que des livres qui nous piquent et nous mordent. Si le livre que nous lisons ne nous réveille pas d'un coup de poing sur le crâne, à quoi bon le lire."

- Franz Kafka -

 

05/02/2013

racines aériennes

531688_531393183567410_457739868_n.jpg

 

01/02/2013

Ferdinand Hodler

20.jpg

 

Au tournant du XIXe et du XXe siècle, Hodler est un des peintres majeurs du symbolisme. Sa force créatrice, son goût pour le décors et une peinture simplifiée le rapprochent de Rodin et de Puvis de Chavannes, maîtres incontestés auxquels il est alors souvent comparé. Pourtant Hodler reste peu connu en France alors que la Suisse en fait son grand peintre et que l'Allemagne et l'Autriche le considèrent comme un des fondateurs de l'art moderne.

 

thunersee_von_leissi.jpg

lake-geneva-from-chexbres.jpg

 

 

"Tous les objets ont une tendance à l’horizontale. La montagne s’arrondit par les siècles jusqu’à ce qu’elle soit plane comme la surface de l’eau."

- Ferdinand Hodler -

Ferdinand_Hodler-La-Nuit--Berne--Kunstmuseum.jpg 

L'arrivée de Hodler à Genève à la fin de 1871 marque ses véritables débuts artistiques. Auparavant, il a suivi une formation auprès de son beau-père un peintre d'enseignes, puis auprès de Ferdinand Sommer, spécialiste de vues alpestres pour touristes. Formation d'artisan plus que d'artiste pour un jeune homme né à Berne en 1853, dans une famille très modeste. Son père, ébéniste, meurt alors que Hodler est encore un enfant. Aîné de six enfants, il est orphelin à l'âge de quatorze ans. C'est avec un détermination sans faille qu'il décide de franchir toutes les étapes qui le mènent à la vie d'artiste à laquelle il aspire.

 

peaks-in-the-morning-1915.jpg

WEB_2 Cardinaux 2 jpg--469x239.jpg

 

Une fois installé à Genève, qui est alors le principal centre artistique en Suisse, Hodler est remarqué par Barthélemy Menn, professeur à l'école de dessin de Genève, ami de Corot et ancien élève d'Ingres. Hodler devient son élève entre 1872 et 1877 environ. Cet apprentissage est déterminant : Menn libère Hodler du pittoresque de convention et fonde la peinture de paysage sur la mesure, le dessin et l'observation patiente du motif. Il complète la culture visuelle et artistique de Hodler et lui fait découvrir la peinture française. L'exemple de Courbet sera à ce titre déterminant.

 

Gertrud-Hodler-Gertud-Dübi-Müller-“Emma-Schmidt-Müller-sitting-for-her-portrait-by-Ferdinand-Hodler-in-his-studio-garden-1913-440x401.jpg

Ferdinand-Hodler-Portrait-of-Emma-Schmidt-Müller-1915.jpg

 

De cette naissance à la vie d'artiste, L'Etudiant, autoportrait en forme de profession de foi, porte témoignage. Peint en 1874, il coïncide avec les premières apparitions publiques de Hodler qui expose à Genève surtout et participe à des concours dotés de prix. Il manifeste ses ambitions en se prêtant à tous les genres : peinture d'histoire et sujets suisses à l'heure où ce pays se cherche une identité artistique et un peintre national, portraits de commande, paysages, scènes de genre.

La peinture de Hodler se caractérise par un réalisme âpre : elle déconcerte la critique genevoise, qui se divise en deux camps durablement opposés. L'un fustige la complaisance pour la laideur, l'autre loue l'originalité d'un art qui trace une voie vers une école nationale suisse de peinture. S'il commence à être remarqué, Hodler peine à vivre de sa peinture. Le séjour qu'il effectue en 1878 à Madrid constitue un intermède heureux quoique bref sur fond de cruelles difficultés financières. ( Suite et  Source: Musée d'Orsay)

 

 

Ferdinand-Hodler-View-into-Infinity.jpg

Hodler_WEB_content.png

Ferdinand_Hodler_-_Das_Lied_aus_der_Ferne_-_1913.jpeg

 

"‘Si j’avais encore cent ans à vivre, je continuerais à exprimer les accords, les harmonies de l’humanité. Ce qui nous unit est plus grand que ce qui nous divise. J’ai traduit mes sympathies : une rose, un son d’orgue. L’art nous lie. Vive l’art !"

- Ferdinand Hodler -

 

Ferdinand-Hodler-Two-Women-In-Flowers-1901-1902.jpg

 

 

31/01/2013

L'invitation au voyage

tony toste.jpg

 

Mon enfant, ma soeur,
Songe à la douceur
D'aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre ;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l'ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
À l'âme en secret
Sa douce langue natale.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l'humeur est vagabonde ;
C'est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu'ils viennent du bout du monde.
- Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D'hyacinthe et d'or ;
Le monde s'endort
Dans une chaude lumière.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

 

- Charles Baudelaire -

 

 

  

29/01/2013

Mêmes animaux

 

apesanteur

La journée n'allait pas être facile, je le savais déjà depuis quelques semaines. Mais je savais aussi que quoiqu'il advienne elle devrait se passer et je m'étais en quelque sorte préparée. Madame Cheval, je l'ai rebaptisée, est venue ce matin comme prévue à neuf heures. Trempée par la pluie diluvienne qui tombait depuis l'aube, elle s'est présentée ruisselante devant moi pour prendre un premier contact comme elle me le dira le sourire aux lèvres. L'entretien s'est passé on ne peut mieux, courtoisie, questions d'usage, explications succintes. J'étais de toute façon dans un état second. Depuis deux jours je couve une sorte de grippe, et hier toute ma nuit fut agitée. La fièvre commençait à me gagner. Ce matin j'étais chaude comme un brazero. Les joues en feu et le front en braise, ma comptabilité me paraissait une espèce de grosse chose molle un peu lointaine, floue, arachnéenne. Après deux heures d'entretien intenses, madame Cheval est repartie son lourd dossier bleu sous le bras, et je suis retournée pas très vaillante derrière mon comptoir de verre. J'esperais tenir au moins la journée et m'écrouler comme une masse en début de soirée, mais mon corps en a décidé autrement. Le passage éclair de Sylvaine a mis chaos mes dernières cartouches et cessant de lutter je suis rentrée me mettre au chaud chez moi, c'est là que j'ai relu Camus et c'est avec lui que je me suis endormie pendant deux bonnes heures, assomée.

Sylvaine a vu sa vie chamboulée quand il y a plus de deux ans maintenant son fils aîné fut broyé dans un accident de la route. Il venait tout juste d'avoir vingt ans. Elle n'était pas revenue s'occuper d'elle depuis le coma de son Marc. Deux longues années de coma, deux longues années pendant lesquelles elle n'a jamais perdu pied. Elle disait: " tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir." Elle le pense toujours. Le meilleur ami de Marc n'avait pas eu cette chance. Le cinq tonnes qui a anéanti leurs vies lui avait fauché la sienne pour de bon. Et ce matin, elle était là, face à moi. Toujours aussi belle et aussi délicate, toujours la voix brisée. " Il est revenu à la vie, vous savez, pas encore tout à fait, pas encore en entier. Hémiplégique du côté droit, il se remet à parler, très doucement. On vient de lui faire une opération des plus délicates, c'est un chirugien russe qui s'en est occupé en Espagne. On va tout tenter. On ne peut pas laisser tomber. On ne peut pas abandonner son enfant, n'est-ce-pas?". Bien sûr qu'on ne peut pas. Elle a continué à se dire pendant une bonne heure, elle avait trop besoin de parler, de pleurer, de sortir d'elle tous ses doutes et ses découragements et ses espoirs aussi. Elle était venue chercher auprés de moi de l'énergie et je la lui ai offerte du mieux que je pouvais. Certains destins vous secouent les tripes et sont de véritables électro-chocs. On se sent d'un seul coup épargnés malgré nos petites misères. Le malheur de l'autre colore de lumière le sombre de nos états d'être. Même si à chacun sa souffrance, certaines souffrances sont beaucoup plus étreignantes que d'autres.

En me réveillant tout à l'heure d'une sieste régénérante, j'ai repensé à ces mots de Camus:" l'artiste se forge dans cet aller-retour perpétuel de lui aux autres, à mi-chemin de la beauté dont il ne peut se passer et de la communauté à laquelle il ne peut s'arracher." J'ai plus que repensé à ces mots, je les ai ressenti et j'ai pris conscience que si parfois j'ai ce sentiment néfaste de ne servir à rien ou de pas en tout cas faire ce que je voudrais de ma vie, je me trompe. Chaque petit geste de la vie compte. Chaque temps consacré à l'autre nourrit ma fibre. Chaque fois que mon tempérament prend le dessus, mon art s'affine, se dessine, s'enrichit. Ma toute petite pierre à l'édifice. Madame Cheval me paraissait d'un seul coup bien lointaine. Mon âme, en apesanteur. Et mon coeur les voiles gorgées de vent. Me suis sentie en communion, gratifiée, apaisée, moins fiévreuse. En paix. En vie. Prête à repartir. A créer. A écrire. A commercer. A réagir. A inventer. A offrir. A ouvrir. A m'étonner.

 

28/01/2013

Lost in Motion

- Guillaume Côté -



the cold song

- Jason Kittelberger et Acacia Schachte -



Antony Gormley

antony-gormley-espalha-31-suicidas-pelo-centro-de-sao-paulo-durante-a-exibicao-de-corpos-presentes-no-ccbb-as-pecas-sao-feitas-de-ferro-fundido-e-fibra-de-vidro-e-foram-moldadas-no-corp.jpeg

4208378-antony-gormley-s-another-place-at-crosby-beach.jpg

Ces 25 dernières années, Antony Gormley ravive l'image de l'homme dans ses sculptures à travers une exploration en profondeur du corps en tant qu'espace de mémoire et de transformation, utilisant son propre corps comme sujet, outil et matériau. Depuis 1990, Antony Gormley développe son intérêt pour la condition humaine et explore le corps collectif et la relation entre soi et les autres dans des installations à grande échelle comme Allotment, Critical Mass, Another Place, Domain Field et Inside Australia. Son travail récent se lie de plus en plus aux systèmes d'énergie, champs et vecteurs, plutôt qu'aux masses et volumes définis, qui transparaissaient clairement dans des travaux tels que Clearing, Blind Light, Firmament, et Another Singularity.Antony Gormley est considéré comme l’un des plus grands artistes de la scène artistique contemporaine actuelle et fait l’objet d’expositions dans les plus grands musées et galeries londoniens : la Whitechapel, la Tate Gallery, le British Museum, la galerie White Cube ou encore la Hayward Gallery qui lui offre une importante rétrospective en 2007. Il expose également partout dans le monde des États-Unis à l’Europe, sans oublier l’Asie et l’Amérique latine.

0244_learningtothink_1991_001.jpg

978_n.jpg

Antony Gormley participe à d'importantes expositions de groupe telles que celles de la Biennale de Venise ou de la Documenta de Kassel. Il travaille également dans l’espace public avec de nombreuses interventions en Grande-Bretagne et à l’étranger et notamment à Rennes où en 1994, il conçoit l’aménagement d’une place de la ville (Open Space). Il réalise ainsi deux des plus grandes sculptures de Grande-Bretagne : une sculpture en acier d’un ange dont les ailes mesurent 54 mètres d’envergure à Gateshead (Angel of the North, 1998) et le Quantum Cloud, commande publique réalisée en 2000 pour le Millenium Dome de Londres et qui culmine à 30 mètres de haut. Ces deux œuvres comptent parmi les exemples de sculptures britanniques contemporaines les plus appréciés. Les œuvres d'Antony Gormley entrent dans les plus grandes collections d’art contemporain, notamment à la Tate Gallery, au Victoria and Albert Museum, au Centre Pompidou, mais également en Autriche, en Allemagne, en Europe du Nord, au Portugal, en Australie, au Etats-Unis, en Chine, au Japon. Antony Gormley reçoit le prestigieux Turner Prize en 1994 et le prix South Bank pour l'art visuel en 1999. Il devient membre de l'Ordre de l'Empire Britannique en 1997. En 2007, il obtient la récompense du Bernhard Heiliger Award pour la Sculpture. Il est un Membre Honorable de l'Institut Royal des Architectes Britanniques, du Trinity College de Cambridge et du Jesus College de Cambridge. Il est également membre de la Royal Academy depuis 2003. (source Wiki)

08.jpg

Antony_Gormley_-_Another_Place_-_Crosby_Beach_02.jpg

Kanisfluh_Antony_Gormley_Horizon_Field02.JPG

 

" Je crois que l'instrument corps-esprit est un outil infiniment extensible et que l'aventure de l'être humain est loin d'être terminée."

- Antony Gormley -

 

Antony-Gormley.JPG

tumblr_mg7wcpnqGr1qhwveto1_500.jpg

tumblr_ltn9mlEbMz1qd1sc3o1_500.jpg

 

  

26/01/2013

Vadim Stein

art,photographie,émotion,rage,sensualité,partage,humain

- Photo Vadim Stein -

  

18/01/2013

Manu Katche

Tout à l'heure, au café de la danse, Bastille, Paris... Vais découvrir... Vous emmène avec moi!

 

 

17/01/2013

Wolfgang Haffner