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27/06/2013

Pour Chloé

Parce qu'elle aime Franz et parce que j'aime ma filleule, et puis parce que j'aime l'amour au-delà de tout, quel que soit la forme qu'il prenne. Et parce qu'alors la musique prend tout son sens. Il est de ces toutes petites choses difficiles à transcrire par les mots sauf si on est poète. J'aime la musique pour cet insensé qu'elle véhicule, qu'elle transmet, qu'elle imprime. J'aime aussi les mots pour les mêmes raisons que les notes, pour cette musique qu'ils développent.

Tout les moyens sont bons pour accéder à soi, à l'autre, au diapason, à la rencontre.

 

 

25/06/2013

Love or leave

 

24/06/2013

Thinking of misty

 

Ostinato

 

23/06/2013

No Ordinary Love

 

 

 

 

12/06/2013

Time after time

 

10/06/2013

Envolée

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- Toile  Valérie Vezzoso -

 

24/05/2013

Georges

 

22/05/2013

Florentine

 

" Je suis futur et rien n'a de limites

Toi l'endormie moi l'homme sans sommeil

Nous partageons une marge indistincte

De fruits de fleurs de fruits couvrant les fleurs

Et de soleil s'enchevêtrant aux nuits "

 

- Paul Eluard -


04/05/2013

Tutu

 

02/05/2013

Good day for (the) Blue(s)

 

17/04/2013

Fleurir

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Laisser émerger les bourgeons qui nous constituent, laisser faire Dame nature, laisser venir à soi les sensations renouvelées sans cesse. Laisser le printemps imprégner nos veines et les méandres de nos esprits engourdis. Laisser jaillir nos coeurs, laisser la sève faire son travail. Accepter de se renouveler, de s'autoriser, de se sentir vivant, entier, vibrant. Laisser les frissons nous parcourir, nous dévaster, nous fructifier. Ne pas viellir trop vite. Embrasser. Embraser. Nourrir. S'épanouir. Se fortifier. Se découvrir. S'autoriser. S'enorgueillir. Retrouver son âme d'enfant. Jouir. Se réjouir. S'aimer. Donner du plaisir. S'affirmer. Se défaire de ces vieilles peaux qui nous collent tellement trop. Ne pas se satisfaire, ne pas se complaire, ne pas s'abêtir. Au contraire...Fleurir.

 

13/04/2013

Parce que je me sens comme elle,

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- La belle Florentine -

 

triste et malgré tout sereine, toute en intériorité, avec plein d'amour à donner. La belle Florentine, en image, ce matin s'est imposée. N'est-ce pas qu'elle est touchante et belle et si pleine de mystères?

 

12/04/2013

La vie a une fin, le chagrin n'en a pas*

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podcast

- Anouar Brahem - The Astounding Eyes of Rita -
 


* Charles Baudelaire


09/04/2013

Grande-maman

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Chère, si chère, si étonnante, si importante, si précieuse à mon coeur, grande-belle-maman.

La première fois que je vous ai vu, j'ai eu des tremblements, tant vous me sembliez celle que j'attendais. Je ne pensais pas ça possible, c'était de l'ordre du miracle pour moi, mais vous étiez là, belle, aimante, ouverte et si généreuse, ce que vous avez toujours été. Grand Dieu, grand maman, vous ne pouviez pas supposer dans quel désert affectif j'étais. Vous l'avez rempli, vous l'avez nourri, vous avez fait pousser en moi des forêts, des champs de blés, des montagnes de tendresse, des étendues d'amour. Vous m'avez fait découvrir l'horizon et surtour l'âme d'une mère, sa dévotion, son dévouement, sa patience, ses attentes, sa fierté, sa fierté surtout.

Vous venez de nous quitter et nous sommes tous d'un coup orphelins. Mais pas seulement. On se retrouvent aussi d'un seul coup porteur du flambeau. Et c'est pas une mince affaire.

J'ai confiance. Ce que vous m'avez appris, m'avez offert, cette compréhension de l'autre et cette capacité que vous aviez à finalement vouloir sans jamais exiger, je l'ai faite mienne. Vous êtes pour moi la mère que je n'ai pu avoir. Mais vous n'avez jamais tenté de remplacer cette mère trop compliquée et trop désaimante que j'avais eu, vous n'avez jamais tenté de la remplacer et m'avez toujours encouragé à l'aimer et à lui pardonner...

J'ai reçu beaucoup de vous. J'ai appris à votre contact à cuisiner, à mesurer l'importance des petites choses, des petits gestes, de la tendresse. Vous aviez cette capacité à faire passer un bobo qui m'enthousiasme encore et tout pouvait être si simple. Vous aimiez rire, vous aimiez Walt Disney, vous aimiez tant vos petits enfants. Vous aimiez tant la jeunesse!

D'avoir eu cette chance que vous soyez à ce point dans ma vie est un bonheur infini.

Vous êtes partie, oui, de corps mais votre esprit et votre coeur sont là, en moi, et au plus profond de vos petits-fils, ceux-là même que vous et moi avons contribué à faire grandir.

Je n'ose pas imaginer quelle aurait été ma vie sans vous, sans votre amour, énorme et sans votre énergie. Grande et superbe et tendre et si épanouissante grande-maman...

Je vous aime tant.

Je pense à la tristesse et la douleur de vos enfants, de ne plus vous avoir auprés d'eux, de ne plus sentir votre chaleur et vos petits mots doux, vos "mon poussin", "ma cocotte, "mon amour" et je vis la mienne, votre " la belle Hélène, ma belle Hélène", m'a tellement portée et donné des ailes...

La seule chose qui compte, vous me le disiez souvent, c'est d'aimer sans détour et sans faille. D'aimer. D'aimer même imparfait.

Que Dieu vous accueuille comme vous l'attendiez.

RIP.

 

08/04/2013

passage

 

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- Naoshima Contemporary Art Museum -





30/03/2013

La bombe humaine

 

 

Je veux vous parler
de l'arme de demain
Enfantée du monde
elle en sera la fin
Je veux vous parler de moi,
de vous
Je vois a l'intérieur
Des images, des couleurs
Qui ne sont pas a moi
qui parfois me font peur
Sensations qui peuvent
me rendre fou
Nos sens sont nos fils
nous pauvres marionnettes
Nos sens sont le chemin
qui mène droit a nos têtes

La bombe humaine
tu la tiens dans ta main
Tu as l'détonateur
Juste à côté du cœur
La bombe humaine
c'est toi elle t'appartient
Si tu laisses quelqu'un
prendre en main ton destin
C'est la fin
La fin

Mon père ne dort plus
sans prendre ses calmants
Maman ne travaille plus
sans ses excitants
Quelqu'un leur vend
de quoi tenir le coup
Je suis un électron
bombarde de protons
Le rythme de la ville
C'est ça mon vrai patron
Je suis charge d'électricité
Si par malheur au cœur
de l'accélérateur
J'rencontre une particule
qui m'mette de sale humeur
Oh, faudrait pas que
j'me laisse aller
Faudrait pas que
j'me laisse aller, non

La bombe humaine,
c'est l'arme de demain
Enfanté du monde
elle en sera la fin
La bombe humaine,
c'est toi elle t'appartient
Si tu laisses quelqu'un
prendre en main ton destin
C'est la fin

La bombe humaine
tu la tiens dans ta main
Tu as l'détonateur
Juste à côté du cœur
La bombe humaine
c'est toi elle t'appartient
Si tu laisses quelqu'un
prendre ce qui te tiens
C'est la fin/bombe humaine
tu la tiens dans ta main
Tu as l'détonateur
Juste à côté du cœur
La bombe humaine
c'est toi elle t'appartient
Si tu laisses quelqu'un
prendre en main ton destin
c'est la bombe humaine,
c'est l'arme de demain

La faute humaine,
c'est toi elle t'appartient
La bombe humaine,
tu la tiens dans ta main
Si tu laisses quelqu'un
prendre ce qui te tiens
c'est la fin/bombe humaine
c'est l'arme de demain
La bombe humaine 
c'est toi elle t'appartient
La bombe humaine 
tu la tiens dans ta main
Si tu laisses quelqu'un 
prendre en main ton destin

C'est la...
 
 

28/03/2013

renaissance

 

 

27/03/2013

petite musique de nuit

Je n'aime pas faire du mal, je n'aime pas trahir une confiance, je n'aime pas défaire, détruire, descendre, me tromper. Je n'aime pas quand ma folie se pointe, quand je redeviens cette autre en moi, quand le noir efface le bleu, quand mes vieilles peurs, mes vieux travers, mes sourdes angoisses, mes réactions d'enfant refont surface. C'est moins fréquent mais c'est encore présent. La passion dévorante que je mets dans les choses, cet appétit de vivre, de croiser, d'embellir, de partager, de découvrir, de remuer me font oublier la prudence, je fonce, je baisse la garde et je me retouve comme un sotte, une sotte petit grognasse à jalouser, pester, souffrir bêtement, ne pas comprendre et perdre toute contenance. Pas joli, joli!

En peu de jours je suis passée par toutes sortes d'émotions fortes allant du déchirement de la perte subite d'un vieil ami cher, des remous provoqués par la mise en images d'un passé douloureux, de l'aigreur d'une histoire de déconvenue et de la liesse d'une rencontre inattendue et passionnante. J'ai été traversée en même temps par tout ça et j'en ai fait un amalgame qui m'a obstrué la raison. Je n'ai plus écouté mon ange trop tiraillée par mon démon. Et l'aveuglement m'a envahie, l'espace d'une heure ou deux.

Heureusement, la nuit porte conseil. La nuit panse et répare et remet les pendules à l'heure. Ce matin je suis de nouveau Blue, aimante, pleine d'entrain et de rêves dorés avec tout de même, l'estomac, un peu noué...

 

22/03/2013

Zucchero

 

 

Ce matin j'ai démarré sur les chapeaux de roues. Me suis vétue de noir des pieds à la tête et ai enfilé une jupe longue, un pull souple et moelleux et des bas noirs. Je me sentais femme, femme, female. J'ai alors pris ma voiture et j'ai fait mon trajet quotidien en énergisante compagnie. Zucchero! Oh fatche! J'avais déjà des ailes qui m'étaient poussées dans la nuit mais là, j'ai décollé et suis arrivée à la boutique l'âme élargie comme un grand aigle noir qui déploie ses ailes et y pose son petit pour le soutenir sur son pennage. Il faisait un froid de canard mais j'étais chaude comme un gratin de courgettes sortant du four. Rien n'a entamé l'humeur de ma journée. Pas même la rareté de la clientèle ou sa morosité. Pas non plus les coups de fil répétés de tous mes créanciers ou celui salé à souhait de mon banquier préféré. C'est bon de se sentir ainsi pousser des ailes. C'est un attribut étonnant et renversant. On a le sentiment que tout va être possible, on prend de la hauteur, on jubile. Zucchero ne m'a pas quittée et quand à mon retour quelques huit heures après je l'ai retrouvé, l'humeur intacte mais pourtant fatiguée, j'ai à nouveau entonné à tue-tête avec lui son refrain. Parfois, la vie peut être si énervée...