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10/04/2013

Je te l'ai dit...

 

Je te l'ai dit pour les nuages
Je te l'ai dit pour l'arbre de la mer
Pour chaque vague pour les oiseaux dans les feuilles
Pour les cailloux du bruit
Pour les mains familières
Pour l’œil qui devient visage ou paysage
Et le sommeil lui rend le ciel de sa couleur
Pour toute la nuit bue
Pour la grille des routes
Pour la fenêtre ouverte pour un front découvert
Je te l'ai dit pour tes pensées pour tes paroles
Toute caresse toute confiance se survivent.

 

- Paul Eluard -



09/04/2013

Bon anniversaire mon petit grand!

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 C'était il y a vingt deux ans... Le temps file à la vitesse du vent. Maintenant tu me dépasses d'une tête, et c'est toi qui me prend dans tes bras. Comme je suis fière de toi, et comme je suis fière d'être ta petite maman qui t'aime. Continue ta route, mon coeur, je serai toujours à tes côtés et toujours là pour t'aimer.

 

La musique commence là où s'arrête le pouvoir des mots*

 

 

* Richard Wagner


Grande-maman

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Chère, si chère, si étonnante, si importante, si précieuse à mon coeur, grande-belle-maman.

La première fois que je vous ai vu, j'ai eu des tremblements, tant vous me sembliez celle que j'attendais. Je ne pensais pas ça possible, c'était de l'ordre du miracle pour moi, mais vous étiez là, belle, aimante, ouverte et si généreuse, ce que vous avez toujours été. Grand Dieu, grand maman, vous ne pouviez pas supposer dans quel désert affectif j'étais. Vous l'avez rempli, vous l'avez nourri, vous avez fait pousser en moi des forêts, des champs de blés, des montagnes de tendresse, des étendues d'amour. Vous m'avez fait découvrir l'horizon et surtour l'âme d'une mère, sa dévotion, son dévouement, sa patience, ses attentes, sa fierté, sa fierté surtout.

Vous venez de nous quitter et nous sommes tous d'un coup orphelins. Mais pas seulement. On se retrouvent aussi d'un seul coup porteur du flambeau. Et c'est pas une mince affaire.

J'ai confiance. Ce que vous m'avez appris, m'avez offert, cette compréhension de l'autre et cette capacité que vous aviez à finalement vouloir sans jamais exiger, je l'ai faite mienne. Vous êtes pour moi la mère que je n'ai pu avoir. Mais vous n'avez jamais tenté de remplacer cette mère trop compliquée et trop désaimante que j'avais eu, vous n'avez jamais tenté de la remplacer et m'avez toujours encouragé à l'aimer et à lui pardonner...

J'ai reçu beaucoup de vous. J'ai appris à votre contact à cuisiner, à mesurer l'importance des petites choses, des petits gestes, de la tendresse. Vous aviez cette capacité à faire passer un bobo qui m'enthousiasme encore et tout pouvait être si simple. Vous aimiez rire, vous aimiez Walt Disney, vous aimiez tant vos petits enfants. Vous aimiez tant la jeunesse!

D'avoir eu cette chance que vous soyez à ce point dans ma vie est un bonheur infini.

Vous êtes partie, oui, de corps mais votre esprit et votre coeur sont là, en moi, et au plus profond de vos petits-fils, ceux-là même que vous et moi avons contribué à faire grandir.

Je n'ose pas imaginer quelle aurait été ma vie sans vous, sans votre amour, énorme et sans votre énergie. Grande et superbe et tendre et si épanouissante grande-maman...

Je vous aime tant.

Je pense à la tristesse et la douleur de vos enfants, de ne plus vous avoir auprés d'eux, de ne plus sentir votre chaleur et vos petits mots doux, vos "mon poussin", "ma cocotte, "mon amour" et je vis la mienne, votre " la belle Hélène, ma belle Hélène", m'a tellement portée et donné des ailes...

La seule chose qui compte, vous me le disiez souvent, c'est d'aimer sans détour et sans faille. D'aimer. D'aimer même imparfait.

Que Dieu vous accueuille comme vous l'attendiez.

RIP.

 

08/04/2013

passage

 

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- Naoshima Contemporary Art Museum -





07/04/2013

L'amour dure trois ans.

Foutaises!

 

05/04/2013

Quand j'aime une fois...

 

 

04/04/2013

A Lou

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"Je pense à toi à chaque moment de la journée, et mes pensées inquiètes accompagnent tous tes pas. Le moindre souffle sur ton front est un baiser de mes lèvres, et chaque rêve te parle avec ma voix. Mon amour est comme un manteau qui t’enveloppe pour te protéger et te réchauffer."

- Rainer Maria Rilke -

 

03/04/2013

Embrasement

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- Sculpture Camille Claudel -

 

27/03/2013

Rêves

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- Akira Kurosawa -

 

09/03/2013

ce matin, une phrase me traverse l'esprit

 

"Nous ne sommes fait que de ceux que nous aimons et rien d'autre."

- Christian Bobin -


20/02/2013

Après birthday

Hier, j'ai pris un an. C'est pour moi toujours une épreuve que cette journée, depuis un bail, à croire que c'est un souvenir que j'aimerais oublier, mon birth day! Réveillée à 4h du mat - j'ai des frissons, je claque des dents et je monte le son - par une froidure peu commune dans tout mon grand corps épuisé et malgré des tentatives désespérées pour me réchauffer (bain brûlant, grog fumant, massages violents) c'est le texte de Christian d'abord, puis la note de Laure et les pensées de Laurence qui ont réussi à vaincre ce froid intense. Seul un peu d'amour vrai, chaud, vivant pouvait remettre sur pied ma carcasse défaillante. Suis allée vers 6h30 du mat me remettre au lit avec mes petits doudous dans l'esprit. Cocoon. A 11h, mon homme déboule anxieux: "il est l'heure, il est l'heure, debout! Bon anniversaire, mon amour!" L'heure! J'étais déjà en retard d'une bonne demi. La boutique ouvre à 10h30 et suis encore au lit! Je me précipite, grelottante toute entière à nouveau, m'habille, me maquille en deux coups de cuiller à pot, avale sur le pouce une tartine beurrée, un thé vert parfumé d'Earl Grey et j'y vais. Mon petit dernier fait un stage en entreprise d'une semaine chez moi, suis rassurée, je serai pas seule toute la journée. Elle a défilé comme pour rire: papiers, réception de colis, rangements en tout genre, ménage de printemps, déferlante de coups de fil, quelques ventes. Quelle joie quand j'ai vu mon fleuriste préféré m'amener ce gros bouquet de tulipes blanches! Que c'est bon d'être aimée! Pourtant j'ai toujours si froid, si froid dedans, grand Dieu mais pourquoi ai-je à ce point froid? J'ai les mains gelées. Je découvre avec bonheur au cours de la journée quelques mails d'amis de coeur et des messages tendres de personnes qui me sont chères, chaque fois j'ai ma pichenette de chaleur mais le froid abyssal prend toujours le dessus, "Blue, pourquoi ce grand froid dur en toi?" 19 heures arrive enfin, il y a des jours comme ça on ne profite pas de l'instant présent on aspire déjà au lendemain, ça se fait sans qu'on y pense, peut-être un moyen de moins souffrir ou de moins réfléchir, est-ce que je sais? Nous avions prévu d'un commun accord d'aller toute la famille manger dehors un couscous chez notre ami Momo. Toujours aussi hivernale de l'intérieur je reprends un ultime bain chaud avant de me retrouver avec deux de mes fils, la chérie de l'un d'eux et mon homme au restau. L'ambiance chaleureuse et aimante, le vin, la bastilla de pigeon me remettent un peu de chaleur dans les veines, j'ai l'impression de revivre un peu et puis Peter me tend un paquet bleu. Je connais bien ce papier brillant double face, bleu et argent, c'est celui que j'utilise depuis des années à la boutique pour les emballages cadeaux. J'ouvre délicieusement le paquet et je suis tellement touchée par ce que j'y trouve que d'un seul coup mes lunettes de vue s'embrument. Un carnet Moleskine, grand format comme je les préfère et un stylo design acier chrome et ébène. J'ai le coeur qui bat la chamade. J'ouvre l'objet, deux dédicaces à l'intérieur du carnet. George et Peter m'on chacun écrit un petit mot doux. Là, impossible de me contrôler, mes larmes se bousculent et se transforment en gros sanglots longs, les mots de mes enfants me bouleversent d'émotion. Et aprés avoir passée ma journée à dire que j'avais froid, là d'un seul coup je m'éclate dans un "ce que j'ai chaud!"...

 

05/02/2013

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02/02/2013

Oui, la vie est courte.

Parfois je déplore de ne pas me mettre plus en colère consciemment et laisser sortir cette rage qui m'habite et m'enfièvre de mon plein gré, au bon endroit, pour les bonnes raisons. Quand elles me tombent dessus, je les vis, je les crie, les éructe et ausssitôt après je le regrette, elles me font perdre la tête. Je n'aime pas cette idée d'être agie mais je l'accepte. La violence de l'angoisse qui m'assaille est telle que j'en perds toute objectivité et toute gentillesse. Je deviens le temps d'une crise passagère imbuvable, de mauvaise foi et cruelle. C'est idiot. Je n'aime pas l'injustice et je m'en veux alors que quelqu'un que j'aime trinque parce que je n'arrive pas à savoir d'où me vient ce mal-être et qu'il faut que j'en sorte coûte que coûte, que je sorte de moi ce poison violent qui m'empêche de profiter de l'instant. J'en ai gâché des moments avec ce système débile dans ma déjà longue vie, j'ai pas l'envie de continuer de même mais je n'ai pas encore trouver la solution, la parade, l'équation la meilleure pour éviter ces situations imbéciles et déchirantes. Le post de Christian vient en écho direct avec cette impuissance que je vis mal. La vie est courte. Attention, la vie est courte. Ca ne vaut pas la peine de la gâcher avec des scènes stériles et des propos malheureux et surtout infondés. Quand on est plus jeune, on se dit que ça va passer, qu'on va devenir grand et sage et mesuré et puis on se rend compte que ça n'est pas si simple que ça, qu'un ensemble de faisceau malheureux dans un quotidien chargé peut encore malgré notre expérience nous atteindre et nous faire sortir de nos gonds, bêtement, pour rien, enfin si, juste pour faire baisser la pression. Quelle engeance! Alors, c'est pas tant que je vise la perfection, non, mais je voudrais m'en prendre qu'à moi-même plutôt que rejeter tous les maux de la terre aux gens qui m'entourent et tentent de faire mon bonheur. J'ai bien l'humour en parade, l'auto-dérision, mais la vague de reproches parfois dévaste tout sur son passage et je ne suis plus capable de garder mon sang froid et de faire la part des choses. Ces moments où tout est de la faute de l'autre... La vie est courte en effet, et elle le devient de plus en plus au fur et à mesure qu'on avance, qu'on se chope des rides et des cheveux blancs. Bon, on devient plus philosophe, plus tolérant, mais cette soif d'absolu qui nous habite, cette exigence, cette barre mise très haut, cette volonté de vivre tout intensément, ce travail sans filet qui nous rend vulnérable et peu prudent, eux ne nous quittent jamais. On aménage, on se connaît mieux et plus vite on se rend compte mais pourquoi faut-il toujours encore faire les mêmes erreurs, à croire qu'on n'apprend pas de celles qu'on a déjà répétées ou alors doucement, peut-être? J'ai toujours pensé que la vie était courte. J'ai même cru pendant longtemps qu'elle serait encore plus courte que celle que je vis maintenant, j'ai toujours voulu qu'elle soit courte certes mais intense, courte mais passionnée, courte mais étonnante. J'ai toujours privilégié le trop au pas assez, couru plusieurs lièvres à la fois, gouté à des milliers de sources et aimé plus que de raison. Encore maintenant. Mais je voudrais à l'approche de ma cinquantaine, mettre autant d'ardeur à vivre intensément qu'à vivre justement et cesser de pourrir des soirées en vains propos navrants.

 

26/01/2013

Yeah!

 

Quand j'aime, j'aime férocement.



23/01/2013

le blues indolent

 

Vous savez quelle est la question qu'on m'a le plus posée ? 'Quel effet cela vous fait-il de vieillir ?'" La réponse de Jeanne Moreau, dans un grand éclat de rire ? "Je vous emmerde !"

 

20/01/2013

All we need

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13/01/2013

Eluard

 

25/12/2012

About love

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23/12/2012

Aimer à perdre la raison