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13/09/2011

Les trois frères

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La chair de ma chair. Fruit de l'amour. Je suis si fière d'être leur mère. Si fière de leur avoir offert un père extraordinaire, si émue de les découvrir chaque jour, d'encore m'émerveiller et d'être à leur côté dans leurs cheminements de vie d'homme. Energisée et enthousiaste, confiante dans ce que j'ai semé. Aimante, aimée.

 

25/08/2011

entre parenthèses

Je suis dans le hammam, la vapeur chaude m'envoûte et m'ouvre les pores petit à petit. J'aime cette caresse brûlante et cette brume enveloppante. Mon homme est en face, allongé lui aussi, je le devine à peine, je le sens, ça suffit. Mes paupières se ferment. Alanguie je me laisse faire, mon esprit voyage, divague, s'engouffre dans des sentiers tous plus riches et variés les uns que les autres, je sinue, j'escarpe, j'offre mes chakras à la buée pressante et au carrelage tiède. Black Angel le premier me vient à l'esprit, je l'imagine, le corps ogre offert aux charmes orientaux. Je me dis qu'un jour j'aimerais l'y emmener, lui faire goûter le gant de crin du gommage que des jeunes femmes berbères prodiguent avec ferveur en ce lieu à part tout près d'un quart monde tenace dans un quartier livré à lui-même. Elles ont la voix douce mais la main virile, et crac crac, arrachent ma vieille couenne, dégomment les couches superficielles d'un épiderme propre certes, mais pas en profondeur. Les pelliculles grises s'accumulent comme les grumeaux dans une sauce ratée et disgracieuses flottent à la surface, ça sent la décomposition. Quand les seaux d'eau tiède les éloignent de ma chair, je fais peau neuve et d'un coup je respire à nouveau. Allongée sur mon lit de pierre, je m'inquiète de savoir si mon amour va bien. Il me murmure que oui, et s'interroge lui aussi en retour sur mon bien-être. Je le rassure dans un souffle et repars dans mes songes, ceux qui n'appartiennent qu'à moi. M'apparaissent d'un coup d'un seul mes deux L. Elles aussi, elles seraient bien ici. Et puis défilent dans mon silence intérieur nombres d'individus, vous tous, et puis d'autres encore. J'ai l'esprit déchaîné et l'âme vagabonde. Arrive le savon noir à l'eucalyptus. Les mains féminines qui s'occupent de mon corps sont vraiment vives et douces. Je n'ai toujours pas encore discerné un visage. En fait, je m'en fous. Je m'offre, c'est tout. A moitié nue. Complètement détendue. Lit de repos mauresque. Musique de oud. Parfum de fleur d'oranger. Arrive l'heure du massage à l'huile d'argan exotique et odorante. Je succombe au doigté expert et renoue avec ma carcasse meurtrie depuis quelques mois déjà. C'est bon de se réintégrer et de ne faire qu'un sans la souffrance en frontière. Un thé à la menthe ensoleillé et une salade de fruits frais finissent par me ragaillardir pour de bon. Je me sens à nouveau prête à tout affronter, tout accueillir, tout reprendre. New Blue.

 

 

15/08/2011

On the works

Sur le pont. Je travaille dur, je fouille, je découvre, j'accumule, je note, je trie, j'amoncelle, je flashe, j'explore, je fiche, j'épingle, je vérifie, je partage, j'envisage, j'interprète, je secrète et j'écris. Il le sait, il me suit, m'épaule, me couvre et me secoue les puces, m'empêche de dériver, de dévier, de faillir, de m'éparpiller, de me divertir, d'oublier, de m'égarer, d'abandonner. Si ce livre un jour voit le jour, ça sera grâce à lui.                                                                                    

 

12/08/2011

On ne peut me connaître

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- Photo Eric Boutilier -

 

 

On ne peut me connaître 
Mieux que tu me connais

Tes yeux dans lesquels nous dormons 
Tous les deux 
Ont fait à mes lumières d'homme 
Un sort meilleur qu'aux nuits du monde 

Tes yeux dans lesquels je voyage 
Ont donné aux gestes des routes 
Un sens détaché de la terre

Dans tes yeux ceux qui nous révèlent 
Notre solitude infinie 
Ne sont plus ce qu' ils croyaient être 

On ne peut te connaître 
Mieux que je te connais.

 

- Paul Eluard -

 

 

09/08/2011

Sororal

J'ai aimé ce film, il m'a personnellement beaucoup touchée. Merci Black Angel.

 

 

" Les âmes soeurs finissent par se trouver quand elles savent s'attendre."

- Théophile Gautier -

 

 

18/07/2011

Deuil

Hier, j'ai perdu un être cher. Cher à mon coeur. Ma nuit fut brève. Ma journée sera longue. Sa présence présente. Il est comme ça des personnes qui passent dans votre vie qui n'en délogent jamais. C'est heureux. C'est qu'elles furent d'importance. Vous ne leur parlerez plus, ne les verrez plus, n'entendrez plus leur voix, ne les saliverez plus, ne les humerez plus non plus, pourtant elles sont toujours là, lovées, en creux, au fond, profond, faisant partie de vous. 

Je ne t'oublierai pas, jamais, m'entends-tu?

 

08/07/2011

Love Me Tender

 

06/07/2011

Islands in the stream, that is what we are

Une bien belle chanson au bien beau message que m'a offerte ce matin l'Ange Noir qui veille sur moi. A l'origine une chanson écrite par les Bee Gees, chantée par Dolly et Kenny, plus intéressantes, en concomitance*, je partage avec vous les deux versions. Elles me touchent l'une et l'autre et pas du tout pour les mêmes raisons alors que c'est la même toune! Quels êtres complexes et riches à nous-mêmes nous sommes, quand même!


 

 

* de Christian Mistral

 

27/06/2011

réminiscence

 

 

23/06/2011

Et si tu n'existais pas

 

 

 

16/06/2011

Pleine lune

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- Photo Gérard Therin -

 

Avec l'accord de l'auteur, Christian Mistral, sur une mélodie de Mario Peluso, interprétée par Isabelle Boulay, cette magnifique chanson: La lune. Pas tous les jours qu'on a une éclipse totale de ce bel astre de plus d'une centaine de minutes. Je me disais aussi que c'était bien calme pour un lendemain de pleine lune. Tout s'explique!


podcast

- La lune - Isabelle Boulay -

 

La nuit tombe et l'astre blanc va se lever
Les rues vont lentement se dépeupler
J'entends les vampires
Qui poussent des soupirs

Le soir est mauve et la froide lune est ronde
Je suis une fauve libre et seule au monde
La ville a une voix
Qui me parle de toi

La lune
Est la complice douce
De ce qui nous arrive
La lune
Comprend ce qui nous pousse
À vivre à la dérive
On partageait sa pâle lumière ivoire
Elle nageait parmi les anges noirs
Rien n'est plus pareil
T'as choisi le soleil

La lune
Est la complice douce
De ce qui nous arrive
La lune
Comprend ce qui nous pousse
À vivre à la dérive

Et je danse jusqu'au matin
Dans l'absence de tes reins
En transe entre mes mains

La lune
Est la complice douce
De ce qui nous arrive
La lune
Comprend ce qui nous pousse
À vivre à la dérive
 
 

 

05/06/2011

Un peu plus haut

Cadeau de Christian, il y a une heure, avec ces mots:

" Céline s'en mêle, chuinte et chante du nez en hurlant, pour enterrer Ginette, mais à l'origine c'était un duo entre Ferland et Reno. Quand même un moment d'anthologie..."

Merci Black Angel!

 

 

 

 

 

Un Peu Plus Haut, un peu plus loin
Je veux aller un peu plus loin
Je veux voir comment c'est, là-haut
Garde mon bras et tiens ma main

Un Peu Plus Haut, un peu plus loin
Je veux aller encore plus loin
Laisse mon bras, mais tiens ma main
Je n'irai pas plus loin qu'il faut

Encore un pas, encore un saut
Une tempête et un ruisseau
Prends garde! Prends garde: j'ai laissé ta main
Attends-moi là-bas:je reviens

Encore un pas, un petit pas
Encore un saut et je suis là,
Là-haut, si je ne tombe pas...
Non! J'y suis! Je ne tombe pas!

C'est beau! C'est beau!
Si tu voyais le monde au fond, là-bas
C'est beau! C'est beau!
La mer plus petite que soi
Mais tu ne me vois pas

Un peu plus loin, un peu plus seul
Je n'veux pas être loin tout seul
Viens voir ici comme on est bien
Quand on est haut, oh! comme on est bien

Un Peu Plus Haut, un peu plus loin
Je n'peux plus te tenir la main
Dis-moi comment j'ai pu monter,
Comment r'descendre sans tomber

Un peu plus loin, un peu plus fort
Encore un saut! Essaye encore!
Je voudrais te tendre les bras;
Je suis trop haut, tu es trop bas

Encore un pas, un petit pas
Tu es trop loin! Je t'aime!
Adieu! Adieu! Je reviendrai
Si je redescends sans tomber

C'est beau! C'est beau!
Si tu voyais le monde au fond, là-bas
C'est beau! C'est beau!
La mer plus petite que soi
Mais tu ne la vois pas

Un Peu Plus Haut, un peu plus loin
Je veux aller encore plus loin
Peut-être bien qu'Un Peu Plus Haut,
Je trouverai d'autres chemins

- Jean-Pierre Ferland -  

 

01/06/2011

Petits bonheurs

Le défifoto de Juin est sur le thème des petits bonheurs, ils sont tellement multiples et variés que choisir une seule image pour l'évoquer est un peu frustrant mais paradoxalement assez jouissif! J'en ai choisi un et j'aurais pu en suggérer mille et un autres comme celui que j'ai revécu en doublé ce Dimanche et hier soir!

J'ai versé une première larme Dimanche quand j'ai vu les trois petits bouts de mon amie lui offrir tout sourire leurs cadeaux faits de leurs mains menues à l'école. Je me suis retrouvée comme pour rire des années en arrière avec les mêmes colliers de nouilles, les mêmes coeurs en papiers, les mêmes cadres photos, cendriers, mains moulées, petits mots doux et autres poèmes. J'ai souri complice quand sa fille de sept ans lui a déclamé son compliment:

- Maman, je t'aime, tu es la plus jolie, la plus merveilleuse, la plus maman de toutes les mamans!

 Je n'ai pas pu ne pas replonger moi-même dans tous ceux que j'ai pu dire aussi à ma propre mère. Je me suis retrouvée en une fraction de seconde dans ce regard là et puis une fraction d'aprés dans celui de la maman qui reçoit son présent. Alors quelle ne fut pas ma surprise hier soir quand, rentrant d'une journée bien épuisante, ils étaient tous là. Mes trois grands, le sourire aux lèvres et les yeux plein de malice, me faisant la surprise avec la complicité de leur père d'une gentille fête pour mon "mother's day" shuinté par la force des choses par d'autres priorités. Les mots doux étaient les mêmes, les cadeaux bien sentis et touchants et leurs gestes attentionnés et tendres. Quand j'ai déballé le dernier petit paquet et que j'en ai sorti "Un lieu incertain" de Fred Vargas, j'étais déjà toute retournée qu'ils aient deviné mon envie de le lire mais quand je l'ai ouvert, mon coeur a chaviré.

- A ma maman que j'aime de tout mon coeur, beaucoup de bonheur avec l'espoir que tu récoltes ce que tu sèmes: beaucoup d'amour!

- Tendre et gros baiser à la meilleure des mamans. je t'aime! Joyeuse fête.

- Bonne fête maman chérie. De tout coeur avec et derrière toi! Je t'aime...

Trois écritures dîfférentes, le même amour, la même fierté. Mes yeux se sont emplis d'eau et ma gorge s'est nouée. J'ai alors porté un toast à eux, à nous, à l'amitié et à ce bonheur intense d'être la maman d'enfants si solides, aimants et aimés!

 

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- Mére et Enfant- Pablo Picasso -

 

 

 Ô mère !

 

Lait toujours ascendant,

Voyageur chantant

Dans mes étoiles nécessaires

Conjuguées aux distances blessées de mon cri !

Ciel de mes yeux, yeux de mon ciel

Recousu de ses blessures larmoyantes

Pour reporter, de ta lymphe triomphante,

Ma folle errance et mes agonies !

Tu es les arbres candélabres

Qui m’éclairent tous ces chemins inextricables 

De mes lourdes litanies d’incompris

Trébuchant par tant de chaînes, sans répit!

Ombre prévenant mon possible aveuglement,

Seins aux aguets, pour me rassurer,

Pour m’arracher au plus profond

De mes sauts anéantis

Et me faire renaître, entier,

Dans ton feu  jamais brûlant,

M’offrant la juste chaleur

De ses mains des ans 

Qui me caressent de leurs attentes,

De ce sang toujours prêt à me reprendre

De mes  jours soliloques d’exilé

Sans échos !

 

- Mokhtar El Amraoui -

 

 

27/05/2011

furtive escampative

 

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podcast

- Axelle Red - Changer ma vie -

 


07/05/2011

Le poète

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- Le poète - Ossip Zadkine -

 

 

" La lumière du poète est la contradiction. La poésie ne requiert pas d’adeptes mais des amants. Elle sème des ronces et des bris de verre pour que les mains qui la cherchent se blessent par amour. "

- Le fait poétique - Lorca -

 


 

06/05/2011

Rajiv et Renu

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Agés d'une vingtaine d'années, l'un et l'autre, ils s'aimaient, mais ils n'avaient pas reçu le consentement de leurs parents respectifs pour s'unir, parce que pas de la même caste. Ils se sont enfuis, Dimanche, de leur village de Nagla Khuru, dans l'état de l'Uttar Pradesh pour y revenir 24 heures plus tard, mariés et heureux, sans imaginer sans doute ce qui pouvait les attendre, sûr de la force de ce qu'ils ressentaient l'un pour l'autre, pensant sans doute que la puissance de leur amour les mettrait à l'abri du pire. Là, pourtant, à leur retour, une foule immense les attendait, une foule menée par la famille de la mariée ne pouvant viscéralement pas accepter l'affront au code ancestral de l'honneur familial, se sentant terni et souillé dans leur réputaion par cette union décidée librement. Tous, pierre à la main, les uns après les autres, la haine au ventre et la bave aux yeux ont lapidés le jeune couple d'amoureux jusqu'à ce que mort s'en suive...

L'amour mis à mort! C'est donc encore possible!

Une étude indépendante publiée en 2010 chiffrait à 900 le nombre de ces meurtres commis chaque année pour seulement trois états dans le Nord de l'Inde!

 

05/05/2011

Cet homme là, je le trouve top!

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" L'homme veut voir. La curiosité dynamise l'esprit humain."

- Gaston Bachelard -

 

 

03/05/2011

Comment expliquer Oedipe à son fils

Le titre est d'Anne des Ocreries, et la trouvaille d'Yvan le Terrible voulant nous faire partager son amour pour la BD de Gotlib, collector! Je l'ai comme promis chez YLT montré à mes fils, on a bien rigolé mais pas seulement, la discussion a pris une tournure fort intéressante et fort instructive, je vous laisse imaginer...

 

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28/04/2011

Come back

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- Alberto Vargas -

 

 

"Déshabille les rêves

Instaure les trêves"

Julien Puzenat -

 

24/04/2011

topo historique, topo nostalgique, topo antalgique

Juste une envie, là, dans ma halte parisienne, avant ma halte provençale de faire le point, parce que j'y ai pensé tout le long de la route, entre Lille et Paris, et parce que là, je sais que je ne vais pas pouvoir m'endormir tant que les mots me bousculent et ne seront pas transcris. C'est ainsi, souvent c'est les mots qui nous agissent et qui s'écrivent d'eux-même, juste finalement on sert d'intermédiaire actif entre ce qui pousse en nous et la page blanche.

J'ai envie, besoin, et bonheur de faire une sorte de topo de l'histoire de Blue! Là juste avant de ne plus pouvoir avoir accès à aucun ordinateur, à aucun clavier juste pouvoir vous lire sur mon i-phone tant qu'il sera suffisamment chargé. Quand je pars, je pars, déjà je vis depuis plusieurs années sans montre et ça été pour moi une découverte sans nom, moi à qui on a fait avaler un réveil petite, alors quand je pars, comme ça sur un coup de tête pour préserver mon coup de rein, j'emporte le minimum, un sac fait à la va-vite, des livres, du papier, un crayon, mon parfum et ma brosse à dent et un masque capillaire, pour une fois que j'aurais le temps de le laisser poser le timing nécessaire!

Ce blog, qui va dans deux mois avoir quatre ans est toute une construction faîte avec le temps, et l'amour. L'amour de l'art, l'amour des mots, l'amour tout court. Sa colonne vertébrale s'appelle Mistral, mon Black Angel, c'est lui qui a créé Blue, bien sûr avec mon aide et mon bon vouloir et mon appétit et toute ma tendresse et toute ma fantaisie, n'empêche que sur l'échiquier il en est un des pions maître; a suivi toute sa tribu dans la foulée, au début frileuse, aujourd'hui plus que généreuse, grâce à lui je me suis fait de véritables amis qui comptent pour moi, vraiment et profondément, auxquels je pense souvent: Sandy, en tête de liste, je me souviens très bien que c'est chez elle que j'ai passé mon bizutage mistralien! et depuis j'ai une profonde affection pour elle, et c'est partagé et particulièrement enrichissant, il y a mon dear terrible Yvan, cet sorte d'homme au-dessus de la mêlée, si prévenant, et si entier! Mac Comber, un poème en lui-même, et puis Venise, cette dame de coeur. Ce cher MakesmewonderHum! qui m'est si cher et Gomeux et Ranger et Plumitif, pas très présent mais là, Prométhée, GeeBee et Bouchard, et puis Swann et Doodle, toute la bande quoi de mes amis québécois! Depuis en voilà un nouveau, rencontré par Christian toujours à l'affût et qui a une sensibilité et une plume qui me plaît, Guillaume Lajeunesse, Maxime dont je n'ai plus de nouvelles et Kevin dont la pensée me ramène à ce dîner où, il m'a offert ému,ce livre relié de ces mains, que j'en suis encore toute retournée, j'ai pas la mémoire qui flanche pour les preuves d'amitié, jamais.

Il y a mes potes du territoire, ceux qui me suivent depuis le tout début du début, je pense d'abord à Balthazar, et puis à ma copine La ch'tite rebaptisée Anacoluthe qui m'a encouragée à ouvrir un blog, et à Claudio et Didier même s'ils se font plus rares, et cette merveilleuse rencontre sans cesse renouvelée avec Laure K. et Laurence avec lesquelles les souvenirs s'engrangent comme autant de perles d'un collier talisman et qui me donnent encore après m'avoir déjà tant donné. Et puis il y a la face orientale, soleil couchant, solel levant, Jalel El Gharbi qui est un fidèle, je le sens même s'il ne met jamais de sa plume ici, et grâce à lui cette rencontre stupéfiante et d'importance pour moi, profonde et poétique, Mokhtar El Amraoui, et maintenant Bizak qui fait des découvertes qui ont bien l'air de l'épanouir et qui lui permettent de croire l'humain possible et non une vue de l'esprit! Sans oublier ce cher et talentueux Giulio! Anne des Ocreries, et Pieds, on s'est toujours soutenues, Manouche, toujours fidèle, et puis il y en a d'autres auxquelles je pense avec nostalgie qui ont disparus ou qui se font plus discret, comme Trader, Isabercée, Carole, Constance, Saravati... Et enfin tous ceux qui passent sans jamais laisser de trace!

Tout cela est si merveilleux, et si enrichissant et me fait tant de bien au coeur, qu'en fait dans mes bagages c'est tout vous que j'emporte, et qu'en plus de mon homme et de son amour, c'est votre amitié aussi qui m'accompagne.

Merci d'être là... merci d'être vous. Et, Joyeuses Pâques!