01/07/2013
Dans la peau d'une autre
Samedi soir, nous avions avec Pat une soirée déguisée sur le thème des séries télé. Nous avions décidé d'endosser les rôles respectifs de la série Chapeau melon et bottes de cuir. Pat serait Steed en costard trois pièces, cravaté, chapeauté et "parapluié" et moi j'incarnerais Purdey, moulée dans du cuir noir, ceinturée et perruquée.
Au delà de la grande partie de rire entre nous et de la surprise de nos amis quand nous sommes arrivés, j'ai pris beaucoup de plaisir à être ainsi dans la peau d'une autre. Et je ne pensais pas qu'à ce point, endosser un autre costume que le sien pouvait libérer certaines énergies et influer sur notre créativité.
Danser sans être reconnue, aborder des inconnus sous les traits d'une autre, jouer de cette liberté d'être un personnage, vivre au fond une histoire qui s'écrit comme pourrait le faire un romancier, ce fut stupéfiant et énergisant. J'étais tout à fait prête pour ce genre d'expérience !
Le plus amusant dans l'histoire, c'est quand au milieu de la soirée j'ai fait tomber le masque, enfin la perruque et les lunettes devrais-je dire et que j'ai récupéré ma chevelure blond vénitien, j'ai pu être à nouveau moi-même pas si éloignée de celle que j'avais tant de plaisir à jouer...
Chouette soirée !
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28/06/2013
A fleur de peau
23:27 Publié dans état d'âme, Musique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : émotion, musique, partage, humain, parcours, sensibilité
Saturne sans anneaux
00:06 Publié dans amitié, art de vivre, Musique | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : mots, maux, musique, christian mistral, poésie, partage, humain
27/06/2013
Pour Chloé
Parce qu'elle aime Franz et parce que j'aime ma filleule, et puis parce que j'aime l'amour au-delà de tout, quel que soit la forme qu'il prenne. Et parce qu'alors la musique prend tout son sens. Il est de ces toutes petites choses difficiles à transcrire par les mots sauf si on est poète. J'aime la musique pour cet insensé qu'elle véhicule, qu'elle transmet, qu'elle imprime. J'aime aussi les mots pour les mêmes raisons que les notes, pour cette musique qu'ils développent.
Tout les moyens sont bons pour accéder à soi, à l'autre, au diapason, à la rencontre.
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L'éloge de la fausse note
Vu, lu et entendu chez Laure.
Touchée. D'accord. En phase avec ce message.
"Arriver à accueillir ce qui est. Arriver à tellement ouvrir son cœur que même ce qui peut parfois nous déranger, nous bousculer... arriver à ouvrir ce cœur jusqu’à l’insupportable, l’insurmontable, l’impensable, l’horrible parfois qui nous heurte, et arriver à être dans l’amour jusque là..."
- Marc Vella -
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26/06/2013
Jerry Uelsmann
" Nous ne sommes pas seulement corps, ou seulement esprit ; nous sommes corps et esprit tout ensemble."
- George Sand -
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25/06/2013
Love or leave
22:10 Publié dans art de vivre, état d'âme, Musique | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : musique, love, pensée du moment, passion, partage, nina simone, voix, humain
On the road...
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24/06/2013
Va !
22:44 Publié dans art de vivre, Musique | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : art de vivre, musique, état d'âme, parcours, partage, humain
La chevelure
Ô toison, moutonnant jusque sur l'encolure!
Ô boucles! Ô parfum chargé de nonchaloir!
Extase! Pour peupler ce soir l'alcôve obscure
Des souvenirs dormant dans cette chevelure,
Je la veux agiter dans l'air comme un mouchoir!
La langoureuse Asie et la brûlante Afrique,
Tout un monde lointain, absent, presque défunt,
Vit dans tes profondeurs, forêt aromatique!
Comme d'autres esprits voguent sur la musique,
Le mien, ô mon amour! nage sur ton parfum.
J'irai là-bas où l'arbre et l'homme, pleins de sève,
Se pâment longuement sous l'ardeur des climats;
Fortes tresses, soyez la houle qui m'enlève!
Tu contiens, mer d'ébène, un éblouissant rêve
De voiles, de rameurs, de flammes et de mâts:
Un port retentissant où mon âme peut boire
À grands flots le parfum, le son et la couleur
Où les vaisseaux, glissant dans l'or et dans la moire
Ouvrent leurs vastes bras pour embrasser la gloire
D'un ciel pur où frémit l'éternelle chaleur.
Je plongerai ma tête amoureuse d'ivresse
Dans ce noir océan où l'autre est enfermé;
Et mon esprit subtil que le roulis caresse
Saura vous retrouver, ô féconde paresse,
Infinis bercements du loisir embaumé!
Cheveux bleus, pavillon de ténèbres tendues
Vous me rendez l'azur du ciel immense et rond;
Sur les bords duvetés de vos mèches tordues
Je m'enivre ardemment des senteurs confondues
De l'huile de coco, du musc et du goudron.
Longtemps! toujours! ma main dans ta crinière lourde
Sèmera le rubis, la perle et le saphir,
Afin qu'à mon désir tu ne sois jamais sourde!
N'es-tu pas l'oasis où je rêve, et la gourde
Où je hume à longs traits le vin du souvenir?
- Charles Baudelaire -
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Thinking of misty
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Ostinato
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Bonne St-Jean !
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23/06/2013
Marine
- Marine, Paul Eluard - Nocturne, Chopin -
Je te regarde et le soleil grandit
Il va bientôt couvrir notre journée
Éveille-toi cœur et couleur en tête
Pour dissiper les malheurs de la nuit
Je te regarde tout est nu
Dehors les barques ont peu d’eau
Il faut tout dire en peu de mots
La mer est froide sans amour
C’est le commencement du monde
Les vagues vont bercer le ciel
Toi tu te berces dans tes draps
Tu tires le sommeil à toi
Éveille-toi que je suive tes traces
J’ai un corps pour t’attendre, pour te suivre
Des portes de l’aube aux portes de l’ombre
Un corps pour passer ma vie à t’aimer
Un cœur pour rêver hors de ton sommeil.
12:05 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paul éluard, poésie, amour, émotion, partage, humain
22/06/2013
Standing Woman
Sculpture de Gaston Lachaise
« Tu es la déesse que je cherche à exprimer en toutes choses » écrit Gaston à sa femme Isabelle qui sera toute sa vie son inspiratrice en ne posant jamais pour lui comme modèle, Gaston préférant travailler de mémoire.
Créée en 1932 et installée en 2000 dans les jardins des Tuileries, "Standing Woman" est caratéristique de l'oeuvre de Lachaise par ses formes voluptueuses, ses longues jambes et son torse puissant, à l'image des déesses antiques de la fécondité.
Impressionnante.
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21/06/2013
My Foolish Heart
08:24 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : musique, jazz, bill evans, état d'âme, partage, humain
20/06/2013
Simon Hantaï
" Le pliage ne procédait de rien. Il fallait simplement se mettre dans l'état de ceux qui n'ont encore rien vu ; se mettre dans la toile. On pouvait remplir la toile pliée sans savoir où était le bord. On ne sait plus alors où cela s'arrête. On pouvait même aller plus loin et peindre les yeux fermés. "
- Simon Hantaï -
L'exposition qui se tient jusqu'au 2 septembre au centre Pompidou de Paris est la première de grande ampleur depuis plus de 35 ans consacrée à cette figure de l'abstraction en France.
Après avoir représenté la France à la Biennale de Venise en 1982, "le peintre n'a plus voulu exposer et s'est volontairement mis en retrait du monde de l'art", rappelle Alfred Pacquement, directeur du musée national d'Art moderne et commissaire de l'exposition. L'artiste n'est plus apparu que ponctuellement lorsqu'il a fait des donations de certaines de ses oeuvres au musée d'Art moderne de la Ville de Paris et au Centre Pompidou.
L'exposition, éblouissante, déploie plus de 130 peintures, la plupart de très grand format. Elles sont présentées de façon chronologique, de 1949 jusqu'aux années 1990.
Né dans un village hongrois en 1922, dans une famille de paysans catholiques souabes, le jeune homme étudie à l'école des Beaux-Arts de Budapest. Il y rencontre en 1945 Zsuzsa, une jeune étudiante juive qui deviendra sa femme.
Ayant reçu une bourse (jamais versée) pour la France, Hantaï et son épouse quittent la Hongrie en 1948. Le couple visite l'Italie puis arrive à Paris, sans un sou.
Un jour de 1952, Hantaï dépose une petite oeuvre devant la porte d'André Breton. Le poète décide de l'exposer. Le peintre entre dans le groupe des surréalistes qu'il quittera trois ans plus tard.
Ayant découvert Jackson Pollock, Hantaï se tourne vers l'abstraction gestuelle. Il peint rapidement, racle la peinture avec un morceau de réveille-matin: cela donne "Sexe-Prime" (1955).
En "aveugle"
Intellectuel, le peintre consacre l'année 1959 à deux toiles monumentales, qu'il travaille simultanément. Le matin, il réalise "Ecriture rose", couvrant la toile de textes religieux et philosophiques, superposant les encres, le rose finissant par émerger sans jamais avoir été utilisé comme couleur. L'après-midi, il passe à "A Galla Placidia", en référence au mausolée de Ravenne.
Dans les années 1960, l'artiste change de "méthode" et se tourne vers le pliage. La toile est froissée, pliée, roulée, puis recouverte de peinture souvent monochrome.
"Hantaï disait peindre comme un aveugle, sans voir ce qu'allait donner le résultat final", souligne M. Pacquement. La toile était ensuite déployée, tendue et l'oeuvre se découvrait.
L'écrivain Dominique Fourcade, co-commissaire de l'exposition, qui, comme M. Pacquement, a bien connu l'artiste, se souvient avec émotion de la façon dont l'artiste concevait ses "Tabulas", grands tableaux des années 1970. Réalisés avec une technique de noeuds placés à intervalles réguliers, ils se présentent comme un quadrillage de rectangles monochromes.
"Les toiles étaient si grandes qu'Hantaï ne pouvait pas les défaire tout seul. Il attendait le retour de ses enfants, ou à défaut des visiteurs. Chacun tirait. C'était comme une détonation, une explosion de lumière et de couleur".
L'innovation a ses revers: en 1982, les "Tabulas Lilas", pliages en blanc sur blanc, peints sur de la toile à drap non préparée parviennent à produire une lumière lilas diffuse et mystérieuse. Ils sont présentés au mur et au sol dans la galerie Jean Fournier à Paris. "C'était divin", se souvient M. Fourcade. Las, en un mois et demi, la lumière du jour avait fait jaunir de façon irréversible les toiles. Il n'en reste qu'une en bon état, que la famille Hantaï a accepté de prêter sous des conditions d'éclairage protectrices.
A 60 ans, Hantaï se retire et cesse peu à peu de peindre. L'exposition s'achève sur un humble petit "Pliage à usage domestique" (1990), fait de salissures sur un chiffon... ( Source AFP )
07:52 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : art, exposition, simon hantaï, découverte, partage, humain
19/06/2013
Tania
Elle s'appelle Tania. C'est une amie d'amis. Je ne l'ai pas encore rencontrée mais ça ne saurait tarder. La prochaine fois que je descends dans le midi, c'est promis. Elle aime fabriquer des photographies qui ressemblent à des tableaux. Ses images me touchent. Une grâce, une force et une vibration particulière. Tout un monde déjà en fait. Hâte de la connaître mieux, hâte de savoir ce qui l'anime et ce qu'elle veut exprimer d'elle au travers de son art, hâte d'en savoir davantage...
- Oeuvre de Tania Thune Larsen -
06:09 Publié dans art, photographie, rencontre | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : art, photographie, émotion, rencontre, découverte, partage, humain
18/06/2013
Pluie de soleil
- Klimt - Eaux mouvantes -
C'était un jour d'été. Les champs de lavande s'étalaient à perte de vue. Je m'étais allongé au milieu de l'un d'eux, admirant le ciel et pensant à elle. Elle, que je venais d'apercevoir nue, offrant son long corps souple à l'ondée frémissante qui venait de s'abattre sur la campagne en fleurs. Elle était apparue comme par magie au bout de mon regard. Elle semblait rêveuse et agitée d'une tendresse vibrante. Quand le ciel lâcha d'un coup ses eaux sonores, elle quitta sa robe noire et se déchaussa doucement, pris la peine d'ôter ses sous-vêtements et, le corps nu, entama une danse sensuelle avec les gouttes de pluie glissant sur elle comme la couleur sur un papier d'aquarelle. J'aurais voulu être cette pluie, goûtant ainsi le parfum de ses pores, m'immisçant dans ses cheveux ardents, coulant le long de sa nuque altière, ruisselant sur toute la surface de sa chair. A ce moment, tout moi était en elle, j'étais comme pris d'une passion subite et d'un désir érotique insensé. La pluie s'arrêta net. La magie, elle, continua d'opérer. Ma lady Chatterley se rhabilla, apaisée et sereine et reprit son chemin les chaussures à la main. Le soleil, royal, retrouva toute sa place. L'ondée fut brève et chaude comme une douche dorée. Je laissais alors mon esprit fantasmer sur cet être fou et délicieux qu'il venait de croiser.
C'était un jour d'été, j'errais parmi les lavandes, l'âme en fleur. Je me sentais printanière et précisément prête à éclore et à exprimer ce que mon corps avait à dire. C'était une sensation étrange, profonde, violente et sourde en moi qui ne demandait qu'à sortir. La pluie se mit à tomber, drue, presque chaude, soudaine, puissante. Je n'ai pas réfléchi, je me suis dévêtue et nue, je me suis lovée en elle. Je sentais tout mon être frémir, s'offrir à l'humide, se désaltérer. Et j'ai commencé à danser ne me souciant plus de rien. J'étais bien. J'ai pensé à cette scène sous la pluie du roman de Lawrence que j'avais tant aimé adolescente, j'ai pensé à toutes mes frustrations accumulées, j'ai pensé à la vie, au plaisir, à l'amour, à l'envie d'être libre, fascinée, emportée. J'ai goûté avec une joie manifeste à l'eau vive sur ma peau, j'ai fait l'amour avec le ciel, j'étais dans un état second. L'ondée fut brève, la douche dorée s'arrêta d'un seul coup, je me sentais lavée et en paix. J'étais sereine et habitée par moi-même. Je m'aimais. Je me suis rhabillée et j'ai repris ma route, pleine, rassasiée et confiante. Jamais plus je ne serai celle que j'étais.
Pluie de soleil. Sun Shower Power.
09:31 Publié dans art, écriture, érotisme | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : exercice de style, écriture, art, peinture, érotisme, pluie, émotion, partage, humain
17/06/2013
Harmonie
" Entre deux individus, l'harmonie n'est jamais donnée, elle doit infiniment se conquérir."
- Simone de Beauvoir -
- Les uns contre les autres - Fabienne Thibeault -
09:57 Publié dans art, art de vivre, écriture, pensée du moment | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : sculpture, art, écriture, pensée du moment, art de vivre, relation, amour, partage, humain