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29/10/2009

une minute une de pur plaisir

28/10/2009

rage

Elle t'épouse, s'ouvre à toi t'arrache et ne prévient pas elle s'impose violente,

tendre, insidieuse

troublante.

Elle ne te lâche pas te subjugue t'aspire, t'inspire, te nourrit.

Elle ne faiblit pas quand bien même les orages de la vie,

les défaites, les échecs, les troubles

les dénouements difficiles les bonheurs incendiaires

et les plus paisibles.

Elle s'acharne, t'interpelle et elle devient toi,

ton regard la flamme dans tes yeux

reflet du fond de ton âme, de tes tripes,

tout y passe.

Cette rage, la rage de vivre...

L'ai faite mienne, apprivoisée

louve au grand coeur pur

et chaque jour qui passe parfois lasse

 désemparée

elle me remet en selle, me redonne courage

volonté

souffle et désir.

Plus qu'une rage de vivre elle est une force vive

en moi foudroyante

et lucide.


 

 

 

26/10/2009

pour faire capoter Rain...

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"Ya pas d'avenir dans les souvenirs

Ya pas d'espoir dans la mémoire...

Pas d'magie dans la nostalgie ..."

 

- Christian Mistral -

 

 

21/10/2009

valse de melody

Le soleil est rare
Et le bonheur aussi
L'amour s'égare
Au long de la vie

Le soleil est rare
Et le bonheur aussi
Mais tout bouge
Au bras de Melody

Les murs d'enceinte
Du labyrinthe
S'entrouvent sur
L'infini

- Serge Gainsbourg -

19/10/2009

une journée particulière

Parfois et c'est pourtant rare je ne me fixe pas d'objectif et j'erre, enfin plutôt je me laisse porter au gré de la fantaisie des choses qui m'arrivent parce qu'il arrive toujours quelque chose au fond finalement il ne peut pas ne rien se passer. J'avais dans l'idée de m'offrir un livre bien particulier, " L'odeur du sang humain ne me quitte pas des yeux. Conversations avec Francis Bacon" de Frank Maubert, et bien sûr comme de coutume il n'était pas disponible, j'ai du le commander et en m'égarant dans la librairie, je suis ressortie avec la biographie de Diane Arbus et un autre petit ouvrage sympathique, Pensées provocs et autres volutes de Serge Gainsbourg, drôle de choix pour un Lundi d'Octobre bien maussade et irrégulièrement ensoleillé.

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podcast

" A dire vrai

Je suis un faussaire de compagnie

Un preneur de large

Un joueur de courant d'air

Un repris de justesse

Un éternel évadé

Un faiseur de trous

Et un casseur de verrous

Un sauteur de murs

Et un forceur de serrures"

 

- Serge Gainsbourg -

 

Pas le programme prévu, du moins le peu de prévu prévu préférant l'imprévisible et puis j'ai gambadé à travers cette ville que je connais bien croisé quelques têtes connues d'autres qui me connaissent, pour finalement échouer à une terrasse de café Grand Place leur chocolat chaud est à mourir et me suis laissée faire... C'est immense d'y arriver, plus rien n'avait d'importance mon esprit voguait d'âme en âme, j'observais flirtais légèreté de l'instant, c'est un vieil ami qui m'a ramené à la réalité, ne manquant pas d'humour il s'est assis là devant moi toujours rêveuse ne le voyant pas vraiment il s'est d'un coup mis à rire quand j'ai commencé à chantonner, complètement surréaliste et incongru mais délicieux de fraîcheur, nous sommes partis dans des confidences chaudes et intimes ne relevant pas du tout encore une fois du prévisible vu l'heure, l'endroit le contexte mais la chimie a ses mystères et pour transformer le plomb en or il n'est pas besoin de faire trop de manières, juste être à ce que l'on est et à l'autre, un moment de grâce infinie et badaboum le rappel à l'ordre le portable qui sonne de part et d'autre la logique l'efficacité le pragmatisme qui reprend ses droits à coup de vibreur intempestif. Délicieux moment en réalité mieux qu'en rêve, pour l'heure je l'aurais bien embrassé goulûment par gourmandise mais me suis retenue, suis repartie avec mes livres et le chocolat aux lèvres mais le coeur avec des petites ailes et Gainsbarre dans la tête!

 

" Nous nous sommes dit tu

Nous nous sommes dit tout

Nous nous sommes dit vous

Puis nous nous sommes tus."

 

- Serge Gainsbourg -

 

 

 

 

17/10/2009

causerie entre amis


"Je vous entends rêver
Douce comme rivière
Je vous entends claquer
Comme voile du large
Je vous entends gronder
Comme chute en montagne
Je vous entends rouler
Comme baril de poudre
Je vous entends monter
Comme grain de quatre heures
Je vous entends cogner
Comme mer en falaise
Je vous entends passer
Comme glace en débâcle
Je vous entends demain
Parler de liberté"

 

- Les gens de mon pays Paroles et musique de Gilles Vigneault -

 

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A Paris, sur la scène mythique de l'Olympia, le 26 Octobre, veille de son anniversaire, Gilles Vigneault un grand Monsieur de 81 ans, parolier et musicien joueur de mots épris de la langue française et de la liberté de son pays  le Québec, troubadour et poète, l'auteur de mon pays et de je n'ai jamais cessé de t'aimer, à rencontrer et à entendre...

 

 

01/10/2009

La mer

"La femme baigne son corps dans la mer - la grenouille jamais ne bouge ni ne tonne, charche - le serpent cache son corps sous le sable - Voilà le chien qui a la lumière sur son nez, indolent, les épaules si énormes qu'ells reviennent jusqu'aux fentes de pluie - Les feuilles courent vers la mer - Nous les laissons courir et se mouiller et nous leur donnons ce vieux sel de monnaie; cherchez plus au fond des choses et vous verrez qu'elles viennent de la Mer We - Pas de sourdine sordide du dimanche après-midi - Traversons en courant le coeur des falaises, escaladons les grottes! Ne dégagez pas la gelée ni les penseurs gelés du pendentif -

Palabres du reflux paralarle - paralléle parle pet sauveur - Un esprit fâcheux qui traîne par là ne peut pas y arriver dans le vide - La mer ne peut que me noyer - Ces mots sont des affectations de malade mortalité - Nous essayons de faire notre chemin dans la confiance, l'aide ne vient jamais trop vite d'où que ce soit, de quoi que ce soit le cher paradis peut avoir suggéré de nous en promettre..."

 

- Jack Kerouac - Bruits de l'océan pacifique à Big Sur -

 

22/09/2009

les mots voyageurs

 

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 " La rose n’a d’épines que pour celui qui voudrait la cueillir.”

 

 

Proverbe chinois découvert dans le voyage auquel nous invite depuis un certain temps déjà Amin Maalouf celui des mots et de leurs origines, grec matelas roumi abricot particulièrement savoureux aussi et rose que je vous invite à lire, .

 

 

 

16/09/2009

livre

 

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«Un vrai livre, ce n'est pas quelqu'un qui nous parle, c'est quelqu'un qui nous entend.» 

- Christian Bobin -

 

 

 

14/09/2009

pause

 

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" Devant l'éclair -

sublime est celui

qui ne sait rien ! "

 

- Matsuo Bashô -

 

 

 

 

 

17:30 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : poésie, haikus, blog, pause

10/09/2009

Regard

 

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- Photo Pierre Yves Dallenogare -

 

 

"Sur le lit du blanc de l'oeil, l'iris est le sommier du matelas de la pupille, où un fantôme de nous-même s'étend dans le rêve."

- Malcolm de Chazal -

 

 

 

 

06:10 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : poésie, photo, rêve, pensée

02/09/2009

Que serais-je sans toi...


 

22:21 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : poésie, chanson, amour, humain

01/09/2009

Amal Murkus


 

 

 

 

31/08/2009

astre du ventre

 

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Nombril, je t'aime, astre du ventre,

Oeil blanc dans le marbre sculpté,

Et que l'Amour a mis au centre

Du sanctuaire où seul il entre

Comme un cachet de volupté !


- Théophile Gautier -

 

 

 

 

 

08:58 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : poésie, corps, sensualité

28/08/2009

On a tous le droit


 

 

00:36 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : musique, pensée, humain, poésie

27/08/2009

Synchrostrophes

 

Pantagruel féroce et tendre

Et moi coriace, besoin d'apprendre,

Quand nos esprits alors se cognent

Le coeur est cadet de Gascogne.

 

23/08/2009

Etroits sont les vaisseaux

 

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" J'ai rêvé, l'autre soir, d'îles plus vertes que le songe... Et les navigateurs descendent au rivage en quête d'une eau bleue; ils voient - c'est le reflux - le lit refait des sables ruisselants: la mer arborescente y laisse, s'enlisant, ces pures empreintes capillaires, comme de grandes palmes suppliciées, de grandes filles extasiées, qu'elle couche en larmes dans leurs pagnes et dans leurs tresses dénouées."

 

" Et comme le sel est dans le blé, la mer en toi dans son principe, la chose en toi qui fut de mer, t'a fait ce goût de femme heureuse et qu'on approche... Et ton visage est renversé, ta bouche fruit à consommer, à fond de barque, dans la nuit. Libre mon souffle sur ta gorge, et la montée, de toutes parts, des nappes du désir, comme aux marées de la lune proche, lorsque la terre femelle s'ouvre à la mer salace et souple, ornée de bulles, jusqu'en ses mares, ses maremmes, et la mer haute dans l'herbage fait son bruit de noria, la nuit est pleine d'éclosions..."

 

" Etroits sont les vaisseaux, étroite l'alliance; et plus étroite ta mesure, ô corps fidèle de l'Amante...Et qu'est ce corps lui-même, qu'image et forme du navire? nacelle et nave, et nef votive, jusqu'en son ouverture médiane; instruit en forme de carène, et sur ses courbes façonné, ployant le double arceau d'ivoire au voeu des courbes nées de mer... Les assembleurs de coques, en tout temps, ont eu cette façon de lier la quille au jeu des couples et varangues."

 

- Saint-John Perse -

 

 

sur un prélude de Bach


 

 

 

01:20 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : musique, bach, poésie, textes

21/08/2009

Verrà la morte e avrà i tuoi occhi

Parce que mon émotion est intense et qu'il ne m'en voudra pas de l'exprimer, je reprends ici cette magnifique interprétation du poème de Pavese que Christian nous a offert chez lui.


Verrà la morte e avrà i tuoi occhi

Verrà la morte e avrà i tuoi occhi
questa morte che ci accompagna
dal mattino alla sera, insonne,
sorda, come un vecchio rimorso
o un vizio assurdo. I tuoi occhi
saranno una vana parola,
un grido taciuto, un silenzio.
Cosi li vedi ogni mattina
quando su te sola ti pieghi
nello specchio. O cara speranza,
quel giorno sapremo anche noi
che sei la vita e sei il nulla.

Per tutti la morte ha uno sguardo
Verrà la morte e avrà i tuoi occhi.
Sarà come smettere un vizio,
come vedere nello specchio
riemergere un viso morto,
come ascoltare un labbro chiuso.
Scenderemo nel gorgo muti.

 

La mort viendra et elle aura tes yeux

retrouvé sur la table de chevet de Cesare Pavese (9 septembre 1908 – 26 août 1950) après son suicide.

La mort viendra et elle aura tes yeux
cette mort qui est notre compagne
du matin jusqu’au soir, sans sommeil,
sourde, comme un vieux remords
ou un vice absurde. Tes yeux
seront une vaine parole,
un cri réprimé, un silence.
Ainsi les vois-tu le matin
quand sur toi seule tu te penches
au miroir. O chère espérance,
ce jour-là nous saurons nous aussi
que tu es la vie et que tu es le néant.

La mort a pour tous un regard.
La mort viendra et elle aura tes yeux.
Ce sera comme cesser un vice,
comme voir resurgir
au miroir un visage défunt,
comme écouter des lèvres closes.
Nous descendrons dans le gouffre muets.

 

 

 

 

18/08/2009

Je demeure

En écho à Guillaume en chair chez Christian, le relais de Serge pour Rainette et pour vous tous.



 

"Comme la vie est lente,

Et comme l'espérance est violente."