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29/04/2009

Oh!

Qu'est ce qui m'attire autant dans la poésie, pourquoi est-ce qu'elle m'émeut tant, et que d'un vers on me transperce ! Oh! Je me sens parfois si étrangére dans le monde où j'évolue, trop sensible, pas assez pragmatique, si trop et tout à la fois. Mon âme sans cesse tout feu tout flamme, les nerfs à vif et les yeux grands ouverts, l'oreille alerte, les sens à fleur et le coeur. Oh! Mon coeur!!

 

 

28/04/2009

être

 

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                    " Je ne veux pas chercher à être, je veux être "

C'est Soulef qui nous offre cette pensée de son fils.

 

26/04/2009

Born Into This





 

 

 

"  Nés dans ça , marchant et vivant à travers ça , mourant à cause de ça ..."

- Charles Bukowski -

 

O bel insecte bleu

 

 papillon bleu

 

"O bel insecte bleu, jamais revu, rencontré dans le cœur d'un ormeau, tu ne différais point tellement de moi que je ne puisse nous confondre ! Les ailes de ma rêverie se revêtent d'azur comme tes élytres et, de même que, par ce beau jour, tu prenais l'air à ta fenêtre vermoulue, je passe discrètement la tête à ma croisée rongée de guêpes. Et, s'il pleut comme aujourd'hui, que faisons-nous l'un et l'autre que de parcourir ces étroits espaces : toi ta chambre et moi ma tanière? Va! les fleurs de nos songes sont inclinées par les mêmes brises du Ciel, et nous savons que ce n'est pas l'été parce que la cigale de La Fontaine ne crisse plus aux arbres, et parce que le larmoiement de la branche d'hiver n'a pas le doux parfum du cep printanier.

  Nous possédons une égale sagesse parce qu'elle provient d'une même crainte. Lorsque soufflera l'embellie, lorsque nous nous sentirons dignes d'être admirés, au pied du même ormeau dont nous chanterons la beauté mûre, nous attendrons l'amour. Mais, lorsque je verrai s'affoler dans la tempête les voiles des bateaux, ou que tu verras s'abîmer les feuilles mortes, il ne faudra pas sortir..."

-Francis JAMMES-

 


08:05 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : rêverie, poésie, envol, amour

25/04/2009

les visions que nous avons en songe

 

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Oh oui bien sûr que rêver c'est vivre. Nos rêves nous constituent et nous transportent. Ils nous animent aussi, nous voyagent ... Certains ont même essayé de les interpréter, sont-ils donc tous semblables qu'on puisse ainsi leur donner un sens universel, et commun. Le rêve me semble intime et propre à chacun, que ce soit le profond ou l'éveillé , il est matière vivante et notre.

Quoi de plus précieux que nos rêves ...

Que nos rêves d'enfant ?

 

 

 

07:50 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : musique, évasion, poésie

19/04/2009

sensible

 

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« Ceux qui rêvent éveillés ont conscience de mille choses qui échappent à ceux qui ne rêvent qu’endormis.»

- Edgar Allan Poe -

 

 

 

17/04/2009

Mon âme

 

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Mon âme a la candeur d'une chose étiolée, 
D'une neige de février... 
Ah! retournons au seuil de l'Enfance en allée, 
Viens-t-en prier...

Ma chère, joins tes doigts et pleure et rêve et prie, 
Comme tu faisais autrefois 
Lorsqu'en ma chambre, aux soirs, vers la Vierge fleurie 
Montait ta voix.

Ah! la fatalité d'être une âme candide 
En ce monde menteur, flétri, blasé, pervers, 
D'avoir une âme ainsi qu'une neige aux hivers 
Que jamais ne souilla la volupté sordide!

D'avoir l'âme pareille à de la mousseline 
Que manie une soeur novice de couvent, 
Ou comme un luth empli des musiques du vent 
Qui chante et qui frémit le soir sur la colline!

D'avoir une âme douce et mystiquement tendre, 
Et cependant, toujours, de tous les maux souffrir, 
Dans le regret de vivre et l'effroi de mourir, 
Et d'espérer, de croire... et de toujours attendre!

- Emile Nelligan -

 

12/04/2009

Qui je fus

 

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Il l'emparouille et l'endosque contre terre ;
Il le rague et le roupète jusqu'à son drâle ;
Il le pratèle et le libucque et lui barufle les ouillais ; 
Il le tocarde et le marmine, 
Le manage tape à ri et ripe à ta. 
Enfin il l'écorcobalisse.


L'autre hésite, s'espudrine, se défaisse, se torse et se ruine. 
C'en sera bientôt fini de lui ; 
Il se reprise et s'emmargine... mais en vain
Le cerceau tombe qui a tant roulé. 
Abrah ! Abrah ! Abrah ! 
Le pied a failli !
Le bras a cassé ! 
Le sang a coulé !
Fouille, fouille, fouille,
Dans la marmite de son ventre est un grand secret 
Mégères alentour qui pleurez dans vos mouchoirs ; 
On s'étonne, on s'étonne, on s'étonne 
Et on vous regarde
On cherche aussi, nous autres, le Grand Secret.

- Henri Michaux -

 


10/04/2009

infini profond

 

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" L'infini profond, douleur désir poésie amour révélation miracle révolution amour, l'infini profond m'enveloppe de ténèbres bavardes..."

- Robert Desnos -

 

  

03/04/2009

le poéte

 

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"Le poète se fait voyant par un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens. Toutes les formes d'amour, de souffrance, de folie. Il cherche lui-même, il épuise en lui tous les poisons, pour n'en garder que les quintessences. Ineffable torture où il a besoin de toute la foi, de toute la force surhumaine, où il devient entre tous le grand malade, le grand criminel, le grand maudit - et le suprême savant."

- Arthur Rimbaud -

 

29/03/2009

dans tes bras



27/03/2009

plaisir

 

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" Je lui fais tant de plaisir que j'ai envie de l'en remercier."

- Henry de Montherlant - ( Carnets )

 

 

 

26/03/2009

Emile Nelligan

                          " Ses mâts touchaient l'azur sur des mers inconnues "

 

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Soir d'hiver

Ah ! comme la neige a neigé !
Ma vitre est un jardin de givre.
Ah ! comme la neige a neigé !
Qu'est-ce que le spasme de vivre.
À la douleur que j'ai, que j'ai !

-Emile Nelligan

 

C'est Christian Mistral qui m'a fait ce beau cadeau, la découverte de ce magnifique poète , Emile Nelligan. Un destin tragique et un réel génie poétique , cet homme a lutté avec les vers et la santé mentale , faisant de lui une sorte de héros ressentant chacun des mots qu'il a écrit et les soutenant pendant toutes ces années de silence . L'idéal , le rêve, la religion et la mort ; les quatres nervures qui constituent l'univers poétique nelliganien , cette sensation de perdre pied et de s'enfoncer sans un recours dans un abîme exprimant le profond malaise et le malheur dans lequel l'artiste sera plongé quarante ans de sa vie , donne à ses vers une dimension tragique , voilé de tristesse , mythique . Et maintenant ce poéte vit en moi , comme Baudelaire , Rimbaud , Eluard et d'autres encore . Je ne concois pas la vie sans la poésie .

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"Émile Nelligan, écrivain remarquable du tournant du siècle, est le poète le plus aimé et le plus admiré du Canada français. Figure romantique à la carrière littéraire tragiquement écourtée, c'est lui qui a fait passer la poésie canadienne-française dans l'ère moderne.

Émile Nelligan est né à Montréal la veille de Noël, en 1879. Ses parents, dont le mariage battait de l'aile, incarnaient les deux solitudes du Canada. Son père, David Nelligan, était un immigrant irlandais peu sensible à la langue ou à la culture canadienne-française. Son travail d'inspecteur des Postes l'éloignait fréquemment de la maison. Sa mère, Émilie-Amanda Hudon Nelligan, était une canadienne-française douée pour la musique, fière de sa culture et de son patrimoine, et dévote catholique. Sauf pour des vacances d'été avec sa famille dans le village de Cacouna, dans la péninsule gaspésienne, et un court voyage en Europe, Nelligan a passé toute sa vie à Montréal.

Ses études furent sans éclat. En 1896, à 17 ans, il est entré au Collège Sainte-Marie, où il s'est révélé un étudiant médiocre, préférant se plonger dans l'étude et l'écriture de la poésie. En 1897, contre la volonté de ses parents, il a abandonné ses études pour se consacrer à la poésie. Très occupé à composer des vers, il ne pouvait envisager de devenir autre chose que poète.

72754454.2u9Sy7ZQ.jpgC'est en 1896 qu'il a rencontré son mentor et futur éditeur, le prêtre Eugène Seers (plus tard appelé Louis Dantin), et Joseph Melançon qui l'a introduit aux cercles littéraires de Montréal. Sous le pseudonyme d'Émile Kovar, Nelligan a publié son premier poème, « Rêve fantastique », dans Le Samedi (13 juin 1896). En septembre de la même année, huit autres de ses poèmes avaient été publiés dans les journaux locaux et d'autres publications tels que Le Monde illustré et l'Alliance nationale. Les poèmes de Nelligan démontraient une sensibilité remarquable au pouvoir des mots et à la mélodie de la langue; ils étaient empreints de mélancolie et de nostalgie. En 1897, il a publié ses poèmes sous son vrai nom pour la première fois dans Le Monde illustré et La Patrie, même s'il l'épelait parfois « Nellighan » ou « Nelighan ».

En 1897, Nelligan a été invité par son ami Arthur de Bussières à se joindre à l'École littéraire de Montréal, un cercle de jeunes écrivains et intellectuels qui se réunissaient chaque semaine pour discuter des arts. Créé en 1895 par des étudiants inquiets de ce qui leur semblait être l'état de dégradation de la langue française, le groupe a bientôt attiré les écrivains les plus intéressants et dynamiques de l'époque. Au cours de plusieurs séances, le jeune Nelligan a lu sa poésie avec une profonde sensibilité. Il se considérait comme un poète dans la tradition romantique, et il en avait certainement l'apparence physique, avec sa belle et triste apparence à la Byron, ses grands yeux expressifs et son air songeur et distant.

En 1898, son père lui a fait faire un voyage en mer vers Liverpool et Belfast; les détails en demeurent incertains, mais on pense que Nelligan père avait entrepris d'enrôler Émile dans la marine marchande. Plus tard cette année-là, il lui a trouvé un emploi de teneur de livres. Ces emplois n'ont abouti à rien car, au grand désarroi de son père, Nelligan a résolu de se consacrer à son art, la poésie. Souvent, il s'est réfugié dans la mansarde de son ami de Bussières pour lire et travailler, et il a continué de publier ses poèmes dans les journaux locaux et autres.

 

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C'est à cette époque que l'École littéraire de Montréal a pris l'initiative d'organiser une série de séances publiques auxquelles Nelligan a participé. C'est à la séance du 26 mai 1899 qu'il a récité avec ferveur son poème « La Romance du vin », une réplique passionnée aux détracteurs de la poésie. L'audience lui a accordé une ovation retentissante, et Nelligan a été ramené chez lui en triomphe. Malheureusement, cette apparition en public, le meilleur moment de sa vie de poète, aura été la dernière. Peu de temps après, le 9 août 1899, sa santé mentale toujours chancelante a complètement basculé et il a été confiné au refuge Saint-Benoît, montrant des signes de troubles mentaux. Nelligan est resté vingt-cinq ans à Saint-Benoît, puis a été transféré à l'hôpital psychiatrique Saint-Jean-de-Dieu. Durant ses années de réclusion, il a continué à écrire, mais il avait perdu la capacité de créer une oeuvre véritable et passait son temps à recopier de mémoire ses poèmes antérieurs. Il est resté à l'hôpital jusqu'à son décès, survenu le 18 novembre 1941.

L'oeuvre d'Émile Nelligan compte quelque 170 poèmes, sonnets, rondeaux, chansons et poèmes en prose. Ce qui est étonnant, c'est qu'il a écrit tout cela entre les âges de seize et dix-neuf ans. Il avait publié seulement vingt-trois poèmes avant son internement, mais, en 1904, grâce à la diligence de son ami Louis Dantin et à l'aide de sa mère, 107 poèmes ont été publiés dans Émile Nelligan et son oeuvre, avec une préface de Dantin. Trois autres éditions ont été publiées en 1925, 1932 et 1945. En 1952, Luc Lacourcière a publié une édition complète des poèmes de Nelligan intitulée Poésies complètes : 1869-1899, contenant les 107 poèmes rassemblés par Dantin et d'autres poèmes, écrits par Nelligan avant son hospitalisation, qui avaient été envoyés à des amis ou retrouvés parmi ses papiers. Cette édition a été réimprimée plusieurs fois, la dernière en 1989.

 

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Émile Nelligan était un pionnier de la littérature canadienne-française. Dans sa poésie, il a abandonné les sujets éculés de patriotisme et de fidélité au pays, qui avaient occupé ses prédécesseurs littéraires, pour explorer les dimensions symboliques de la langue et sa sombre vision intérieure personnelle. Même si ses écrits ont été influencés par des poètes symbolistes tels Charles Baudelaire et Arthur Rimbaud, et par des écrivains de langue anglaise tels Lord Byron et Edgar Allan Poe, Nelligan s'est doté d'une sensibilité poétique unique. Il a ainsi gagné l'appréciation du Canada français, qui persiste de nos jours puisque son oeuvre continue d'être appréciée. Ses poèmes ont été traduits en anglais et il a été le sujet de plusieurs colloques, films, romans, poèmes, et même d'un ballet et d'un opéra. Cent ans après la création de son dernier poème, la vision poétique d'Émile Nelligan survit toujours. "

Biographie par :
Nina Milner
Service de recherche en littérature canadienne

 

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LE CORBILLARD

Part des temps de brouillard, de vent froid et de pluie,
Quand l'azur a vêtu comme un manteau de suie,
Fête des anges noirs! dans l'après-midi, tard
Comme il est douloureux de voir un corbillard,
Traîné par des chevaux funèbres, en automne,
S'en aller cahotant au chemin monotone,
Là-bas vers quelques gris cimetière perdu,
Qui lui-même comme un grand mort gît étendu!
L'on salue, et l'on est pensif au son des cloches
Élégiaquement dénonçant les approches 
D'un après-midi tel aux rêves du trépas.
Alors nous croyons voir, ralentissant le pas,
À travers des jardins rouillés de feuilles mortes,
Pendant que le vent tord des crêpes à nos portes,
Sortir de nos maisons, comme des coeurs en deuil,
Notre propre cadavre enclos dans le cercueil.

- Emile Nelligan -

 

Les ébauches de génie d’Émile Nelligan donnent très bien l’idée du mystère de l’inspiration poétique. Elle revêt quelque chose d’étrange, d’incohérent si on la soumet à la seule raison raisonnante, mais de musical si on la goûte avec toute son âme. Ici, une remarque de Bergson vient à la mémoire : « Celui qui ose, dit-il, pousser l’intelligence hors de chez elle, relève du même coup toute la connaissance humaine, la science et la métaphysique, et l’homme lui-même, qui ne peut être, circuler et vivre que dans l’absolu. » La poésie fait sourdre de notre subconscience tout un monde d’images et de sentiments que la raison refoule sans cesse mais qui, à l’appel du vers, s’organisent en de nouvelles synthèses. La poésie, c’est le rayon lumineux qui traverse la chambre obscure de notre âme où voltige, insoupçonnée, toute une poussière que nous respirons cependant et dont nous vivons. Le fluide poétique relie et rattache les différentes parties de notre être psychique. De là l’impression profonde de la poésie véritable sur l’âme de l’auditeur ou du lecteur. « Les grands poètes, a dit Léon Bloy, se reconnaissent à ceci qu’ils mettent en nous des traces qu’il n’est plus possible d’effacer. L’ombre d’un vers, l’ombre d’un seul mot tombe sur une âme, en voilà pour toute la vie, et, quand on souffre, c’est un refuge, tel quel, en attendant l’ombre bienheureuse des ormeaux du Paradis. »

- Hermas Bastien - (Prométhées enchaînés )

 

fond_nuit_etoileDSC00614.jpgJe sens voler

Je sens voler en moi les oiseaux du génie 
Mais j'ai tendu si mal mon piège qu'ils ont pris 
Dans l'azur cérébral leurs vols blancs, bruns et gris, 
Et que mon coeur brisé râle son agonie.

- Emile Nelligan

 

 

 

 

17:25 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : poésie, art, destin, génie

Je veux m'éluder

 

Je veux m'éluder dans les rires
Dans les tourbes de gaîté brusques
Oui, je voudrais me tromper jusque
En des ouragans de délires.

Pitié ! quels monstrueux vampires
Vous suçant mon coeur qui s'offusque !
je veux être fou ne fût-ce que
Pour narguer mes Détresses pires !

Lent comme un monstre cadavre
Mon coeur vaisseau s'amarre au havre
De toute hétéromorphe engeance.

Que je bénis ces gueux de rosses
Dont les hilarités féroces
Raillent la vierge Intelligence !

 

- Emile Nelligan -

 

 

20/03/2009

souffle

 

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"Un brin d'allumette suffit à enflammer la plage où vient mourir un livre. L'arbre de plein vent est solitaire. L'étreinte du vent l'est plus encore.
Comme l'incurieuse vérité serait exsangue s'il n'y avait pas ce brisant de rougeur au loin où ne sont point gravés le doute et le dit du présent. Nous avançons, abandonnant toute parole en nous le promettant."

- René Char -

 

 

 

05:28 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : rené char, photo, poésie

18/03/2009

silence

 

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                         " Le silence est fait de paroles que l'on n'a pas dites ."

                                          - Marguerite Yourcenar -

                   

 

14/03/2009

érotisme

 

" L'excitation est le fondement de l'érotisme, son énigme la plus profonde, son mot-clé."

- Milan Kundera -

 

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En relais à la semaine érotique proposé par Coumarine , je vous propose un voyage dans ce site La venus littéraire et de lire ce manifeste érolithique ( Merci Mistral ) .Je ne peux oublier de vous encourager à consulter les cahiers d'Anne Archet , et le trés esthétique espace du mateurdart.

 


L'érotisme est un raffinement , une sublimation de l'amour charnel qui implique les sens mais aussi l'esprit et il se cultive . C'est un aboutissement , une élaboration qui demandent beaucoup de créativité , de connaissance , de curiosité et de liberté aussi . C'est un art à part entière à mon sens qui donne à la relation sexuelle une dimension spirituelle . Je me suis intéressée jeune à la littérature et à la poésie érotique , elles ont éveillées mes sens et m'ont permis sans doute de m'ouvrir à ma libido bien endommagée .

J'aime l'érotisme dans l'art aussi , dans la peinture et la photo qui a ce don de transcender les chairs et donner une dimension humaine au-delà des mots parfois qui me touche beaucoup , la musique et la tonalité d'une voix aussi peuvent-être érotiques et certaines odeurs . Le pouvoir érotique le plus puissant restant en premier lieu les mots qui  sans conteste arrivent à me faire chavirer jusqu'à la jouissance la plus intime. Ce fameux pouvoir des mots sur le mouvoir des peaux de Prévert est plus que jamais dans le domaine riche et sans limite de l'amour, inspiré.

 


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Aimons, foutons, ce sont plaisirs

Qu'il ne faut pas que l'on sépare;
La jouissance et les désirs
Sont ce que l'âme a de plus rare.
D'un vit, d'un con et de deux cœurs,
Naît un accord plein de douceurs,
Que les dévots blâment sans cause.
Amarillis, pensez-y bien :
Aimer sans foutre est peu de chose
Foutre sans aimer ce n'est rien.

La Fontaine

 

 

 

" Je suis couchée de tout mon long sur son lit frais , il fait grand jour , je suis nue accroupie sur son visage façon royale de le récompenser .

Il peut ainsi de sa langue nicher ses rêves de poète et donner vie à son adoration . En hommage à ma féminité éblouie de sa force vive . "

LB

 

 

 

 

13/03/2009

La nuit

 

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" Caresse l'horizon de la nuit, cherche le coeur de jais que l'aube recouvre de chair. Il mettrait dans tes yeux des pensées innocentes, des flammes, des ailes et des verdures que le soleil n'inventa pas.

Ce n'est pas la nuit qui te manque mais sa puissance . "

 

- Paul Eluard -

 

11/03/2009

regard

 

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                                     " Les yeux sont les fous du coeur "

                                            - Shakespeare -

 

07/03/2009

My