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21/12/2008

love

1845680657.jpgC'est mon fils , il a ouvert son espace , poémes et musique ...

Peter ... juste une pensée ...

Love

 

07:04 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : poésie, amour, famille, ouverture

20/12/2008

Christian Mistral

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" Accuser son passé ou s'effrayer de l'avenir, c'est chercher des excuses pour ne pas agir dans le présent ."

 

 

Christian Mistral 

 

Si vous voulez en savoir plus sur Christian Mistral , vous pouvez vous rendre sur le site officiel en cliquant sur son nom , en bleu , vous pouvez aussi vous rendre sur son blog  , ce que j'ai moi-même fait pendant plusieurs semaines ; et où je ne manque pas d'aller avec un plaisir non feint . Mais , aprés avoir lu cette note chez Gaetan Bouchard , puis plus tard , le trés beau  post de Venise, je me suis décidée à commander quelques livres et à attendre patiemment que ceux-ci veulent bien arriver jusqu'à moi , par bateau et du Québec , l'attente fut longue ; mais l'attente n'est-elle pas aussi une des composante du désir?

Et puis voilà que je reçois enfin le paquet ; et sur les trois livres reçus , je décide de commencer avec celui-ci : "Sylvia au bout du rouleau ivre" , une soirée et une bonne partie de la nuit à suivre Max Cockrell dans Montréal et dans sa quête ..

 

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Comment vous parler de l'effet que cela m'a fait , avec les mots appropriés , j'ai été transpercée ; c'est le premier mot qui m'est venu à chaud , là , sans filet !

Une écriture comme un miroir de l'âme , géniale , poétique , émouvante , riche et étonnamment vivante , truculente même . J'ai commencé le livre et je n'ai pu l'arrêter qu'arrivé au bout , un peu comme le protagoniste de l'histoire .

Mistral manie les mots comme d'autres sans doute les armes , ou les élixirs , un sorcier , au fond , généreux , violent , tendre parfois vulnérable et sans pitié , sans concession .

Je ne vais pas vous ouvrir complétement mon coeur là , mais je vous encourage à cette lecture , elle est karchérisante et humaine , tout dans un concentré de vocabulaire riche et précis .

Rimbaud des temps modernes , j'ai même pas idée de savoir si cela se dit , Baudelairien aussi , mais quoiqu'il en soit , je peux juste vous dire que c'est du sang qui vous coule d'un coup d'un seul dans le corps ... Un trésor !

 

 

 

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" L'intellect relève de ces paradoxes troublants qui nous déchirent parfois. Lui seul peut sublimer le coït, l'élever au rang d'une expérience transcendante. Et cependant, c'est aussi l'intellect qui force la réflexion sur cet acte bestial, impulsif et malpropre; qui révèle en un éclair la véritable nature du corps étreint, cette masse organique promise à la putrescence. Selon l'humeur du moment, j'ai l'impression de m'unir en une volupté accrochant les pures et douces béatitudes de l'Olympe, ou de tout uniment copuler dans la fange. Je baise depuis plus d'un quart de siècle et je ne sais toujours pas pourquoi . Ce n'est pas faute d'y avoir réfléchi. Le problème n'a rien de moral. C'est une question de motivation. j'en ressors invariablement sec et froid. L'impression d'avoir gaspillé mon temps, mon énergie. Et invariablement, je recommence . Cette concrescence en moi du désir et du dégoût ne manque pas de me déconcerter. "

-Christian Mistral- ( Sylvia au bout du rouleau ivre )

 

 

 

16/12/2008

I have a dream ...

 

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" Il est temps de rallumer les étoiles ..."

 

15/12/2008

le feu

 

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" Si tout ce qui change lentement s'explique par la vie, tout ce qui change vite s'explique par le feu. Le feu est l'ultra-vivant. Le feu est intime et il est universel. IL vit dans notre coeur. Il vit dans le ciel. Il monte des profondeurs de la substance et s'offre comme un amour . Il redescend dans la matière et se cache, latent, contenu comme la haine et la vengeance. Parmi tous les phénomènes, il est vraiment le seul qui puisse recevoir aussi nettement les deux valorisations contraires: le bien et le mal . Il brûle au Paradis. Il brûle à l'Enfer. Il est douceur et torture. Il est cuisine et apocalypse. Il est plaisir pour l'enfant assis sagement prés du foyer; il punit cependant de toute désobéissance quand on veut jouer de trop prés avec ses flammes. Il est bien-être et il est respect. C'est un dieu tutélaire et terrible, bon et mauvais. Il peut se contredire: il est donc un des principes d'explication universelle."

Gaston Bachelard, La psychanalyse du feu.

 

14/12/2008

suite dans les idées

 

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" Il suivait son idée. C'était une idée fixe et il était surpris de ne pas avancer ."

Jacques Prévert

 

12/12/2008

Depuis toi moi

 

 

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De tes yeux bleus comme ne l'est pas le ciel

En ces heures grises comme ne l'est plus ma vie

Depuis que tel un simple battement d'ailes

Tu te tiens là dans l'éveil et mes nuits

 

De ton rire gai comme ne l'est pas ce siècle

En ces jours tristes comme ne sont plus les miens

Depuis que moi je peux prendre ta main

Depuis que toi tu peux prendre la mienne

 

De ta voix douce comme ne l'est pas ce monde

En ces temps sombres comme ne sont plus mes nuits

Depuis que telle la caresse d'une onde

Tu me berces comme le doux son de la pluie

 

Depuis que moi dans le bleu de tes yeux

Je me tiens comme au milieu d'un verger

Il me semble que tout me parait bien mieux

Il me semble que tout est bien plus léger

 

Depuis toi moi je ne crains plus demain

Le présent m'est de moins en moins pesant

Le passé loin me parait presque éteint

L'avenir près ensemble est à créer.

 

 

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- Andrea Maldeste -

 

 

 

05/12/2008

Femme

 

" La beauté sauvera le monde "

 - Dostoievski -

 

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Un verset coranique souvent cité comme preuve de la misogynie musulmane dit, s’agissant des femmes : « grande est leur manigance » . « Manigance », « complot », « ruse » ; rien ne nous oblige à les comprendre prosaïquement.

J’entreprends ici une autre lecture de ce verset que je ne peux pas entendre au sens littéral. Je ne veux l’admettre ni l’appliquer à aucune femme.
Pourtant « grande est leur manigance » : les femmes complotent contre nous, elles rusent poétiquement. Personne ne m’empêchera d’entendre le verset ainsi : elles rusent parce qu’elles sont aussi métaphores, comparaisons . Les femmes rusent par leur parenté avec la pomme, la distance, le lever du jour, l’extase, les fraises, la stance,

images-2.jpegles roses, le thym, le miel, le nid, les fleurs, le sucre, le papillon, les vagues, la violette, le sapin, le lait, les dunes, la strophe, le saphir, la diérèse, la perdrix, la source, le château, la constance, le feu, le savoir, le pétale, le clair, le diamant, la sonate, la coupe, le potager, le jour, la perle, l’air, la pêche, les amphores, la galette, le réséda, la proximité, la feuille, la parole, la forêt, la libellule, la poésie, le lierre, la fourrure, la laine, le rouge, la cabane, l’étoile, le pommier, le riz, l’abricot, le rubis, la découverte, le silence, la brise, le coquillage, l’opale, l’obscur, l’algue, le cristal, la cigogne, l’amandier, la synérèse, la sirène, la cerise, l’ivresse, l’air, l’oasis, le verger, le violon, la chasse, la guitare, la statue grecque, le vertige, le jus d’orange, la jasmin, le lys, la montagne, le bijou, la forêt, l’inconstance, la douceur des fricatives, la friandise, l’émeraude, le soleil, la barque, le galet, la nuit, le sel, la lune, la lettrine, la fontaine, l’abricotier, le vin, la danse, le chant, la musique, la fraise, le bleu, la colline, le pigeon, le romarin, le violet, le pin, le poème, la partition, la neige, l’herbe, le sable, l’arc-en-ciel, la connaissance, la topaze, la pêche, l’escale, la lettre, l’améthyste, l’éclaircie, la beauté. « Grande est leur manigance ». إن كيدهن عظيم

Jalel El Gharbi - poéte

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Voilà une bien belle entrée en matiére sur ce théme de la femme ...

J'ai moi-même mis tellement de temps à me sentir " femme " et à me le permettre ; j'ai eu pendant si longtemps le sentiment que ce n'était pas bien , pas acceptable , voir honteux ... sans doute lié à mon histoire et à une difficulté dans l'appréhension de mon identité. Etre une femme me paraissait de l'ordre de l'impossible , et puis  maintenant , juste passée la quarantaine ( un signe peut-être  ! ) aprés avoir été mére , amante , amie , aprés avoir traversé toute sorte d'épreuves psychologiques , affectives et physiques je me sens enfin femme !

catégorie "charme" et "manigance" en tout genre !

 

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28/11/2008

la poétique de l'espace

 

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" les mots - je l'imagine souvent - sont de petites maisons, avec cave et grenier. Le sens commun séjourne au rez-de-chaussée, toujours prêt au " commerce extérieur", de plain-pied avec autrui, ce passant qui n'est jamais un rêveur. Monter l'escalier dans le maison du mot c'est , de degré en degré, abstraire. Descendre à la cave, c'est rêver, c'est se perdre dans les lointains couloirs d'une étymologie incertaine, c'est chercher dans les mots des trésors introuvables . "
- Gaston Bachelard -

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  la poétique de l'espace 

   de Gaston Bachelard

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" Que faisons-nous de plus si nous disons qu'un angle est froid et une courbe chaude? Que la courbe nous accueille et que l'angle trop aigu nous expulse? Que l'angle est masculin et la courbe féminine? Un rien de valeur change tout. La grâce d'une courbe est une invitation à demeurer. On ne peut s'en évader sans espoir de retour. La courbe aimée a des puissances de nid; elle est un appel à la possession. Elle est un coin courbe. C'est une géométrie habitée. Nous sommes là à un minimum du refuge, dans le shcéma ultra-simplifié d'une rêverie de repos. Seul le rêveur qui s'arrondit à contempler des boucles connaît ces joies simples du repos dessiné . "

- Gaston Bachelard -

 

 

 

 

Je découvre Bachelard , il n'est jamais trop tard pour bien faire !! cela fait des années que ce livre est là , à ma portée dans ma bibliothéque et je ne l'avais jamais ouvert , j'ai encore comme cela quelques ouvrages qui attendent leur heure ! et là , quelle rencontre !!

Je suis encore sous le coup de l'émotion , au moment où j'écris ces lignes , j'ai d'un seul coup le sentiment que quoique j'écrives , mes mots seront pauvres à côté de ce que je viens de lire , et relire inlassablement tant cela résonne comme une douce musique ... que de poésie , de créativité et d'air dans ce livre ... la poétique de l'espace , porte plus que jamais bien son nom , et m'ouvre à des horizons personnels encore inexplorés ...

 

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" Sans cesse les deux espaces , l'espace intime et l'espace extérieur viennent, si l'on ose dire , s'encourager dans leur croissance . Désigner, comme le font à juste titre les psychologues, l'espace vécu comme un espace affectif ne va cependant pas à la racine des songes de la spatialité. Le poète va plus au fond en découvrant avec l'espace poétique un espace qui ne nous enferme pas dans une affectivité. Quelle que soit l'affectivité qui colore un espace , qu'elle soit triste ou lourde , dés qu'elle est exprimée , poétiquement exprimée , la tristesse se tempère, la lourdeur s'allège. L'espace poétique, puisqu'il est exprimé , prend des valeurs d'expansion. "

- Gaston Bachelard -

 

 Veles e Vents (al vol) par kerontide

 

 

27/11/2008

comme un abre qui parle ... a" r "bre !!

 

 

"Cette nuit je rêvais que tu ronflais pour venir mettre un r à arbre. Au réveil, je me demande si tu n'y faisais pas aussi circuler une sève bleue. J'ai regardé une orange pour m'assurer que je n'hallucinais pas. Aucun doute, un changement avait opéré."

Deale esq.

 

 

"images.jpegIl faut creuser le bleu des sources pour multiplier les chances .

Les sèves , derrrière les miroirs cheminent dans les labyrinthes.

Dans le silence s'éveille un diamant.

Il faut creuser le bleu des sources pour atteindre la merveille, parcourir les galaxies pour apprendre à parler."

 

- jean zimmermann - ( pour Inuk )

 

 

 "comme une île ... "

 

 

" la nuit je mens "


 " en mouvement , poétique de l'espace ..."

 

"les points ... pas les poings !"


podcast

 

 

images-4.jpeg" orange , poésie derrière l'écorce  ..."

 

 

 

 

 

images-2.jpegpour Alex ...

 

images-4.jpeg... comme un soleil !


images-5.jpeget l' inaltérable , en forme de poire !

 

 

 

 

 

le regard ...

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et la magie opére ... n'est ce pas Balthazar !

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20/11/2008

Ellen Gallagher

 

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Je suis tombée en arrêt à la Tate modern sur ce tableau , j'y suis restée un long moment , prise dans les méandres du dessin ... Je ne connaissais pas du tout cette artiste américaine née la même année que moi 1965 , j'ai fait quelques petites recherches , pas trés fournies les informations qui circulent sur elle , je ne suis pas du tout insensible à son travail , sa recherche .. ça me parle ... 
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Ellen Gallagher

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elle vit et travaille à Brooklyn . Les formes de ses tableaux abstraits - pages d'écoliers, yeux exorbités ou bouches caricaturales - incarnent une déconstruction des stéréotypes de la société occidentale qui ménage une place à la grâce.

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" Nous devons accepter notre existence aussi complètement que possible. Au fond, le seul courage qui nous est demandé est de faire face à l'étrange, au merveilleux, à l'inexplicable que nous rencontrons. Cette vie que l'on appelle imaginaire, ce monde prétendu surnaturel, la mort, toutes ces choses nous sont au fond consubstancielles, mais elles ont été chassées de la vie par une défense quotidienne, au point que les sens qui auraient pu les saisir se sont atrophiés ."

Rainer Maria Rilke

 

 

13:43 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : art, peinture, poésie

06/11/2008

les mots

 

        

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" c'est effrayant de penser qu'il y ait tant de choses qui se font et se défont avec des mots ; ils sont tellement éloignés de nous , enfermés dans l'éternel à- peu-prés de leur existence secondaire , indifférents à nos extrémes besoins; ils reculent au moment où nous les saisissons, ils ont leur vie à eux et nous la notre "

Rainer Maria Rilke

 

03:44 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (38) | Tags : rilke, poésie, écriture, art

05/11/2008

proverbe africain

 

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   " on entend l'arbre qui tombe , pas la forêt qui pousse "

 

 

 

03/11/2008

fou !

 

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     «  L’unique différence entre un fou et moi, c’est que moi je ne suis pas fou . »

          

                                                                               Salvador Dali

 

21/10/2008

Giovanni Mirabassi

 

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ce soir , je vais écouter en concert Giovanni Mirabassi ; grand pianiste italien de jazz , un savant mélange de spontanéité, de romantisme, d'intuition et de mélancolie ... comme mon humeur du jour , mélancolique ...

 

 

19:14 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : jazz, musique, piano, poésie

20/10/2008

Durepos

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Autodidacte et actif dans le milieu de la poésie québécoise depuis plus d’une vingtaine d’années, Fernand Durepos est né à Montréal en 1962. Auteur de sept recueils, il se découvre très tôt un amour pour les mots, via le journalisme qu’il pratique en tant que critique rock dès l’adolescence. Rencontrant ses idoles américaines et anglaises, c’est toutefois en côtoyant les Higelin, Fontaine, Lavilliers, Gainsbourg et, chez nous, les Julien, Francoeur et Boulet que vient se confirmer un inévitable besoin d’écrire. Sa découverte de la contre-culture lui ouvrira des portes. Il se plonge à fond de train dans les numéros de la revue Hobo-Québec, lit tout ce qui se publie chez cul-Q, et finit par participer aux soirées «Place aux poètes» de la regrettée Janou Saint-Denis.

Depuis Beat(s), premier recueil paru en 1984, il n’arrêtera jamais de lire en public. Il livre ses textes dans les bars, amène sa poésie à la radio, participe à plusieurs festivals tout en collaborant à de nombreuses revues et anthologies au Québec et à l’étranger. Au fil de ses manifestations, il n’hésite pas à sortir du cadre de la lecture traditionnelle. Ainsi, il collabore avec chorégraphes et danseurs, musiciens de la scène jazz et actuelle, participe à des projets dans des chambres d’hôtel et en prison, ou encore à un évènement comme les Francofolies de Montréal où Lucien Francoeur et le groupe rock Aut’Chose lui permettent de livrer, en plein milieu d’une représentation, un poème solo à des milliers de spectateurs, un auditoire plutôt rarissime pour un poète.

"Quelque part / en banlieue du désir / c'est toi que je squattais ."

En 2004, un tournant heureux se produit. Après une absence de six ans, il joint les Éditions de l’Hexagone et y publie Mourir m’arrive, premier volet de sa trilogie Les grandes remises de peine. Finaliste au Prix de poésie Terrasses Saint-Sulpice de la revue Estuaire, le livre, unanimement salué par la critique, surprend par l’élimination du jargon urbain, son style épuré, une utilisation accessible de la métaphore et un usage particulier des titres, souvent presque aussi longs que les textes eux-mêmes. Sans renier ses racines, fidèle à lui-même, l’auteur gagne un nouveau lectorat en plus de conserver son public de la première heure. En 2006, Fernand Durepos nous offre Les abattoirs de la grâce et travaille déjà au dernier segment de sa trilogie qu’il compte offrir au printemps 2008 et qui vient de sortir " le partage de l'usure ".

 

 

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" mettre le désespoir en joue

braquer

sur l'immonde 

le barillet de sa beauté

 

rester en elle

 

ne reculer devant rien

 

tout réapprendre du maniement des larmes "

 

 

 

 

 

 

je l'ai découvert ici : jalel El Gharbi  , l' amour des mots et de la poésie ...

 

17/10/2008

Etre

 

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Etre soi. Se connaitre, rester soi-même. Faire de soi, comme disait Gide, le plus irremplaçable des êtres. Mais le "je " n'est pas acquis. Il faut devenir soi, au besoin changeant.

Etre à soi. S'appartenir, se parcourir, se conquérir, s'aménager un espace. Ne pas être parasité. Garder la distance. Et surtout préserver en soi un centre inaccessible. L'essentiel, en chacun de nous est secret .

Etre maître de soi, de ses mouvements , de ses réactions , de ses gestes ,  de son rythme . " Dans une époque d'agités, garde ton andante ."

Enfin , et malgré tout , et surtout, rester ouvert, disponible, ductile. Ne pas se barricader, ni se figer. Comme nous le dit René Char : "l'enfant vit de questions, et c'est de réponses que l'homme meurt " .

 

16/10/2008

chose promise

Je viens de terminer une formation de" communicaton interpersonelle" dans le cadre de la reprise d'études pour un diplôme universitaire en relations humaines . Avec douze accolytes : Laure , laurence , Béatrice , Catherine , Christiane , Annie , Corinne , Stéphanie , Christine , Isabelle, Emmanuel , Sylvain et notre formatrice Annie ... 42 heures denses , riches , chargées d'émotions et d'expériences variées.

Notamment celle-ci : la création de Haïku , une personne écrit un vers , puis une autre le deuxiéme et cela jusqu'à quatre .. oui une partition à quatre mains , à quatre têtes plutôt ... en voici le résultat , j'ai juste rajouté les images en fonction de mon ressenti ... chose promise , chose due ! j'en profites pour saluer tout le monde ...

 

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" Dans un coin bleu de mon enfance --

Il y a un gros soleil

Et - du côté de mon adolescence

une résurgence . "

 

 

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" Je ne pourrais pas rester sans parler

je suis un humain suractivé

ou - un être normal , finalement

peut-être tout simplement : un grand ? "

 

 

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" Etre femme ... Etre humain

poussiére d'étoile

par dessus les nuages

éclairée par les rayons de soleil - lumineux . "

 

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" Les feuilles mortes sont tombées

et je n'ai pas envie - de les ramasser

le vent s'en occupera doucement ou - plus violemment

et les emportera , sur un air d'harmonica . "

 

 

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" Par où commencer ce vers ?

par où rejoindre l'univers ?

- Humanitude-

plénitude ..."

 

 

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" Sissi l'impératrice est triste 

Frantz la délaisse

et pourtant - elle est si belle

autant à l'extérieur qu'à l'intérieur ."

 

 

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" La vie est belle mon vieux !

et oui ! je l'hume , la goûte et la déguste

avec douceur et volupté - et toi en profites-tu ?

bien sur - encore - ce matin ! "

 

 

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" La vie est pleine de surprises , ne les ignores pas

comme les surprises achetées par les enfants , elles procurent

joies ou déceptions

le plus beau , c'est l'attente quand on ouvre le paquet 

oui- je crois . "

 

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" papillon qui bat des ailes ,

lentement se pose -

il est magnifique avec ses mille couleurs

il mourra - à la nuit tombée . "

 

 

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" laissons place à la comunication

sans elle , nous serions de véritables individualistes

avec elle , nous formons une communauté d'artistes

voilà - c'est la fin ! "

 

 

images-1.jpeg" la petite flamme est bien vivante

il fait beau et les relations entre nous sont paisibles

la petite flamme vivra t-elle encore longtemps ?

tant qu'elle sera visible . "

 

 

helnwein.jpg" Quand le jour se léve 

j'ai une étange idée

peut-être est-ce mon dernier jour 

chaque jour est le dernier jour du reste de ma vie . "

 

 

 

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" Les ombres se marient-elles en blanc ?

pourtant je les verrais mieux en noir

et si  elles étaient grises , est-ce possible ?

 

je rêve d'un pays où l'ombre est couleur . "

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

15/10/2008

Réveil

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Le petit jour poreux

qui efflue,

réhabite

nos vitreuses pensées

 

On s'entoge encore une fois

du faux habit de soi-même .

 

On replâtre le masque d'hier

à ce visage trop frileux

de sa nudité.

 

On reprend sa vie - pliée

sur un fauteuil

au pied du lit -

comme un vêtement qu'on soigne.

 

On inventorie la risqueuse

monnaie des paroles qu'il faudra dire,

la trouble marchandise des gestes

qu'il faudra faire

 

Pour demeurer la dupe

de son signalement.

 

Et chacun trouve naturel

de n'être pas devenu

un autre.

 

 

Norge - Poésies 1923-1988

 

 

21:53 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : norge, poésie, photo, art

08/10/2008

Rêve

 

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( tableau de Bona )


podcast

        Youssou N'Dour : " Sama Guent Guii " 

 

" Rêve n'apaisons pas

parmi les clous de chevaux fous

un bruit de larmes qui tâtonne vers l'aile immense des paupières "

        Aimé Césaire

01/10/2008

Qu'importe

Sans titre-12.jpget qu'importe

ce qui compte

ce sont les mouvements

du coeur

blessé ou réinventé

du corps

souffrant ou riant

l'alchimie secréte

des émotions

les emportements

d'une croyance

plus forte

que l'évidence des jours

la passion tenace

vivante

porteuse

d'une mémoire grande

ouverte

sur les enchantements .

 

( oeuvre de H.S )

21:11 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : suchet, peinture, poésie