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16/03/2014

"Chrysalidienne"

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- Photo piquée chez Pat Caza -

 

 

Avec une paire d’amis, avant-hier à la terrasse d’un des plus vieux café de Paris, nous étions en pleine discussion existentielle.  « J’ai une très belle histoire toute simple à vous raconter, vraiment extraordinaire « commença à nous dire l’un d’eux joyeusement. « Vous savez que pour passer du stade de chenille à papillon, il vous l’étape « chrysalide », quel joli mot… Eh bien ! Figurez vous et c’est prouvé scientifiquement qu’à l’intérieur de ce cocon, deux systèmes luttent pour cette transformation, l’ancien système et le nouveau à venir et que, et c'est là que ça devient intéressant, plus l’ancien système lutte plus le nouveau se développe, plus le nouveau système se renforce… N’est-ce pas riche d’enseignements ? » Au moment  même où j’entendais cette histoire, j’ai ressenti une résonance intense avec mon état du moment, je me sentais "chrysalidienne", si je puis dire, et j’éprouvais en conscience cette lutte et ce développement du nouveau système en moi, cet état de larve qui se fabrique des ailes et la grande souffrance qu’occasionne ce changement, ainsi que cette immense difficulté d’avoir à me transformer pour me déployer davantage et prendre de la hauteur. Cette petite anecdote de la chenille et du papillon en devenir luttant l’un et l’autre pour produire du beau m’a fortement touchée, j’ai compris une fois encore, que c’était un processus naturel et que je n’avais qu’à faire confiance au processus sans avoir peur, il ne pourrait en sortir que du meilleur…

 

 

12/03/2014

Vivre encore ...

 

 

  

10/03/2014

Pourtant, je suis.

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- Photo Laurence Guez -

 

On m’a dit et on me dit encore souvent que je n’ai pas d’égo. « On » me fait savoir que c’est un handicap, possible, peut-être. Non, je n’ai pas d’égo, pas d’égo au sens où il est habituellement suggéré, la conscience d’être un être, et d’être un être qui a lieu d’être. C’est vrai, me concernant, je n’en suis pas. Je ne suis absolument pas un être qui pense mériter d’être. C’est franchement et fortement lié à mon histoire, à mon enfance, à mon vécu, ça n’est pas pour autant que je n’ai pas réussi tant bien que mal à exprimer mes ressentis et ma vision du monde mais sans jamais l’imposer, sans jamais penser qu’elle était meilleure qu’une autre, ce qui m’a permis de sublimes rencontres. Je ne regrette pas d’être cet être que je suis sans sublimation de l’être. Mais j’ai conscience d’être vulnérable dans ce monde plutôt égocentré, plutôt tourné vers lui-même que vers l’autre. Je ne sais pas me défendre, en tout cas je m’y prends plutôt mal, mais j’ai acquis avec le temps une force différente. Même quand je me sens agressée, je ne pense pas avoir du pouvoir, j’ai une certaine humilité face à ce qui m’arrive et j’ai acquis avec le temps une conscience de celle que je suis. Je ne me vis plus comme une chose mais comme une personne et je ressens le besoin de l’affirmer sans pour autant devoir tuer père et mère, ce qui en l’occurrence vu mon parcours aurait pu être une priorité ! Mais je souffre toujours un peu de voir que ce monde dans lequel je vis reste une sorte de jungle un peu primaire où c’est celui qui sort les crocs qui se fait respecter alors que ça devrait être, à mon sens, celui qui reste maître de lui-même, ce qui est beaucoup plus facile quand on a comme moi un égo mal dimensionné. Tout est dans l’équilibre. Il faut, je crois, prendre conscience de sa valeur et de ses talents, faire marcher l’intelligence qu’on peut avoir pour bien faire fructifier cette manne personnelle et ouvrir son cœur, être " aware ". Je suis faillible. Et je pense que tout le monde peut l’être et qu’au fond c’est une chance, on n’a pas à être ce qu’on n'est pas mais par contre il faut se donner à soi-même l’environnement, l’entourage et la confiance pour développer ses talents. Pas d’égo ne veut pas dire pas d’existence mais plutôt une existence autrement, une conscience de soi indissociable des autres, une façon d’être au monde généreuse et empathique sans pour autant idéaliste et conte de fée. Pas d’égo ne veut pas dire non plus pas de réalité. Mais une réalité en apprentissage permanent, une personnalité capable d’endiguer le changement, une capacité à entendre, une suggestion de l’instant, un être au monde en alerte et en mouvement, plus une écriture qu’un sceau, un être vivant.

 

 

Domenico Grenci

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07/03/2014

14 millions de cris

 

 

05/03/2014

A la croisée des chemins...

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Vie violence

 

 

 

 

01/03/2014

Robert et Shana Parkeharrison

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26/02/2014

Paco de Lucia

 

 

25/02/2014

Les trois frères

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24/02/2014

Damp Red Ground

 

* A voir aussi, chez lui.

 

 

Scott Bergey

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- Oeuvres de Scott Bergey -

 

 

23/02/2014

Un rebirth

 

poésie,état d'âme,cafard,émotion,partage,humain

 - Max Ernst -

 

 

tombent les
ruines la poussière
dense tue le souffle
que de poèmes disparus
et la peur qui foudroie
pour qu’un seul homme
renaisse

il n’y aura jamais
assez d’amour
pour ce que
je me destine
à ne pas être

 

- Tony Tremblay -

 

 

21/02/2014

Un an et deux jours de plus

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20/02/2014

Au Maroc

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Quand j’ai envie d’écrire, c’est plus fort que moi. C’est là, ça me titille. C’est plus que là ça m’oblige, ça m’incite, ça m’écrit malgré moi. J’aime ce pays: le Maroc, j’aime ses odeurs, sa musique, son drapeau. J’aime ses contrastes. J’aime ce qu’il offre de beau.

Chaque fois que je pose les pieds sur le tarmac, je me sens bien, je me sens libérée, je me sens allégée. C’est tellement puissant, pour moi, tellement que ça m’impressionne. Mais je sais pourquoi. C’est une terre nouvelle, tellement loin des loyautés familiales, tellement autre et pourtant tellement proche en même temps, ce rapport si étonnant au temps, cet « ici et maintenant «, vraiment.

Je reviens dans ce Nord qui m’a façonnée et pourtant je me sens l’âme ailleurs, vagabonde, constructive, abondante. Je revis. Je revisite. Je réapprends. Je respire. J’ouvre mon esprit et j’abonde.

Ce pays est une source féconde. Il m’inspire et me régénère.

On est ce qu’on fait de soi.

 

 

Je n'ai pas dit mon dernier mot

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09/02/2014

Tree Song

 

 

Masques

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- Nina Leen - Margaret Severn -

 

 

L'esprit du bleu

 

 * Superbe note à découvrir chez Laure

 

02/02/2014

Regard

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- Sculpture Pierre Martin -

 

 

" Nous ne voyons pas les choses telles qu'elles sont mais tels que nous sommes."

- Anaïs Nin -