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13/02/2015

No Thing

 

 

12/02/2015

Petit rien

 

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" Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire" 
 
Que reste-t-il aux êtres « survivants » des violences physiques et morales subies dans l'enfance ?
Que reste-t il après les actes, sinon la parole, les mots et l'art pour tout expression de soi ?
 
J'ai souhaité donner cet espace temps à cette parole-là, au travers des mots d'Hélénablue qu'elle a un jour adressé à sa mère après une amnésie de plus de 30 ans sur un traumatisme d' enfance.
Faire un film peut-être aussi pour rendre une sorte de justice quand celle des hommes n'en n'est plus capable,mais surtout transmettre et donner à entendre.
 
Ma rencontre avec Helenablue a eut lieu en 2008, à travers son blog puis dans la vie réelle au bout d'un an d'échanges. Il se dégage de son journal une aura particulièrement sensible au monde, engageante tout en étant intime, et une capacité à se dire, à s'écrire comme j'ai rarement trouvé sur la toile. "Arriver à inspirer les autres c'est leur dire toi aussi tu peux le faire, moi je le fais, lui le fais, toi aussi tu peux le faire", m' a dit un jour Héléna.
 
Et même s' il est parfois difficile de comprendre et de recevoir l'intimité des écrits d'autrui, il ne faut pas oublier que la réalité est bien plus effrayante que celles des mots. Il n' y a pas d'indicible, il n' y a que de l' humanité. Nommer l'indicible c'est rendre compte de la part d'ombre inhérente à tout être. Le prix à payer pour retrouver son humanité, la reconnaître et se reconstruire. Et il faut un certain courage pour faire ce chemin là ettémoigner de ce cheminement.
 

24/12/2013

Happy Birthday Laure !

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- Les trois grâces, au musée Bourdelle - Tendre souvenir -



23/12/2013

Tisser le texte, habiter l'habit

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- Photo Herb Ritts -

 

" Tout vêtement parle des normes, valeurs et représentations qui fondent l’existence des sociétés comme des individus. Il met en scène le jeu du désir, entre dit et interdit, entre montré et caché, autour duquel se structurent les formes culturelles individuelles et collectives. 
Il est une médiation privilégiée non seulement d’une parole sur le corps mais d’une parole du corps à travers laquelle les sociétés comme les individus signifient ce qu’ils ont de plus socialisé et de ce qui leur est le plus intime. 
Des premières enveloppes vestimentaires du petit d’homme au linceul, le vêtement parle du rapport premier et élémentaire entretenu et tissé avec les forces de vie et de mort.

En fait notre époque redécouvre que les enjeux du vêtement sont multiples et complexes. Il appelle des regards diversifiés qui en respectent les zones d’ombres et de lumière. Et il est nécessaire de penser la complexité qui se dévoile quand ses enjeux ne sont pas trop aseptisés par les seules logiques fonctionnelles ou économiques. Renvoyé au jeu de la mode et de son marché, à l’amusement des déguisements enfantins et aux diverses figures de l’insignifiance et de la superficialité, le vêtement résiste à ces réductions. 
En fait l’extension de ces enjeux appelle à une véritable Anthropologie du vêtement.
.."

 

 

C'est avec Laure, un sujet qui nous passionne l'une et l'autre. Cette importance du vêtement. Pour moi, il est un outil thérapeutique aussi, pour elle une démarche artistique. Nous  échangeons régulièrement sur cette "culture vestimentaire". Hier, elle me parle d'Aline Ribière dont je trouve les créations tout à fait passionnante. Au fond, j'ai le sentiment de faire de l'art appliqué avec mon métier au-delà de celui de commerçante. La mode est un outil de développement et un miroir socio-culturel de son époque. Le vêtement en est la matière première, c'est lui qui touche le corps, le cache, le met en valeur, lui donne un autre langage. On pourrait presque établir une philosophie du vêtement tant il donne parfois du sens, de la consistance ou à l'inverse tant il s'en éloigne... On dit que l'habit ne fait pas le moine, ça n'est pas toujours vrai, certains s'en servent pour exister. Mais dans tous les cas, la manière de s'habiller exprime une part de notre personnalité, qu'on le décide ou non...

 

12/10/2013

A quoi il sert ?

Cet amour qui est en nous, à qui on le donne ? Tous ces rêves qui nous secouent ? Si c'est pour personne, à qui on l'avoue ?


 

Cette chanson m'accompagne depuis que j'ai douze ans ou peut-être quinze, je ne sais plus très bien. J'ai du l'écouter des centaines de fois et au moins autant en boucle. Je l'ai sur chacune de mes play-lists et chaque fois qu'elle passe, qu'elle soit chantée par son auteur ou par France ou Françoise, j'ai le même frisson au coeur. Sur You-Tube, je n'ai pas trouvé de vidéo correspondante à mon état d'âme quand je l'entends. J'ai pensé à Laure et je lui ai fait ma demande, d'ailleurs bien maladroitement. Nous avions déjà parlé de cette chanson, y trouvant l'une et l'autre un écho, le même sans doute. Voilà le résultat. Je l'en remercie infiniment.

Je continue à croire que c'est à ça qu'il sert, cet amour qui est en nous. A donner, partager et à s'ouvrir à l'autre.

A tout bientôt ! A toujours... A demain.

 

06/10/2013

Merci

Quand j’ai démarré ce blog, il y a plus de cinq ans maintenant, j’étais encore bien atteinte. Border line, trouble du comportement, dédoublement de personnalité, il me restait encore pas mal d’obstacles à surmonter. J’ai apprivoisé ce que j’appelais le Hyde en moi, j’ai avancé, j’ai tenté de comprendre pourquoi j’avais des manières de réagir exagérées, pourquoi la tristesse chez moi se transformait tout de suite en une intense douleur psychologique, pourquoi je ressentais de la honte plutôt que de l’embarras et pourquoi toujours la peur plutôt que la nervosité. Trop sensible.

 

Quand j’ai démarré ce blog, je venais de vivre une étape de ma vie traumatisante et difficile. J’avais perdu mon tuteur et je devais continuer à grandir par mes propres moyens. Je me le devais, je le devais à l’homme qui m’avait toujours épaulée, je le devais à mes fils. Alors cet endroit est devenu d’une importance vitale pour moi, je m’y suis reconstruite. J’ai pris des forces en échangeant et en interagissant. J’ai pu  faire face à mes vieux démons, j’ai pu aussi mettre ma vison de la réalité à l’épreuve de celle d’autrui et doucement j’ai guéri. Survival.

 

Quand j’ai démarré ce blog, je ne pensais pas que je rencontrerais un homme, écrivain et génie dans son domaine qui compterait tant pour moi et qui par une attention soutenue et régulière m’a permis d’avancer et de prendre confiance dans ce que je pensais, dans ce que je voulais dire et dans la manière de le faire. Christian Mistral est le créateur de Blue, il en est le protecteur et je lui dois beaucoup plus que je ne saurais l’écrire.

 

J’approche de la cinquantaine, je prends doucement conscience de ma valeur et de mon parcours. Je sais, que tout ce que j’ai pu vivre et comment je l’ai vécu, a développé chez moi une force sur laquelle je peux m’appuyer, je sais aussi que j’ai une capacité à accepter, tolérer et accueillir beaucoup de souffrances, d’extravagances et de comportements qui peuvent paraître étranges. Je ne serais pas aujourd’hui celle que je suis si je n’avais pas vécu ce que j’ai vécu. Je sais qui je suis, définie par ce que je fais.

 

On ne peut être heureux que si on le décide et si on fait ce qu’il faut pour plutôt voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. On n’est pas tous égaux face à cette capacité. Le peur de l’abandon, le besoin d’amour illimité voire de fusion, l’hyper-sensibilité ne permettent pas cette sérénité et cette paix auxquelles on aspire. Mais on peut arriver en prenant le risque de se découvrir, à cet état d’être sans pour autant perdre sa créativité. Je me sens plus humaine.

 

Hélène existe. Blue aussi. Elles ne font qu’une et même personne. Je dois cette quiétude et cette identité retrouvée à beaucoup d’années de lutte et de volonté de comprendre, à l’amour énorme d’un homme exceptionnel et à sa présence de chaque instant, à la confiance et l’amour de mes enfants et de mes proches, à feu mes beaux-parents, beaux et plus encore, à l’exigence et la rigueur d’un ami tonitruant cher à mon cœur, à l’amitié fidèle de femmes superbes, mes deux L , à la gratification et la sympathie de mes clientes, à l'épanouissement dans mon métier, à l'écriture, la poésie, et à vous tous qui venez me lire, vous tous qui me suivez depuis tout ce temps.

 

Je vois quelqu’un dans le miroir. Je ne suis plus « rien ».

 

Merci à vous. Merci la vie.

 

 

 

14/06/2013

Quelle aventure !

Cadeau de Laure pour les cinq ans d'Helenablue !

 

 

23/05/2013

Lorka

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- Photo Laure Kalangel -

 

Elle vient de fêter les cinq ans de son blog. Nous pourrions tout autant fêter les cinq années de notre belle amitié créative et profonde. Les blogs nous apportent parfois des surprises fécondes comme celle de notre rencontre. Timide et mesurée au début, notre relation s'est épanouie et nous a grandies l'une et l'autre, l'une part l'autre, l'une avec l'autre. Tout ce que nous nous sommes apporté rejaillit dans notre manière d'être au monde. N'est-ce pas là la beauté d'une amitié ?

Aprés ces quelques pépites forgées par le temps et que vous connaissez (je ne vous les mets pas toutes), nous travaillons sur un projet plus grand et plus impliquant. Et nous continuons ainsi chacune notre route en plus de celle que nous parcourons ensemble les cheveux dans le vent...

 

 

 

 

Merci belle amie ! Et longue vie aux blogs...

 

15/03/2013

une journée pas ordinaire

On en parle depuis, quoi, deux ou trois ans. Les projets fusent chaque fois que l'on se voit et puis finissent dans un tiroir. Bon, j'allais pas fort ce jour là, des vieilles remontées que je ne peux pas gérer tant elles me submergent, mais je m'y fais, on se fait au meilleur comme au pire, on se fait à la vie, on se façonne avec. Elle m'est rentré dedans avec ses mots et puis a débarqué, caméra au poing.

- Tu sais, je te vois en haut d'un terril!

- Un terril, t'es sûre?

- Ouais! Même que tu cries, que tu as les bras en croix, que t'es rageuse à mort!

- Ah! Oh! Ouch! Et je fais quoi au juste en plus d'éructer?

- Ben... tu ES!

- Ben, OK!

 

La journée, celle qui vient de se passer fut juste comme un rêve... Une séquence troublante et particulièrement émouvante avec ma tasse de thé, une autre, juste incroyable les deux mains dans la terre noire et une troisième séquence digne d'un Tarkovski en mode Anna près de Carvin dans le Pas de Calais où là, je suis montée, j'ai grimpé le bazar et j'ai hurlé au sommet comme je le faisais ado, tout ma rage d'enfant blessé. 


ce que j'ai vu en rêve

 

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- Photo Laure K. -


31/01/2013

réminiscence

D'un blog à l'autre, d'une femme à l'autre, d'un monde à l'autre, d'une expérience à une autre... Toute cette toile qui se tisse dans la toile: la magie des blogs et la magie du regard de Laure...

 

 

 

 

D'un blog à l'autre... suite...

Toujours dans son projet, Lorka nous a concocté le teaser-portrait de notre amie Anne des Ocreries qui va s'envoler sous peu Outre-Atlantique retrouver nos complices québécois. Au-delà du montage que je trouve délicat et inspirant, j'aime ce que dit Anne des blogs et je la rejoins dans ce possible. Enjoy!

 

 

 

 

 

24/12/2012

Joyeux Noël

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Dans une pluie de diamants bleus je vous souhaite une belle fête de Noël. Chaque année je me dis, elle ne sera pas la même que l'année dernière et chaque année elle est vraiment différente. Certaines personnes vont me manquer, parce qu'elles ont disparu pour de bon, parce qu'elles sont passées de l'autre côté ou parce qu'elles y sont presque. D'autres sont nouvelles venues dans ma vie et déjà l'enchantent et puis il y a vous tous, mes fidèles compagnons, mes amis, mes précieux. Hé,hé. On va encore en allumer des lumières bleues dans nos yeux et nos âmes. Une pensée particulière pour mon amie Laure dont c'est l'anniversaire, et puis d'autres pour d'autres sans raison précise, si ce n'est l'amitié chaleureuse qui m'anime pour chacun d'eux. Joyeux Noël encore et à très vite. Love is all we need...

 

 

02/12/2012

fou-rire

Je venais de passer une journée effarante et chargée au cours de laquelle j'ai appris ce qui pouvait se dire sur moi. Des histoires abracadabrantes sur ma vie sexuelle, mon intimité, ma manière de penser, ma façon de faire, circulent dans mon quartier. Attention les gars, je suis une sorte de sorcière qui s'immisce dans le cerveau d’autrui pour le façonner à sa guise ! Peut-être aussi que tout comme Adjani je bois du sang tiède au petit déjeuner, peut-être que je me nourris d’enfants comme l’ogre du petit poucet ou que, barbe bleue au féminin je collectionne mes amants dans une large chambre rouge imbibée de Chanel et d’anciennes suées. Une ville devient vite un village quand il s’agit de médire et de « ragôter » ! Tard dans la soirée je m’installe devant mon écran, je visite mes blogs amis, j’écris un petit mot à certains et finalement n’ayant pas un moral d’acier j’appelle mon amie Laure et on se met à parler, à parler justement de ce qui m’arrive et de tout cet acide bordel humain que j’ai à découvrir et à supporter. Et là, comment ça vient, je ne saurais le dire mais on se met à délirer, et à rire. Rire, et rire encore de bon cœur, à en pleurer. La drôlerie flagrante de nos propos cachait en fait de grandes vérités. Le fou-rire qui nous a prises l’une et l’autre de chaque côté de la ligne téléphonique a fait redescendre la pression et a coloré notre instant de vie. Pouvoir ainsi me moquer de moi-même m’a permise de prendre de la hauteur et m’a donnée envie d’envoyer paître tous ces oiseaux de malheur ! Hé,hé. En plus de m’avoir encouragée ainsi à m’alléger, Laure m’a envoyé des sketches de la Foresti, histoire d’illustrer ce que nous venions de dire. Ce matin encore je les revois avec un même plaisir et parce qu’il vaut toujours mieux en rire, je les partage avec vous. "Je ne suis pas folle". Merci encore belle amie !

 

 

01/12/2012

Un peu de douceur dans ce monde brutal...

Merci douce amie...

 

 

 

07/11/2012

Hervé Brisepierre vu par Laure Kalangel

 

05/11/2012

Hervé Brisepierre ou l'expression de la matière

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- Photo Jéremy Charance -


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- Photo Patrick Natier -


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- Photo Laurence Guez -


Le travail du sculpteur Hervé Brisepierre commence invariablement par la rencontre avec le matériau.

C'est dans les pièces de bois les plus nobles qu'il trouve son inspiration, en particulier dans les loupes: Loupes de Chêne, de Peuplier, de Frêne Olivier, de Châtaignier, mais aussi dans des pièces de Chêne ou d’Alisier.

 

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- Photo Patrick Natier -

 

Toutes ses oeuvres témoignent d'une lointaine et authentique passion pour le bois. Elles dégagent une aura puissante qui vient de l'application d'un artisanat raffiné sur des objets totalement naturels.

Le développement tourmenté de l'arbre inspire en effet à Hervé Brisepierre un travail de sculpture et d'incrustation très personnel.

L'artiste nous livre un nouveau langage; en symbiose avec son matériau, il instaure un dialogue fécond avec la matière.

 

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- Photo Laure Kalangel -

 

 C'est avec des mots très simples qu'il explique son travail :

"Un peintre a devant lui une toile vide, moi j'ai un support qui est vivant, qui a des fils, des noeuds, des accidents, j'essaie de mettre en valeur le dessin du bois".

 

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 - Photos Patrick Natier -


 

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- Photo Laurence Guez -


 

Pour se faire, il a su se doter d'une palette des plus riche. La profusion de matières qu'il utilise est inouïe : Pierres semi précieuses (Lapis Lazuli, Agate, Jaspe, Turquoise), cristal de roche, verre, ivoire, nacre, corne, bois fossilisés (dits "silicifiés"), essences de bois les plus diverses dont le Palmier et de nombreuses loupes, ainsi que des métaux variés (argent, laiton, acier, bronze, cuivre), la liste semble infinie…

 

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- Photos Laurence Guez -

 

Par cette richesse, il réinvente en le dynamisant l'art de l'incrustation. C'est cette intervention très contemporaine, faite de respect et de liberté, qui nous touche dans ses oeuvres.

 

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- Photo Jéremy Charance -

 

L'objet naturel est réintroduit dans le royaume des humains par les mains habiles et créatives de l'artisan qui lui insuffle mouvement, poésie et sensualité. Expression de la matière, Art puissant et bien enraciné.

 

- Patrick Natier -

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 - Photo Laure Kalangel -

 

 

Hervé Brisepierre  vit et travaille aux Baux de Provence. Il expose régulièrement à St Rémy de Provence, Maussane les Alpilles, les Baux de Provence. Certaines de ses pièces sont en exposition permanente à l'Oustau de Baumanière.

 

Dernière exposition en date : Galerie Quint-Essences à Neuchâtel - Suisse (octobre 2012 .

Prochaine exposition : Galerie 92, rue Grande à Saint Paul de Vence (décembre 2012)

(Pour une bonne part, ses oeuvres ont été acquises par des collectionneurs américains)



Atelier Brizepierre - Le Mas d'Auge - 13990 Fontvieille
Contact : herve.brisepierre@orange.fr   Tèl : +33 6 95 25 35 07
 



19/07/2012

Et re-hop!

Pour l'amour de l'art!

 

 

15/06/2012

"le choix" de Laure K.

 

 

 

"C'est la liberté de tyranniser, qui est le contraire de la liberté."

- Fernando Pessoa -

 

 

11/06/2012

bruit de casseroles

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C'est émouvant tout un peuple qui se fait entendre, qui défend sa liberté d'expression, qui sort de sa léthargie, qui prend conscience qu'il est fort, qu'il existe et qu'il a le droit d'exister. Ça prend aux tripes tous ces jeunes qui manifestent sans relâche vêtus dêvetus de rouge et d'espérance, ces casseroles qui résonent un peu partout, ces voix qui se font entendre par le tintamarre de cuillères en fer sur le métal blanc ou couvercle contre couvercle. C'est poignant l'endurance de tous ces gens qui veulent plus de justice, plus d'équité et plus de transparence et, c'est plus que révoltant de voir la violence déployée face à un peuple qui ne cherche qu'à exprimer sans autres armes que sa cohérence, sa témérité et sa créativité un désaccord profond sur des choix de société que leur imposent ceux qui sont censés les gouverner et leur permettre d'être. Alors, même si je suis loin de mes amis là-bas, de ma seconde patrie, de ma deuxième famille, j'en suis. Même si le carré rouge au revers est proscrit et passible d'emprisonnement, je le porte haut et fort et dehors et dedans, sur ma veste mais surtout, dans ma chair, dans mon sang. Rien ne me paraît plus violent, où que cela se passe, qu'un peuple privé de ses libertés, qu'un peuple qu'on tente d'amadouer, qu'un peuple qu'on intimide, qu'on insulte, qu'on veut faire taire par tous les moyens, qu'un peuple qu'on montre du doigt alors qu'il est dans son bon droit, celui du bon sens, celui de la démocratie, celui de la fraternité. On ne peut pas ne pas se dire et réagir face à tant d'injustice et de mépris. On ne peut pas rester assis à ne rien faire et à attendre. On ne peut pas ne pas être contre des agissements policiers brutaux et sans discernement. On ne peut être que révoltés et troublés par de telles manières de faire. Câlisse, tenez bon, nous sommes de tout coeur avec vous qui êtes chaque jour dans la rue et qui bravait la bêtise la plus primaire dans votre quotidien. Don't give up, nous sommes nombreux à penser et à oeuvrer pour une humanité meilleure et épanouissante pour chacun d'entre nous et pour chacun de nos enfants. Nous sommes nombreux à espérer cela possible et à notre façon manier les casseroles où que nous soyons et crier ainsi toute notre rage de vivre, autrement.