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10/05/2009

les hommes de ma vie

 

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Pas souvent dis je t'aime dans ma vie, pas non plus eu en plus de quarante ans eu à tant le dire, et surtout à le vivre. Le premier, c'est mon père, enfin peut-être mon père, il m'appelait sa princesse, Sissi, jusqu'à l'épisode Marcel, quand à trois ans je suis passée de princesse à putain, et avec évidemment les gestes en conséquence, on adore une couronne de jais sur une blondeur de pureté et on maltraite avec autant d'ardeur une poupée qui a perdu de sa superbe, Maurice, pour moi papa et encore aujourd'hui, malgré tout. Le deuxième, oh! plus léger, enfin presque, c'était le fils aîné de l'amant de ma mère un pédophile qui consommait les petites filles comme d'autres le potage, j'étais très liée à sa soeur Marianne, on faisait de la danse ensemble, lui, mon amour de jeunesse s'appelait Florent, je l'ai aimé de six à seize ans, je me souviens très bien, j'avais des chaussettes jaunes et une chemise de grand-père en chemise de nuit  toujours ce conditionnement! et je crois bien que nous avions parlé de Nietzsche ce soir là, et il m'a embrassé, je sens encore la puissance de sa langue. Et à dix huit ans , j'ai rencontré celui qui allait bouleverser ma vie, c'est drôle, je lui ai demandé de m'épouser au bout d'une semaine, m'a pris pour une folle, normal, et puis finalement a dit oui, douze ans mon aîné, trois fils que j'aime au delà du disible et puis tant de partages et d'épreuves, néanmoins au milieu de ce parcours de plus de vingt ans , un amour fou sans fondement et sans suite pour un jeune homme disons oui douze ans plus jeune, Aurélien, comme dans un roman, oui, voilà un amour romanesque, si pur et si riche en écriture.Un autre, pour lequel je garde une amitié profonde, et puis là tout récemment une sorte de fièvre, un vent qui décoiffe. Peu de je t'aime dans ma vie, mais tous sur la durée, tous des hommes qui ont une place plus qu'importante , tous à des degrés divers. Père, amis, amants, fils, époux, et possible. Les hommes qui comptent pour moi sont rares et précieux. Précieux et rares. J'ai dit à peu je t'aime, mais toujours en quantité. Jamais pu être autrement. Fidèle à sans doute cette exigence au fond de moi, pas de demi-mesure. Pas sûre au fond que je sois un cadeau pour tous ces hommes là, pas convaincue du contraire non plus.

 

 

09/05/2009

seras-tu là ?


 

 

 

02/05/2009

Christine

 

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J'avais douze ans, elle quinze. De jais autant que moi de paille, notre amitié a commencé autour d'un feu guitare à la main, elle, la main sûre et rebelle, moi plus tendue et fragile. A priori aucune raison pour que notre relation perdure plus que cette semaine à restaurer une vieille bâtisse au fin fond de la Bretagne, l'a priori n'est pas mon fort et elle détestait ça aussi. On s'écrivait beaucoup, j'ai encore ses lettres, elle avait une écriture ronde et violette toujours beaucoup de mots, beaucoup de chagrins d'amour, beaucoup de violence et de rêves. En cela aussi on se ressemblait. Elle m'a fait découvrir Higelin, Prévert, la Leffe, son journal intime, Nietzsche, Buster Keaton et La bombe humaine, m'a appris à grogner et à jurer. Piercée et tatouée elle fonçait toujours, brûlait et rageait en permanence. Christine. Ma meilleure amie pendant prés de quatre ans, femme pendant que j'étais brindille, des crises de cafard noir profond comme de l'encre, et des rires aussi toujours déployés et sonores. Un jour elle s'est ouverte les veines, dans sa baignoire blanche faïence après m'avoir écrit cette lettre sang mauve sur gris, une fois de plus mais la dernière, et j'ai rien pu faire. Je lui ai jamais dit je t'aime. Elle non plus.

 

 

 

 

26/04/2009

O bel insecte bleu

 

 papillon bleu

 

"O bel insecte bleu, jamais revu, rencontré dans le cœur d'un ormeau, tu ne différais point tellement de moi que je ne puisse nous confondre ! Les ailes de ma rêverie se revêtent d'azur comme tes élytres et, de même que, par ce beau jour, tu prenais l'air à ta fenêtre vermoulue, je passe discrètement la tête à ma croisée rongée de guêpes. Et, s'il pleut comme aujourd'hui, que faisons-nous l'un et l'autre que de parcourir ces étroits espaces : toi ta chambre et moi ma tanière? Va! les fleurs de nos songes sont inclinées par les mêmes brises du Ciel, et nous savons que ce n'est pas l'été parce que la cigale de La Fontaine ne crisse plus aux arbres, et parce que le larmoiement de la branche d'hiver n'a pas le doux parfum du cep printanier.

  Nous possédons une égale sagesse parce qu'elle provient d'une même crainte. Lorsque soufflera l'embellie, lorsque nous nous sentirons dignes d'être admirés, au pied du même ormeau dont nous chanterons la beauté mûre, nous attendrons l'amour. Mais, lorsque je verrai s'affoler dans la tempête les voiles des bateaux, ou que tu verras s'abîmer les feuilles mortes, il ne faudra pas sortir..."

-Francis JAMMES-

 


08:05 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : rêverie, poésie, envol, amour

25/03/2009

comme dans un songe


"Je n'ai jamais rien compris à ce qui m'arrivait , il flotte dans ma caboche une espéce de brouillard . Quand je pense à ma vie, il me semble que je n'y ai fait que changer de costume ."

 On partirait loin d'ici, loin de tous ces cloportes, et toute cette pourriture ...

" Autrefois tu m'as expliqué que c'était trés agréable de dormir dans l'herbe, j'en doutais un peu mais maintenant je suis tout à fait convaincu ."

 

09/03/2009

miroir

 

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- Hum ! Encore toi ?

- Que veux-tu il faut bien que tu t'y fasses !

- Right , mais parfois c'est difficile , ce que tu me renvoie , là , pas toujours facile ...

- Arrête de geindre !

- Great! Je sais , toujours cette vieille technique. Ok ! je suis d'accord, c'est pas la voie , assez luttée pour m'en extirper !

- ?

- Ca va , fais pas semblant de ne pas comprendre , comme tu oublies vite , je t'ai déjà mis en miettes plus d'une fois ! Sans rancune , aucune . Mais , j'ai quand même toujours un peu de mal . Ké , c'est bon , je te vois venir , d'un seul coup tu brilles !

- Dis-moi .

- Mais que dire que tu ne saches déjà , que faire de tout ce package parfois si lourd à porter et parfois aussi généreux. Cela va paraître du souffre pour beaucoup mais au final ce que j'ai vécu , aussi horrible ( parce que c'est une réalité ) que cela puisse être et avoir été me donne une appréhension du monde singulière, dérangeante, c'est possible ! J'ai une espèce d'aptitude à accepter le pire comme le meilleur , je pense sincèrement que nous sommes tous fait d'enfer comme de ciel et ça me parait naturel. Parfois je m'interroge sur cette capacité et cette énergie qui ne me quitte pas de croire en l'humain , en chacun de nous .

- Gonflante! t'as pas autre chose à servir! C'est quoi cette tarte à la crème ...

- Crème toi même , bougre d'âne de reflet à la noix !

- Ah , je te retrouve ... 

- Laisse tomber , je ne suis dupe d'aucune manière et tu le sais, je t'ai traversé !

- ...

- Mais avais-je le choix ?

 

 

07/03/2009

Le jardinier d'amour

 

Mon coeur, oiseau du désert , a trouvé son ciel dans 

tes yeux.

Ils sont le berceau du matin, ils sont le royaume

des étoiles.

Leur abîme engloutit mes chants.

Dans ce ciel immense et solitaire laisse-moi planer.

Laisse-moi fendre ses nuages et déployer mes ailes

dans son soleil.

 

- Rabindranath Tagore -

 

07:28 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : poésie, inde, amour, art

26/02/2009

tendresse

 

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La tendresse est la délicatesse du coeur , elle nous ouvre et nous enveloppe tel un baume . Poésie des sentiments .

"Quelle douce faiblesse , ce besoin de tendresse qui nous vient en naissant ." Bourvil


podcast

 

24/02/2009

Anaïs Nin

" Le seul alchimiste capable de tout changer en or est l'amour. L'unique sortilège contre la mort, la vieillesse, la vie routinière, c'est l'amour."

 -Anaïs Nin-

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Anaïs Nin est née en 1903 à Neuilly-sur-Seine, d'une mère danoise et d'un père espagnol, parti avant sa naissance. Elle déménage pour New York avec sa mère et ses deux frères, vivant une adolescence déracinée. A onze ans elle commence à écrire, seul moyen pour elle de résoudre le manque et la fascination amoureuse pour la figure paternelle. C'est le début de son futur Journal d'enfance.

anais.jpgElle met un terme rapide à sa scolarité et travaille comme mannequin, jusqu'à sa rencontre et son mariage en 1923 avec le banquier Hugh Parker Guiler. Ils s'installent à Paris l'année suivante, avant de préférer les Yvelines et Louveciennes en 1929. Cette période est celle d'une riche activité intellectuelle : elle écrit en collaboration avec D.H. Lawrence et étudie la psychothérapie avec Otto Rank, disciple de C.G. Jung qui la nomme quelques temps assistante. Mais surtout, elle écrit à Louveciennes la plus grande partie des 15000 pages dactylographiées de son journal. 
Sa maison devient un fameux salon littéraire qui accueille ses amis Antonin Arthaud, Otto Rank, et June ainsi qu’Henry Miller, qu'elle rencontre en 1931. Elle s'éprend du couple, devient très proche de June et nourrit une relation amoureuse et artistique avec Miller. Jusqu'en 1939 et son nouveau départ pour New York, sa liaison avec lui marque profondément son oeuvre et sa vie. 

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Dans les années 1940, pour faire face à des difficultés financières, elle cède à un mystérieux collectionneur qui lui commande une grande quantité de récits érotiques à un dollar la page. Au fur et à mesure, celui-ci exige de plus en plus de sexe brut et de moins en moins de poésie. Cette orientation déplaît profondément à Nin, qui a pourtant besoin de cet argent. Elle ne se reconnaît dans ce travail que plus tard, et rassemble alors plusieurs de ses textes afin de composer le recueil Le Delta de Vénus (Vénus érotica), un de ses ouvrages les plus célèbres. 

Elle publie entre 1947 et 1961 les quatre tomes des Cités intérieures, ainsi qu'un recueil de nouvelles et plusieurs romans, dont La maison de l'inceste en 1958. A Greenwich Village, elle participe à l'effervescence artistique, fréquente assidûment le milieu new-yorkais, et se lie d'amitié plus ou moins amoureuse avec les auteurs Gore Vidal, Edmund Wilson et Lawrence Durrell. 

En 1966, le premier tome de son journal, couvrant la période 1931-1932, paraît dans une version censurée. Il rencontre immédiatement un large public passionné par la vie de cette femme qui préfère passer une journée à décrire cinq minutes vécues, plutôt que passer cinq minutes à décrire une journée vécue. 1969, année érotique, voit la publication du très explicite Delta de Vénus. Nin, déjà considérée comme un auteur majeur tant pour la qualité de sa plume que pour la sexualité imprégnant ses écrits, accède à la reconnaissance institutionnelle en 1973, quand le Philadelphia College of Art la nomme docteur honoris causa. L'année suivante, elle est élue au sein du prestigieux National Institute of Art and Letters. 


anas_nin_journal_1_1.jpgElle meurt d'un cancer trois ans plus tard à Los Angeles. La publication de son oeuvre ne s'achève qu'en 1996. 

Avec sept tomes de son Journal, quatre de son Journal de jeunesse et quatre de son Journal amoureux, version non censurée de son journal intime. 
Anaïs Nin est une figure incontournable de la littérature narcissique, amoureuse et érotique. En 1990, Philip Kaufman s'inspire de son aventure avec Henry Miller relatée dans Henry et June pour réaliser le film éponyme, qui accorde à tort à Anaïs une liaison avec June. Ultime clin d'oeil à celle qui a commencé à écrire pour fuir le manque du père et chez qui l'inceste est un thème très présent.

 

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" L'érotisme est l'une des bases de la connaissance de soi, aussi indispensable que la poésie."

 - Anaïs Nin -

 

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21/02/2009

regard

 

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" Tout vrai regard est un désir "

Alfred de Musset

 

20/02/2009

mots doux

Tous ces petits mots , post-its , mails , sms que l'on envoie , que l'on reçoit , ces petites friandises du quotidien qui mettent du baume au coeur , ou un sourire aux lèvres , ou une larme à l'oeil ... Ces petites choses infimes qui embellissent nos secondes et que parfois on garde pendant des années , petit mot d'amour , de tendresse , d'un enfant à ses parents , d'un ami à un autre , d'un homme à sa femme ,et réciproquement , entre deux amants ou deux frères ou soeurs , les petits mots d'encouragements , de présence , pensées plus intimes ...

Tellement doux , ces mots doux ...

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 " Quel est donc le dernier petit mot doux que vous avez écrit ? "

 

 

 

 

08/02/2009

joie de vivre

 

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"La joie de vivre"

par Suzanne Quinn

 

"Qu'est-ce au juste la joie de vivre ? En connaît-on vraiment le sens?

Est-ce seulement ce qu'en témoigne notre humeur, notre sourire, notre apparence d'être joyeux, où le ressent-on vraiment au fond de nous même, reconnaissons-nous l'émotion de la joie de vivre?

Physiquement, la joie de vivre est reliée au sang, à la circulation, qui est aussi en relation avec notre système lymphatique. Le foie et la rate sont des organes aussi reliés au sang. Si notre circulation n'est pas fluide, des problèmes de santé se manifesteront. Le pire ennemi du système lymphatique, est la routine.

Pourquoi avons-nous parfois un manque de joie de vivre? Une tristesse enfuie que l'on croyait oubliée, la perte d'une personne qui nous est chère, la perte d'un emploi, d'un animal, toutes ces raisons ou événements nous marquent parfois et causent des peines, des douleurs, des souffrances qui changent notre vie et nous entrons graduellement dans notre bulle sans pour autant nous en rendre compte.

Comment fait-on pour allez au-delà et laisser ces moments difficiles derrière nous? Hé oui encore du lacher-prise! Certes que certaines choses ne s'oublient jamais, mais nous devons nous efforcer de ne pas leur donner la première place dans notre vie.

images-7.jpegAfin de retrouver notre joie de vivre, il est important de faire certaines choses qui nous plaisaient dans le passé. Nous devons cesser de jouer le rôle de la victime, nous devons prendre conscience qu'il s'agit de notre santé.

Nous pouvons commencer par de simples petits gestes du quotidien, comme prendre quelques instants pour faire un brin de lecture, prendre une marche et respirer l'air frais. Se rendre utile et rendre service à une personne en lui apportant notre écoute. S'offrir un bon repas en bonne compagnie, le fait de sortir et rencontrer des gens, nous aide aussi à sortir de notre routine.

Prendre quelques minutes en savourant un thé et jouer un jeu de société avec notre conjoint ou un ami, cela nous fait sourire et nous fait partager de beaux moments.

Je pense qu'une bonne façon de retrouver notre joie de vivre est de prendre conscience de tout ce que la vie nous offre de magnifique, et d'en profiter. Nous devons cesser de focusser sur nos manques ou sur ce qui est passé.

Nous sommes au mois de février, le mois du cœur, le cœur est un organe de notre système circulatoire, il est aussi en relation avec le poumon, ces deux organes sont reliés aux émotions de la peine et tristesse, s'ils sont en bon équilibre, ils représentent la joie, la compassion, l'amour.

Alors à nous de choisir si nous voulons retrouver notre joie de vivre et par le fait même rester en santé!"

 

 

etreheureux.jpgInspirée par cette note de Sylvie , encouragée par l'avis de Claudio , j'ai bien envie de lire ce livre ...

Cette note m'est venu en partie parce que Kalor exprimait la densité toujours un peu pesante de mes notes sur le sens de la vie!

Je suis plutôt quelqu'un qui aime la vie , l'amitié , l'amour , la joie , qui appréhende chaque jour qui passe comme un cadeau , mais parfois je suis rattrapée par mon passé qui me fait des grimaces , des entourloupes et qui m'oblige alors à réfléchir plus gravement  ! mais je m'en arrange et arrive à rire , danser et chavirer ...

C'est mon message de ce Dimanche , on peut avoir vécu les pires tourments , subi les humiliations les plus inimaginables et parfois sentir cette grâce qu'est d'être heureux , juste parce que l'on se le permet  on s'ouvre à ce bonheur , on en est l'acteur .

 


 

 

 


 

 

 

01/02/2009

Echange

 

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" Participer à l'autre dans son plaisir, créer celui-ci comme il crée le mien, c'est établir un univers mouvant où plus rien n'est caché, où plus rien n'a de forme, car le secret et la forme des êtres vont de pair. "

- Roger Nimier -

 

27/01/2009

virtuel

Suite à cette nouvelle trouvaille de Venise sur son blog littéraire le Passe-mot ,

 

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Peut-on "tomber" virtuellement amoureux ? Et est-ce que l'amour "virtuel" provoqué par les mots et donc , relation d'âme à âme est plus pur que l'amour réel ? Que provoque alors la mise en réalité d'un tel amour ?

 

21/01/2009

Venise

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Pour faire écho au très beau billet de Venise sur Venise , voici quelques images de cet endroit si magique , et si généreux pour les amateurs d'art et de beauté , pour les amoureux de la poésie et des ambiances hors du temps.

 

 

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Pour une grande amoureuse comme moi , la vie ne paraissait pas concevable sans voir une fois Venise , c'était il y a une dizaine d'années , en Orient- Express, accompagnée , une semaine délicieuse à jamais engrammée dans ma mémoire et dans mon coeur ; inoubliable séjour , ballades à perte de temps , et poésie de l'instant sans cesse renouvelé; où que votre regard se porte , on est là-bas en dehors du monde et pourtant si entouré de celui-ci , c'est une expérience unique .
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VENISE
de Philippe Deschamps

Que bourdonne sur le pavé
Le passé des amours perdues.
Que revienne pour la cité
La part des plaisirs défendus.

Qu'un rêve d'or et de ténèbres
Innonde l'ombre des ruelles
Et couvre l'eau. Et qu'il célèbre
Le jeu des amantes cruelles.

Sous les habits noirs et les masques,
Que renaissent au petit jour
Les doux souvenirs de nos frasques
Sans les trahisons de l'amour.

Que la colombe au coeur éteint,
De son filin, fasse pleuvoir
Ses confettis, gouttes de vin,
Amères douceurs de l'espoir.

Que s'élève sous tous les ponts
L'humide soupir des gondoles,
Lunes noires où nous voguions,
Perçant la brumeuse auréole.

Sur les canaux, mon âme en peine
A laissé voguer ma prière
Pour que, Venise, tu retiennes
Celle qui m'aimait tant hier.

 

 

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Et ces deux belles chansons , parlant chacune à leur manière de Venise , la généreuse ...


podcast
- Charles Aznavour -

podcast

- Serge Reggianni -

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Et puis , bien sûr le magnifique film de Luchino Visconti " Mort à Venise " , avec l'inoubliable Sylvana Mangano et Dirk Bogarde d'aprés la nouvelle de Thomas Mann , et l'émouvante musique de Gustav Malher .

Difficile de ne pas succomber au charme de cette ville, et c'est tout à fait légitime qu'elle inspire artistes et poètes et tout humain ouvert à sa sensibilité ...

Et puis c'est une ville qui s'est toujours tournée vers l'art et qui continue à lui rendre hommage .

 

 

 

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"Merveille, splendeur, féerie, Venise appelle l'excès. Son attraction procède d'un charme, au sens magique du terme. A chaque pas, le visiteur bute contre des façades inouïes, de petits autels où de pâlottes bougies éclairent des madones en extase, des fresques effritées où éclatent des rouges et des bleus intenses. Mais Venise n'est pas une vitrine marchande ou une ville-musée, qui ne vivrait plus que de sa gloire passée ; elle est une cité où se mêlent la vie bruyante des marchés et des campi et la vie immobile des palais et des églises. Venise donne l'impression d'être à la fois familier de ce lieu et complètement dépaysé, projeté dans un monde épargné des usages ordinaires. "

-Alain Vircondelet-

 

11:36 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (25) | Tags : voyage, venise, poésie, amour

21/12/2008

love

1845680657.jpgC'est mon fils , il a ouvert son espace , poémes et musique ...

Peter ... juste une pensée ...

Love

 

07:04 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : poésie, amour, famille, ouverture

12/12/2008

aimer

 

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" Qu'est ce que l'amour ? "

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Depuis toi moi

 

 

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De tes yeux bleus comme ne l'est pas le ciel

En ces heures grises comme ne l'est plus ma vie

Depuis que tel un simple battement d'ailes

Tu te tiens là dans l'éveil et mes nuits

 

De ton rire gai comme ne l'est pas ce siècle

En ces jours tristes comme ne sont plus les miens

Depuis que moi je peux prendre ta main

Depuis que toi tu peux prendre la mienne

 

De ta voix douce comme ne l'est pas ce monde

En ces temps sombres comme ne sont plus mes nuits

Depuis que telle la caresse d'une onde

Tu me berces comme le doux son de la pluie

 

Depuis que moi dans le bleu de tes yeux

Je me tiens comme au milieu d'un verger

Il me semble que tout me parait bien mieux

Il me semble que tout est bien plus léger

 

Depuis toi moi je ne crains plus demain

Le présent m'est de moins en moins pesant

Le passé loin me parait presque éteint

L'avenir près ensemble est à créer.

 

 

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- Andrea Maldeste -

 

 

 

10/11/2008

happy birthday

 

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for you ,  my sweet son !

 

11/09/2008

Love

 

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" Il l'étreignit plus fort, il s'imprégna plus profondément de sa douce tiédeur enveloppante, merveilleuse tiédeur créatrice qui pénétrait dans ses veines et lui rendait la vie.

Il sentit qu'il se dissolvait, qu'il tombait dans le repos, dans le bain de sa force vivante. Il semblait que dans sa poitrine le coeur de la jeune femme fût un second soleil impossible à conquérir dans la splendeur et la puissance créatrice duquel il plongeait de plus en plus profondément...

Et elle, elle était le grand bain de vie, il l'adorait. "

D.H Lawrence, Love

 

 


podcast

         " Dans mon coeur " Fafà de Bélem

 

08:00 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : amour, lawrence, poésie, photo