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27/11/2009

Vivant jusqu'au bout...

 

Le Plumitif nous en reparle dans un échange riche et vivant chez Christian Mistral qui nous avait fait partager cette édifiante vidéo d'Henry Miller sur son lit de mort, impressionnante de justesse et de simplicité, sobre et émouvante, je vous la fait passer à mon tour tant c'est puissant de vie.

 

 

 

02/11/2009

amitié

 

Je ne suis pas tout à fait sans famille j'ai appris aujourd'hui que papa avait fait un AVC, sur le coup j'ai pas réagi pourtant ça m'a secouée et d'être secouée m'a secouée, étrange cet homme qui a plus fait mon malheur que mon bonheur d'un seul coup m'apparaissait en manque, c'est douloureux. Gaétan m'avait fait une remarque juste au sujet de l'importance qu'avait l'amitié pour moi long time ago, comme une famille choisie et cultivée, juste remarque, je n'aurais pas pensé qu'une telle nouvelle pouvait m'atteindre mais celui que je pleure par peur de le perdre n'est pas celui qui est mais celui que j'aurais voulu avoir pour père, c'est compliqué et simple à la fois, c'est l'histoire d'un raté raté parce que j'ai fait le chemin jusqu'à lui mais qu'il n'a pas pu saisir, raté parce que tant de douleur pour un passage si mince tant de souffrances infligées et d'humiliations pour juste sauver sa peau pas "sauvable" pas possible, équation insoluble et pas soluble tant la misère à voir est immense.

Alors une fois de plus je découvre et expérimente, et je mesure à quel point l'amitié, celle d'amis proches celle de mes enfants et la votre comptent pour moi, au-delà des mots; et aussi qu'amitié ou amour c'est la même énergie, c'est une nourriture, c'est la vie.

 

 

 

 

07/10/2009

rebelle

21/09/2009

birthday

 

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On ne sait jamais quand on plante ce que l'on sème, et transmettre est difficile voir compliqué. Mon fils aîné a aujourd'hui 25 ans j'en avais dix neuf quand je l'ai mis au monde, je me souviens bien quand il est sorti de mes entrailles je crois que c'est la première fois de ma vie que je me suis sentie aussi vivante, à corps et à cris j'avais refusé la péridurale de circonstance quoi m'enlever aussi la naissance de mon enfant, non, souffrir pour donner la vie me paraissait tellement plus constructif que souffrir de ne l'avoir jamais sentie, je voulais être présente complètement. J'ai souffert, accoucher est de cette nature de souffrance physique qui dépasse l'entendement, mais en même temps transcendantale, trop magnifique de le sentir sortir, il s'engage il est déjà prés à conquérir sa vie il la prend et comme tout mon être lui donne raison, alors quand on m'a mis sur le ventre ce nouveau né que je portais à l'intérieur, je sais j'ai dit: " Mon Dieu, ce n'est pas moi, je n'ai pas pu faire un tel miracle!", l'émotion intense. J'ai eu le Baby blues pour lui, l'ai nourri six mois au sein et lui ai donné tout mon amour, ce grand gaillard a aujourd'hui le quart de siècle et moi diable je suis fière d'être sa mère.

Je t'aime mon grand et j'ai confiance, tu es un homme formidable. Bon anniversaire. Love. Mum. 

 

 

 

 

17/09/2009

The greatest

Du bien à se faire du bien ...

 

LE BAISER DE RODIN MARBRE MUSEE PARIS.jpg

 

 

02/09/2009

Que serais-je sans toi...


 

22:21 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : poésie, chanson, amour, humain

31/08/2009

Cher toi,

tu me manques et tu n'as pas idée à quel point, tes mots généreux et encourageants, ta prose si personelle et habile, vivante truculente et nourrissante, ton grand corps puissant et affable fort et tendre, et tes mains douces comme de la soie à la poigne bien ferme parfois, tu me manques, tout toi me manque, même tes cris tonitruants et tes excés, tes largesses douceurs et autres mets. Pourtant cela ne devrait pas n'est ce pas, même éloignés l'un de l'autre, l'amour l'amitié qui nous animent ne nous séparent jamais, les amants comme les amis sont pleins l'un de l'autre, mais c'est que parfois cette solitude me pése, seule en étant accompagnée c'est tout à fait étrange et déroutant... Et puis c'est bon aussi de se laisser conduire, de pouvoir poser la tête sur une épaule de confiance et permettre alors à son esprit de vagabonder, c'est bon aussi les bras qui enlacent réconfortants sentir couler ses larmes sur un torse odorant et mâle laisser filer les ténébreuses pensées laisser les tracasseries du jour s'évanouir dans le souffle de l'autre laisser faire se laisser faire en total abandon. Tu me manques et de l'écrire me rassasie. Je n'en finis pas de t'aimer...

 

25/08/2009

Un homme! C'est beau...


 

Hum, quand j'ai mis cette toune en ligne, je n'avais pas idée de se qui se cachait derrière tout ça, de plus je n'ai pas fait ce qu'il fallait alors que j'aurais pu pour m'éviter ce genre de boulette. Je ne voulais en aucun cas offusquer mes amis québécois et québécoises qui me sont chers... Merci Christian pour ce rappel à l'ordre, dans ce vaste monde du web et sa pléthore d'offres, les impairs sont parfois de mise, et cela ne devrait pas. Et surtout j'aurais pu l'éviter.

C'était de plus pour moi plutôt à prendre au second degré ayant personnellement une vision tout à fait différente de ce qu'est un homme ou une femme d'ailleurs, disons élargi à l'humain, ce qui se reflète dans les commentaires qui suivent.

 

 

 

 

20/08/2009

vertu de l'amour

 

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" L'amour a la vertu de dénuder non point les deux amants l'un face à l'autre mais chacun d'eux face à soi-même."
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- Cesare Pavese - Le métier de vivre -

 

10/08/2009

For ever

 

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Je l’ai rencontré  au moment propice, toujours cette notion de non hasard dans les rencontres, une rencontre d’abord virtuelle, ici et là-bas, puis backstage s’est développé une véritable connivence devenue complicité, il m’a fait rire pleurer pleurer de rire même émue jusqu’au trognon touchée profond, conquise révélée encouragée adorée. Je l’ai aimé passionnément autant que les mots puissent le transmettre, le pouvoir des mots quand ils sont puissamment amenés et gracieusement offerts quand ils viennent des tripes quand ils viennent du cœur quand ils embrasent l’esprit et décollent l’âme, les mots d’amour, ceux qu’on échange du bout des doigts  les murmurant du bout des lèvres, ceux qui érotisent et enflamment transportent enivrent emportent. Je le garde mon précieux au fond de moi tous les jours qui passent et cet amour est à jamais tatoué.

Love.

 

 

 

05/08/2009

Elle

 

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Elle ne sait de moi sans doute que ce qu'il lui en dit le soir sur l'oreiller au réveil devant la tasse de café dans leurs longues conversations d'après-midi chauds alangis par mails coups de fil et lettres enflammées, et tout ce qu'il ne dit pas et qu'elle sent, elle sait comme moi que nous aimons le même homme, sans doute pour toutes ces raisons si indescriptibles qui font que l'on aime un homme de son génie et de sa plume de sa lucidité et de sa férocité vive de cette tendresse passionnelle sa soif d'amour et de reconnaissance de cet appétit charnel qu'elle seule approche, elle sait aussi bien plus sur moi que je saurais jamais sur elle ne me gardant aucunement d'être et de me livrer ici et là toujours entière et sans détours. Elle m'inspire.

Comme une image elle se ballade dans les méandres de mon cerveau et parfois aussi sans le savoir elle visite mes nuits elle est entrée dans ma vie comme un coup de poignard dans mon rêve éveillé et a suscité une prise de conscience live de son existence et de son importance pour celui à qui je consacrais chaque instants de mes longs jours de vie chargés. Et maintenant je sais que son bonheur dépend du mien, et donc du sien, alors je veux qu'elle sache que je suis sereine et éprise, que l'amoureuse s'est transformée en aimante et que la relation a changé de densité et d'expression et de tempo, que tout me parait fluide et gracieux humain et créatif.

Je la voudrais heureuse car il le sera, je la voudrais fulgurante et ardente il l'attend, je la souhaite elle-même et sûre et mon amie comme je veux être la sienne. L'amour est mouvance pour qui sait s'y abandonner il peut tour à tour être force souffrance nourriture et poison, passion complicité exigence et don, humain joyeux dansant et féroce, un mal nécessaire parfois, une source, une ouverture au monde, poésie... Elle a l'avenir entre ses mains, le sien, le leur.

 


27/07/2009

voilée

 

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Ma mère m'a toujours rêvé voilée, et moi j'étais plutôt voilette. Même pour prendre le deuil je préfère ainsi être par pudeur par imaginaire, je ne conçois pas la vie sans cet atout qu'est le rêve, qui perce dans le plumetis ponctuant le regard comme des larmes. Je suis triste et tant que si je quitte le masque dentelle, tous pourraient s'abreuver aux larmes d'Hélène.

 

 

émue

 

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Nue, je viendrais à toi, ainsi, comme dans le trouble de mes rêves juste habillée d'espoirs et dépouillée de peur, je m'avancerais te parlant du regard et la peau assoiffée je soufflerais ton nom du bout des lèvres, transpirante légère confiante j'abandonnerais mon coeur dans tes mains ouvertes accueillant avec soin tout mon être ému et nu.

Temps que je disparaisse.



04/07/2009

Mistral

 

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Comme le vent dont il partage le nom il est entré dans ma vie en force. Décoiffant dérangeant interpellant acide parfois une relation fut d'emblée posée testée retournée inspectée et la confiance simplement durablement s'est installée imiscée, le plaisir de la découverte de l'échange la curiosité de l'autre le vent baissait et se faisait souffle chaleureux et rassurant avec les pics de mise à vif d'humeur et de rappel à l'ordre. Un vent exigeant, perfectioniste, le choix des mots l'expression des émotions et des sentiments, un vent visionaire engendrant. Joueur il titille teste provoque, protecteur il enveloppe caresse apaise, curieux il questionne raisonne demande, angoissé il exprime ravive fouille colère, aimant il offre se donne interactive, créatif il met au monde balaye induit nettoie ouvre à soi-même. C'est le vent qui bouscule la vallée la lave ravive les couleurs purifie la lumière demande à l'arbre de plier au roseau de courber et nettoie sur son passage entraîne plus loin ne laisse pas indifférent. Mon ouragan se prénomme, au delà des océans Christian et j'aime quand il tempête il enfle ma voile et me voyage, ou qu'il soupire m'émeut et m'enflamme. Pas un vent ordinaire, un homme à part, un météore.

 

 

 

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 Lire "Valium" de Christian Mistral ou le relire...transportant, mauditement humain.

 

 

 

 

 

27/06/2009

à couper le souffle ...

 Trio de Schubert , images de Kubrick, esthétisme et passion .

 

25/06/2009

Ode à l'amant

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Tu es la vigueur du soleil
Et ta sève embaume.
Elle est un ruisseau de mai sous l'aubépine,
Plus douce que la fleur du sureau.
Tu te dresses et tu es la force de la forêt!

Tes reins blessent mes mains nouées,
Tu es rude comme un chêne.
Je t'ai baisé comme un rouge-gorge dans ma main,
J'aime la tiédeur de ton corps dans ma main.

Je me rassasie de ton odeur sauvage;
Tu sens les bois et les marécages
Tu es beau comme un loup,
Tu jaillis comme un hêtre
Dont l'énergie gonfle l'écorce.
 Le nœud de tes épaules est dur sous les mains;
L'axe du monde est dans ta chair.
 Mais je louerai ton cri sauvage,
Mais je louerai ton corps qui embaume,
C'est un bois sauvage aux rudes fleurs.
Je louerai ta brutalité,
Le sanglot rauque de ta chair;

Je louerai ta sève immense
Où l'univers est en puissance.
Je louerai tes poings et comment ils se dénouent
Tout à coup quand tu retombes
Au creux d'une épaule,
Plus doux qu'un petit enfant
Et plus innocent qu'un ange.

- Marie Dauguet -

 

 


08/06/2009

il fait bleu

 

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Il fait bleu dans mon coeur ce matin, tout comme le ciel à la fenêtre de la chambre, bleu et lumineux. Hier, dimanche , la journée fut de grâce. Le déjeuner dominical un peu différent, fête des mères oblige a été un ravissement pour mes papilles et mes neurones et autres synapses... Mes trois grands gaillards, braves et fiers, aimants et tendres, étaient au petit soin pour moi, et c'était si bon de partager ce moment avec eux. Toujours ces discussions endiablées, et cet appétit de vivre et cette complicité si précieuse. Je me suis posée à un moment les observant tous les trois en grande conversation sur "Home" et je pensais avec des grandes bouffées chaudes d'émotions que j'avais porté dans mon ventre ces trois êtres humains, si petits et fragiles et maintenant si beaux et hommes en devenir... Je revivais en mon for intérieur tous ces moments précieux de la vie d'une femme, douloureux et exaltants, tendres et violents, et je ressentais une gratitude immense.

Je vous aime. 

 

 

 

 

03/06/2009

carte du tendre

 

 

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Tendre est le nom du pays ainsi que de ses trois villes capitales. Tendre a un fleuve, Inclination, rejoint à son embouchure par deux rivières, Estime et Reconnaissance. Les trois villes de Tendre, Tendre-sur-Inclination, Tendre-sur-Estime et Tendre-sur-Reconnaissance sont situées sur ces trois cours d’eau différents. Pour aller de Nouvelle-Amitié à Tendre-sur-Estime, il faut passer par le lieu de Grand-Esprit auquel succèdent les agréables villages de Jolis-vers, Billet-galant et Billet-doux. Dans cette sorte de géographie amoureuse, le fleuve Inclination coule tranquillement car il est domestiqué tandis que la Mer est dangereuse car elle représente les passions. La seule Passion positive est celle qui la source de nobles sentiments que l’homme peut éprouver. La Carte de Tendre est la carte d’un pays imaginaire appelé « Tendre » imaginé au xviie siècle et inspiré par Clélie, Histoire romaine de Madeleine de Scudéry, par différentes personnalités dont Catherine de Rambouillet. On retrouve tracées, sous forme de villages et de chemins, dans cette "représentation topographique et allégorique", les différentes étapes de la vie amoureuse selon les Précieuses de l’époque. 

La première fois que j'ai entendu parler de cette cartographie, c'était il y a quelques années maintenant. J'avais une réelle inclination pour un homme que j'appelais "mon prince ", dont je devins après beaucoup d'échanges épistolaires, verbaux et musicaux éperdument amoureuse, bien malgré moi, là je souris. Nous étions convenu d'un rendez-vous dans le hall d'un magnifique hôtel, espace complètement dans le jus devrais-je dire d'une telle allégorie pour mettre les choses au point, pouah, affreuse expression, il a alors sorti de sa poche une feuille de papier avec un dessin grossier mais sincère de sa carte de tendre, comme il me disait, avec en fin d'explication que j'écoutais avec grande attention, découvrant l'existence même d'une telle carte, voilà, pas de place pour toi dans ma carte du tendre peux-tu le comprendre? Bien m'a fallu le comprendre, oui, préservant du même coup cette amitié qui perdure depuis, mais non sans une tristesse non feinte, et un gros soupir digne d'une Précieuse qui se respecte.

 

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On peut aussi entendre cette très belle chanson de George Moustaki chez Bluebird, qui avec sa note a réveillé ce vieux souvenir charmant.


 

 

24/05/2009

tell me more ...

 

 

 "Le vrai génie sans coeur est un non-sens. Car ni intelligence élevée, ni imagination, ni toutes deux ensemble ne font le génie. Amour ! Amour ! Amour! Voilà l'âme du génie."

- Wolfgang Amadeus Mozart Extrait d'une Lettre - 11 Avril 1787 -


 


 

23/05/2009

Jedi !

 

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Là, cette émotion qui m'étreint, mes fils, hommes en devenir, leurs grands corps, leurs esprits alertes et bondissants, attentifs et réactifs, trois coeurs d'or, d'airain, avec cet humour bien à eux, décapant, sans concession, jeunes et libres, avec des doutes et des convictions, et cette soif de vivre, d'éprouver, et d'exprimer.

Un déjeuner animé, comme je les aime, ça fuse de partout, ça rebondit, ça extrapole, ça crie, jure et raisonne.

" Maman, t'es un Jedi! "

Unanimes. J'en suis toute retournée.