Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/02/2010

les mots

Merci Jalel.

lotus9.1263918747.jpg
.
.
.

 

الــكــلــمــات
غير الخبز اليومي
وقلب امرأتي
وحليب الأطفال
ــ أنا لا أملك شيا

 

وسوى الشعر
وإيقاد النار
وتشخيص الآتي
أنا لا أتقن شياّ
وسوى أرض بلادي
وسماء بلادي
وزهور بلادي
أنا لا أعبد شياّ
وسوى الشعب الكادح
والناس البسطاء العاديين
وأيديهم ــ لست أقدس شياّ

 

لو عشت شقيا
سأموت سعيداً لو قدرت كلماتي
أن تفرح بعض الناس
لو أمكن أن يقرأها
في المستقبل
طفلٌ
في كراس .

 


A part le pain quotidien
Le cœur de ma femme
Et le lait des enfants
Moi, je n’ai rien

 

A part faire des poèmes,
Allumer un feu
Et diagnostiquer l’avenir
Moi, je ne maîtrise rien

 

A part la terre,

Le ciel,

Et les roses de mon pays
Moi je n’adore rien

 

A part le peuple laborieux
Les gens simples, ordinaires
Et leurs mains
Moi je ne vénère rien

J’ai vécu malheureux
Mais je mourrais heureux
Si mes mots pouvaient rendre
Heureuses quelques personnes
Si dans l’avenir
Un enfant
Pouvait les lire
Sur son cahier
.
.
.

 

25/01/2010

Vincere

 

Vincere de Marco Bellochio, interpellant, Giovanna Mezzogiorno y est stupéfiante...

 

 

23/01/2010

In love!

 

danse BH2.JPG

Je ne sais pas si c'est la note de Terrible sur l'amour bruyant, l'air humide de Paris ou le salon de la mode qui me donne l'âme voyageuse et légère, amoureuse et musicale, c'est tout de même assez rare disons en l'état, mais là j'ai le coeur dansant d'une jeune fille en fleurs, comme une écolière qui vient d'avoir son premier flirt à la boum du Vendredi soir chez sa meilleure copine. Tout de même Hélèna à ton âge, tu pourrais éviter le syndrome Peau d'âne, Alice aux pays des merveilles ou Cendrillon, et cesser séance tenante de faire ta Belle au bois dormant... c'est que je n'en ai pas du tout l'intention, je me délecte de cet état de grâce et compte bien en profiter même si ça peut paraître ridicule et puéril! Evidemment mon entourage n'en croit pas ses yeux et écarquille grand les mirettes mais bon j'assume de faire la cuisine en chantant, de tournoyer un pas sur deux, de sautiller comme un cabri, et d'avoir ce sentiment si exaltant de m'envoler à chaque instant...

 

 

remember too...

 

 

20/01/2010

Complainte

 

9782859409623.jpg

"Laissez-moi" de Marcelle Sauvageot.

 

"Un petit volume si amer, si pur, si noble, si lucide, si élégant, si sévère et d'une tenue si haute dans son allure désolée et déchirée. On serait presque tenté de dire que c'est là un des chefs-d'oeuvre de la plume féminine, s'il n'était inconvenant d'introduire une idée de littérature dans cette confession clairvoyante et meurtrie."

- Paul Claudel -

 

 

Un cri, oui, un long cri des tréfonds de son être, juste et tripant, terrible de lucidité et de noblesse aussi. "Une attention à ce qui est en elle" a dit Charles du Bos, "un ouvrage d'harmonie et de contrepoint" dira Paul Valery, un travail d'orfèvre, un tempérament de femme tout à fait admirable, et un regard sur l'amour et l'amitié, la relation à soi et à l'autre si moderne, si dense. J'ai lu cet unique livre de Marcelle Sauvageot il y a dix ans déjà, relu ces jours -ci j'ai retrouvé ce que j'avais pu y ressentir et j'ai compris aussi les changements opérés en moi, mais ai retrouvé intact le plaisir intense de lire les états d'âme de cette belle personne, cette grande dame.

 

 

"Où est le mal si je restais, si j'acceptais ces insuffisances, si je les aimais? Oh! homme, tu veux toujours qu'on t'admire. Toi, tu ne juges pas, tu ne mesures pas la femme que tu aimes. Tu es là, tu la prends; tu saisis ton bonheur, elle semble ne plus s'appartenir, avoir perdu toute notion: tu es heureux. Elle t'a crié: je t'aime et tu es satisfait. Tu n'es pas brutal; tu es doux, tu lui parles, tu t'inquiètes d'elle; tu la consoles par des mots tendres, tu la berces. Mais tu ne la juges pas, puisque tu lui demandes d'être heureuse par toi et de te dire qu'elle est heureuse par toi. Mais si tu t'aperçois que deux yeux te regardent, puis sourient, tu te révoltes. Tu as l'impression qu'on t'a "vu" et tu ne veux pas être vu: tu veux "être" seulement (...) tes faiblesses sont à moi. Je les ai découvertes peu à peu en t'examinant sans trêve. je souffre que tu aies ces travers, mais je ne voudrais pas que tu en changes.(...) Rien n'est plus attachant que les faiblesses et les défauts: c'est par eux qu'on pénètre l'âme de l'être aimé, âme constamment cachée par le désir de paraître semblable à tout le monde. (..) Ne te plains pas de ce que je te juge et te mesure: je te connais mieux et ce n'est pas pour t'aimer moins."

"Et ce qui me fait souffrir, ce n'est pas tant la mort d'un amour que celle d'un être vraiment vivant que nous avions créé l'un et l'autre... Cet être était une union de vous et de moi, tels que nous le voulions l'un et l'autre."

- Marcelle Sauvageot -

 

 

 

 

 

 

 

18/01/2010

midnight feeling

" Faire vibrer en soi cette corde sensible en direct avec le profond le tenace l'inaliénable, celle qui fait chanter les pores et réveille la conscience."

 

 

14/01/2010

Le Poète

Puisque l'oiseau des bois voltige et chante encore
Sur la branche où ses oeufs sont brisés dans le nid ;
Puisque la fleur des champs entr'ouverte à l'aurore,
Voyant sur la pelouse une autre fleur éclore,
S'incline sans murmure et tombe avec la nuit ;

Puisqu'au fond des forêts, sous les toits de verdure,
On entend le bois mort craquer dans le sentier,
Et puisqu'en traversant l'immortelle nature,
L'homme n'a su trouver de science qui dure,
Que de marcher toujours et toujours oublier ;

Puisque, jusqu'aux rochers, tout se change en poussière
Puisque tout meurt ce soir pour revivre demain ;
Puisque c'est un engrais que le meurtre et la guerre ;
Puisque sur une tombe on voit sortir de terre
Le brin d'herbe sacré qui nous donne le pain ;

Ô Muse ! que m'importe ou la mort ou la vie ?
J'aime, et je veux pâlir ; j'aime et je veux souffrir ;
J'aime, et pour un baiser je donne mon génie ;
J'aime, et je veux sentir sur ma joue amaigrie
Ruisseler une source impossible à tarir.

J'aime, et je veux chanter la joie et la paresse,
Ma folle expérience et mes soucis d'un jour,
Et je veux raconter et répéter sans cesse
Qu'après avoir juré de vivre sans maîtresse,
J'ai fait serment de vivre et de mourir d'amour.

Dépouille devant tous l'orgueil qui te dévore,
Coeur gonflé d'amertume et qui t'es cru fermé.
Aime, et tu renaîtras ; fais-toi fleur pour éclore.
Après avoir souffert, il faut souffrir encore ;
Il faut aimer sans cesse, après avoir aimé.

- Alfred de Musset -

 

 

11/01/2010

Ça.

1834.jpg

 

Quand je suis sur ça,
mon plaisir ne peut se comprendre.
Et, ma foi, sans ça,
que pourrais-je faire de ça.
J'aime assez m'y reprendre,
pour arriver encore à ça?
Afin de mieux m'étendre
sur ce beau sujet là,
Ah ! Que j'aime ça !
Ce mot me plaît à la folie;
il semble déjà
Que je suis à même de ça.

Gaudriole de 1834 -

 

 

 

08/01/2010

pensée matinale

 

Link_St-Tropez-horizon1.png

 

" La délicatesse des gestes révèle celle des sentiments."

 

 

 

 

 

 

06/01/2010

mise au monde

En lisant Valvoline, la nouvelle de Sandra Gordon dans le Moebius n° 123 Filiation & Transmission que je vous recommande chaudement et vivement m'est venue furieusement l'envie d'écrire:

 

7d9211b1d3063_041.jpg

A mes fils.

 

 

Pour toi mon ventre ne s'est pas arrondi comme de coutume quand une femme est enceinte quand se passe en elle le miracle de la création si étonnamment magnifique et magique. Chacun de tes mouvements se voyait à l'œil nu même au travers de mes vêtements pas de jus amniotique pour conjurer tes coups de pieds intempestifs pas de sas liquide entre ta peau et la mienne ce qui donnait un spectacle réjouissant et insolite comme habitée de l'intérieur ce que j'étais finalement. A l'accouchement mon corps à ton service tu es venu au monde dans les cris et rouges sang d'usage moi en larmes si émue et si fière je me demandais comment j'avais bien pu faire pour en arriver à un tel degré de bonheur et de félicité, le baby blues lui est venu plus tard deux trois jours après. Je t'ai nourris au sein autre lien puissant et révélateur plaisir insoupçonné et fécond moments privilèges à jamais imprimés en moi intimité étrange et naturelle, sorte de grâce aussi.

Je repensais alors souvent à ma mère qui avait refusé de m'offrir son lait et s'était fait bander les seins pour éviter la montée. Elle m'a ainsi sevré de ce que j'ai voulu plus que tout t'offrir, faire perdurer ce lien entre nous et pouvoir te donner le meilleur de moi-même. Tu es devenu ce que tu es un grand beau jeune homme généreux et tendre que j'admire et avec qui j'ai encore tant à partager.

Pour toi par contre mon ventre fut rond et la peau bien tendue sans se rompre autre de ces magies de dame nature. Tous ces neuf mois en ta compagnie intérieure furent laborieux pour nous deux je vaquais à l'époque à l'élaboration d'un projet une grossesse en parallèle en quelque sorte qui a vu le jour le jour de ta naissance cela fait partie de ton histoire et de la mienne. Je suis arrivée bien tard à la maternité j'avais des contractions déchirantes depuis plusieurs heures déjà et à peine allongée tu t'es engagé. Sentir la tête de son enfant dans le plus profond et le plus intime de soi est une expérience unique douloureuse et euphorique tout à fait stupéfiante de beauté. Ton tour de tête était bien au dessus de la moyenne d'ailleurs ce qui a affolé le corps médical mais pas ta mère et dans l'obscurité de la nuit sur la table de travail c'est avec un amour insensé que je t'ai mis au sein pour que tu goûtes toi aussi au bienfait du lait s'écoulant de mes veines chargé de toutes les pensées douces et enveloppantes qui t'étaient adressées au goutte à goutte.

Ma mère, elle, ne m'a pas prise dans ses bras ni même regardée ou alors d'un œil rapide pour de toute façon me trouver laide née avec la tête toute molle en forme de poire à force d'avoir eu à lutter pour prendre l'air du dehors. J'en porte encore la trace finalement...

Pour toi, mon dernier lascar les choses se déroulèrent à l'emporte pièce autant d'histoires que d'enfants c'est de bonne guerre. Quand j'ai senti l'heure venue je suis allée à l'hôpital c'est un grand noir en blouse blanche qui m'a reçue je me souviens bien en me disant après m'avoir auscultée cavalièrement : » - Mais non Madame, ce n'est pas pour maintenant ! - Si, vous dis-je croyez moi sur parole, il veut sortir je le sais. - Dîtes donc, c'est vous peut-être la professionnelle ? - Pardonnez cher Monsieur mais combien d'enfants avez vous mis au monde ?- Hum, bien plus d'une centaine. - Moui, je vois, ce n'est que mon troisième c'est peu en comparaison mais à la différence prés c'est que c'est de MON ventre qu'ils sortent, croyez-moi it's time ! » Deux heures après je t'avais contre moi la même émotion intacte le même délicieux délire la même impulsion nourricière le même élan le même enivrant vertige. Quand tu me prends dans tes bras maintenant et que tu viens cueillir un câlin rassérénant je tremble de plaisir à l'intérieur comme l'onde d'une harpe et je frémis des fibres, mon ventre se souvient mes glandes mammaires aussi.

Maman n'a pas pu nourrir ce lien fort entre elle et moi, elle n'a pas pu pas voulu pas su et parce que c'était pour moi peut-être une occasion unique de faire autrement une chance inégalable aussi de retrouver la trace du manque, je vous ai donné jusqu'à plus soif, ce que je vous ai transmis vous me l'avez rendu au centuple et tous les jours qui passent encore, je suis née à chaque fois à chacune de vos naissances, mise au monde, merci.

 

 

 

 

 

 

02/01/2010

virturéalité

Il est de tradition de faire un bilan de l'année qui vient de s'écouler, dans le monde des affaires c'est une obligation, on jauge ainsi le passif et l'actif les faiblesses et les points forts de l'entreprise et on projette alors sans mal l'année à venir, voir les trois suivantes, les chiffres s'expriment d'eux-mêmes, froids et distants ils me glacent mais sont souvent cruellement parlant et augure de ce qui va se passer. Avec les affects, c'est si différent beaucoup plus ténu fluctuant exaltant, ils me passionnent pour le coup davantage.

Deux Mille Neuf a été une année charnière pour moi, ici et là; ici d'abord j'ai fait des rencontres marquantes et inspirantes, une qui a changé à jamais le cours de ma vie, et d'autres qui la nourissent chaque jour par leurs richesses, leurs variétés leurs excentricités aussi, leurs authenticités surtout; je n'ai jamais ressenti aucune virtualité dans toutes ces relations entretenues au travers des mots vers proses images chansons et musiques sensibilités et réactions touchantes pour moi comme peuvent l'être celles que j'entretiens par ailleurs corps et âme dans mon journalier. La plus importante la cruciale celle de cette année et des années à venir, je le souhaite, m'a forgée m'a révélée et m'a redonnée confiance énergie espoir et goût de l'effort, une amitié profonde sincère, unique et précieuse, une vraie rencontre. Merci Black Angel. Et puis tous ces rires partagés, ces émotions interactives, ces découvertes chez les uns et les autres, tous ces liens qui se tissent et qui me donnent une viscérale envie d'en faire plus, de rencontrer converser et d'approfondir ce qui se construit au fil des notes, au fil du temps, la décennie à venir m'en donnera peut-être l'opportunité, la volonté, je l'espère. Là, dans mon quotidien beaucoup de bousculades de remises en question, de souffrances aussi dissolvées au fur et à mesure car j'ai depuis petite cette capacité à renaitre des épreuves, d'imaginaire et de rêve aussi qui sont des réalités dans lesquelles je me refugie souvent, m'engoufre, m'imprégne.

Toute cette matière ici et là m'est nécessaire me cimente me vibre, alors à défaut de bilan, il y a conscience, conscience de vivre une aventure formidable vivante créative, en cela vous m'êtes tous "chairs". Merci à vous tous et toutes. Et longue vie à nous!

 

 

29/12/2009

tournée de tounes

Après avoir posté ma note toute encore babadabada, le monde a bien changé et pleine d'autres dans la tête, Ferré, Vigneault, Desjardins, je me suis recouchée, me suis accrochée en cuillère à son grand corps irradiant, les pieds gelés, ça l'a réveillé.

- Dis-moi, c'est quoi ta chanson d'amour préférée?

- Tu sais, moi, les chansons d'amour... ... Ne me quitte pas.

- ... ... Je suis là. Chantée par Sting (j'adore, les malentendous et le temps perdou) ou par Jacques lui-même?

- L'île de Ré, j'aime beaucoup celle-là.

Dans l'île de Ré, ma belle adorée, je t'emmènerai...


podcast

 

J'ai pleuré, moins légère mais toute chose, et lovée me suis rendormie, les pieds recroquevillés dans ses plantes à lui.

 

 

 

la chaîne d'amour en chanson...

 

Coeur.gif

 

Insufflée ici, instiguée , réitérée de ce côté, et de celui-ci aussi, celui là encore et pis aussi... ma toune pour la chaîne d'amour en chantant... légère...légère... babadabada...

 

 

 


 

 

 

22/12/2009

autre chose encore...


Autre chose encore avant de faire une petite pause, la pause des fêtes qui consomme une énergie et une présence aussi, une discussion à blanc là avec mon aîné à parler de toutes ces loyautés familiales de toutes les difficultés qu'on peut avoir avec ce Noël qui rapproche reproche approche aussi et qui soulève à notre insu des tas de souvenirs en berne des tas de questions sans réponse et des tas d'attentes aussi si souvent inconscientes non formulées et obsolètes, non pas dans le sens qui n'ont pas lieu d'être mais qui ne sont plus dans l'ordre d'être reçues, plein de gens haïssent Noël ce que ça véhicule provoque et oblige et remue aussi, qu'on le veuille ou non cela nous ramène d'une manière inexorable vers l'enfance chacun la sienne certains de la chaleur des odeurs suaves et frétillantes des coeurs qui battent et des lumières dans les yeux, d'autres plus douloureuses lourdes et fabriquées pas de ces fêtes qui viennent vraiment des tripes mais qui se jouent un peu comme un poker menteur, pourtant l'amour l'emporte, l'amour l'emporte oui, celui qu'on veut bien exprimer et celui qu'on veut bien recevoir sous l'armure. Alors plus que du plaisir, ce plaisir de partager, il est de ces gestes si simples si doux à l'âme celui d'étre aimé entendu et accepté tel que l'on est et d'aimer ainsi en retour.

Et pour mes enfants, mes amis, et pour tous ceux que j'aime, je désire souhaite une fin de semaine riche vraie émotionelle et humaine au-delà des contraintes et obligations, une fin de semaine touchante et tendre...

 

 

20/12/2009

besare el suelo for ti

 

 

17/12/2009

Green



Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches
Et puis voici mon coeur qui ne bat que pour vous.
Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches
Et qu'à vos yeux si beaux l'humble présent soit doux.
J'arrive tout couvert encore de rosée
Que le vent du matin vient glacer à mon front.
Souffrez que ma fatigue à vos pieds reposée
Rêve des chers instants qui la délasseront.
Sur votre jeune sein laissez rouler ma tête
Toute sonore encor de vos derniers baisers ;
Laissez-la s'apaiser de la bonne tempête.
Et que je dorme un peu puisque vous reposez.

- Paul Verlaine -

 

Merci bel ami.

 


15/12/2009

There for you


"There For You"

When it all went down
And the pain came through
I get it now
I was there for you
Don't ask me how
I know it's true
I get it now
I was there for you
I make my plans
Like I always do
But when I look back
I was there for you
I walk the streets
Like I used to do
And I freeze with fear
But I'm there for you
I see my life
In full review
It was never me
It was always you
You sent me here
You sent me there
Breaking things
I can't repair
Making objects
Out of thoughts
Making more
By thinking not
Eating food
And drinking wine
A body that
I thought was mine
Dressed as Arab
Dressed as Jew
O mask of iron
I was there for you
Moods of glory
Moods so foul
The world comes through
A bloody towel
And death is old
But it's always new
I freeze with fear
And I'm there for you
I see it clear
I always knew
It was never me
I was there for you
I was there for you
My darling one
And by your law
It all was done



- Léonard Cohen -

 

 

 En concert à Lille le 3 Mars 2010.

 

 

 

30/11/2009

élan

 

2499914091_ab276ca257.jpg

 

" Quand j'aime, mon sentiment est une inondation qui s'épanche tout à l'entour."

- Gustave Flaubert -

 

 

 

28/11/2009

Modigliani

 

die_judith.jpg

« Ton devoir réel est de sauver ton rêve »

- Amadeo Modigliani -

 

amedeo_modigliani.jpgNé au sein d'une famille juive de Livourne, Amedeo est le quatrième enfant d'un homme d'affaire ruiné et d'Eugénie Garsin. Son enfance est pauvre et marquée par la maladie. À 14 ans, il subit une attaque de typhoïde et deux ans plus tard une tuberculose. En 1898, son frère de 26 ans, Emmanuel, est condamné à six mois de prison pour anarchisme. En 1902, il s'inscrit à l'école libre du nu, la Scuola Libera di Nudo de l'Accademia di Belle Arti à Florence dirigée par le professeur Giovanni Fattori, le peintre chef de file des Macchiaioli, à Florenceet l'année suivante à l'Institut des Arts de Venise où il fréquente les bas-fonds. Quatre ans plus tard il déménage à Paris alors le centre de l'avant-garde dans le Bateau-Lavoir, un phalanstèrepour prolétaires de Montmartre. D'abord influencé par Toulouse-Lautrec, il s'inspire de Paul Cézanne, du cubisme et de la période bleue de Picasso. Il est remarqué pour sa vitesse d'exécution. Il ne retouche jamais ses tableaux mais ceux qui ont posé pour lui ont dit que c'était comme avoir son âme mise à nu. En 1909, il fait un court séjour à Livourne, malade et usé par son mode de vie. Il revient à Paris et loue un studio à Montparnasse. Il se considère au début plus comme un sculpteur que comme un peintre, se consacrant à cet art après que Paul Guillaume, un jeune et ambitieux négociant, lui a présenté Constantin Brancusi. Il découvre l'art nègre et cambodgien au Musée de l'Homme. Ses statues sont reconnaissables à leurs yeux en amande, la bouche petite, les nez fins et longs et les cous allongés. Une série fut présentée au Salon d'automnede 1912, mais sa mauvaise santé lui fait abandonner cette voie brutalement ; les poussières et l'épuisement l'obligent à se consacrer seulement à la peinture.

 

modigliani-tete03.jpg
modigliani20sculpture.jpg
modigliani-tete07.jpg

Il fait le portrait des habitués de Montparnasse, comme Soutine qui avait un « gosier en pente », Diego Rivera,Juan Gris, Léopold Survage, Max Jacob, Blaise Cendrars, Foujita, Jean Cocteau et Raymond Radiguet... Au déclenchement de la Première Guerre mondiale, il essaye de s'engager dans l'armée mais sa santé précaire le fait réformer. Connu comme « Modì » par ses amis, Amedeo est magnétique pour la gent féminine. Il a beaucoup d'aventures jusqu'à ce que Béatrice Hastings entre dans sa vie. Elle reste avec lui pendant presque deux ans, étant le modèle pour plusieurs portraits comme « Madame Pompadour ». Sous l'effet de l'alcool, il est maussade et violent mais à jeun il est gracieusement timide et charmant, citant Dante Alighieri et récitant des poèmes du comte de Lautréamont Les Chants de Maldoror dont il garde un recueil en permanence auprès de lui. En 1916, il se lie avec le poète et marchand d'art polonais Léopold Zborowski et sa femme Hanka. Modigliani le peint plusieurs fois ne faisant payer que dix francs par portrait.

jeanne_hebuterne.jpg
L'été suivant, le sculpteur russe Chana Orloff lui présente Jeanne Hébuterne, une belle étudiante de 18 ans inscrite à l'académie Colarossi, et qui avait notamment posé pour Foujita. Lorsque la famille bourgeoise de Jeanne apprend sa liaison avec celui qu'elle considérait comme un débauché et une épave, elle lui coupe les vivres. Leurs relations très orageuses deviennent bientôt encore plus célèbres que le comportement de Modigliani ivre. Le 3 décembre 1917 a lieu son premier vernissage, mais l'exposition est fermée sur ordre de la Préfecture pour indécence : les nus en vitrine de la galerie montraient des poils. À cause de problèmes de santé, il doit déménager à Nice avec Jeanne Hébuterne, qui accouche fin 1918 d'une fille prénommée Giovanna. En mai 1919, il retourne à Paris, rue de la Grande Chaumière. Sa santé se détériore rapidement. N'ayant pas entendu parler de lui depuis plusieurs jours, Manuel Ortiz de Zárate le trouve délirant dans son lit tenant la main de Jeanne enceinte de près de neuf mois. Le docteur ne peut que constater son état désespéré. Il meurt d'une méningite tuberculeuse le 24 janvier 1920. Les funérailles sont suivies par les communautés d'artistes de Montmartre et Montparnasse. Jeanne Hébuterne, qui avait été conduite chez ses parents, se donne la mort en se jetant d'une fenêtre au cinquième étage, deux jours après le décès de Modigliani. Leur fille orpheline, Jeanne (1918-1984), sera adoptée par la sœur de Modigliani à Florence. Adulte, elle écrira une biographie importante de son père intitulée: Modigliani: Homme et mythe. (source Wiki)

 

modigliani-4.jpg
modigliani-3.jpg
amedeo-modigliani-jeanne-hebuterne-101275.jpg

 " Le bonheur est un ange au visage grave."

- Amadéo Modigliani -

 Son ami le peintre Maurice Vlaminck disait de lui: " Je l'ai vu ayant faim, je l'ai vu ivre, je l'ai vu riche de quelque argent, jamais je n'ai vu Modigliani manquer de grandeur et de générosité. Jamais je n'ai surpris chez lui le moindre sentiment bas. Je l'ai vu irascible, irrité d'être obigé de constater que la puissancede l'argent, qu'il méprisait tant, dominait parfois sa volonté et sa fierté. je revois Modigliani assis à une table de café de la Rotonde. Je revois son pur profil de Romain, son regard autoritaire; je revois aussi ses mains fines, des mains racées aux doigts nerveux, ces mains intelligentes, tracer d'un seul trait un desin sans hésitation."

 

27/11/2009

"absoblu"