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10/04/2011

A nice normal family

 

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   " Remember as far as anyone knows, we're a nice normal family."

- Homer Simpson -

 

J'ai toujours pensé que le parler-vrai avec mes enfants était la seule voie possible, "vrai" ne voulant pas dire tout et n'importe quoi et n'importe comment, pourtant, juste le faire quand c'est le moment, oui, le moment, on peut dire les choses quand elles sont recevables, on peut tout dire quand le moment se dessine, quand il est profitable. Avant c'est trop tôt, après, c'est trop tard. Je crois sincèrement et viscéralement que c'est notre rôle de parents, en temps voulu et toujours honnêtement, les enfants ont ces antennes qui discernent toutes contrefaçons, entourloupes, empéchages de tourner en rond. Je viens d'en faire encore aujourd'hui l'expérience, faut vraiment arrêter de prendre ses gosses pour des cons! Au contraire, ils sont plus lucides, plus éclairés, plus au courant. Pourtant, ils ont besoin de savoir, de comprendre et d'être investis. Rien ne remplace l'expérience, le vécu, pour peu qu'en vieux de la vieille, on en ait déjà tiré les enseignements. Le plus simple, le plus direct, le plus constructif, le plus aimant, étant de " Va voir par toi-même, tu as le bagage suffisant. C'est à toi de jouer, ton avenir t'appartient, juste je suis là pour te passer la main après te l'avoir tenu un moment qui me semble une éternité filante.Tu peux toujours compter sur moi, quoiqu'il arrive, je suis là, vivante, et, en appétit de vie." Je suis fière d'être maman. Et je suis fière, plus encore d'être la vôtre, fistons!

 


Parce que nous l'avons vu, revu, et tant partagé*

Et toujours avec le même plaisir et la même espérance en l'avenir et en l'humain, et le possible, et la force en nous, et j'en passe.

Et parce que je vous aime, sans concession, et avec tant de fierté!

A vous, les hommes de ma vie, chair de ma chair, mes fils.

 

 

 

* Au moins cent cinquante visionements pour celui-là, Ah! Excalibur! Presque notre marque de fabrique. Cent pour la Guerre des étoiles, vous étiez unanimes "maman , t'es un Jedi ", une vingtaine pour le Seigneur des anneaux, un peu moins pour les Harry Potter, et je passe les Mac Gyver à la télè et les Robocop au ciné avec les pop corn, et la cerise sur le gâteau, hein les gars, les James que j'affectionne tant! Oh, j'oubliais, ça c'est vraiment dommage nos chers Indiana Jones et puis Barry Lindon qu'on a vu et revu et puis le Soldat Ryan dont je ne pouvais même pas accepter les premières images, vous me disiez à chaque fois : "ça n'est que du cinéma!", pouah, et, Le jour le plus long, Zorro, Les trois mousquetaires, sans parler des Tex Avery et des Goldorak, et des Batman. Je crois qu'il n'y a qu'avec votre père que vous avez ri avec Benny Hill parce que tout le reste lui passait au-dessus, mais nous on en profitait un max, agglutinés comme des sardines en boîte dans le canapé, se serrant les uns contre les autres, pétris d'émotions similaires.

 

08/04/2011

Pina

 

 

 

" Quand on y regarde de près, tout provient d'un incoercible besoin d'amour ."

- Pina Bausch -

 

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" Se lever, s'affaler,

tituber, s'effondrer,

se dérober, bondir, pirouetter,

s'affaisser sur soi-même,

rouler, chercher protection,

s'endurcir, se tendre,

s'entrelacer, prendre par l'épaule,

se toucher et s'éloigner l'un de l'autre,

se laisser soulever, porter, tomber,

baisser la tête, pleurer, rire, exulter, glousser,

éclater de joie, pouffer, sangloter,

glisser, trébucher, faire la galipette, foncer...

aller, marcher, courir, cavaler, s'arrêter,

rester immobile..."

 

- Wim Wenders - Discours pour Pina - 

 

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J'ai pas aimé la 3D, c'est pas le poids des lunettes qui donnent un air venu d'ailleurs, c'est que ça donne à l'image un côté tellement réel et saisissant que ça en devient complètement irréel et que ça amenuise l'émotion, ça la détourne, ça l'empêche d'éclore, en tout cas pour moi.  Evidemment c'est sans aucun doute une prouesse technique, et c'est absolument bien filmé, mais, mais, mais, ça oblige à rester finalement, dans l'image, alors qu'on aimerait pouvoir s'en éloigner pour laisser son coeur respirer, parce que Ah! Pina! par exemple! je ne connaissais rien de son univers, de son travail, de sa présence à cette grande dame de corps, je l'ai découverte par bribes grâce à Laure mais je n'en soupçonnais pas la consistance, l'ardeur, la lucidité, et ce fut pour moi une révélation.

Elle aime révéler les corps sous tous les angles pour en extraire la quintessence, la force tragique non sans humour d'ailleurs, il y a même parfois l'intervention d'un burlesque à la Buster Keaton, elle arrive à merveille à exprimer le drame d'être né et le désespoir d'aimer. Le monde de Pina est un monde où l'on danse et parle, où on joue l'amour, la vie, la mort, un monde qui interpelle, qui pose des questions, qui transcende. Sa danse est démesure. Elle ne se mesure pas, elle arrache à l'individu l'essentiel de lui-même, sans autre intermédiaire que son corps et sa voix. Les choix musicaux accompagnent magnifiquement son message, ce faire-voir qui fait voir.

 

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 En deçà de cette fascinante découverte, et au-delà de la 3D, j'ai été particulièrement touchée par cette passion commune de tout ce corps de ballet qui ne fait qu'un avec son mentor, l'insufflatrice Pina, le regard au travers de de Pina, on sent l'amour partagé, on sent l'émulation et la capacité à saisr sa chance pour donner plus et ainsi recevoir. On sent l'aventure humaine. Chacun de ces témoignages est une bouffée de profondeur, d'humanité. Tous disent d'une même voix ce que ce chemin avec cette grande dame leur a apporté, ce dépassement de soi dans la douleur, le doute et la joie, cette découverte de l'impossible, de l'indicible qui devient gestes, mouvements, grâce. Ils se dégagent de ces visages une sérénité, une congruence de toute beauté. Et c'est sans doute le plus beau message de cette artiste exceptionnelle, perdurer d'âme en âme en permettant à l'autre d'exister.

 

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- Pina Bausch -

 


 

 

* Merci Laure. Laurence en parle aussi, ainsi qu'Alex, ici.


06/04/2011

Aujourd'hui, à Paris, en début d'après-midi, en compagnie de Laure K, "Pina", le film de Wim

 

 

"I loved to dance because I was scared to speak. When I was moving, I could feel.''

- Pina Bausch -

 


16/01/2011

I am you

 

 

06/01/2011

requiem

 

 

29/10/2010

autres variations poétiques

Reconnaissance, merci Bourdon masqué!

 


28/10/2010

entre deux

Deux eaux, deux rivages, deux verres, deux idées, deux possibles! La vie est pleine de ces deux questions là, qu'on se pose en conscience au mieux et plus souvent bien sûr inconsciemment. On est humain, fluctuant, indécis, et pourtant en même temps pétri de certitude, de besoin qu'il en soit ainsi, de besoin d'arrêter de se poser toujours les mêmes questions, poser ses valises, genre fabriquer sa matière!

Et puis, crisse, voilà que nous reprend notre âme aventurière! L'enfant en nous, celui qui a dû s'taire! Première explication, je ne suis pas Françoise de son petit nom Dolto pour le plus grand, ni Brigitte j'avoue la Bardot, you see, suis juste là de passage à essayer de tracer mon chemin et d'insuffler l'effluve. Pour moi, désolée de vous décevoir, pas de vie sans folie, pas de vie sans poésie, sans mot et sans musique, pas de vie sans amour, sans passion, sans limite! La mort se charge bien de régler tout cela...

Je ne sais pas fuir ce que je suis ou ce qu'on a fait de moi, j'ai un grain de folie, tiens et puis pourquoi pas, mais, je connais cet entre-deux, je le connais que trop, et parfois il m'encombre, et parfois il me comble. La créativité naît de ce paradoxe, on voudrait être comme les autres, mais surtout pas comme eux! Délire, quand on y pense!

Chacun d'entre nous est unique, chacune d'entre nous peut ouvrir et offrir, chacun d'entre nous est nécessaire, important et vivant! Celui qui pense qu'il est mieux ou plus que les autres se trompe, celui qui pense qu'il est un moins que rien se trompe tout autant, et celui qui ne pense rien est un vrai con, pardon pour l'expression Oh! je ne dis pas non plus qu'il n'en existe pas, diable, il y en a en masse. Non, non, juste je mesure mes mots, pourtant sans rire, suis plus qu'entre deux verres, mais bon, pourquoi pas se servir des vapeurs de l'alcool, c'est du doux et du bon, du bordeaux du château!

La vie, ça c'est clair, clair comme de l'eau de roche, vaut plus que la peine d'être vécue.

 

 

21/10/2010

Route 132

Film vu avec Emcée et Pat au cinéma Rue Saint Denis au coeur du quartier latin, de Montréal je précise, qu'on s'emmêle pas les pinceaux, pendant que Christian faisait la lessive pour sa belle et réchauffer les lasagnes tout en buvant piane-piane comme il l'écrivait à Yvan entre deux sirotages... Ce flm m'a émue, heureusement pour moi Emcée avait tout prévu et j'ai éclusé sa réserve de mouchoirs! Un film extrêmement bien joué, tout un travail de deuil tout au long d'un trip jusqu'en Gaspésie. Evidemment les dialogues avec cet accent si cher et des images superbes, surtout celle du cimetière marin qui reste gravée en moi, si hautement symbolique, mais je ne vous en dis pas plus, j'encourage par contre mes amis québécois à aller le visionner et aux autres d'essayer de pouvoir le voir via internet, parait que c'est possible d'après le chum de Sandra mais moi, je suis pas bien calée encore pour ces choses là. Il se dégage un ton particulier du peu de films québécois que j'ai pu voir jusqu'alors, ils ont une manière bien à eux d'exprimer et de rendre la sensibilité d'un être qui me parle en direct, je dois bien l'avouer, je suis rentrée de là genre "aux larmes d'Hélène, viens-t-en remplir ton seau "! Mais le plat chaud et le vin sont venus à bout de mon émotion déclenchée ainsi à haute dose, souvent je pleure devant les films qui me touchent, ça coule tout seul, il n'y a rien à faire, j'ai les glandes lacrymales hyper développées! En tout cas si vous en avez l'occasion, voyez ce film profond et dîtes moi s'il vous a fait le même effet qu'à moi, l'éternelle trop sensible!

" Gaspille pas ta force sur ce que tu peux pas changer..."

 

22/07/2010

savoureux!

Découvert chez Le Terrible.

 

 

 

06/07/2010

Tournée

Mathieu Amalric donne une définition étrange de « Tournée » : « C'est le film d'un garçon qui a juste vu un reportage sur des filles et qui va en faire quelque chose, mais il ne sait pas encore quoi. » C'est en lisant un article d'Elisabeth Lebovici dans « Libération » qu'Amalric entend parler pour la première fois du « new burlesque », ce music-hall d'un genre inconnu en France, emmené par des actrices aussi accortes qu'excentriques. Cet article fut le déclic, la bonne idée qui lui permettra de réaliser un vieux rêve : écrire un scénario à partir des notes de tournée de Colette. La romancière les écrivait au jour le jour pour un quotidien qui les publiait en feuilleton comme autant de croquis de sa vie d'actrice un peu scandaleuse égarée en province. Ces textes ont été ensuite réunis sous le titre « L'Envers du music-hall ». Extrait : « Nous courons vers l'hôtel, vers la loge étouffante et la rampe qui aveugle. Nous courons pressés bavards, avec des cris de volaille, vers l'illusion de vivre très vite, d'avoir chaud, de travailler, de ne penser guère, de n'emporter avec nous ni regret, ni remords, ni souvenir. »

Le film d'Amalric rend un bel et touchant hommage aux artistes en tournée tels que les croquait Colette. Les filles du « new burlesque » lui apportent un supplément d'âme, une étrangeté, un exotisme qui emballeront définitivement l'affaire avec leur physique fellinien, leurs tatouages, leurs paillettes, leurs maquillages outranciers et leur usage de la langue anglaise pimentée de quelques expressions françaises prononcées avec un accent délicieux. Pour retrouver l'ambiance des tournées, Mathieu Amalric a organisé des représentations en province avec un vrai public, qui découvrait, stupéfait et ravi, les numéros insensés des filles : Mimi Le Meaux, Dirty Martini, Kitten on the Keys, Evie Lovelle, Julie Atlas Muz et le seul garçon de la troupe, Roky Roulette.

 « Tournée » est, aussi, un hommage à ces producteurs qui, tel Bernard Palissy, sont capables de brûler leurs meubles pour financer leurs rêves. C'est Claude Berry qui hypothèque sa maison pour payer les dernières scènes de « Tess » de Roman Polanski. C'est Paolo Branco, le fantasque producteur de Manoel de Oliveira, de Werner Schroeter, de Raul Ruiz, qui gagne au casino les sommes nécessaires pour achever le tournage d'un film de Wim Wenders. C'est Jean-Pierre Rassam, c'est Humbert Balsan, suicidés au champ d'honneur. « Ce sont des artistes et des aventuriers, dit Mathieu Amalric. Comment font-ils pour continuer ? A la mort d'Humbert Balsan, j'ai eu peur pour Paolo. » Paolo Branco devait tenir le rôle de l'imprésario de « Tournée ». Il a décliné au dernier moment. Mais il a produit le dernier film de Manoel de Oliveira, présenté, en même temps que celui d'Amalric, au Festival de Cannes. Respect

- Thierry Gandillot - Les Echos -

Je l'ai vu hier soir... j'y allais confiante, que des bonnes critiques que des bons échos que de bonnes vibrations à propos de ce film, je n'ai pas été déçue... juste un peu peut-être, ne pas avoir vu le show de ces femmes débordantes d'énergie, de générosité et d'amour en entier et n'en avoir que des bribes... C'est un film tout à fait humain, fait de désirs de se sentir vivant et de le partager, fait de plaisirs de se sentir femme et de l'exprimer, fait de couleurs et de gris comme la vie même et parlent de nos voyages de nos errances de nos erreurs et des moyens que l'on trouvent en nous ou autour de nous pour y faire face... C'est un film sur la vie d'artiste, sur le spectacle, ses contraintes et ses bienfaits... Intelligent et sensible, vraiment attachant.

 

27/06/2010

art

 

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- Helena Almeida -

 

 

" Il faut faire de sa nature un style."

- Fiedrich Nietzsche -

 

 

 

04/06/2010

pique-nique

En écho à Claudio et sa petite fête qui se prépare, en écho à Didier qui y sera avec le coeur et la pensée comme moi sans doute et qui a pris les devants avec délicatesse comme à son habitude, l'amitié reste sans détours un des plus belles expériences de vie, ce petit film! Hum, l'ambiance tout à l'heure sur la plage aura je pense une autre tonalité, mais je trouve que c'est quelques neuf minutes sont un beau moment de... psychologie, et d'amour et d'amitié aussi.

Bon pique-nique à vous, gens du Sud, plage du Passable à St Jean, enjoy!

 

 

17/05/2010

cinéma

 

 

"Le cinéma, c'est l'écriture moderne dont l'encre est la lumière."

- Jean Cocteau -

 

 

17/04/2010

Good Morning England


Le genre qui fait du bien quand on veut croire à ses rêves...
Rock!

05/04/2010

4 minutes

Renversant bouleversant interpellant...

 

 

12/03/2010

tango...

 

 

03/03/2010

cancelled

Hum, "tousse", "tousse", reprenons nos esprits.

J'en rêvais en autres rêves et non des moindres, mes fils se soudent et me l'offrent pour mon petit Noël, j'attends patiemment la date du moment de grâce, je me prépare psychologiquement je trépigne toute la journée l'écoute en boucle me met dans l'ambiance, vous en parle et à moins le quart j'y suis. Ambiance plutôt calme et déserte, je me dis " Tu n'es jamais vraiment en avance pour une fois probable qu'ils sont tous comme toi, ou plus en avance encore ", mais ô rageô désespoir ! cancelled. Je m'approche du beau gosse à l'entrée et tente de comprendre, il me dit: " I don't speak french, cancelled, ok! " Ok, baby suis pas deux de tense, je comprends votre langue, quoi, tsé moi je me suis dit il est au plus mal pour ne pas venir chanter, restons zen, m'en fous d'avoir un billet qui vaut tant d'euros je sais bien que je peux être remboursée, pis c'est un cadeau, pis c'est pas le problème. " How is Léonard?" I try. Il me regarde encore...

Bon, la soirée n'était pas comme je l'avais imaginée, mais j'étais en bonne et galante compagnie je suggère un ciné pour palier à la peine et rebondir, on me soumet en retour le titre d'un film, de bonnes critiques et puis un peu d'aventure cinématographique sans filet, il y a longtemps... Toujours du mal à me laisser complètement faire! Je dois dire, là, quel bijou! "Une éducation", pas forcément un titre qui fait frémir ou vibrer, mais quel bonheur, tout, l'image le jeu d'acteur la fraîcheur de l'amour naissant la puissance des lettres et de l'intelligence, ciselé senti émouvant esthétique régalant vraiment. Merci Léonard finalement, on a à nouveau rendez-vous le 25 Septembre et j'ai passé une délicieuse soirée. Take care.

 

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23/02/2010

régal

Merci Christian...

 

 

 

 

07/02/2010

Gérard

 

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Hum, j'aime le bonhomme, j'aime la gueule et plus encore l'artiste, quel acteur. Je sais qu'il fâche certains qui le trouvent "trop" moi je le trouve grandiose et puis si tonitruant, un vrai cyclone. Une de mes amies a été sa voisine de palier pendant un temps, ça ne l'a pas franchement réconciliée avec le personnage qu'elle ne portait pas dans son coeur, faut dire aussi que les excès c'est pas trop son truc, tous y compris ceux de langage. Ce matin, pourtant j'en menais pas large et suis tombée sur un entretien dans la presse avec lui pour la sortie du film " L'autre Dumas" avec le non moins talentueux Benoît Poelvoorde, reboostant, même au travers des mots rapportés par un journaliste il crève l'écran, le papier disons en l'état, cette fureur de vivre cet appétit et cette sorte d'expression de soi, il est lui où qu'il soit quoi qu'il joue quoi qu'il dise, j'aime pas mal ça j'avoue, j'envie aussi, ce côté être soi-même quoi qu'il arrive et quoi que la vie réserve. Il cite dans cette interview St Augustin plusieurs fois dont je n'ai pas lu les " confessions" et puis ce géant Balzac, il parle de son fils avec émotion et retenue et surtout ce qui m'a frappé il est dans la vie, pas d'ampoulé pas de surfait, un seul homme, l'entretien coupé de ses coups de fils amicaux et de sa réalité sans artifice, semblable à l'idée que je me fais de cette force de la nature qu'il me semble être. J'aimerai le rencontrer, dommage il a déménagé...

Vu la bande annonce, et j'ai bien envie d'en voir davantage, je reprends du poil de la bête!