13/01/2013
Simone, mon deuxième prénom...
07:16 Publié dans art de vivre, écriture, pensée du moment | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : art de vivre, écriture, simone de beauvoir, réflexion, mode, boutique, partage, expérience, femme, humain
Eluard
06:38 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : paul eluard, poésie, amour, parcours, partage, humain
11/01/2013
Blog & Co (suite 1)
Suite à cet audit fort instructif et généreux, Mistral m'a envoyé un lien vers une série d'interviews qu'OldCola avait programmées il y a maintenant une dizaine d'années sur ce même sujet. Certains auteurs de ces réponses n'ont plus de blogs depuis longtemps d'autres ont changé d'adresse, néanmoins leurs expériences et ce qu'ils en disent sont riches d'enseignements.
Par exemple, comme me l'a judicieusement fait remarquer Christian, cette réflexion de Lady Guy:
La nature publique du blogue me fascine et j'aimerais en parler. Je fais très attention à ce que j'écris. Je me sens toujours plus à l'aise avec mes lecteurs « virtuels » qu'avec les lecteurs qui me connaissent dans la «vraie » vie. The Man écrit rarement des commentaires, car sinon, il aurait un ascendant sur moi et sur ceux qui participent à mon blogue, puisqu'il vit avec moi. D'ailleurs, je lui fais toujours lire les billets qui le concernent avant de les poster, pour ne pas que ses parents (qui me lisent) aillent s'imaginer que le je ridiculise dans son dos.
C'est toujours très étrange, quand je rencontre des amis qui lisent Le Journal de Lady Guy et qui me lancent : "Comme ça, Sissi a mangé votre capote ? The Man est athée ?". Les gens prennent très au sérieux ce qui est écrit, il ne leur vient pas à l'idée que je transforme la vérité par l'écriture ou que, parfois, au contraire, il y a plus de vérité dans mon blogue que ce que je leur dis en paroles. Enfin, ces petits détails me font réfléchir sur l'écriture en général. Je commence à comprendre, vaguement, ce que les écrivains qui font dans l'autofiction doivent supporter lorsqu'ils publient un roman, et que toute la parenté, les ex et les amis se manifestent pour protester contre certains faits. Ce doit être délicat, en effet!
J'ai en effet moi-même eu à pâtir de cette interactivité entre ce qu'on écrit, qu'on exprime, qu'on partage au travers de son blog et la "vraie" vie. A pâtir mais aussi à m'enrichir. Pas encore plus tard qu'hier un de mes clients qui me lit régulièrement, je viens de l'apprendre, a tenu à me dire à quel point ça lui faisait du bien... C'est tout l'art de l'écriture dans le cadre du blog. Il y a matière à réfléchir encore là-dessus et à s'aventurer...
09:13 Publié dans Blog, écriture | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : blog, écriture, christian mistral, oldcola, tribu, réflexion, partage, humain
Bleue
" Bleue est la couleur du regard, du dedans de l'âme et de la pensée, de l'attente, de la rêverie et du sommeil."
- Jean-Michel Maulpoix - Une histoire de bleu -
06:59 Publié dans art, Livre, photographie, poésie | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : photographie, poésie, une histoire de bleu, livre, jean-michel maulpoix, partage, humain
09/01/2013
Blog & Co
C'est la question d'un vieil ami lecteur assidu de mon blog: "qu'est-ce que le blog change dans ta vie, qu'est-ce qu'il t'apporte?" et la naissance des blogs de Mokhtar, Lélius et Plumi qui m'ont engagée dans cette énième réflexion sur l'utilité et les conséquences que peuvent avoir la tenue d'un blog. Pendant que Christian Mistral, à qui j'ai évidemment posé la question en tout premier quand j'ai décidé de mettre à contribution certains blogueurs eux-mêmes assidus lecteurs d'Helenablue et fervents créateurs de leurs espaces, cherche à trouver une réponse en relisant tout du sien et du mien, commentaires compris, ainsi que deux ans de celui de Sandy depuis plusieurs jours et plusieurs nuits, d'autres m'ont fait part de leur ressenti, de leur impression et de leur vision par rapport à ce magnifique outil possible de communication. Je les en remercie.
Venise, qui comme chacun le sait ici, tient un blog spécialisé en littérature québécoise, "le Passe-mot" depuis plus de cinq ans a généreusement répondu à ma question. Je vous livre sa réflexion grisante, couleur de l'encre qu'elle utilise:
Merci, Blue, de ton invitation à participer, à la confection de ta note sur le blog !
D’entrée, Blue, je dirais que je t’ai connu toi ! Femme d’une extrême sensibilité et dont je dois le reconnaître, tu m’as apporté beaucoup par l’engouement et l'envie que tu instilles dans les échanges tellement riches sur tout ce qui concerne la vie et ses vicissitudes ainsi que ses bonheurs. Pour résumer, le blog m’apporté une autre façon de jouir du plaisir de la vie en société, sans qu’on soit présent physiquement ensemble mais c’est tout, comme ! En vérité l’impression ressentie, hormis la présence physique, tout le reste était présent : on rit, on discute (on écrit !), on se boude, on s’énerve, on se fâche, on se présente des amis(es), on reste longtemps sans se parler et on reprend …etc.
1) Le blog donc, est une société dans une société, c’est une cellule familiale où les échanges sont publics. On ne sort pas de chez soi et on se voit quand même ; il y’a en fait une présence permanente !
Je me rappelle mes débuts avec le blog, où quand je ne pouvais pas rendre publique mes sentiments sur un sujet, je m’épanchais en t’envoyant un émail où je m’ouvrais à toi sans jamais l’avoir fait dans le passé, du temps où le blog et internet n’existaient pas.
2) Le blog m’a permis de me rapprocher de beaucoup de gens quelques soient leurs opinions, leur positions politiques ou autres. Quand un sujet ne me plait pas, point d’explication à donner, il suffit de ne pas commenter (jamais on ne saura la raison, même si les temps d’arrêt parlent eux aussi…-Mokhtar n’aime pas les points de suspension-)
3) J’ai découvert des Gens charmants ! Je suis à peu près sûr que si un jour, je rencontre (physiquement parlant) un parmi vous, surtout de ceux ou celles avec qui j’ai un certain ressenti, amical bien sûr, (Il se pourrait qu’il y’ait aussi des surprises, bonnes ou mauvaises !), je me ferais un plaisir de les approcher un peu plus, si bien sûr les deux parties conviennent de cette possibilité.
4) J’ai remarqué aussi que des blogueurs pour une raison ou une autre, se chamaillent, se quittent en direct, s’insultent, ferment leur blog, en ouvrent un autre, etc.…C’est comme dans la vie en général avant l’existence du blog.
Conclusion : Quel étrange outil que le blog (cette toile d’araignée mondiale..) ! Comme tout outil, il y’a ses bons et ses mauvais côtés! Pour moi, s’il y’a du respect, de la convivialité, de l’amour, du partage, de la solidarité ! Le blog est un objet « non obscur »du désir, de l’amitié, des hommes et des femmes civilisés.
Voilà déjà matière à réfléchir et à penser. Le blog, un formidable outil pour s'exprimer, promouvoir, partager, se réaliser, rencontrer, créer du lien... Mais encore?
Claudio, qui réfléchit à ça depuis longtemps et que j'ai déjà sollicité pour entendre ce qu'il a à en dire, pensant se répéter m'a donné une réponse qui lui ressemble bien:
Blogueur depuis 6 ans avec des interruptions, j’en suis à mon troisième blog. A chaque fois que j’en fermais un je croyais que c’était définitif, puis, le virus me reprenait ; ça me manquait, tout simplement.
Cependant, il y a eu une évolution. Si au début, j’aimais échanger sur des sujets brûlants (actualité, politique…) et débattre, peu à peu c’est devenu un lieu où je dépose des choses, pour les partager bien sûr, mais sans besoin de retour comme c’était le cas auparavant.
Ce que globalement cela m’a apporté, c’est de rencontrer des gens, parfois « en vrai » et de me dire que ce sont des amis, plus vrais que d’autres d’ailleurs, puisque nos échanges virtuels se sont toujours faits, et c’est leur qualité première selon moi, sur l’essentiel, sur l’humain. La « vraie vie » (j’écris cela pour me faire comprendre car pour moi, les blogs c’est aussi la vraie vie) demande trop d’obligations sociales et conventionnelles, des entrées en matière, des politesses inutiles, des salamalecs, que les échanges bloguesques nous économisent.
Depuis le début de mon expérience, les réseaux sociaux ont rogné l’impact du blog et me servent pour des partages de liens ou des pensées furtives. Plutôt inadaptés à la réflexion de fond ou à la création, ils laissent aux blogs le soin de les accueillir en dessinant également une véritable identité de leurs auteurs. Aussi, cette expérience m’a permis de mieux me regarder de l’extérieur et de cerner l’image qu’on pouvait avoir de moi.
Cet outil ne change pas la vie, mais peut changer son rapport aux autres. Chacun portant sa croix, on se bagarre en permanence contre des choses. L’une de mes croix étant une timidité maladive, cette activité m’a fait progresser, même si je suis conscient de ne jamais guérir. Mais c’est déjà pas mal.
Je crois, en ce qui me concerne, qu’étant plus à l’aise avec l’écrit qu’avec le rapport direct, j’ai pu me familiariser assez rapidement avec ce moyen de communiquer et d’échanger.
Assez exigeant avec moi-même je m’oblige à un billet quotidien. Cela me permet de rester en éveil. Je ne saurai tenir un blog en dilettante. Et aussi de grouper, au même endroit, l’essentiel de mes réflexions.
En conclusion, les échanges, l’apprentissage, les amitiés, l’ouverture, l’éveil, la progression... que du bon. Car, contrairement à d’autres lieux sociaux, on peut s’abstenir, passer, rester, éviter… la liberté de chacun se trouve devant son clavier et les contraintes sociales n’existent quasiment pas.
J’ajoute que souvent vient l’angoisse de se répéter et de n’avoir plus rien à dire. On a beau changer d’angle, on sent bien qu’on radote. Combien de fois ai-je découvert, après-coup que j’avais déjà traité le sujet quelques années auparavant !? Tant pis. C’est que ce qui nous passionne et ce qui nous hante ne change pas tant que ça en réalité.
Changer son rapport aux autres, se dicipliner, partager. Pour ce qui est d'offrir, Lélius semble y être particulièrement sensible, dans sa réponse, en plus de découvrir qu'il pratique ses talents pour quelques rares depuis longtemps on ressent le plaisir qu'il trouve à donner et que ça ne soit pas trop compliqué à mettre en place. Le blog est un outil à la portée de tous, techniquement, j'entends. C'est plus le contenu et ce qu'on veut en faire qui demande une certaine exigence et une constance.
Pourquoi un blog? Parce que je continue par un moyen plus large, plus nouveau et pluridimensionnel à "passer" vers d'autres mes émotions culturelles et artistiques. Jusqu'à ce blog, et depuis de nombreuses années, je réalisais des enregistrements sonores (voix et musiques) de textes, à destination de mes amis, sous forme de CD.
Ici, je peux y ajouter l'image fixe ou animée, et surtout le talent des autres dans la forme qu'ils ou elles ont choisi.
La vraie question est : pourquoi la démarche, avant ou avec le blog? Je crois que c'est la même que celle qui pousse à l'écriture, sauf qu'ici les autres, connus ou anonymes, ont fait une grande partie du travail de création
Ce que cela change dans ma vie? Ce que cela m'apporte? Rien de plus que lorsque je préparais mes CD, le même plaisir, mais plus complet et plus fréquent.
Le blog me convient car, à la fois, il sert mon désir de donner, me laisse espérer, peut-être, une reconnaissance là où je n'avais pas coutume de la trouver jadis, tout en flattant la plus belle de mes rares qualités qui est aussi mon plus lourd défaut, ma paresse.
Laure, qui je l'espère va trouver essence pour nourrir son projet dans ce que chacun a à dire sur le sujet, m'a envoyé ce qui est sorti d'elle à minuit avant-hier faisant ainsi entorse à sa régulation intérieure:
Presque cinq ans à bloguer, ça fait 365 jours par an. Diantre !
Pourquoi voir le verre à moitié vide alors qu'il est plein et qu'il regorge d'abondantes idées ?
et bien parce qu'il faut maintenant sortir, inscrire, imprimer le réel, non plus en fantasmes et allégories, bien que jamais je ne
m'en lasserais.
Pourquoi bloguer ?
Pour rompre sa solitude souterraine d'une part, ensuite pour voyager, découvrir, s'ouvrir, appréhender l'autre et sa façon particulière
de communiquer. En prendre de la graine ou le réfuter, se frotter aux injonctions, aux autres sensations et apprendre à entendre.
Se laisser choir dans un fauteuil familier, s'entendre lire des mots amis, dans la solitude de mon cockpit amarré.
S'octroyer ce temps comme un espace d'échanges, ou besoin de s'épancher sans trop en dire, mais en laissant agir les mots.
Pourtant, la chronophagie de cette activité a pris le dessus sur mes considérations pratiques. Pour moi, la façon dont je l'ai
utilisé, ou usé, je ne sais, commence à devenir problématique dans l'usage de la vie. Celle du dehors. Pas celle du dedans.
Il faut un équilibre. Nourrir l'une sans appauvrir l'autre. Hors l'une pousse hors sol depuis trop longtemps. Je dois donc y faire pousser des branches
d'autant qu'elles se nourrissent du même terreau. Voilà, en somme, là où j'en suis dans ma blog attitude.
Trouver le bon équilibre, dans lequel il y a "libre". Je m'octroie donc un sevrage et une timing limité en ce début d'année.
Un truc suffisamment cadrant pour percer la toile et la transposer.
Mais le plaisir de vous lire tous, ici et là, est toujours aussi communicatif et passionnant et réchauffant.
Se confronter, s'ouvrir, se faire choyer, être entendu, écrire aussi bien entendu, dévoiler, découvrir, s'extraire, s'étonner. Le blog permet tout ça aussi. Il permet une vie dans la vie qui est la vie même. C'est un mode d'expression riche et étonnant de libertés. Inspirant. Laure me parle souvent de ce côté envahissant, du temps que ça prend... Sans doute est-ce parce qu'elle a encore un enfant en bas âge. Lorsqu'on a comme moi élevé trois petits gars, le temps et l'énergie que demande cet enfant là est moindre. Donner, construire, transmettre, entourer, créer, aimer, cuisiner, inspirer... Des gestes de père ou de mère. Des gestes d'êtres humains.
J'ai demandé à Plumitif aussi. Comme il est tout frais moulu dans cette grande famille, je voulais qu'il me dise ou redise ce qui l'avait motivé rejoindre cette communauté bloguesque. Voilà ce qu'il m'a répondu:
Pour ce qui est de ma première motivation, c’est vraiment ce que j’en ai dit sur mon blog : le souci de rendre la pareille, de ne pas rester là à juste profiter de la générosité des autres en simple observateur… Mais après il faut bien aussi trouver la matière à y transmettre, et donc la motivation à la produire, cette matière. Et là, c’est moins évident. Je n’en suis encore qu’au tout début, ça va sans doute se préciser peu à peu mais, en gros, il y a l’occasion de partager des créations qui, par leur nature, n’avaient pas encore trouvé un espace de diffusion approprié. En particulier, étant un créateur viscéralement multidisciplinaire (et pas du tout un « touche-à-tout » - ce sont des axes de création distincts aucunement interchangeables ou arbitraires qui correspondent à des dimensions intérieures forcément liées), il m’a semblé que le blog offrait un lieu potentiellement idéal pour explorer les liens entre ces axes et réfléchir, avec d’autres, sur la création elle-même. Et puis, plus simplement, c’est quand même beaucoup pour le plaisir d’échanger avec plein de gens passionnants disséminés un peu partout sur la planète qui me resteraient inaccessibles autrement!
La réponse d'Anne prouve qu'il peut aussi y avoir une dimension socialisante dans le fait d'avoir un blog.
Alors, blog.....ce qu'il a changé ? il m'a ré-inscrite dans le monde, il a rompu l'isolement ; en me permettant de rencontrer des gens, de confronter des points de vue, d'exprimer des choses et de ressentir des émotions, il m'a redonné sève, en quelque sorte ; je vivotais chez moi, heureuse d'y être seule, car je n'aime que les petits comités, mais je me sentais, d'une certaine façon, morte ; hors du monde ; vivre seule ( ou quasi...), c'est pas ça qui est le pire ! ça, ça me va tout à fait ! mais vivre isolée....n'avoir quasi personne avec qui échanger, avec qui partager des trucs, même banals et quotidiens (et notre quotidien est souvent l'aventure des autres), c'était sclérosant, stérilisant. Un blog permet des échanges comme je les aime : non étouffants, affables, bienveillants même lorsqu'ils sont critiques. Une vraie bouffée d'oxygène ! Il m'est difficile de côtoyer les gens au quotidien, à force ça me bouffe et je pars ; mais avec un blog, ils sont là sans être là, les autres, ils ne sont pas pesants ! j'ai trouvé chaussure à mon pied, de bons amis, et une forme de sociabilité qui convient à ma "sauvagerie". Que du bonheur !
C'est celle de Vieux-G, poétique à souhait, qui fera la conclusion de ce petit audit qui j'espère ouvrira d'autres pistes et permettra à ceux qui n'ont pas de blogs mais qui les visitent de donner leurs impressions et la nature du plaisir qu'ils ont à visiter telle ou telle maison et à tous ceux que je n'ai pas interrogé et qui ont eux aussi un blog d'entrer dans cette réflexion en partageant leurs expériences et élaborations sur ce sujet.
Le blogue me met en relation avec toute une nation de poètes, dont les sourires laissent tomber des coulisses de couleurs, le blogue, c'est une rêverie 2.0, c'est rêver collectivement. Bloguer, c'est encore découvrir des multitudes de trésors éternués par de beaux cerveaux. Ça me procure un engouement supplémentaire pour l'écriture. Avant, j'étais seul, l'écume d'un verbe refoulé autour des lèvres, éclairé par une sinistre lampe à l'huile, maintenant je m'exprime, primesautier, en sachant être entendu, sous l'astre de cette belle communauté.
Et comme me l'a mis la dame des Ocreries à la fin de son mail: Blog is beautiful! N'est-il pas?
12:50 Publié dans Blog, réflexion, rencontre | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : écriture, blog, réflexion, partage, humain
08/01/2013
Obscurités et lumières
L'amour est à réinventer. Vivre, étincelle d'or de la lumière. D'âme à âme. S'étoiler.
22:47 Publié dans art, poésie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : inspiration, art, poésie, isabelle vialle, rimbaud, émotion, partage, humain
07/01/2013
Les mots
Su blackwell
L’artiste britannique, Su blackwell est connue pour ses sculptures en trois dimensions, le plus souvent inspirées du contenu des livres qu’elle découpe et, en particulier, de l’univers des contes de fées.
Su Blackwell est née en 1975 à Shiffield, en Grande-Bretagne. Elle fait ses études au Royal College de Londres puis à l’Institut d’Art et de Design au Bradford College. Récemment, elle a réalisée plusieurs campagnes publicitaires pour Volvo, Pilsner Urquell et les magasins Cartier à Paris. Les travaux de Su Blackwell ont fait l’objet de nombreuses expositions au Royaume-Uni et aux États-Unis. L’an dernier, notamment, elle a été invitée au Musée d’Art et de Design de New-York. Elle a également réalisé des illustrations pour des magazines et des livres d’art, dont Playing with books (édition Quarry Books, 2010) de Jason Thompson.
"Le papier a été utilisé depuis son invention pour la communication : entre humains ou dans une tentative de communiquer avec l'invisible. J'emploie ce moyen fragile, accessible et utilise des procédures destructrices et irréversibles pour réfléchir sur la précarité du monde que nous habitons et la fragilité de notre vie, rêves et ambitions."
- Su blackwell -
12:27 Publié dans art, écriture, Livre | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : art, livre, conte de fées, tendresse, partage, humain
alive
08:31 Publié dans art, écriture, pensée du moment | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : écriture, pensée du moment, agatha christie, en vie, partage, humain
06/01/2013
Le piano ivre
20:51 Publié dans art, état d'âme, Musique | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : catherine major, québec, christian mistral, musique, poésie, paroles, humain, partage
l'insoutenable légèreté de l'être
" Le rêve est la preuve qu'imaginer, rêver ce qui n'a pas été, est l'un des plus profonds besoin de l'homme."
10:40 Publié dans art, écriture, pensée du moment | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : art, écriture, danse, musique, émotion, partage, humain
05/01/2013
Au bout de tout
Hé,hé, on en parle depuis un bail et il l'a fait. Plumitif vient de lancer son espace, son blog est né! L'année 2013 promet d'être riche en échanges, émotions et partages de toute sorte. Suis fière de vous l'annoncer. Allons l'encourager... C'est ici, yeah!
22:47 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : blog, nouveau-né, le plumitif, partage, québec, tribu humain, amitié
Harry Ally
D'un seul coup mon coeur se serre. En miroir c'est un bout de moi que je vois et je ne sais vraiment pas pourquoi ces lambeaux de lumière me touchent à ce point. Ce visage qui manque et ces longues mains noires qui semblent attendre je ne sais quel destin. Toujours cette même quête, toujours ce même dessein. Être. S'atteindre. Se dire. S'affranchir.
Chaque jour son lot de surprises, de rencontres, de retrouvailles. Chaque jour qui passe nous ouvre un horizon, un bout de nous-mêmes pas encore découvert, pas encore abouti. C'est toute la magie de la vie. Une émotion en cache une autre, nos tiroirs sont multiples, plein de facettes, plein de possibles. "On vit à la surface de notre être", disait le poète. Pas forcément si on s'en donne la peine et qu'on entre en dedans, qu'on se laisse attendrir, qu'on s'aventure plus profond et qu'on laisse venir à soi tous ces petits morceaux qui nous composent pour en faire une matière.
10:24 Publié dans art, écriture | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : art, écriture, harry ally, émotion, peinture, partage, humain
En rêve: Nocturne, S.207 de Liszt
10:18 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : musique, émotion, piano, liszt, partage, humain
04/01/2013
Résolution 2013
15:47 Publié dans art de vivre, pensée du moment | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : art de vivre, résolution, pensée du moment, cheminement, partage, humain
03/01/2013
aspiration
11:39 Publié dans art de vivre, pensée du moment, Voyage | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : art de vivre, envie, voyage, ailleurs, état d'âme, photographie, désir, partage, humain
02/01/2013
Titi Robin
23:31 Publié dans état d'âme, Musique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : musique, état d'âme, titi robin, émotion partage, humain
Borduas
Paul-Émile Borduas, peintre (Saint-Hilaire, Qc, 1er nov. 1905 -- Paris, France, 22 févr. 1960). Chef de file du mouvement AUTOMATISTE et auteur principal du manifeste REFUS GLOBAL, Paul-Émile Borduas a une profonde influence sur le développement des arts au Québec. Il a la chance, dans sa jeunesse, de rencontrer Ozias LEDUC, qui habite le rang des Trente à Saint-Hilaire. Celui-ci lui fit faire son premier apprentissage de peintre en l'emmenant avec lui à Sherbrooke, à Halifax et à Montréal (baptistère de l'église Notre-Dame et église des Saints-Anges à Lachine) et en l'initiant à la décoration d'église. Ozias Leduc l'encourage à s'inscrire à l'École des beaux-arts de Montréal (1923-1927) et obtient de Mgr Olivier Maurault, alors curé de Notre-Dame à Montréal, les crédits nécessaires pour l'envoyer ensuite étudier en France (1928-1930), aux Ateliers d'art sacré, dirigés par Maurice Denis et Georges Desvallières à Paris. Ce premier contact avec l'Europe est extrêmement important pour le jeune Borduas, lui faisant découvrir les peintres de l'école de Paris, de Pascin à Renoir. Cependant, contrairement à son confrère Alfred PELLAN, qui passera 14 ans à Paris, Borduas n'a pas alors de contact avec les surréalistes.
De retour au Canada, il ne peut se lancer dans la carrière de décorateur d'église, à l'instar de son maître « Monsieur Leduc » et pour laquelle il est parfaitement préparé, à cause de la crise économique. Il doit se rabattre sur l'enseignement du dessin dans les écoles primaires de la métropole. En 1937, il obtient un poste à l'École du meuble, poste tout de même plus à la hauteur de ses aspirations. Durant toute cette période, il peint peu et détruit beaucoup de tableaux. Sa peinture est encore figurative et trahit les influences de ses maîtres parisiens, de James W. MORRICE et finalement de Cézanne et de Rouault. La découverte du surréalisme et la lecture de « Château étoilé » d'André Breton, un texte qui va devenir le chapitre V de L'Amour fou, mais que Borduas lit dans la revue Minotaure est déterminante pour la suite de son développement. Breton y cite le fameux conseil de Léonard de Vinci, enjoignant ses élèves à regarder longuement un vieux mur pour y voir apparaître dans ses craquelures et ses taches des formes que le peintre n'a qu'à copier par la suite. Cela donne l'idée à Borduas de considérer la feuille de papier ou la toile sur laquelle il veut peindre comme une sorte d'écran paranoïaque. En y traçant au hasard (« automatiquement », sans idée préconçue) quelques traits, Borduas recrée le « vieux mur » de Léonard. Il n'a alors qu'à y découvrir des formes, les compléter, puis dans une seconde étape les détacher du fond par la couleur. L'automatisme pictural est né.
On peut dire qu'à partir de ce moment, le schéma principal de ses compositions est le paysage, entendu dans son sens le plus large, de manière à s'accommoder de visions intérieures, plus proches du rêve et de l'inconscient que de la réalité extérieure. Cette nouvelle production est présentée à la Dominion Gallery, à Montréal (1943), mais ne rencontre pas autant d'enthousiasme chez les collectionneurs que les gouaches. C'est aussi l'époque où son influence sur les jeunes, tant ses étudiants de l'École du meuble que ceux de l'École des beaux-arts ou du Collège Notre-Dame, va grandissant. C'est ainsi qu'il devient le chef de file du mouvement automatiste, exposant en 1946 et 1947 avec ses jeunes amis dans des endroits de fortune, successivement sur la rue Amherst, chez Madame Gauvreau, au 75 ouest rue Sherbrooke, à Montréal et, finalement, à la petite Galerie du Luxembourg, à Paris. C'est dans le cadre de l'une de ces expositions qu'il présente son tableau Sous le vent de l'île (1947). On y voit un continent plutôt qu'une île, au dessus duquel virevolte dans l'espace comme des fragments d'objets. Cette action culmine dans la publication, en 1948, du Refus global, un manifeste collectif mais dont les textes principaux sont rédigés par Borduas. La vieille idéologie de conservation (Notre maître le passé, Je me souviens...) y est dénoncée, et la nécessité d'une plus grande ouverture aux courants de la pensée universelle y est proclamée.
Borduas vit à New York de 1953 à 1955, y rencontrant des conditions moins étouffantes qu'au Québec. Sa peinture connaît un épanouissement extraordinaire au contact de l'expressionnisme abstrait américain, dont il visite les expositions. Il y rencontre quelques expressionnistes abstraits, dont apparemment Franz Kline. Les signes s'envolen (1953), dont le titre est symbolique du sentiment qui l'anime, annonce la dissolution de l'objet dans sa peinture. Celle-ci devient de plus en plus matérielle, le peintre ne travaillant plus qu'à la spatule. Sa première exposition à New York se fait à la Galerie Gisèle Passedoit, mais c'est finalement Martha Jackson qui représente Borduas à New York. Pendant le même temps, son élève Jean Paul RIOPELLE expose déjà à la Pierre Matisse Gallery, une galerie beaucoup plus prestigieuse. Même si la critique américaine a conscience que Borduas a été le « professeur » de Riopelle et va jusqu'à saluer en lui « le Courbet du XXe siècle », elle s'enthousiasme davantage pour la peinture de Riopelle, ce qui contribua grandement à les éloigner l'un de l'autre.
Espérant être mieux reconnu en France, Borduas part pour Paris en 1955. Toutefois, cet exil parisien lui est particulièrement pénible. Il n'y rencontre pas le succès espéré, n'obtenant sa première exposition solo à Paris qu'en 1959 à la Galerie Saint-Germain, donc quatre ans après son arrivée et un an avant sa mort. Sans beaucoup d'amis sauf Michel Camus, Marcelle FERRON et de rares visiteurs canadiens comme les collectionneurs Gisèle et Gérard Lortie, Borduas s'ennuie à Paris et sa santé décline. Ses derniers tableaux sont tout en contraste de noir et de blanc, avec parfois une autre couleur, comme dans L'Étoile noire (1957), probablement son chef-d'oeuvre. Plus près de Piet Mondrian, de Pierre Soulages ou de Franz Kline à Paris, Borduas s'est détaché complètement du surréalisme, n'ayant gardé de l'automatisme que sa manière spontanée d'appliquer la peinture sur son support. Ses dernières toiles, calligraphiques pour ainsi dire, reflètent son projet (jamais réalisé) d'un nouvel exil, au Japon cette fois. Bien que sa production demeure recherchée par les collectionneurs canadiens (les marchands de tableaux Max Stern de la Dominion Gallery de Montréal et G. Blair Laing de la galerie torontoise du même nom le visitent et lui achètent des tableaux), Borduas n'arrive pas à percer le marché européen. De plus en plus seul, rêvant de revenir au pays, Borduas meurt à Paris en 1960, laissant derrière lui une oeuvre considérable particulièrement bien représentée dans les musées canadiens (Musée des beaux arts du Canada à Ottawa, Musée des beaux-arts de l'Ontario, Vancouver Art Gallery, Musée d'art contemporain et Musée des beaux arts de Montréal).
* Merci Christian pour cette rencontre.
22:51 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : art, peinture, québec, borduas, découverte, partage, humain
01/01/2013
Une année 2013 tout feu tout flamme!
16:52 Publié dans amitié, art de vivre, Blog, photographie | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : photographie, amitié, laurence guez, cuisine, festin, partage, humain
31/12/2012
Lettres à un jeune poète
10:17 Publié dans art, art de vivre, écriture, poésie | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : écriture, poésie, lettres à un jeune poète, rainer maria rilke, art, partage, humain