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23/02/2013

découpages

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- Bronze Béatrice Bizot -



22/02/2013

Quelques images de Prague...

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20/02/2013

Après birthday

Hier, j'ai pris un an. C'est pour moi toujours une épreuve que cette journée, depuis un bail, à croire que c'est un souvenir que j'aimerais oublier, mon birth day! Réveillée à 4h du mat - j'ai des frissons, je claque des dents et je monte le son - par une froidure peu commune dans tout mon grand corps épuisé et malgré des tentatives désespérées pour me réchauffer (bain brûlant, grog fumant, massages violents) c'est le texte de Christian d'abord, puis la note de Laure et les pensées de Laurence qui ont réussi à vaincre ce froid intense. Seul un peu d'amour vrai, chaud, vivant pouvait remettre sur pied ma carcasse défaillante. Suis allée vers 6h30 du mat me remettre au lit avec mes petits doudous dans l'esprit. Cocoon. A 11h, mon homme déboule anxieux: "il est l'heure, il est l'heure, debout! Bon anniversaire, mon amour!" L'heure! J'étais déjà en retard d'une bonne demi. La boutique ouvre à 10h30 et suis encore au lit! Je me précipite, grelottante toute entière à nouveau, m'habille, me maquille en deux coups de cuiller à pot, avale sur le pouce une tartine beurrée, un thé vert parfumé d'Earl Grey et j'y vais. Mon petit dernier fait un stage en entreprise d'une semaine chez moi, suis rassurée, je serai pas seule toute la journée. Elle a défilé comme pour rire: papiers, réception de colis, rangements en tout genre, ménage de printemps, déferlante de coups de fil, quelques ventes. Quelle joie quand j'ai vu mon fleuriste préféré m'amener ce gros bouquet de tulipes blanches! Que c'est bon d'être aimée! Pourtant j'ai toujours si froid, si froid dedans, grand Dieu mais pourquoi ai-je à ce point froid? J'ai les mains gelées. Je découvre avec bonheur au cours de la journée quelques mails d'amis de coeur et des messages tendres de personnes qui me sont chères, chaque fois j'ai ma pichenette de chaleur mais le froid abyssal prend toujours le dessus, "Blue, pourquoi ce grand froid dur en toi?" 19 heures arrive enfin, il y a des jours comme ça on ne profite pas de l'instant présent on aspire déjà au lendemain, ça se fait sans qu'on y pense, peut-être un moyen de moins souffrir ou de moins réfléchir, est-ce que je sais? Nous avions prévu d'un commun accord d'aller toute la famille manger dehors un couscous chez notre ami Momo. Toujours aussi hivernale de l'intérieur je reprends un ultime bain chaud avant de me retrouver avec deux de mes fils, la chérie de l'un d'eux et mon homme au restau. L'ambiance chaleureuse et aimante, le vin, la bastilla de pigeon me remettent un peu de chaleur dans les veines, j'ai l'impression de revivre un peu et puis Peter me tend un paquet bleu. Je connais bien ce papier brillant double face, bleu et argent, c'est celui que j'utilise depuis des années à la boutique pour les emballages cadeaux. J'ouvre délicieusement le paquet et je suis tellement touchée par ce que j'y trouve que d'un seul coup mes lunettes de vue s'embrument. Un carnet Moleskine, grand format comme je les préfère et un stylo design acier chrome et ébène. J'ai le coeur qui bat la chamade. J'ouvre l'objet, deux dédicaces à l'intérieur du carnet. George et Peter m'on chacun écrit un petit mot doux. Là, impossible de me contrôler, mes larmes se bousculent et se transforment en gros sanglots longs, les mots de mes enfants me bouleversent d'émotion. Et aprés avoir passée ma journée à dire que j'avais froid, là d'un seul coup je m'éclate dans un "ce que j'ai chaud!"...

 

17/02/2013

Correspondage*


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Voilà, l'histoire de ces deux-là m'a profondément émue. Ainsi correspondre pendant toute une année, ainsi chaque jour penser à l'autre, se le dire, se dévoiler. Ainsi créer. J'ai trouvé ça vraiment touchant. Evidemment, les choses n'ont pas été faites au départ pour être vue par d'autres que les protagonistes, n'empêche que, au-delà de l'aspect esthétique et artistique, c'est l'aventure humaine qui me donne là des frissons de plaisir. L'un parlant avec ses découpages, l'autre avec ses mots. Chacun sensible et attentif, chacun voulant toucher l'autre. Chacun se nourrissant l'un de l'autre. L'âge importe peu, la distance non plus, la matière pas davantage. Il se fabrique ainsi un dialogue d'âme à âme. Je suis bien covaincue qu'au bout d'un temps certain, la communication entre ses deux êtres a dépassé le papier, l'encre et l'image. C'est du moins ce que j'ai ressenti tout au long de cette exposition attachante, inspirante et délicate...

 

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* Correspondage - Exposition jusqu'au 17 Mars 2013, bâtiment de la Galerie Nationale - Prague 

 

 

16/02/2013

Jazz Dock

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Le pur hasard fait parfois bien les choses. Encore faut-il les chercher pour les trouver, alors est-ce encore du hasard? Je voulais entendre du jazz et nous avions sans succès tenté de trouver sur internet avant de partir ce qui pouvait bien se passer dans la capitale tchèque point de vue musique de ce genre. Dépités nous pensions devoir nous passer de cette petite madeleine que nous apprécions l'un et l'autre, Pat et moi et voilà qu'à deux doigts d'en faire notre deuil nous découvrons à deux pas de l'endroit étonnant où nous avions trouvé refuge, sur l'eau, une adresse toute nouvelle dédiée au jazz, au blues et à la musique country, on ne pouvait être plus vernis! Avec une décoration très "pop" ou se mêlent jaune, rose et vert fluo tant au travers des éclairages que des meubles, le Jazz Dock bouscule les traditions et dépoussière l'idée que l'on se fait des clubs de jazz enfumés et cachés du regard des curieux. Ce soir là, la programmation proposait Rene Trossman à partir de 22h et jusqu'au bout de la nuit. N'ayant pas la moindre idée de qui était ce gars là et ce qu'il jouait comme sorte de musique mais séduits par l'endroit, nous nous y sommes posés. Wouah! Du blues. Du blues comme je n'en avais pas entendu depuis belle lurette. Un René de Chicago éblouissant et drôle accompagné de trois autres musiciens excellents et notamment un as au synthé. On a passé une soirée géniale qui nous a mis tout en foufelle. En sortant nous ne sentions plus le froid mordant bien allumés par la musique et les quelques cocktails pris à son rythme endiablé...

 

 

 

lettre à K.

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Cher Franz,

je reviens tout juste de votre ville de Prague, la grande Praha, si magique à la tombée de la nuit. Je l'ai traversée de long en large, montant, descendant, usant mes semelles sur ses mosaïques de petits pavés gris et blanc qui changent tous les dix métres et j'ai bravé la neige, le vent, le froid pour découvrir et ressentir cette cité mythique que beaucoup de guides touristiques donnent pour une des plus belles d'Europe avec Paris et puis Venise. Je ne sais dire, la beauté est si subjective. Pour moi elle est si dépendante de l'état d'esprit dans lequel on est et tellement liée à des idées qu'on se fait des choses. Difficile à dêméler. Praha n'est pas époustouflante de beauté comme peut l'être Rome ou Florence, du moins à mon humble avis mais elle dégage une sorte de mystère qui agit progressivement au fur et à mesure qu'on la découvre. C'est sans doute l'euphorie architecturale qui donne à cette cité un ton particulier, tous ces bâtiments qui s'entrechoquent et s'entrecoisent, tous plus chargés les uns que les autres en sculptures, en fresques, en ornements, avec en contraste, parfois, au milieu de cette opulence gracieuse un bâtiment austère, cubiste, à la serpe venant calmer le jeu. J'ai adoré tenter vous comprendre mieux en marchant sur vos pas. Comprendre dans quel état d'esprit vous pouviez être, tenter de me mettre à votre place dans vos endroits. Saviez-vous qu'un musée à votre intention a été créé, un musée qui tente de rendre votre angoissant univers et la tristese infinie de votre oeuvre? Je n'ai pas visité cet endroit, j'ai préféré mille fois baguenauder dans la Ruelle d'or, le long de la muraille nord du château qui domine la ville, cet "amas de petites maisons délabrées" je vous cite, dans lesquelles vous avez vécu au numéro 22 et qui semble vous avoir inspiré. Rénovées depuis, impressionnantes de petitesse, ces maisonnettes incongrues pas plus hautes qu'un homme, et plutôt un homme de petite taille, renferment une sorte de magnétisme, j'ai particulièrement été touchée par celle de la diseuse de bonne aventure, Matylda Prusova, plus connue sous le nom de mystique Madame de Thébes qui malgré la perte de son fils à la guerre de 14 continua à lire dans sa boule de cristal leurs fortunes aux gens du peuple. La pauvre, ayant prévu la chute du Troisième Reich, est morte aux mains de la Gestapo. La minuscule pièce qui ne contient qu'un divan recouvert d'un tapis d'Orient cramoisi, un guéridon rond, une chaise et un bureau sur lequel trône un crâne humain blanchi ressemble à un confessional, il a du s'en dire des choses dans cette alcove propice aux confidences. Et puis, surtout, pour mieux vous suivre, j'ai erré dans les cafés de la ville. Et là, je peux bien vous le dire tout de go, je me suis régalée. Le café Louvre d'abord, celui où vous aviez votre rond de serviette au premier étage de la rue Nationale, avec ses murs rose et crème, ses moulures en stucs néo-rococo, ses grands luminaires en vasque d'albâtre où le temps d'un chocolat chaud, onctueux à souhait, on retrouve l'art de vivre chaleureux et cosy de la Belle Epoque. Vous ignorez sans doute que cet endroit qui permettait aux visiteurs, dont vous faisiez parti, d'user du téléphone comme bon leurs semblaient et dont certains étaient passés maître dans l'art de s'y montrer passant parfois plusieurs coups de fil bruyants au cours d'une même soirée, a été fermé en Mai 1948 par les communistes pour en faire des bureaux et n'a été réhabilité qu'un 1992? Albert Einstein y avait aussi ses habitudes, ainsi les arts, la littérature et la science se côtoyaient autour de cafés et de mets. Votre ami Brod fut exclu du cercle philosophique qui y siégait? Diable, et pourquoi donc? Remarquez cela ne vous a pas empêché de continuer à visiter votre café préféré! J'y suis resté pendant quelques heures à regarder déambuler de table en table des corps masculins tendus dans de seyants gilets noirs, attentifs au moindre désirs des personnes attablées. Ce qui m'a frappée outre le décor, c'est qu'on peut y fumer. Et plus encore c'est dans le coin fumeur que la vie se fait plus active, à croire que la cigarette délie les langues et rassemble les individus. J'ai vu plusieurs groupes de femmes entre elles riant à gorges déployées, deux vieux copains qui semblaient en veine de se dire, et, tout près de moi, j'ai observé un long moment un monsieur d'un certain âge, mèche grisonnante, veste à carreaux plutôt criarde, en jeans comme la plupart des gens dans le lieu, se levant d'un bond à chaque fois qu'une grande brune faisait son apparition et se rasseyant dépité, la belle ne venant jamais dans sa direction. Je crois bien que tout son paquet de blondes y est passé. J'en étais presque désolée pour lui et aurais donné cher pour connaître son affaire, mais il ne parlait que tchèque. Quelle langue improbable! Impossible de s'y retrouver. Je serai bien incapable, Franz, de vous lire autrement que traduit en français, l'allemand est plus abordable que le tchèque mais est encore beaucoup trop une montagne pour moi. M'étant bien imprégnée du Louvre, il me restait vous concernant à visiter le Slavia. Magnifique endroit! Vaste, éclairé, de grandes baies s'ouvrant sur la Valtva, fleuve plus connu sous le nom de Moldau, avec un point de vue magique sur le château et la cathédrale trônant en hauteur derrière la multitudes de ponts rythmant ainsi l'image de carte postale quelle que soit l'heure. Le Slavia m'a plus fait songer à la Coupole de Paris, le genre grande brasserie truculente, symbole de l'histoire tumultueuse de la ville et de sa très riche vie intellectuelle, de sa façon de vivre, de se penser, de parler de soi. Ici, aussi, le personnel est en frac, à l'ancienne, tout comme le vestiaire à l'entrée. Les traditions sont respectées! Faisant face au théâtre national, ce lieu a accueilli nombreux intellectuels et artistes, on le sent fortement, il y a une liberté d'expression et une décontraction tout a fait sympathique invitant l'esprit à gambader et gamberger. Là aussi, j'ai stationné, n'en pouvant plus, je veux bien vous l'avouer de marcher et marcher encore, de musée en musée, 700 parait-il, rien que pour votre ville! Je ne les ai pas tous arpentés, de tous ceux que j'ai eu envie de faire, c'est le Veltrzni Palac, immense bâtiment construit dans le style constructiviste à l'autre bout de la ville qui m'a le plus secouée. Mais je vous en reparlerai, j'y ai fait une découverte si émouvante qu'il faudra bien une autre missive pour vous ne parler que d'elle, j'y suis encore, par la pensée. Oh! C'est que pour aller jusque là il m'a fallu prendre le métro. Je n'avais jamais encore pris un escalator aussi raide pour investir les entrailles de la terre. Quelle émotion! Mais,revenons à vos cafés. Aux cafés de votre ville sourde et gracieuse qui se découvre petit à petit. Hier, dernier jour de ma visite, j'ai voulu prendre un dernier liquoreux chocolat chaud dans le seul café cubiste au monde. Vraiment tous les styles se côtoient dans cette ville: roman, gothique, baroque, art nouveau, art déco, cubiste... A nouveau à l'étage, c'est le mobilier bien sûr qui m'a attiré l'oeil jusque dans les moindres détails: patères, poignées de porte, luminaires. Je n'ai pas tellement aimé les jupettes vertes en abat-jour sur les grand lustres de métal forgé mais par contre la rigueur et la pureté des tables et des sièges méritent le détour. Finalement pour nous, ce qui était sans aucun doute avant-gardiste à l'époque est devenu presque dépassé voire un tantinet vieillot mais c'est rigolo de se replonger ainsi dans des ambiances totales jusqu'aux tasses à café, on a un peu l'impression d'être dans un décor de ciné et de faire de la figuration. J'y ai vu une jeune femme slave de toute beauté, perdue dans ses pensées, seule, écrivant sur son petit carnet noir des bribes de choses et d'autres, sirotant entre deux coups de stylo son cappucino. J'avais pour ma part à la main un de vos livres, Un artiste de la faim à la colonie pénitentiaire et autres récits, votre médecin de campagne m'a fait froid dans le dos, et "Un rêve", Joseph K. rêvait, m'a subjuguée. Je ne vous avez plus lu depuis pas mal d'années, le dernier livre que j'ai repris de vous il y a peu était lettre au père qui m'avait inspiré une lettre à ma mère beaucoup moins dense, pour, comme vous l'écrivez vous-même "rendre à tous deux la vie et la mort plus faciles", pensez-vous cela possible? Je veux y croire même si parfois encore j'en doute. Je ne sais s'il est possible d'extraire de soi tout le poison que notre éducation nous a "intraveiné". D'ailleurs, je ne veux pas vous ennuyer avec ça mais j'ai fait pas mal de cauchemars entre vos murs, je me suis demandée s'il n'y avait pas une alchimie particulière qui m'a ainsi ramenée aux fantômes du passé. Comment séparer les choses qu'on décide et celles qui se décident malgré nous? Cher K., en tout cas, ces quelques jours en votre compagnie furent un régal et Prague sous son grand manteau blanc une poétique découverte pleine d'instants que je garde en mémoire comme des petits trésors brûlants. Merci d'avoir été et d'être encore au travers de vos mots aussi remuant.

Bien à vous.

Blue

 

11/02/2013

Prague

 

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 " Le voyage est une espèce de porte par où l'on sort de la réalité comme pour pénétrer dans une réalité inexplorée qui semble un rêve."

- Guy de Maupassant -

 

 

10/02/2013

Alfons Mucha

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" Oh! Vous allez à Prague... Alors deux choses à voir: le cimetière juif et le musée Mucha. Vous connaissez Kafka? Moi, je l'ai jamais lu mais j'en ai entendu parler. Son histoire de cloporte et puis la lettre à son père. Enfin vous allez voir, Prague est une ville lumière. Le musée de Mucha, surtout, n'oubliez pas!"

Samedi ne fut pas une journée ordinaire, au contraire. Un monde fou, une euphorie et puis des tas de situations inédites, des rencontres et des surprises. Chacun et chacune y allant de son couplet, journée chargée. Mucha, tiens Mucha, ça me dit vaguement quelque chose, quand on s'intéresse à l'art nouveau comme j'ai pu le faire à un certain moment de ma vie, on a quelques images en tête. Alfons Mucha. Ah oui, la grande Sarah! C'est ça. J'avais sur le mur de ma chambre plus jeune, le dessin d'elle par lui.

 

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Alfons Maria Mucha, né à Ivančice (qui faisait alors partie de l'Empire austro-hongrois) le 24 juillet 1860 et mort à Prague le 14 juillet 1939, est un peintre tchèque, fer-de-lance du style Art nouveau.

Second enfant de Ondřej Mucha, huissier de justice, son aptitude au chant lui permet de poursuivre son éducation dans la capitale morave, Brno, mais son amour de jeunesse a toujours été le dessin. Il avait commencé à dessiner avant même de savoir marcher, sa mère lui attachant régulièrement un crayon au cou. Très peu de ses dessins de jeunesse ont été conservés. Parmi ceux-ci, se trouve Ukřižováni (La Crucifixion), qu'il dessina quand il avait environ huit ans. Après avoir réalisé quelques travaux décoratifs en Moravie (essentiellement des décors de théâtre), il émigre en 1879 à Vienne afin de travailler pour la plus grande entreprise de décors de théâtre de Vienne, tout en continuant sa formation artistique. Il revient en Moravie en 1881, après qu'un incendie a détruit cette entreprise, et réalise des décorations et des portraits en indépendant. Le comte Karl Khuen de Mikulov, l'ayant recruté pour décorer les murs du château Hrusovany Emmahof, est tellement impressionné qu'il finance les études de Mucha à Munich.

 

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Mucha se rend ensuite à Paris en 1887 pour continuer ses études à l'Académie Julian et à l'Académie Colarossi, tout en produisant une revue et en réalisant des affiches publicitaires. Seul artiste disponible en décembre 1894, il réalise l'affiche publicitaire de Gismonda, la pièce jouée par Sarah Bernhardt au Théâtre de la Renaissance où il est engagé pour six ans. Son style délié lui vaut une certaine notoriété. Il réalise notamment Lorenzaccio, La Dame aux camélias (1896), Hamlet et Médée (1898).


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En 1896, il participe à l'Exposition du Cirque de Reims et réalise l'affiche du Salon des Cent qui se tient à Paris.

Mucha est aussi connu pour avoir produit une série de peintures, posters et affiches publicitaires appartenant au style Art nouveau. Parmi les plus célèbres, on peut citer Lefèvre-Utile, Job, Perfecta, Ruinart, Moët et Chandon.

Il représentait souvent de belles jeunes femmes dans des robes néoclassiques aux drapés flottants, souvent couronnées de fleurs formant un halo au-dessus de leur tête. Son style a rapidement été imité, mais sans la touche de beauté et d'artistique que seul Mucha pouvait donner.

Mucha se rend ensuite aux États-Unis de 1906 à 1910 pour y recueillir des fonds et réaliser ce qu'il considérait comme son œuvre maîtresse, l'Épopée des Slaves. C'est Charles Crane, un riche industriel rencontré à Chicago qui lui permet de revenir en Bohême et de s'établir à Prague. Outre la réalisation de son Épopée, il décore le Théâtre national, la Maison municipale ainsi que d'autres monuments de la ville. Lorsque la Tchécoslovaquie obtient son indépendance après la Première Guerre mondiale, il conçoit les nouveaux timbres-poste (dont la première émission du Château de Prague), billets de banque et autres documents officiels pour la nouvelle nation.

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Il meurt à Prague le 14 juillet 1939( le jour de son anniversaire ) à l'age de 79 ans, quelques jours après avoir été interrogé par la Gestapo. Son corps est jeté à la fosse commune, l'Église catholique lui ayant refusé une sépulture en terre chrétienne du fait de son appartenance à la franc-maçonnerie. Une plaque commémorative lui est dédiée au cimetière des Grands Hommes de Prague.

À l'époque de sa mort, son style était déjà considéré comme dépassé, mais l'intérêt pour cet art magnifique est réapparu dans les années 1960 et continue périodiquement à inspirer et à influencer les illustrateurs contemporains. Son fils Jiří Mucha, un auteur qui a beaucoup écrit sur son père, a souvent attiré l'attention sur son travail.

Une loge maçonnique francophone, à Prague, porte son nom. (source wiki)


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Quatuor Talich

 

 

08/02/2013

Danse harmonique

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- Acrylique sur toile - La Rouge -


 

" Entre deux individus, l'harmonie n'est jamais donnée, elle doit indéfiniment se conquérir."

- Simone de Beauvoir -



deux heures à tuer

Ayant étonnament deux heures devant moi, j'avais décidé deux heures moins une avant de faire un certain nombre de choses: repassage, lessivage, grand rangement, triage de documents, ménage de presque printemps. Finalement, je n'ai rien fait de toutes ces choses, mais rien de rien. Elles pouvaient bien attendre encore un peu! Je me suis laissée aller, me suis laissée faire au gré de mes inspirations variées. Et, je me suis retrouvée chez Michael à l'écouter jouer du piano, hé,hé...

Son blog est un coffre au trésor. Il fait feu de tout bois: écriture, photographie, musique, cinéma, méditation et tout y est matière à nourrir son âme. J'y suis restée un bon moment et j'ai le sentiment que tout ce temps passé en sa compagnie vaut bien plus que le temps que j'y ai consacré. Des petites pousses vont germer. C'est là toute la magie des blogs. Ces rencontres qu'on peut faire à n'importe quel moment de sa vie et qui la bouscule, l'embellisse et l'enrichisse aussi. J'adore.

 

lire

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"On ne devrait lire que des livres qui nous piquent et nous mordent. Si le livre que nous lisons ne nous réveille pas d'un coup de poing sur le crâne, à quoi bon le lire."

- Franz Kafka -

 

07/02/2013

Jeudi 7

J'oscille entre la bonne humeur et le découragement. Suis entre-deux. Pourtant je m'étais fait la remarque hier entre deux clientes, toujours encore entrain de se plaindre, que c'était inutile et improductif de se sentir malheureux quand après tout il n'y avait pas de raisons valables de l'être si ce n'est l'impression qu'on pourrait être mieux. Se lever chaque matin que Dieu fait dans les bras de la personne aimée, descendre prendre son thé et bavarder quelques minutes avec deux de ses petits gars, rencontrer Chopin ou Schumann à la première gorgée, laisser son esprit gambader face à la fenêtre ouvrant sur un jardin d'hiver en berne et croiser le regard d'un merle venant faire des repérages pour installer son nid, vagabonder ensuite sur la toile et piocher deci delà des pépites comme " Be in love with your life every minute of it " de Jack Kerouac ou " Je crois que les petites actions sont souvent celles qui nous amarrent ici bas " d'Eric Mc Comber et alors ressentir du plaisir...

J'ai eu envie de partir quelques jours, ça m'a prise d'un coup. Je voulais découvrir un nouveau lieu, voir du pays, faire une nouvelle expérience. Moscou, St Pétersbourg, Zagreb? C'est Prague qui l'a emporté! Prague, la ville magique d'après ce qu'exprime André Breton ou Apollinaire lors du récit de leur visite. Prague, la ville de Kafka et de Rilke, ville alchimique, ville ésotérique, ville romantique avec son pont Charles, le plus bel ouvrage gothique de l'Europe, sa place du marché, son horloge astronomique, ses hôtels particuliers baroques, le château, la tour des poudres, le palais Sternberg, ses musées, sa musique, sa féérie. Tant pis si madame Cheval me dépouille un peu plus, tant pis si c'est la crise, que les temps sont durs et qu'il n'y a pas la place pour une folie d'aucune sorte. J'ai pris mon billet, ça y est, je nous y emmène la semaine prochaine, quatre jours, se changer les idées.

C'est un luxe de pouvoir ainsi décider de partir ou de ne rien faire, c'est une chance de pouvoir ainsi être libre de ses mouvements et de ses pensées. C'est un bonheur immense que d'aimer et d'être aimé, c'est précieux de le mesurer, de se le dire, de l'exprimer. Et pourtant encore, malgré tout ça, on n'a parfois pas la foi et on se noud le coeur avec des pensées sombres, je me demande pourquoi. Pourquoi est-ce si compliqué de s'autoriser à être bien et juste prendre la vie du bon côté, celui qui fait avancer et qui donne des ailes?

Aujourd'hui, c'est Jeudi, non c'est pas raviolis. Vais tenter une expérience, pour voir, vais tenter de penser à ce que je fais, d'être plus là encore que d'habitude, profiter de chaque petits gestes du lever au coucher et voir si cela m'entraîne vers des horizons insoupçonnés. Je crois le faire parfois mais très vite le naturel reprend le dessus et ma journée a filé sans que je m'en apercoive. Là, si j'essayais de ne pas oublier de ne pas oublier d'en être, de la tête aux pieds.

 

05/02/2013

Song of sand

 

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04/02/2013

C'est l'amour qui m'a faite*...

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 - Photo Laurence Guez -

 

" C'est l'amour qui m'a faite

L'amour qui m'a fête

L'amour qui m'a fée..." (Prévert)

 

 

* Découvert dans Valium - Christian Mistral - p.233

 

Cloud

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- Tomàs Saraceno -

 

Il faut du courage pour créer une pièce de 1.200 mètres carrés, suspendu à 20 mètres du sol, formé par trois membranes qui deviennent autant de niveaux accessibles au public. Un spectacle de la science et de la créativité que l'artiste argentin Tomàs Saraceno (San Miguel de Tucuman, 1973) a été déployé dans le centre d'art Hangar Bicocca à Milan, avec la collaboration de l'entreprise de pneumatiques Pirelli. L'établissement est ouvert jusqu'au 17 Février est nommé sur la mousse espace-temps, un physicien Paul Davies expression faisant référence à un concept de la physique quantique qui inclut l'idée de déplacer les particules subatomiques capables de mutations responsables en la matière l'espace-temps.
 
«Le travail transforme l'architecture dans un organisme vivant, qui réagit aux mouvements des voyages d'utilisateur, ce qui rend visibles les relations qui nous lient avec l'espace. D'un simple étape pour un flux d'air peut déclencher un effet papillon, afin que les gens qui partagent l'espace, apprendre rapidement et instinctivement la nécessité d'équilibrer, agir de manière responsable envers les autres », a déclaré Saraceno, connu pour créations gonflables inspirés par la morphologie des bulles, toiles d'araignées, les réseaux neuronaux ou les formations de nuages.
 
Visible ci-dessous, et accessible par le haut, sur la mousse espace-temps, dont l'accès est interdit aux enfants de moins de 18 ans et ne convient pas à ceux qui souffrent de vertige ou de claustrophobie, est un doux, surface instable qui engage les visiteurs dans un jeu l'interdépendance. "C'est une métaphore de la façon dont nous vivons en interdépendance. Génèrer la nécessité d'une instance de dialogue continu, car tout léger mouvement peut réduire le solde en entier et avoir à réapprendre comment l'interpréter », explique l'artiste, qui considère cette pièce une étape importante de son projet Cloud-villes, une série de travaux basés sur l'utopie de plates-formes de création vivable, respectueux de l'environnement et suspendu.
 
Pendant six mois, jusqu'au dernier Novembre, a montré Saraceno Nuage ville, un autre épisode de la série, sur le toit du Metropolitan Museum de New York. "Cloud ville visuelle, car il inclut de nombreuses surfaces réfléchissante qui permettent aux différents aspects de la réalité perçue en même temps et, en même temps, a déménagé dans des contextes autres". Saraceno a été soutenue par les experts de l'Institut de technologie du Massachusetts. Il continuera à développer la mousse sur l'espace-temps pour en faire une réserve de biosphère autonome peut flotter l'énergie et de l'eau par panneaux solaires et un système rustique pour dessaler l'eau. «Nous voulons Emplazarla entre les Maldives, parce qu'il représente l'exemple parfait d'un paradis que dans 15 ou 20 ans en raison du changement climatique, pourraient disparaître", a déclaré Saraceno, à Milan pour un colloque organisé par Hangar Bicocca. La réunion, qui a rassemblé des penseurs comme le sociologue Bruno Latour, historien de l'art Molly Nesbit et le commissaire du projet, Andrea Lissoni, liée à des œuvres Saraceno avec de gros problèmes comme la nécessité de trouver de nouveaux moyens de vie et de trouver des solutions pour créer une architecture respectueuse de l'environnement et ne sont pas approuvés pour améliorer la relation de l'individu avec son environnement naturel et bâti.
 
 


03/02/2013

Roelna

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- Roelna -

 

02/02/2013

Fever!