02/12/2012
je suis comme je suis
17:59 Publié dans art de vivre, état d'âme | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : wende snijder, aimer, être, émotion, volonté, partage, humain
la bible des artistes
"Avez-vous renoncé à vos rêves d'enfant et d'adolescent ? Vous laissez-vous influencer par vos peurs et votre raison ? Pour Julia Cameron, plus l'écart se creuse entre notre Moi créateur et notre Moi rationnel, plus notre goût de vivre s'émousse.
En levant nos blocages, nos mauvaises habitudes et nos inhibitions, on libère une vitalité et une créativité inestimables.
Grâce à un programme en douze semaines et de nombreux exercices, Libérez votre créativité montre le chemin de l'élan créateur et libérateur."
Je vous dirai...
11:38 Publié dans art de vivre, Livre | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : partage, livre, écriture, créativité, julia cameron, humain
fou-rire
Je venais de passer une journée effarante et chargée au cours de laquelle j'ai appris ce qui pouvait se dire sur moi. Des histoires abracadabrantes sur ma vie sexuelle, mon intimité, ma manière de penser, ma façon de faire, circulent dans mon quartier. Attention les gars, je suis une sorte de sorcière qui s'immisce dans le cerveau d’autrui pour le façonner à sa guise ! Peut-être aussi que tout comme Adjani je bois du sang tiède au petit déjeuner, peut-être que je me nourris d’enfants comme l’ogre du petit poucet ou que, barbe bleue au féminin je collectionne mes amants dans une large chambre rouge imbibée de Chanel et d’anciennes suées. Une ville devient vite un village quand il s’agit de médire et de « ragôter » ! Tard dans la soirée je m’installe devant mon écran, je visite mes blogs amis, j’écris un petit mot à certains et finalement n’ayant pas un moral d’acier j’appelle mon amie Laure et on se met à parler, à parler justement de ce qui m’arrive et de tout cet acide bordel humain que j’ai à découvrir et à supporter. Et là, comment ça vient, je ne saurais le dire mais on se met à délirer, et à rire. Rire, et rire encore de bon cœur, à en pleurer. La drôlerie flagrante de nos propos cachait en fait de grandes vérités. Le fou-rire qui nous a prises l’une et l’autre de chaque côté de la ligne téléphonique a fait redescendre la pression et a coloré notre instant de vie. Pouvoir ainsi me moquer de moi-même m’a permise de prendre de la hauteur et m’a donnée envie d’envoyer paître tous ces oiseaux de malheur ! Hé,hé. En plus de m’avoir encouragée ainsi à m’alléger, Laure m’a envoyé des sketches de la Foresti, histoire d’illustrer ce que nous venions de dire. Ce matin encore je les revois avec un même plaisir et parce qu’il vaut toujours mieux en rire, je les partage avec vous. "Je ne suis pas folle". Merci encore belle amie !
10:44 Publié dans amitié, art de vivre, Blog, humour | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : amitié, humour, foresti, laure kalangel, rire, partage, humain
01/12/2012
Un peu de douceur dans ce monde brutal...
14:12 Publié dans amitié, Blog | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : amitié, blog, laure kalangel, blue, partage, humain, femme
29/11/2012
Joan Miró
- Joan Miró -
« J'ai essayé de traduire les hallucinations que la faim produisait. Je ne peignais pas ce que je voyais en rêve, comme diraient aujourd'hui Breton et les siens, mais ce que la faim produisait : une forme de transe ressemblant à ce que ressentent les orientaux. »
- Joan Miró -
« Je suis bouleversé quand je vois dans un ciel immense, le croissant de la lune ou le soleil. Il y a d’ailleurs, dans mes tableaux, de toutes petites formes dans des grands espaces vides.
- Joan Miró -
Joan Miro naît à Barcelone le 20 Avril 1893, dans un cocon profondément artistique (son père est orfèvre, sa mère, fille d'ébéniste). Malgré cela, le jeune Joan est poussé par sa famille vers des études de commerce, dont il sort presque naturellement en entrant aux Beaux-Arts...
Son apprentissage, notamment aux côtés de Modest Urgell, est interrompu en 1911 lorsqu'il contracte le typhus. Envoyé dans une ferme familiale à Montroig del Camp, il comprend alors l'importance de cette terre catalane qui est au cœur de son histoire, de sa culture, de sa trajectoire. Durant toute sa vie, il retournera en Catalogne pour se ressourcer, chaque année.
Le début des années 20 est marqué par les premières expositions et les premières rencontres artistiques. Entre le fauvisme, les couleurs de Van Gogh et l'organisation paysagiste de Cézanne, Miro arpente son modernisme. Lui qui refuse les règles, les méthodes conventionnelles, va s'évader dès son installation à Paris, en entrant notamment en contact avec les surréalistes. Et c'est à Paris qu'il vend sa première toile d'importance « La ferme » à un acheteur, lui aussi à la veille de connaître la célébrité, Ernest Hemingway.
Dès 1924, il est pleinement membre du groupe d'André Breton. Mais en même temps, l'artiste traverse une grande crise identitaire concernant son expression. Il veut remodeler le réel, se séparer de la représentation pour entrer dans une simplification de la ligne, des formes, dans l'aire des « tableaux à déchiffrer ». La spontanéité totale de sa démarche picturale est, à la fois, l'ultime aboutissement du surréalisme et la signature personnelle de Miro.
En 1925, « Le Carnaval d'Arlequin » est présenté lors d'une exposition collective où figurent également De Chirico, Klee, Man Ray, Picasso et Ernst. Cette œuvre, aboutissement de la période surréaliste de Miro, marque aussi le début de la reconnaissance publique de l'artiste.
En 1929, Miro épouse Pilar Junosa, et tandis que le jeune couple s'installe dans un appartement assez grand pour accueillir aussi l'atelier du peintre, Miro présente le jeune Salvador Dali au groupe des surréalistes.A partir du moment où le mouvement surréaliste, entièrement sous le joug de Breton, est entraîné vers le combat politique (qui prend désormais le pas sur l'artistique), Miro se sépare du groupe et, après un voyage aux Etats-Unis, recentre sa création vers le collage tout en découvrant, grâce à Aimé Maeght, l'art de la lithographie. A son retour à Paris, le collage l'emmène vers la sculpture.
C'est dans la capitale française que Miro passera la durée de la Guerre d'Espagne revenant à une peinture réaliste à l'heure où Picasso réalise Guernica. Ils exposeront d'ailleurs ensemble en 1937. Après l'entrée des troupes allemandes en France, Miro regagne l'Espagne (vivant entre Montroig, Palma de Majorque et Barcelone) et y construit son style définitif, qu'il met en place après plus d'une année de tâtonnements, de lectures et de méditations. Entre les apports de Gaudi, ceux des siurells (petites sculptures de Majorque) et le travail plein de rage et d'énergie qu'il réalise en lithographie, Miro atteint enfin l'expression unique qu'il recherchait.
Au cours des années 50, un second séjour aux Etats-Unis le confronte à la jeune génération de peintres américains, comme Pollock ou Motherwell, qui reconnaissent l'inspiration du catalan dans leurs peintures. Mais plus surprenant, Miro, peintre reconnu et célébré, va à la rencontre de ces jeunes peintres et s'inspire à son tour de leurs techniques (comme le dripping) pour enrichir sa propre palette. Ainsi Miro, à près de 70 ans, continu de chercher à renforcer son expression.
Dans les années 60, il collabore avec Aimé Maeght et aide le mécène français à concrétiser son rêve, une Fondation à Saint-Paul de Vence, rendant hommage à l'art moderne (Miro, Léger, Giacometti, mais aussi Chagall et Braque y sont représentés). La fin de sa vie est marquée par la construction de sculptures monumentales, qui trouvent leur place un peu partout dans le monde (de Paris à Chicago, en passant évidemment par l'Espagne), souvent avec le concours d'Artigas fils.
Il s'éteint à Palma le jour de Noël 1983 et est enterré au cimetière Montjuic à Barcelone.(source Wiki)
"Ce que je cherche, c'est le mouvement immobile, quelque chose qui soit l'équivalence de l'éloquence du silence."
- Joan Miró -
16:42 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : art, peinture, joan miro, émotion, partage, humain
cheminement
- Sculpture Henrique Oliveira -
"Ce qu'on apprend dans les livres, c'est la grammaire du silence, la leçon de lumière. Il faut du temps pour apprendre. Il faut tellement plus de temps pour s'atteindre."
- Christian Bobin - "La Part Manquante"
11:40 Publié dans art, écriture, pensée du moment | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : art, écriture, lecture, pensée du moment, christian bobin, poésie, cheminement, partage, humain
28/11/2012
Halim Karabibene
08:41 Publié dans art, poésie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : art, peinture, poésie, tunisie, halim karabibene, mokhtar el amraoui, blog, partage, humain
27/11/2012
Day by Day
22:08 Publié dans art de vivre, Blog, Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : éliane, élis, musique, jazz, émotion, art de vivre, partage, humain
Un bouquet de lumière
- Jérome Karsenti -
" J’ai toujours attendu que quelque chose sauve la vie. J’ai toujours été étonné, quand un livre me brûlait les mains, de voir que d’autres pouvaient en parler calmement, et que cela ne les faisait rasseoir que dans leur propre vie éteinte. Quand on leur amène leur propre cœur dans des mains blanches, et que les gens n’en veulent pas, il n’y a plus rien à espérer pour eux.
Par l’amour c’est comme si j’avais été mis une fois de plus en haut d’un arbre, à l’abri de tous les dangers. Quelqu’un m’a aimé, par cet amour j’ai été sauvé de ma vie et du monde. Il m’a semblé que c’était cette lumière que je cherchais étant enfant.Tout d’un coup quelqu’un rassemble toutes ces lumières et me les donne. C’est comme si je posais ma main sur le cœur nu de la vie. Je suis prêt à ce que tous mes livres disparaissent et même le prochain, sauf cette phrase :” La certitude d’avoir été un jour, ne serait-ce qu’une fois, aimé, et c’est l’envol définitif du cœur dans la lumière”.
Il est possible que tout me soit enlevé, mais cette phrase là est écrite en moi autant que dans mes livres."
- Christian Bobin, La lumière du monde, extrait de Dans le tympan du cœur, édition Gallimard, 2001 -
10:36 Publié dans art, écriture, poésie | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : art, poésie, peinture, écriture, christian bobin, amour, partage, humain
26/11/2012
Jacques Loussier Play Bach Trio
Je me réveille en vrac, déchirée de l'intérieur, encore à lutter avec mes vieux démons qui m'empêchent de vivre mes désirs les plus profonds. Toujours ce mur, toujours cette chappe, ce noeud qui me vient de si loin et que je tente de résorber avec le temps. Pourtant j'ai peur, le temps passe, vais-je arriver à temps à me vivre complètement corps et âme? Avant la ménopause, avant que je m'assèche de vieillesse et que je me rabougrisse de la chair, avant que ça ne puisse plus, vraiment plus. Je sens les blocages, je sens que ça serre, je sens que je n'y arrive pas, comme si j'étais enfermée dans un écran de télé et que je cogne à l'écran de toute mes forces pour sortir de la boîte, comme cette publicité pour protéger les enfants des programmes qui ne sont pas pour eux, des images qui pourraient les choquer. Moi c'est mon passé qui me hante, comme Angot, comme tant d'autres et je veux m'en tirer, je veux récupérer ce qui m'a été volé, arraché, pris de force. J'écoute Loussier jouer Bach, Colette disait de Jean-Sébastien qu'il était comme une machine à coudre. je l'entends comme une machine à en découdre. La musique a cet effet étonnant et tout à fait extraordinnaire d'arriver à me faire oublier mon enveloppe charnelle, elle me parle au-delà et je me sens libre avec elle comme je peux l'être avec la poésie d'Eluard ou l'air frais d'un petit matin au bord de l'océan, le plombé d'une nuit chaude d'été, un feu de camp. Je sais pourtant que ça n'est pas à force d'y penser, d'y repenser encore, de me culpabiliser de ne pas y arriver et de forcer la chose qu'alors se libèrera l'énergie de vie en moi. Et quand je butte comme j'ai l'impression de faire depuis trois heures du matin, c'est au cutter que j'attaque ma vie. Quelle merde que d'avoir envie de vivre à fond, dense, quelle prétention peut-être que toujours vouloir plus, que toujours vouloir fort. Maman me disait qu'être riche c'est se contenter de ce que l'on a. Se contenter, je ne peux pas, je ne peux me résoudre à m'accrocher au peu que j'ai réussi à regagner. Ce que je veux c'est sentir la chaleur du bonheur m'envahir et n'être qu'être. Les notes de Bach s'insinuent en moi, je sens que la contrebasse me charme et que doucement mes tensions intérieures et mes sensations de lutte acharnées baissent, je m'apaise, me cotérise. Phénix. Quand le piano revient avec toute sa vitalité, je récupère la mienne. Loussier me permet de rebondir. Tant qu'il y a de la vie, on peut espérer, on doit le faire. Rien n'est figé. Nous ne sommes que mouvements. Il faut que je trouve comment je vais pouvoir contourner cet obstacle. Je sais que la clef existe quelque part. C'est gai d'entendre un public comme ça avoir du plaisir et communier ainsi autour de la musique. Je ne regrette pas mon choix, j'ai pourtant hésité, je voulais écouter Mahler, la cinquième symphonie, le "end" de Mort à Venise. J'ai commencé et tout de suite j'ai saigné, je me suis dit " tu n'es pas maso, quand même, tu ne souffres donc pas assez que tu veuilles en remettre une louche!". C'est idiot parfois de se mettre au diapason musical de son état d'âme, c'est pas le bon plan. J'ai pensé à Loussier. Hier matin au petit déjeuner pendant que nous parlions de choses et d'autres avec mon homme il est appparu au milieu de la conversation et nous nous sommes l'un et l'autre tus et juste regardés. Intense. Cette intensité, je la retrouve. J'ai de la chance d'être aimée comme je le suis depuis tant d'années. J'ai de la chance d'aimer. Au nom de cet amour je veux être entière. Je veux être toute à moi pour être toute à lui. Cet homme magnifique qui partage ma vie. Je cesse d'écrire, je me laisse porter par les notes, et j'entre fière dans ma journée. Presque recomposée.
09:52 Publié dans art de vivre, écriture, état d'âme, Musique | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : écriture, musique, jazz, poésie, émotion, jacques loussier, bach, partage, humain
25/11/2012
14e journée internationale pour l'élimination de la violence faîte aux femmes
19:40 Publié dans art de vivre | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : art de vivre, femme, violence, cri, progrès, partage, humain
Une semaine de vacances
J'ai passé mon aprés-midi avec l'écriture précise et insupportable d'Angot. De la dentelle noire, ciselée, implacable, fulgurante. Comment parler de ce livre sans évoquer pour moi les séances de dissection de grenouille en sciences naturelles quand j'avais 13 ans. J'ai ressenti le même écoeurement et la même fascination. L'évocation insoutenable et précise de cette semaine de jeux sexuels parfaitement rendue entre un père et sa fille, la perversité de la relation, l'amour mortifère qui s'en dégage et enfin la délivrance par un rêve de cette intimité opressante et tragique sont remarquablement rendus par les mots de l'auteur qui nous tient en haleine du début jusqu'à la fin de son livre. J'en suis toute retournée encore et toute horrifiée aussi d'y avoir pris un certain plaisir. Sans complaisance Angot nous livre comment avec l'écriture on peut rendre le pire et en venir à bout. Renversant.
19:22 Publié dans écriture, Livre | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : livre, écriture, inceste, angor, une semaine de vacances, partage, humain
Venise s'allume et moi avec elle
16:25 Publié dans art de vivre, Blog | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : femme, art de vivre, blog, venise, passe-mot, québec, témoignage, partage, humain
24/11/2012
Blue
Je ne suis pas une sainte, loin de là. A dire vrai je n'y tiens pas. J'ai toujours tenté dans ma vie d'être au plus près de ma vérité, pourtant il me faut constater que je n'y suis pas arrivée. Beaucoup se trompent sur moi, s'égare, s'imagine. Alors, je me dis que je prête le flanc aux pensées vagabondes. Oui, c'est vrai les ornières m'attirent et j'ai toujours préféré les fossés au goudron, néanmoins pas au point d'en perdre la route. Je ne sais pas comment vous me percevez ni comment vous vous faîtes de moi votre idée, j'ai là besoin de votre aide. Mon blog interfère de manière empoisonnante dans ma vie alors que pour moi il n'a été jusqu'ici qu'atmosphère. Je dois savoir à quel point il n'est pas ce que je suis. Désolée de vous mettre à contribution mais ce que je vis en ce moment dépasse tellement l'entendement! J'ai passé ma vie à tenter d'être ce que je suis, ai-je le droit d'être faillible et d'être vulnérable et forte aussi? Ici, j'ai appris à m'exprimer et à exister. Jamais je n'ai pensé que cela pourrait se retourner contre moi. La sincérité n'est pas de mise. C'est dommage. Dommage qu'il faille s'amender d'être alors qu'il a fallu tant de batailles et de déchirements pour n'être qu'acceptable. Me battre contre l'injustice, contre l'ignominie, contre la peur de l'autre, j'en suis. Mais tout aussi étonnant que cela paraisse, j'ai un mal fou à une fois de plus dans mon existence d'être à ce point niée, bafouée et montrée du doigt. Au point où, j'ai failli une fois de plus m'ôter de votre vue. Merde, est-ce si épouvantable d'être comme je suis?
00:07 Publié dans art de vivre, état d'âme | Lien permanent | Commentaires (32) | Tags : doute, état d'âme, torture, échange, rencontre, humain, partage
22/11/2012
I am free
Voilà une idée tout à fait singulière. Moataz Nazr invite les individus à ouvrir grand leurs ailes. N'avons nous pas tous eu ce fantasme, cette vision de nous ailés, cette envie de prendre notre envol? L'artiste raconte qu'en Chine, peu d'individus osaient monter les marches pour vivre cette transcendance. Lourd de sens dans ce pays où l'individualité n'est pas de mise. En ce moment à Paris, jusqu'au 17 Mars 2013 dans le cadre de l'exposition Par nature, j'irais bien loger mon grand corps entre ces immenses ailes du désir...
09:49 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : art, exposition, paris, moataz nazr, envol, liberté, sensation, partage, humain
21/11/2012
tango...
23:55 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : tango, goran bregovic, découverte, émotion, partage humain
Le blog de Mokhtar
Je n'avais plus de ses nouvelles depuis un bail. Parfois, je pensais à lui, il avait tant exprimé et partagé ici. La semaine dernière encore, relisant un de ses poèmes je me demandais ce qu'il devenait, s'il écrivait encore et si la poèsie était toujours le centre de son monde. Quelle surprise, quelle belle surprise il m'a fait hier en m'envoyant par mail son bébé. Mokhtar El Amraoui a maintenant un blog, il s'est lancé! On en avait parlé à l'époque de nos échanges répétés, il hésitait, ne se sentait pas prêt. Et bien, le temps de la gestation est révolu, voici notre ami dans l'arêne et je vous invite à le visiter et à lire sa poésie toujours aussi agréable à redécouvrir, c'est ici.
17:49 Publié dans amitié, Blog, poésie | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : blog, poésie, amitié, mokhtar el amraoui, écriture, partage, humain
Here's to life
00:49 Publié dans art de vivre, Musique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : shirley horn, humain, émotion, musique, parcours, vie partage, témoignage, là, être
19/11/2012
Accalmie
L'accalmie est un étonnant moment, un moment qui n'intervient qu'apès des vents violents, un moment comme suspendu dans le temps et dans l'espace, un moment de grâce pour reprendre ses esprits, se poser, réfléchir, panser ses plaies, réparer, retrouver ses forces intimes. Tout semble à l'arrêt. L'estomac n'est plus noué, les bouffées de chaleurs sont remplacées par une fraîcheur matinale, les idées noires n'interfèrent plus dans la mécanique de la pensée, les hauts-le coeur laissent la place à l'appétit, les membres se détendent, le dos respire et les mains redeviennent franches. Je pèse mon poids, mon corps semble apaisé et mon coeur ne bat plus la chamade. J'ai une sensation de quiètude un peu abstraite mais agréable et je ressens le détachement. Le détachement, le recul, le lâcher-prise, mon aliénation a déposé les armes, ma névrose cesse de me taquiner et mes douleurs se sont évanouies comme par magie. L'accalmie a frappé, elle s'est installé après une nuit intense de réglements de compte et d'échanges animés, les travailleurs de mon inconscient sans doute qui ne s'arrêtent jamais ont remis de l'ordre pour me laisser souffler, pour que je puisse de nouveau croire possible cet état que je voudrais voir perdurer. Pas de fumée sans feu, pas d'accalmie sans tempête, pas de conscience sans prises de conscience, pas d'actions sans effet. On ne peut pas ne pas changer. Infinitésimalement. Inexorablement. Mon corps se repose mais mon cerveau carbure, comme s'il pouvait sans retenue emplir tout mon crâne. Quelle étrange sensation que de récupérer toute sa tête! Quelle fascinante présence! Je suis comme régénérée, comme si pendant la nuit de nouveaux neurones avaient déblayé la place et remplacé d'autres morts ou mal en point. Je ressens ces nouvelles connections se mettre en place et j'éprouve un plaisir indescriptible à retrouver ainsi ma capacité à entrevoir et à analyser, ma pensée, ce noyau dur inaliénable qui n'a pas été entamé. J'ai envie d'arrêter le temps, envie que dure et dure ce moment. J'ai si rarement l'occasion de me sentir si proche de moi, ainsi, à jeun. J'ai gagné du terrain. Et je prends doucement confiance. Etre, c'est possible, c'est certain. Là, je suis, à plein et en paix. J'ai envie d'aimer et de créer.
12:18 Publié dans art de vivre, écriture, psychologie | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : art de vivre, accalmie, état de grâce, écriture, partage, humain
On sème
des espoirs de toutes couleurs
sur nos nuits blanches
et le cœur s’apaise.
- Roland Giguère - Poème inédit (in Possibles, Vol. 28, no 2, printemps 2004) -
09:35 Publié dans art, poésie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : poésie, roland giguère, rêves, partage, émotion, humain