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30/06/2009

Roger Tabra

Pour Mû, Lyse et puis pour vous tous...


 

Les paroles d'une chanson ont ce côté magique qu'elles peuvent traverser le temps, elles s'impriment en nous. Certaines on ne les oublient jamais. Quel beau et noble métier que parolier, mettre en mots des sentiments, de la poésie mise en musique, je trouve cette interview touchante et interpellante.

 

"Le désespoir et la façon de dire je ne suis pas heureux ce sont pas des choses tristes, c'est positif chez moi. C'est une forme de critique. Le désespoir disait Ferré c'est la forme supérieure de la critique. Et moi je pense un peu comme ça également...

J'ai un triangle, c'est l'amour, la mort et la vie...

Chaque chose contient son contraire probablement, chaque chose doit être enceinte de l'inverse. Alors ma vie est enceinte de ma mort."

- Interview de Roger Tabra -

 

 

 

sensibilité

 

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"Ne méprisez la sensibilité de personne.

La sensibilité de chacun, c'est son génie."

 

- Charles Baudelaire -

 

 

 

 

29/06/2009

tags

 

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Je n'avais jamais prêté attention à cette liste de tags, tous ces mots inscrits en référence aux textes et photos choisis, plus le mot prend de la place plus il est utilisé, c'est étonnant ! Et révélateur de ce qui compte pour moi ... Suis curieuse de voir ce que cette liste de mots deviendra dans un an. Les mêmes peut-être mais en plus gros encore! :-)

 

22:51 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : blog, tags, mots, humain

réel virtuel

9782226180711.jpgEn écho à mon billet anniversaire, je me suis interrogée sur le changement qu'opère le Net dans notre communication aux autres notamment chez les jeunes, et je me suis souvenue avoir lu des ouvrages de Serge Tisseron parlant justement de cette évolution "Virtuel, mon amour" et "L'intimité surexposée", j'avais trouvé ses réflexions intéressantes ayant moi-même trois jeunes hommes à mes côtés très accros et en parfait naturel avec ce mode de communication que je n'ai personnellement découvert qu'il y a un an.

En fouillant sur Google , j'ai trouvé cette interview de lui que j'ai trouvé fort représentative de ce qu'il pense de ces nouvelles technologies, je vous en livre ici une partie, pour la consulter en entier, vous pouvez aller,

 



Serge Tisseron 
"Les nouvelles technologies modifient la manière de percevoir les autres et soi-même"
Psychanalyste réputé pour ses études portant sur les relations jeunes-médias-images, Serge Tisseron a intégré dans son champ d'étude l'univers de l'Internet. L'expert estime que l'usage du Net présente des spécificités qui permettent aux jeunes d'en tirer parti pour leur épanouissement. Balayant plusieurs idées recues, Serge Tisseron revient sur les changements qui affectent les jeunes au contact des technologies de l'information et de la communication. 
15 septembre 2003

DN. Comment analysez-vous l'appropriation des nouvelles technologies de communication par les jeunes ? 
Serge Tisseron. Ce qui me frappe, c'est l'encouragement que les jeunes trouvent sur Internet à adopter des identités d'emprunt pour entrer en relation avec leurs pairs. Jusqu'ici, les gens étaient obligés d'entrer en relation à visage découvert. Certes, on peut cacher son statut social ou ses intentions, mais pas son apparence. A travers la pratique de l'Internet (chat, forums, jeux en réseau), on peut entrer en relation en masquant son âge, son sexe, sa couleur de peau, bref, toutes ses caractéristiques visibles. Cela explique en grande partie cet engouement extraordinaire. Mais cela s'accompagne aussi chez les jeunes d'une relation différente à leur identité et leur image. Ces technologies modifient la manière de percevoir les autres et soi-même. J'en veux pour preuve qu'aujourd'hui, le pré-adolescent et l'enfant ont une plus grande distance par rapport aux photographies qui les représentent. Ils acceptent qu'une image d'eux-mêmes ne soit rien d'autre que l'équivalent d'un avatar utilisé pour les représenter, sans aucun souci de ressemblance.

Quel est intérêt de l'Internet dans la rencontre avec l'autre ? 
Jadis, il existait des rites de rencontre entre les sexes qui étaient instaurés par le groupe. Par exemple, lors du conseil de révision, les garçons se voyaient décerner un badge "bon pour les filles" qui les incitaient à aller ensuite tous ensemble au bordel. A notre époque, la difficulté est de gérer seul la rencontre avec l'autre sexe. D'où l'intérêt des rencontres anonymes sur le Net. L'avantage est qu'il permet à chacun de se retirer à tout moment de la relation engagée sans avoir de compte à rendre. On apprivoise ainsi petit à petit l'idée de la rencontre réelle. On part d'une identité masquée, puis on réajuste au fur et à mesure la présentation que l'on donne de soi et celle qu'on a de l'autre, jusqu'au moment où l'on décide éventuellement de se voir "pour de vrai". A ce moment là, on est obligé de jouer carte sur table et de se décrire tel qu'on est en réalité afin de pouvoir se rencontrer. Internet permet donc à certains jeunes aujourd'hui de lutter contre la peur de s'engager trop rapidement dans une relation dans laquelle ils craignent de se sentir "prisonnier ", et d'apprivoiser la relation peu à peu. Dans certains cas, il est vrai, ces rencontres "virtuelles" peuvent aussi se substituer aux rencontres réelles, mais c'est assez rare.

"Le Net provoque l'isolement des jeunes". Pour vous, c'est une idée reçue ? 
Oui, le passage par le Net est souvent un prélude à la rencontre réelle. D'ailleurs, les jeunes qui participent à des jeux en réseau ou qui se rendent dans les forums et les chats ont envie de se rencontrer dans la réalité. Le grand danger du Net est plutôt lié au risque de laisser croire à des jeunes fragiles que leurs interlocuteurs sont tels qu'ils se présentent à eux sur le réseau. C'est sur cette naïveté que jouent les pédophiles qui draguent par Internet. C'est pourquoi ce n'est pas en interdisant aux jeunes l'usage du Net qu'on les mettra à l'abri, mais bien plutôt en les aidant à mieux comprendre les règles qui le régissent. Le Net est une vaste machine à faire se rencontrer des avatars bien plus que des personnes réelles. De ce point de vue, c'est un peu comme dans la vie réelle, mais poussé beaucoup plus loin. La question de l'identité est au coeur de la problématique de la vie sociale : un artiste ou un homme politique se construit une image médiatique qui ne correspond pas forcément à sa réalité. Internet surfe sur ce désir de tromper notre entourage, mais ne le crée pas. En plus, je trouve que les jeux en réseau sont formidables pour comprendre ce mécanisme, et pas du tout dangereux comme les chats, parce que le risque de confondre le joueur avec son avatar est d'emblée écarté. On sait bien qu'on n'a pas affaire à un sorcier ou à un chevalier " pour de vrai " ! Ces jeux apprennent aux plus jeunes une règle majeure du Net.

Toujours dans la lignée des faux débats, l'univers virtuel du Net coupe-t-il les jeunes de la vie réelle ?
Non. C'est le même faux procès que l'on a fait aux jeux de rôle. Les jeunes qui sont en crise identitaire grave et qui confondent l'autre et eux-mêmes vont évidemment courir le risque de se confondre aussi avec les personnages de fiction, mais il ne faut pas généraliser. La technologie de l'Internet est plutôt annexée par les jeunes dans leur désir de résoudre ce malaise et de renforcer leur repère identitaire plutôt que pour s'y perdre un peu plus.

Comment appréhender les codes spécifiques de communication qui apparaissent dans les nouvelles technologies (smiley's, abréviations chat, etc.) ?
A mon avis, plus les codes propres à Internet seront originaux, plus leurs risques de propagation à d'autres domaines seront faibles. Dans l'éducation traditionnelle, on apprend malheureusement souvent ce qui serait une bonne manière de s'exprimer et d'écrire sans préciser que cet usage n'est valable que dans certaines circonstances. On ne souligne jamais assez la relativité des langages. Internet peut permettre de comprendre plus vite qu'il n'y a pas une "bonne" façon de s'exprimer, mais autant de "bonnes" façons que de lieux et d'usages. Tout est affaire d'adéquation.

Pour reprendre le sous-titre de l'ouvrage Les Enfants-Puce de Christine Kerdellant et Gabriel Grésillon (1), comment Internet "fabrique les adultes de demain" ?
Le Net introduit des changements de perception aussi importants que ceux qui ont accompagné l'apparition du train ou de l'avion. Il crée un rapport différent à l'espace et à la durée. D'abord, le Net contribue au sentiment de faire partie de la même planète chez ses utilisateurs, et cela intervient à mon avis dans la conscience du monde qu'ont les jeunes - on le voit par la place qu'ils prennent dans le mouvement altermondialiste. Ensuite, le temps est réduit : l'impatience de la réponse est incroyable dans les forums et les messageries. Enfin, avec le Net, des inconnus me parlent de leur intimité. N'oublions pas qu'avant l'invention du téléphone, les gens ne parlaient de leur intimité que lorsqu'ils se voyaient. Avec le téléphone, des personnes que je connais me parlent de leur intimité sans que je les vois. Mais, avec le développement de l'Internet, on atteint un degré de plus. Des gens que je ne connaîtrai jamais me parlent de leur intimité. Et cela donne le sentiment que l'espace entre les personnes est bien plus court.

 

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Jeunes ou moins jeunes, nous sommes tous concernés par cette évolution de l'échange et de la manière de communiquer, cette facilité d'exprimer et de partager change forcément notre regard, notre perception du monde, mais je me demande jusqu'à quel point cette nouvelle façon de faire va complètement modifier notre attitude à l'autre et à nous-même. Est-ce un progrès vers plus d'humanité et de tolérance ? 

 

 


28/06/2009

Poésie

Découvert chez Lyse, merci.


16:22 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : poésie, rencontre, blog, humain

un an déjà

 

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Voilà un peu plus d'un an que j'ai ouvert cet espace, sur les conseils d'une amie qui venait de créer elle aussi son blog. Il y a un an, quand j'ai commencé ici à écrire, publier des images, partager mon goût pour la peinture, la musique, la littérature, et puis toutes les choses de la vie, je n'avais pas la moindre idée de ce qu'était un blog, de ce qu'il allait m'apporter, de ce que j'allais découvrir aimer résoudre exprimer et voilà que j'y suis et fidélement un an après. J'y ai trouvé bien plus que je n'aurais pu l'imaginer, d'abord un nouveau contact avec moi-même, je traversais encore un peu d'ailleurs une grosse tourmente dans ma vie, et cela m'a posé et m'a donné à réfléchir sur ce qui compte pour moi, ce que je veux transmettre et aussi sur ces parts d'ombre que je cherche toujours à élucider, comme si cet endroit travaille en miroir; tout aussi important et peut-être plus encore j'ai fait ici des rencontres qui bouleversent ma vie, mon regard sur les choses, qui me révélent et qui m'encouragent, de belles et profondes rencontres. Rien de virtuel dans tout ça bien au contraire.

Alors pour cet anniversaire, je veux vous dire merci pour votre générosité, votre créativité, votre amitié, votre humour, et votre fidélité, cela me touche beaucoup et me comble.

Thanks a lot.

 

 

J'ai piqué cette photo chez Constance, d'abord parce que je la trouve vraiment superbe mais aussi parce que j'aime ce qu'elle m'évoque, ce chemin que l'on se fraie au milieu de la vie, et puis l'eau, source vive , qui s'écoule comme le temps, qui amène aussi les coeurs l'un vers l'autre et qui est mouvement .

 

09:27 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (40) | Tags : blog, histoire de, humain, amitié

27/06/2009

à couper le souffle ...

 Trio de Schubert , images de Kubrick, esthétisme et passion .

 

En réponse à Laure K.

" Quel est ton rapport, toi, avec la matière peinture?" LK

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Et bien Laure, pour tout te dire, elle m'attire et ce depuis longtemps, elle exerce sur moi une sorte de fascination et un désir fou. Je dois dire que la réponse de Christian Mistral m'a étonnamment frappée , " elle en mange ", parce que oui, j'ai un réel appétit et j'aime cette matière qui me semble si vivante et si onctueuse violente à la fois et riche en émotion possible à exprimer, et puis j'aime toucher pétrir mélanger malaxer, j'aime la couleur les couleurs, j'aimerais peindre des formats immenses abstraits physiques insensés, mais je suis aussi extêmement attirée par la sculpture, pierre ou métal, le bois aussi. Je repense à cet ami, qui m'a montré tout récemment des racines d'arbre d'une beauté à couper le souffle, j'étais subjuguée et j'y voyais déjà , comment dire, souvent ça m'arrive et je ne vais pas au bout, sans doute par manque de confiance ou de courage, je ne sais pas, mais j'y voyais la forme finale, ce que j'en ferais, et je dois dire que c'était une satisfaction intime intense. Je ne sais pas si cela répond à ta question pertinente mais je ne me suis pas encore permise de franchir le rubicond, suis encore sürement tellement sous l'énorme effet de tous ces artistes que j'admire par ce qu'ils m'ont tous apportés, et par la qualité de leurs démarches. La peinture, la sculpture, la poésie, la littérature, la musique sont pour moi essentielles à la vie, à la mienne, j'ai tant appris d'elles, et de tous ceux qui en sont les créateurs que peut-être par pudeur, je n'ose pas m'aventurer, mais je vieillis, alors je crois bien que cela va me libérer, aussi paradoxal que cela puisse paraître...

 

 

La toile est une oeuvre d'Arman, Tubes.

 


 

22:06 Publié dans réflexion | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : réponse, humain, pensée, art

Odalisque

 

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Alanguie et attentive, elle attendait. La chaleur était écrasante, suffoquante, noire, alors elle faisait comme à son habitude le moins de gestes possibles, juste un peu d'air d'éventail . Elle avait depuis longtemps ces fesses présentes et douces , cette taille marquée et les seins nourriciers, les cheveux blond vénitien et le regard bleu et intense. Elle ne se pensait pas vraiment belle mais savait qu'elle avait un certain charme du en partie aussi à sa voix caressante et basse.

Elle l'attendait, il viendrait la prendre férocement, puis avec plus de tendresse l'envelopperait de ses bras puissants avant de s'endormir en elle alors elle pourrait s'assoupir dans leurs silences confondus, le corps repu et l'âme apaisée.

 

25/06/2009

Ode à l'amant

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Tu es la vigueur du soleil
Et ta sève embaume.
Elle est un ruisseau de mai sous l'aubépine,
Plus douce que la fleur du sureau.
Tu te dresses et tu es la force de la forêt!

Tes reins blessent mes mains nouées,
Tu es rude comme un chêne.
Je t'ai baisé comme un rouge-gorge dans ma main,
J'aime la tiédeur de ton corps dans ma main.

Je me rassasie de ton odeur sauvage;
Tu sens les bois et les marécages
Tu es beau comme un loup,
Tu jaillis comme un hêtre
Dont l'énergie gonfle l'écorce.
 Le nœud de tes épaules est dur sous les mains;
L'axe du monde est dans ta chair.
 Mais je louerai ton cri sauvage,
Mais je louerai ton corps qui embaume,
C'est un bois sauvage aux rudes fleurs.
Je louerai ta brutalité,
Le sanglot rauque de ta chair;

Je louerai ta sève immense
Où l'univers est en puissance.
Je louerai tes poings et comment ils se dénouent
Tout à coup quand tu retombes
Au creux d'une épaule,
Plus doux qu'un petit enfant
Et plus innocent qu'un ange.

- Marie Dauguet -

 

 


Balthus

 

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Balthus ne se considérait pas comme un artiste mais comme "un travailleur", il disait "l'Art est un métier. Depuis longtemps, la notion d'avant garde en peinture ne signifie plus rien. Les faux amateurs d'art, les spéculateurs achètent ce qu'ils ne savent pas déchiffrer, de peur de rater le coche. c'est le grand malentendu de l'art moderne. Ce phénomène a favorisé l'éclosion de le dictature de la non figuration, à laquelle s'opposent les dictatures expressionniste, surréaliste, minimaliste... Quand je peins, je n'essaie pas de m'exprimer, mais plutôt d'exprimer le monde." disait-il, à Véronique Prat en Février 1998 dans une interview.

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images.jpegDe son vrai nom Balthasar Klossowski de Rola, Balthus est né à Paris le 29 février 1908, dans une famille polonaise liées au milieux artistiques et littéraires, ses parents côtoyés entre autres  Rainer Maria Rilke et Pierre Bonnard. Il passe sa jeunesse entre les villes de Berlin, Berne, Genève et Paris et ses vacances d'été en Suisse dans la région du lac de Thoune entre 1917 et 1927.
Paris, alors qu'il n'a que seize ans, est pour lui une ville d'un certain mystère, d'une étrangeté, d'une lumière particulière, avec des lieux, des personnages, des odeurs qui l'envoûtent et lui procure une sensation pénétrante de mélancolie, l'impression d'une certaine solitude et d'une absence existentielle qui l'inspirent et dont il imprégnera ses tableaux.
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Balthus manifeste une indépendance qui l'opposera toujours au surréalisme qu'il considéra toujours comme une faillite de l'art. Résolument figuratif, ses tableaux au fil des années représentent plus volontiers des scènes à la fois intimistes, insolites et érotiques, dans lesquelles des jeunes filles évoluent dans cette absence constante repliée sur soi, et une pensée à la proie du rêve, du cauchemar ou de l'inconscient.

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 En 1956, le Museum d'Art Moderne de New York organise une rétrospective de son oeuvre qui lui permet d'être dès lors totalement reconnu en opposition avec le développement de la peinture abstraite.

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balthus.jpgConsidéré à cette époque comme l'un des plus grands peintres réalistes de son temps, il prend la direction de la ville Medicis à Rome, en 1971 par le souhait de son ami, le ministre André Malraux, et ce jusqu'en 1977. C'est alors qu'il se retire en Suisse pour continuer à peindre. La réputation de Balthus va dés lors grandissant à partir de 1984, et il est l'un des rares artistes à avoir été exposé au Louvre de son vivant. Décédé dans son chalet de la Rossinière le 18 février 2001, il laisse derrière lui une oeuvre totalement singulière de plus de 350 peintures connues à ce jour, de plus d'un millier de dessins et d'une cinquantaine de carnets de croquis.

 

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05:45 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : peinture, art, humain

24/06/2009

A mes amis du Québec ...

 " C'est la voix d'un peuple généreux, curieux, aventurier. La voix d'un peuple en survivance créateur et talentueux."

Suis de tout coeur avec vous.


Bonne fête de la St Jean .

Blue.

 

 

 

23/06/2009

une minute trente de poésie ...


 

 

19:50 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : théâtre, poésie, humain, art

22/06/2009

la vie se tisse

 

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" Ce ne sont pas les grands malheurs qui font le malheur, ni les grands bonheurs qui font le bonheur, mais c'est le tissu fin et imperceptible de mille circonstances banales, de mille détails ténus qui composent toute une vie de calme radieux ou d'agitation infernale. "

- Gustave Flaubert - Lettres à Louise Collet -


podcast
- Lhasa - Is anything wrong -

 

 

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Cadeau de l'improbable, ce magnifique François Rouan, complètement en écho avec ce tissage de mille détails, rencontres et liens.

 

 

 

c'est l'été...

 

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12:43 Publié dans art de vivre | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : peinture, monet, art, voyage

21/06/2009

no comment


à ta santé, l'ami!

Particulièrement pour Hoplite et puis pour vous tous aussi ...


Un film que j'adore, une brochettes d'acteurs hors pairs, des dialogues ciselés et cette scène mythique de la cuisine ! Alors en ce jour tout spécialement, je m'en jetterai bien un petit aussi! Comme un goût de pomme ou de betterave, peut-être bien aussi, mon grand-père avec son acolyte de frère, donc mon grand-oncle en fabriquait avec un vieil alambic à base de cette grosse racine blanche, habituellement utilisée pour le sucre, tout cela à cause des anglais qui avait coupé la voie de la canne, m'enfin, à la tienne l'ami !

 

 

20/06/2009

musique

 

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Nous nous cachons dans la musique afin de nous dévoiler.

- Jim Morrison -

 

 

 

18/06/2009

Anyway

 

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La main, l'outil de base par excellence, on ne mesure pas à quel point sauf quand on la perd. La main caresse touche prend écrit palpe cuisine frappe crée joue claque, s'agite se joint se ferme en poing se tend se passe se prête, pétrit scie rabote danse peint dessine croque parle, la main, notre extrémité la plus active et la plus expressive aussi. Alors perdre la main est une souffrance incomensurable, insoupçonnée. On vit tellement avec sans s'en rendre compte. Anyway. Et les doigts qui comptent grattent explorent pénétrent mettent l'accent furieusement parfois se dressent, se font passer l'anneau, glissent sur un clavier pincent une corde, s'enfoncent montrent prennent le sens du vent. Une main, cinq doigts, une droite et une gauche, précieux instruments de vie et de langage, prolongement harmonieux du corps habité.

 

17/06/2009

De retour ...

 

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Merci pour vos mots, pensées, baisers, amitiés et attentions délicates ...


podcast