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22/05/2009

vivre

 

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" Vivre signifie, être conscient, joyeusement jusqu'à l'ébriété."

- Henry Miller -

 

20/05/2009

libres


 

 

" La liberté ne se possède pas. Ce n'est pas un objet, mais un attribut de notre personnalité. Nous sommes libres de résister à la pression extérieure, libres de faire ce que nous voulons, libres d'être nous-mêmes. Parfois plus, parfois moins. La liberté, c'est accroître, ou faire décroître peu à peu la liberté de départ ."

- Erich Fromm - L'art d'écouter -

 

 

 

 

19/05/2009

Jack Kerouac

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" Dimanche dans ma cabane... Cher John... couché à lire des haïkus et puis, debout pour aller prendre nu un bain avec éponges dans le jardin isolé et ensoleillé, seulement vu des daims s'ils regardent, ou par le cheval blanc qui a l'air vert dans l'ombre, ou par l'oiseau mouche, ce type heureux de Californie qui fredonne, ou par le rat dans ma cave qui a poussé des cris musicaux la nuit dernière quand il a cru que j'étais endormi. Ai passé de longues nuits plaisantes à dormir sous la lune brillante, dans une atmosphére sans vent parfaitement chaude, sur mon lit de paille entre le buisson des roses et la pente de la prairie, pensant au " Pourquoi?". Bien et pourrais-tu m'écrire une lettre, John, pour me dire pourquoi il y a cette existence apparente dont nous savons bien sûr qu'elle est une simple illusion, mais c'est une illusion significative susceptible de transmettre quelque chose de quelque façon dans une sorte d'accomplissement divin, sorte d'achévement infini quand nous atteignons la vitesse de la lumière et rejoignons la lumière constante et l'éternité d'or? Oui. Mais pourquoi n'est toujours pas expliqué et comment est un autre mystére. Je m'émerveille devant le calme des poétes de haïkus japonais qui se contentent de se réjouir du passage des jours et vivent dans ce qu'ils appellent des "huttes-à-ne-rien-faire", et sont tristes, puis gais, puis tristes, puis gais, comme les moineaux et les burros, et les écrivains américains nerveux."

-Jack Kerouac, lettre à John Clellon Holmes, 27 mai 1956-

 

 

for a long time



18/05/2009

sucettes ...


Alors , parfois le hasard provoque des étonnantes connexions. Il y a peu je parlais de ma petite soeur et quand j'entends cette chanson, je la revois sur scène chantant habillée en petite fille modèle genre comtesse de Ségur cette chanson en playback et toute la famille réunie pour l'applaudir, père et grand-père confondus, c'est étrange je me souviens de mon malaise face à sa robe à carreaux bleu et blanc, façon petite maison dans la prairie, et puis les rires plutôt gras dans la salle et aussi ce sourire si fier de ma mère, sa petite fille suçant ainsi devant tous et avec tant de candeur. Je n'ai jamais pu oublier, elle non plus avec le recul, nous n'étions pas dupes, et si jeunes. Elle est clown, aujourd'hui, et met en scène en one woman show, les monologues du vagin, pièce étonnante, parlant du sexe de la femme dans toutes les sortes de situations de sa vie. Je repense à tout ça et je suis si étonnée, elle le sait, de notre soif de vivre, et de vivre le sexe avec enthousiasme et fantaisie. Nous avons elle et moi un parcours si chaotique, et semé d'embûches et pourtant , je dois dire que nous avons, réussi à préserver une sorte de complicité au delà des mots, des non-dits et aussi des horreurs. Je t'aime petite soeur, je sais que tu le sais, et je sais aussi que je suis un peu trop souffre pour toi, trop directe du gauche, trop Rocky du langage et de l'image aussi.

mail.jpegTu sais, p'tite soeur, il est des choses que l'on nous a apprises toute petite, se tenir droite, manger avec des couverts, ne pas dire de gros mots, mettre les mains sur la table, ne pas péter, ni se gratter le nez, ne pas passer la langue, prier la sainte vierge avec ferveur, dire ses péchés pour se faire pardonner, baisser les yeux, être brillante, instruite, et toujours donner raison à sa maman, ne jamais se regarder le sexe, éviter les miroirs, le maquillage, et autres fantaisies si joyeusement féminines, avoir de l'endurance, le goût de l'effort et du travail bien fait, et se taire.

Comme de bien entendu, on ne parle pas la bouche pleine.

Maintenant, toi et moi avons fait un sacré bout de chemin, je sais que cela t'a été pénible et difficile quand je suis venue te chercher et te parler et t'instruire de toute cette histoire lourde et loin d'être sans suite et sans conséquence. Mais, on s'en est pas mal sorti tu sais! On est pas devenu ni toi, ni moi, bonnes soeurs, frigides ou folles. 

Je t'aime soeurette, même si tout à toujours été organisé de telle manière que cela soit difficile, tu sais le fameux diviser pour mieux régner.Et je suis si fière de tout ton parcours si courageux et âpre. 

Annie aime les sucettes, toi aussi et moi, c'est pas un secret, quoique je les préfère ... D'autres parfums ... Hum, là je risque bien d'être censurée!!

Pas facile de sourire de tout, pas facile de mettre de la légèreté dans la souffrance mais pas impossible non plus. Au contraire. Il y a toujours un moyen de voir le verre à moitié plein, et de le boire avec délice. 

Ne nous perdons pas de vue, ni de voix, ni de rien, OK! Love. Hélèna.

 

le regard


" Ce qui est important, c'est le regard... Le regard qui perce ..."

" Je me sens toujours prisonnier évadé."

 

 

Merci Katch, belle rencontre ...

 


Oyé, oyé!

 

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Je me fais le relais de Stéphane Ranger suite à son billet , lui même suite à celui de Christian Mistral au sujet de ce disciplinaire filtre Blogger, imposé sur son espace, le relais de ce propos de Sandra Gordon en commentaire : "Contenu scandaleux mon cul ouais. Unisono. C’est pas sorcier c’est à cause d’un oligophrène. Un abruti, un gnochon. Tribaux, tribales, ribauds, ribaudes et tribades, pensez-vous qu’un bébête j’ai-pris-connaissance-de-l’avertissement-et-je-souhaite-continuer va changer la donne? " Car enfin, cela dépasse l'entendement, je trouve et aussi anodin que cela puisse paraître sans doute pour certains, qui évidemment n'ont aucun mal à passer la barrière, je rejoins Stéphane sur la nature de ce voile qui donne une connotation qui n'est pas celle voulu par l'artiste, et comment quelqu'un peut-il s'arroger le droit de savoir mieux qu'un autre si le contenu d'un texte ou d'une image ou de l'association des deux est ou n'est pas dangereux pour le lecteur, et à quel titre ! Sans parler de cette piètre excuse de la protection des enfants qui sont sollicités de manière bien plus sauvage par ailleurs; c'est une atteinte à la liberté d'expression et en cela, rien qu'en cela même c'est inadmissible, plus encore sans doute dans un cadre comme celui-ci où cela n'a aucune raison d'être si ce n'est alors peut-être une forme de méchanceté gratuite ou d'envie de nuire, du moins d'essayer.M'enfin! Je crois que c'est tout de même plus grave qu'il n'y parait, on est donc tous soumis à ce que cela puisse arriver, quelqu'un qui décide à notre place de ce que l'on peut écrire ou pas, montrer ou pas, dire ou ne pas dire.

Ca fait peur, tout de même, je trouve. C'est grave et attérrant. Et comme le dit si bien d'ailleurs Stéphane Ranger lui-même:"La moindre petite ombre d'une censure insensée est inacceptable et je crois qu'il faut le répéter et le crier même de la façon la plus menaçante possible."

La liberté d'expression, n'est-elle pas fondamentale?

17/05/2009

Hier encore


16/05/2009

petit déjeuner

 

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                                - photo Edwyrd Edwards -

 

 

 

Me suis réveillée différente, un tantinet, un léger déplacement, une partie de ma peur surmontée sans doute, une sorte de calme, comme si quelque chose s'était inscrit en moi, une sérénité, je me rends compte que je ne trouve pas le mot approprié. J'ai comme l'impression de m'être détachée et reconnue à la fois. Le monde est si vaste, et chacun de nous si complexe, et pourtant parfois tout peut être si simple, une évidence. Etre à ce que l'on est. Sans détour. S'accepter et apprendre. En contact avec cet inaliénable en soi. Là.

Je profite de cet état qui me parait pouvoir n'être que fugace. Pas encore imprimé dans ma personnalité si tactile et éperdue de sens, néanmoins le changement s'opère, cette sorte de sagesse sans inquiétude pourrait s'installer et me profiter. La lumière dehors n'a pas la même teinte ce matin.

 

 

littérature

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" Je crois en l'art bien plus qu'en l'or

Même si l'or dure, l'art est plus fort."

 

- Christian Mistral - Vacuum -

 

 

 

 

 

 

13/05/2009

les femmes de ma vie

 

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Alors là bizarrement, encore plus difficile. Sans doute et par la force des choses ma mère. Maman qui n'a jamais pu se permettre de m'aimer mais qui a tendu de tout son être à le faire, ce malgré la lourde note qui nous sépare, je le lui suis reconnaissante, une guerrière à sa manière. Je dois dire que j'ai eu la plus destructrice et constructive au fond mère qu'il soit au regard de ma vie, j'avoue que je regrette qu'elle ne puisse pas entendre ce message, sa folie l'a emportée. Il y a eu aussi Madame Porez, ma professeur de danse , j'ai démarré à quatre ans, elle a tout de suite décelé le problème, et m'a orienté vers le piano. Peu de femme phare dans ma vie, à part quelques actrices, et quelques Christine(s), c'est étrange, les trois femmes qui ont le plus comptées avaient toutes ce prénom. Une néanmoins plus que les autres, une sorte d'ovni, avec un don subliminal, comment vous dire, elle avait cette capacité à lire dans votre âme! Ma petite soeur aussi, mais pas forcément pour les raisons habituelles, sans doute même malgré cette étrangeté entre nous , cette racine commune, indéfinissable, au point que nous sommes les premières incapables de le communiquer même entre nous, c'est que chez nous, la communication c'est comme chez d'autres pas savoir jouer au scrable sans se mettre dessus à coup de Petit Robert!  Cela m'a pris beaucoup de temps à faire confiance à une femme, et à forcément du même coup à moi-même. Toujours eu le sentiment que  je ne mettrais jamais de fille au monde, sans doute parce que j'avais à m'enfanter mais aussi parce que j'étais un danger potentiel pour ma fille, ma jalousie et mon manque de réalité l'aurait desservie, non pas que ce manque d'identité n'ai pas déstabilisé mes garçons, mais moins sans doute que pour une fille, mais là au fond c'est de moi que je parles, n'est ce pas. Néanmoins, j'en ai rencontré une, oui, au dessus de la mêlée, une psychologue, s'appelait Mortellette et m'a sauvé la vie , à croire que parfois le vocabulaire prend des chemins de traverse. Allez, vingt ans pour s'accepter comme telle, et puis maintenant que je les découvre toutes ces femmes, que je me permet d'être une des leurs, je suis fière, oui à quarante ans et quelques quatre de plus d'être femme, eh bien cela m'aura pris presque un demi-siècle! L'autre demi pour le vivre pleinement ? 

 

12/05/2009

j'aspire ...

 

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10/05/2009

les hommes de ma vie

 

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Pas souvent dis je t'aime dans ma vie, pas non plus eu en plus de quarante ans eu à tant le dire, et surtout à le vivre. Le premier, c'est mon père, enfin peut-être mon père, il m'appelait sa princesse, Sissi, jusqu'à l'épisode Marcel, quand à trois ans je suis passée de princesse à putain, et avec évidemment les gestes en conséquence, on adore une couronne de jais sur une blondeur de pureté et on maltraite avec autant d'ardeur une poupée qui a perdu de sa superbe, Maurice, pour moi papa et encore aujourd'hui, malgré tout. Le deuxième, oh! plus léger, enfin presque, c'était le fils aîné de l'amant de ma mère un pédophile qui consommait les petites filles comme d'autres le potage, j'étais très liée à sa soeur Marianne, on faisait de la danse ensemble, lui, mon amour de jeunesse s'appelait Florent, je l'ai aimé de six à seize ans, je me souviens très bien, j'avais des chaussettes jaunes et une chemise de grand-père en chemise de nuit  toujours ce conditionnement! et je crois bien que nous avions parlé de Nietzsche ce soir là, et il m'a embrassé, je sens encore la puissance de sa langue. Et à dix huit ans , j'ai rencontré celui qui allait bouleverser ma vie, c'est drôle, je lui ai demandé de m'épouser au bout d'une semaine, m'a pris pour une folle, normal, et puis finalement a dit oui, douze ans mon aîné, trois fils que j'aime au delà du disible et puis tant de partages et d'épreuves, néanmoins au milieu de ce parcours de plus de vingt ans , un amour fou sans fondement et sans suite pour un jeune homme disons oui douze ans plus jeune, Aurélien, comme dans un roman, oui, voilà un amour romanesque, si pur et si riche en écriture.Un autre, pour lequel je garde une amitié profonde, et puis là tout récemment une sorte de fièvre, un vent qui décoiffe. Peu de je t'aime dans ma vie, mais tous sur la durée, tous des hommes qui ont une place plus qu'importante , tous à des degrés divers. Père, amis, amants, fils, époux, et possible. Les hommes qui comptent pour moi sont rares et précieux. Précieux et rares. J'ai dit à peu je t'aime, mais toujours en quantité. Jamais pu être autrement. Fidèle à sans doute cette exigence au fond de moi, pas de demi-mesure. Pas sûre au fond que je sois un cadeau pour tous ces hommes là, pas convaincue du contraire non plus.

 

 

emporte-moi ...



 

" Coeur enchaîné, esprit libre. Quand on enchaîne rudement son coeur et qu'on le tient prisonnier, on peut accorder bien des libertés à son esprit. "

- Nietzsche -

 

 

 

Gerhard Richter

 

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Gerhard Richter , quand la photo rejoint la peinture.

 

Après une formation à l'académie des Beaux-Arts de Dresde et un grand intérêt pour lapeinture abstraite, Gerhard Richter part en 1961 pour Düsseldorf afin de s'inscrire à la Kunstakademie. Faisant alors des rencontres déterminantes - Sigmar Polke, Blinky Palermo, Konrad Fischer-Lueg -, il s'interroge sur les courants de pensées de son époque - capitalisme,communisme - et commence à peindre des toiles inspirées de photographies. S'adonnant dès lors à la figuration et à sa chère abstraction, l'artiste utilise le hasard, laisse se produire l'imprévisible et, en confrontant les deux techniques picturales, questionne les principes, limites et possibilités de la peinture. Si les années 1980 font davantage appel au lyrisme via couleurs et gestes (' Faust', 'Vögel'), les créations suivantes sont plus matérielles, rugueuses et dynamiques (' Blau', 'Fels'). Fidèle à lui-même, Richter travaille son réalisme (' Schädel', 'Chinon', 'Rosen'), puis prend par la suite le reflet pour sujet (' Spiegel', 'Grau hinter Glas'). S'imposant finalement comme un artiste tant protéiforme qu'intrigant, celui-ci voit sa vie ponctuée de multiples récompenses et expositions dans le monde entier. Réinventant la peinture depuis des années, s'interrogeant sans cesse sur la représentation, le réel et la couleur, Gerhard Richter exerce désormais l'activité de professeur dans plusieurs écoles d'Arttout en vivant à Cologne.

 

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                               " L'art est la plus haute forme de l'espoir "

 

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19:44 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : peinture, art, photo

09/05/2009

seras-tu là ?


 

 

 

Etre ou n'être pas

 

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"Etre ou n'être pas. C'est la question.

Est-il plus noble pour une âme de souffrir

Les flèches et les coups d'une atroce fortune,

Ou de prendre les armes contre une mer de troubles

Et de leur faire front, et d'y mettre fin? Mourir, dormir,

Rien de plus; oh, penser qu'un sommeil peut finir

la souffrance du coeur et les milles blessures

Qui sont le lot de la chair; oui, c'est un dénouement

Ardemment désirable! mourir, dormir

- Dormir, rêver peut-être. Ah, c'est l'obstacle!

car l'anxiété des rêves qui viendront

Dans ce sommeil des morts, quand nous aurons 

Repoussé loin de nous le tumulte de vivre,

Est là pour retenir, c'est la pensée

Qui fait que le malheur a si longue vie.

Qui en effet supporterait le fouet du siécle,

L'injure du tyran, les mépris de l'orgueil,

L'angoisse dans l'amour bafoué, la lente loi

Et la morgue des gens en place, rebuffades

Que le mérite doit souffrir des êtres vils,

Alors qu'il peut se délivrer lui-même

D'un simple coup de poignard? Qui voudrait ses fardeaux,

Et gémir et suer sous l'épuisante vie,

Si la terreur de quelque chose après la mort,

Ce pays inconnu dont nul voyageur

N'a repassé la frontiére, ne troublait

Notre dessein, nous faisant préférer

Les maux que nous avons  à d'autres obscurs.

Ainsi la réflexion fait de nous des lâches,

Les natives couleurs de la décision

S'affaiblissent dans l'ombre de la pensée,

Et des projets d'une haute volée

Sur cette idée se brisent et viennent perdre 

Leur nom même d'action ..."

 

-Hamlet, Shakespeare, Acte III Scéne I (Traduction de Yves Bonnefoy)-

 

 

 

 

07/05/2009

pour me comprendre


l'amitié

 

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                                       " Qu'est ce qu'un ou une ami(e) ?

 

 

 

 " Parmi les choses dont la sagesse se munit en vue de la félicité de la vie toute entiére, de beaucoup la plus importante est la possession de l'amitié. "  Epicure

  

06/05/2009

penser

 

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                                             - photo Sylvaine Vaucher - 

 

 " Penser, c'est le moyen de souffrir. Laissons nous aller au vent de notre coeur tant qu'il enflera la voile "

- Gustave Flaubert -

 

 


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