08/06/2009
La Foresti
Forestienne et fière de l'être ! Voilà l'affiche de son nouveau spectacle, info découverte chez Laure K. J'adore vraiment tout ce que fait cette femme là, elle est époustouflante, je revois toujours avec le même plaisir , j'aime pas les garçons et j'aime pas les filles.
Alors là, je suis bien décidée à ne pas louper celui-ci Mother Fucker !!
18:42 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : spectacle, humour, art de vivre, blog
il fait bleu
Il fait bleu dans mon coeur ce matin, tout comme le ciel à la fenêtre de la chambre, bleu et lumineux. Hier, dimanche , la journée fut de grâce. Le déjeuner dominical un peu différent, fête des mères oblige a été un ravissement pour mes papilles et mes neurones et autres synapses... Mes trois grands gaillards, braves et fiers, aimants et tendres, étaient au petit soin pour moi, et c'était si bon de partager ce moment avec eux. Toujours ces discussions endiablées, et cet appétit de vivre et cette complicité si précieuse. Je me suis posée à un moment les observant tous les trois en grande conversation sur "Home" et je pensais avec des grandes bouffées chaudes d'émotions que j'avais porté dans mon ventre ces trois êtres humains, si petits et fragiles et maintenant si beaux et hommes en devenir... Je revivais en mon for intérieur tous ces moments précieux de la vie d'une femme, douloureux et exaltants, tendres et violents, et je ressentais une gratitude immense.
Je vous aime.
07:34 | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : état d'âme, amour, famille, art de vivre
04/06/2009
prendre le large ...
08:51 | Lien permanent | Commentaires (30) | Tags : état d'âme, humain, art de vivre
03/06/2009
carte du tendre
Tendre est le nom du pays ainsi que de ses trois villes capitales. Tendre a un fleuve, Inclination, rejoint à son embouchure par deux rivières, Estime et Reconnaissance. Les trois villes de Tendre, Tendre-sur-Inclination, Tendre-sur-Estime et Tendre-sur-Reconnaissance sont situées sur ces trois cours d’eau différents. Pour aller de Nouvelle-Amitié à Tendre-sur-Estime, il faut passer par le lieu de Grand-Esprit auquel succèdent les agréables villages de Jolis-vers, Billet-galant et Billet-doux. Dans cette sorte de géographie amoureuse, le fleuve Inclination coule tranquillement car il est domestiqué tandis que la Mer est dangereuse car elle représente les passions. La seule Passion positive est celle qui la source de nobles sentiments que l’homme peut éprouver. La Carte de Tendre est la carte d’un pays imaginaire appelé « Tendre » imaginé au xviie siècle et inspiré par Clélie, Histoire romaine de Madeleine de Scudéry, par différentes personnalités dont Catherine de Rambouillet. On retrouve tracées, sous forme de villages et de chemins, dans cette "représentation topographique et allégorique", les différentes étapes de la vie amoureuse selon les Précieuses de l’époque.
La première fois que j'ai entendu parler de cette cartographie, c'était il y a quelques années maintenant. J'avais une réelle inclination pour un homme que j'appelais "mon prince ", dont je devins après beaucoup d'échanges épistolaires, verbaux et musicaux éperdument amoureuse, bien malgré moi, là je souris. Nous étions convenu d'un rendez-vous dans le hall d'un magnifique hôtel, espace complètement dans le jus devrais-je dire d'une telle allégorie pour mettre les choses au point, pouah, affreuse expression, il a alors sorti de sa poche une feuille de papier avec un dessin grossier mais sincère de sa carte de tendre, comme il me disait, avec en fin d'explication que j'écoutais avec grande attention, découvrant l'existence même d'une telle carte, voilà, pas de place pour toi dans ma carte du tendre peux-tu le comprendre? Bien m'a fallu le comprendre, oui, préservant du même coup cette amitié qui perdure depuis, mais non sans une tristesse non feinte, et un gros soupir digne d'une Précieuse qui se respecte.
On peut aussi entendre cette très belle chanson de George Moustaki chez Bluebird, qui avec sa note a réveillé ce vieux souvenir charmant.
21:53 | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : amour, amitié, humain, rencontre
firmament
01:10 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : poésie, érotisme, peinture, art, photo sylvaine vaucher
02/06/2009
Chaïm Soutine
Peu expansif, introverti et secret, Chaïm Soutine n’a tenu aucun journal et n’a laissé que peu de lettres. Les photographies le représentant sont rares. Le peu que nous sachions de lui provient de ceux qui l’ont côtoyé et des femmes qui ont partagé sa vie. "Soutine resta une énigme impossible à déchiffrer jusqu’à la fin. Ses toiles sont les seules clefs véritables qui ouvrent la voie de cet homme déroutant."Un génie sauvage et désespéré, un artiste génial, scrutateur des âmes et de l'esprit; la matière de sa peinture est dense, charnelle et visuelle.
Chaïm Soutine naît dans une famille juive orthodoxe d’origine lituanienne de Smilovitch, un shtetl de quatre cents habitants en Biélorussie. Les conditions de vie étant pénibles pour les Juifs sous l’empire russe, il y passe une enfance pauvre, dans les traditions et les principes religieux du Talmud. Son père gagne sa vie comme raccommodeur chez un tailleur. Chaïm (héb. « vie ») est le dixième d’onze enfants. Timide, il se livre peu. Le jeune garçon préfère dessiner au détriment de ses études, souvent des portraits de personnes croisées ou côtoyées. La tradition rabbinique étant très hostile à la représentation de l’homme, le jeune homme est souvent puni. En 1902, il part travailler comme apprenti chez son beau-frère, tailleur à Minsk. Là-bas, à partir de 1907, il prend des cours de dessin avec un ami qui partage la même passion, Michel Kikoine.
"Il n'assimilera jamais la vie ni les mœurs de la capitale, pas plus d'ailleurs qu'il n'avait pu s'acclimater à celles de l'humble village de sa Russie natale où, dixième enfant d'une pauvre famille qui en comptera onze, il s'était refusé à devenir tailleur d'habits comme son père. Pour l'instant toutefois, il vit dans cette misérable Ruche qui a pour voisins immédiats les abattoirs de Vaugirard. Au café proche de son atelier, il a contracté d'invraisemblables relations parmi les bouchers et les tueurs des abattoirs, qui y viennent consommer sous des blouses sanguinolentes ceinturées de l'arsenal de leurs terrifiants couteaux.
Soutine partage avec ses compatriotes le goût des couleurs hautes de ton et d'intensité. Mais, chez lui, la couleur prendra le plus souvent des nuances assourdies. Les verts, les bleus, les jaunes ou les rouges de la palette de son compatriote Chagall sont toujours éclatants, les siens deviennent verdâtres, bleuâtres, jaunâtres ou rougeâtres, sans perdre pour cela de leur intensité convulsive et rageuse. La fréquentation des tueurs de Vaugirard lui inspire volontiers des sujets de bêtes égorgées ou de quartiers de viande pourvus des couleurs de la pourriture. Ses figures, ses paysages, à leur tour, se pareront, Si l'on peut dire, de toutes les boues colorées de la décomposition. Et l'on songe à ces macabres statues des XVe et XVIe siècles qui représentent des squelettes où subsistent quelques lambeaux de chair que fouillent des vers, ou encore aux terrifiants évêques verdâtres dans leurs cercueils ouverts que représente le Triomphe de la Mort, au Campo Santo de Pise.
La vie tout intérieure de Soutine poursuit le cours désordonné d'un rêve de primitif dont il cherche en vain à déterminer le sens. Il aura beau lire, au hasard, les livres les plus divers et les plus contradictoires, depuis la Bible jusqu'aux romans populaires les plus vulgaires en passant par les ouvrages des philosophes et des poètes, il aura beau s'efforcer de pénétrer les secrets des maîtres du passé, de Rembrandt à Cézanne, il ne parviendra jamais à rencontrer, dans toutes les manifestations intellectuelles auxquelles il tentera de s'initier, des échos susceptibles de l'éclairer sur un comportement interne et sur une compréhension des choses qu'il semble subir et au développement desquelles il assiste, pour ainsi dire, comme un étranger. Peut-être aura-t-il souffert d'une sorte d'amour jamais partagé.
Même s'il se passionne un temps pour Rembrandt, il ne lui arrivera jamais d'éprouver l'effet de l'intime satisfaction qu'avait ressentie son ami Chagall qui, après avoir intensément interrogé le vieux maître, avait pu s'écrier, transporté de joie: " Rembrandt m'aime!
Les conditions si spécifiques de l'art de Soutine donnent à entendre combien il serait difficile de considérer l'Expressionnisme autrement que comme un ensemble de tendances particulières puisque le cas du grand artiste demeure unique. Chez Soutine, qui restera toujours imperméable à toute théorie artistique, on relèvera surtout cet attachement irréductible à un goût de la mort ou du néant qui l'incitera à déformer, avec une amère joie sadique, tous les sujets que son pinceau a rencontrés. En effet sa technique sera fonction de ce que lui dicteront ses sentiments. Dire ce qu'il a à dire, et par n'importe quel moyen, sera son unique loi. Il sacrifiera toujours le côté plastique à son état émotionnel. Et encore ce ne sera même pas un sacrifice. Tout le long de sa dramatique existence, il ne fera que crier sa triste complainte avec ce sens bouleversant du pathétique que l'on trouve à l'écoute de quelque admirable Negro spiritual magnifiquement chanté par un nègre à la voix éraillée."
10:02 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : art, peinture, humain, art de vivre
01/06/2009
Pour tous ceux qui se battent ...
pour défendre leur patrimoine culturel, langue, valeurs, racines, pour garder les choses que d'autres veulent enlever.
Peut-on vivre bien sans ce lien à son histoire? Sans ses souvenirs plus anciens que soi ...
10:19 Publié dans art de vivre | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : art de vivre, histoire, culture, humain
31/05/2009
mon pays c'est la vie ...
Quand j'y pense , mon coeur bat si fort ...
J'ai pas fini ! J'ai encore du pain ... Je veux parler jusqu'à la fin de ma voix...
22:50 | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : vie, humain, état d'âme, poésie
30/05/2009
vivre, what else?
"J'dis que je vis sur l'amour et qj'espère de vivre vieux" ... Non, j'espère pas, je vais vivre" le" plus vieille possible. J'ai roulé ma bosse, comme tout à chacun, j'en ai traîné des casseroles, encore quelques poêles à régler mais une chose m'apparaît comme indubitable, rien ne vaut la vie, rien ne vaut l'amour, et de vivre assez pour qu'on se le dise encore!
La vie est notre bien le plus précieux.
22:37 Publié dans art de vivre | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : drôle de semaine qui s'annonce ...
just "danse" ...
" J'ai tendu des cordes de clocher à clocher, des guirlandes de fenêtres à fenêtres, des chaînes d'or d'étoile à étoile, et je danse."
- Arthur Rimbaud -
06:55 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : art de vivre, rencontre, musique
29/05/2009
la peur au ventre
La peur au ventre, le doute de soi, ces maux qui ne sortent pas et qui tournent et me retournent à l'intérieur, ce matin la boule était une fois de plus là, transperçant de même la bas de mon dos fragilisé par des semaines de travail et de mise à vif. Juste besoin d'une main sur ce ventre, une main apaisante et aimante, pour le faire taire ou le faire parler, peut-être... La peur est utile et galvanise, parfois elle terrasse et inhibe. C'est pourtant la même peur, n'est ce pas, seul l'effet sur mon mental change, et sur mon état d'être.
Mais il faut avoir peur quand il y a lieu d'avoir peur, quand il y a danger. Sécuriser le périmètre, trouver une solution, agir. Notre corps nous parle, l'écouter, il nous indique, entendre et nous porte, avancer. Ventre ventriloque.
10:03 | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : maux, mots, état d'âme, humain
28/05/2009
Divine intervention
21:12 Publié dans art de vivre | Lien permanent | Commentaires (3)
27/05/2009
suis pas fréquentable ...
You have to know ...
23:45 | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : musique, état d'âme, humain
Erich Fromm
Erich Fromm, né à Francfort le 23 mars 1900 et mort à Locarno le 18 mars 1980 est un psychanalyste humaniste américain d'origine juive allemande. Il a fait ses études à l'université de Heidelberg puis à celle de Munich et enfin à l'Institut de psychanalyse de Berlin. Il est avec Adorno, Herbert Marcuse et d'autres, un des premiers représentants de l'école de Francfort. Il a greffé, d'une façon critique et originale qui lui est propre, la thèse freudienne sur la réalité sociale qui s'est faite jour dans l'après-guerrejusqu'à l'époque contemporaine aux États-Unis où il a vécu à partir de 1934. Là il a enseigné au Bennington College, à laColumbia University, puis celle du Michigan et à Yale, et aussi auprès de l'Université nationale du Mexique.
J'ai lu plusieurs livres de ce psychanalyste qui m'ont interpellée et j'y reviens régulièrement, notamment :
L'art d'aimer , édition Desclée de Brouwer,
" l'amour n'est possible que si deux personnes communiquent entre elles à partir du centre de leur existence... Qu'il y ait harmonie ou conflit, joie ou tristesse, c'est secondaire par rapport au fait fondamental que deux personnes se rejoignent à partit des profondeurs de leur existence, qu'elles ne font qu'un l'un avec l'autre en ne faisant qu'un avec elles-mêmes, sans fuir leur propre réalité. Il n'y a qu'une seules preuve de la présence de l'amour: la profondeur de le relation, la rivalité et la force de chaque personne. "
La révolution de l'amour est, pour Erich Fromm l'unique alternative à la destruction de l'humanité. C'est le propos de son Art d'aimer : un art, l'art même qui fait l'homme libre.
L'art d'être , édition Desclée de Brouwer,
ce traité des progrès que tout homme est capable de faire suir lui-même pour apprendre l'art de vivre, l'art d'être, dans une société aspirant plutôt à avoir et à posséder, réunit en un volume quelques chapitres ôtés en 1976 par Erich Fromm du manuscrit Avoir ou être.
Erich Fromm ne voulait pas en effet que le lecteur pût confondre la recherche de l'art d'être, telle qu'il la concevait, avec le salut de l'âme que se proposaient d'offrir, dans "la réalisation intérieure" et "l'épanouissement de la personnalité", un grand nombre de nouvelles techniques proliférant à l'époque. Ces dernières contribuaient en effet à ses yeux à accentuer le narcissisme, beaucoup plus qu'à stimuler en l'homme l'authentique élan de vie.
L'art d'écouter , édition Desclée de Brouwer,
les textes inédits de ce volume témoignent de son expérience d'analyste. Ils ne forment pas un traité, sont encore moins révélateurs d'une " technique psychanalytique ", mais renseigne sur le thérapeute Fromm et sur son rapport avec l'homme souffrant. Un rapport vivant où le seul souci de l'analyste est de percevoir en profondeur les problèmes de l'être humain qui lui fait face.On y retrouve, sur un mode très vivant, les grands axes de la pensée de Fromm, nourrie aussi bien du bouddhisme et de toute une tradition humaniste.
" Nous sommes en rêve, il est vrai, plus intègres qu'à l'état d'éveil. Rien d'extérieur n'incline notre sommeil."
" Quoi que nous fassions, tout entraîne un changement."
" Mieux vaut n'être pas allé loin mais dans la bonne direction que d'avoir beaucoup avancé dans la mauvaise."
" La pratique, avec patience de l'auto-analyse déclenche un processus d'accroissement de son autonomie. On est plus libre parce que l'on ne ressent plus aussitôt le besoin de libérer son coeur auprès de quelqu'un. L'on développe une certaine aptitude à retenir les choses en soi au lieu de constamment les divulguer"
- L'art d'écouter - Erich Fromm -
" L'intérêt, c'est de plonger, de se mouiller, non pas de rester en marge, un observateur, un être séparé de ce qu'il voit. Une personne qui a la volonté de "faire le mur" de la prison de son narcissisme et de son égoïsme, et qui y est déterminée, qui a le courage de tolérer l'angoisse intermittente, vit les premières visions de la joie et de la force restant à atteindre. "
" Nul ne doit d'explication à quiconque, nul n'a de comptes à rendre à qui que ce soit, tant que ses actions ne blessent pas autrui et n'empiètent pas sur sa liberté. Un homme libre ne doit d'explication qu'à lui-même, à sa raison, à sa conscience."
" Se voir sans illusions ne serait pas si calé si l'homme n'était pas constamment exposé à des mises en condition voilant son acuité d'esprit. Il est exhorté à penser et à sentir des choses qu'il ne sentirait ou ne penserait pas sans l'influence de suggestions permanentes et de méthodes élaborées de conditionnement. Incapable de se percevoir tel qu'il est, à moins de percer le sens caché des propos ambigus et de voir la vérité derrière les illusions, il se perçoit pas substitution comme celui qu'il devrait être."
- L'art d'être - Erich Fromm -
" La faculté de penser objectivement est la raison; l'attitude affective qui sous-tend la raison est l'humilité. Si je veux apprendre l'art d'aimer, je dois tendre à l'objectivité dans chaque situation et devenir sensible aux situations où l'objectivité me fait défaut."
- L'art d'aimer - Erich Fromm -
07:13 Publié dans psycho | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : psychologie, art de vivre, humain
25/05/2009
Roger Planchon
Quand il évoquait sa mort, Roger Planchon disait : "Le jour où je crèverai." Il préférait ce mot qu'on employait - le même pour les bêtes et les gens - dans cette Ardèche pauvre, dure et paysanne où il avait passé son enfance. Le metteur en scène, acteur, cinéaste et grand animateur, au sens où Jean Vilar l'entendait, a donc "crevé" mardi 12 mai, à Paris. Il était chez lui et lisait une pièce de théâtre. Il s'est senti fatigué. Il s'est alité. Son coeur l'a lâché. C'était fini. Son fils Stéphane a annoncé la nouvelle en disant : "Il est parti en travaillant."
Un grand Monsieur vient de nous quitter. Alex en parle très bien, là.
08:24 Publié dans pensée du moment | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : théâtre, passion, art de vivre
24/05/2009
tell me more ...
14:30 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : musique, amour, et cetera ...
je transpire...
10:28 | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : état d'âme, expression, photo
23/05/2009
chapeau bas
22:25 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : musique, état d'âme, poésie
Jedi !
Là, cette émotion qui m'étreint, mes fils, hommes en devenir, leurs grands corps, leurs esprits alertes et bondissants, attentifs et réactifs, trois coeurs d'or, d'airain, avec cet humour bien à eux, décapant, sans concession, jeunes et libres, avec des doutes et des convictions, et cette soif de vivre, d'éprouver, et d'exprimer.
Un déjeuner animé, comme je les aime, ça fuse de partout, ça rebondit, ça extrapole, ça crie, jure et raisonne.
" Maman, t'es un Jedi! "
Unanimes. J'en suis toute retournée.
13:32 | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : état d'âme, pensée du moment, famille, amour, vie
22/05/2009
Van Gogh
Van Gogh, né le 30 mars 1853 à Groot-Zundert, dans le Brabant septentrional, était le fils d'un pasteur protestant. Dès l'enfance, il fit preuve d'un tempérament lunatique et agité qui devait, tout au long de sa vie, contrarier ses projets. À partir de 1869, il devint commis dans une galerie d'art mais, passionné par la lecture de la Bible, il négligea son travail et dut finalement l'abandonner en 1876. Après avoir été prédicateur dans un faubourg ouvrier de Londres, il entreprit des études de théologie à Amsterdam, mais consacrait néanmoins beaucoup de temps à dessiner. En 1878, il s'installa dans la région minière du Borinage où il décida d'évangéliser les pauvres dont il partageait les conditions de vie extrêmement précaires. C'est là, au début des années 1880, que Van Gogh peignit ses premières toiles. Elles représentent des natures mortes ou, comme les célèbres Mangeurs de pommes de terre (1885, Rijksmuseum Vincent Van Gogh, Amsterdam), les paysans et les gens simples qu'il rencontrait. Sombres et presque monochromes, ces oeuvres expriment avec rudesse la pauvreté et la misère de ces mineurs auxquels Van Gogh s'attacha avec une ferveur et une exaltation exacerbées. En 1886, Van Gogh s'installa à Paris et vécut avec son frère Théo qui dirigeait une petite galerie de tableaux. Il fit rapidement connaissance des jeunes peintres qui animaient les mouvements artistiques les plus innovants. Influencé par l'oeuvre des impressionnistes et par celui d'artistes japonais tels Hiroshige et Hokusai, le style de Van Gogh évolua sensiblement à cette époque. Les couleurs s'éclaircirent, les touches de pinceau, qui furent apposées suivant une technique plus étudiée, suivaient souvent la forme de l'objet représenté. Dès 1888, il adopta des teintes franches et brillantes, présentes dans les tableaux de ses amis français. En février 1888, Van Gogh quitta Paris pour le Sud de la France où, sous le soleil de Provence, il peignit des paysages et des scènes de genre de la vie méridionale. L'artiste, installé à Arles, commença à employer des touches courbes, tourbillonnantes et des couleurs pures : le jaune, le vert et le bleu en particulier. Cette technique, si spécifique à l'oeuvre de Van Gogh, apparaît dans les célèbres toiles représentant sa Chambre à coucher (1888, Rijksmuseum Vincent Van Gogh, Amsterdam), et la Nuit étoilée (1889, musée d'Art moderne, New York). Tout phénomène visible, peint ou dessiné par Van Gogh, semble être doté d'une vitalité physique et spirituelle. Dans son enthousiasme, il persuada Paul Gauguin, qu'il avait rencontré à Paris, de le rejoindre. Après moins de deux mois de travail commun, leur relation se détériora gravement et s'acheva par une dispute célèbre au cours de laquelle Van Gogh menaça Gauguin avec un rasoir. La même nuit, Van Gogh se trancha une oreille. Quelques mois plus tard, il entra de plein gré à l'asile de Saint-Rémy-de-Provence où il peignit avec acharnement. De cette période date un grand nombre de chefs-d'oeuvre, dont les Blés jaunes (1889, National Gallery, Londres). En mai 1890, l'artiste quitta le Midi et rejoignit son frère Théo à Paris. Il s'installa non loin de là, à Auvers-sur-Oise, près de la maison du docteur Gachet qui admirait et soutenait déjà plusieurs peintres impressionnistes, et dont Van Gogh fit le portrait. L'artiste travaillait avec ardeur. Pourtant, le 27 juillet 1890, il se tira un coup de revolver et décéda deux jours plus tard. Les sept cents lettres que Van Gogh écrivit à son frère Théo (publiées en 1911, traduites en français en 1960) constituent un témoignage unique de la vie d'un artiste, et une précieuse documentation concernant une uvre particulièrement fertile : environ sept cent cinquante tableaux et mille six cents dessins. Le peintre français Chaïm Soutine, ainsi que les peintres allemands Oskar Kokoschka, Ernst Ludwig Kirchner et Emil Nolde, doivent plus à Van Gogh qu'à aucune autre source d'inspiration. En 1973, le Rijksmuseum Vincent Van Gogh, conservant plus de mille tableaux, esquisses et lettres, a été ouvert à Amsterdam.
«N'oublions pas que les petites émotions sont les grands capitaines de nos vies et qu'à celles-là nous y obéissons sans le savoir.»
En plus de son oeuvre de peintre, et sa grande générosité, il laisse avec les lettres à son frère Théo, un témoignage humain et sensible de grande beauté. personnellement j'ai vraiment été touchée par ces écrits , différemment mais presque autant que par sa peinture, son bleu, sa lumière ... «Il faut commencer par éprouver ce qu'on veut exprimer.» - Vincent Van Gogh -
" L'orageuse lumière de la peinture de Van Gogh commence ses récitations sombres à l'heure même où on a cessé de la voir. Rien que peintre, Van Gogh, et pas plus, pas de philosophie, de mystique, de rite, de physcurgie, ou de liturgie, pas d'histoire, de littérature ou de poésie, ces tournesls d'or bronzés sont peints: ils sont peints comme des tournesols et rien de plus, mais pour comprendre un tournesol en nature, il faut maintenant en revenir à Van Gogh, de même que pour comprendre un orage en nature, en plaine nature, on ne pourra plus ne pas en revenir à Van Gogh. Je crois que Gauguin pensait que l'artiste doit rechercher le symbole, le mythe, agrandir les choses de la vie jusqu'au mythe, alors que Van Gogh pensait qu'il faut savoir déduire le mythe des choses les plus terre-à-terre de la vie. En quoi je pense , moi, qu'il avait foutrement raison. Car la réalité est terriblement supérieure à toute histoire, à toute fable, à toute divinité, à toute surréalité." - Antonin Artaud -
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18:15 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : peinture, art, art de vivre