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28/06/2009

Poésie

Découvert chez Lyse, merci.


16:22 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : poésie, rencontre, blog, humain

un an déjà

 

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Voilà un peu plus d'un an que j'ai ouvert cet espace, sur les conseils d'une amie qui venait de créer elle aussi son blog. Il y a un an, quand j'ai commencé ici à écrire, publier des images, partager mon goût pour la peinture, la musique, la littérature, et puis toutes les choses de la vie, je n'avais pas la moindre idée de ce qu'était un blog, de ce qu'il allait m'apporter, de ce que j'allais découvrir aimer résoudre exprimer et voilà que j'y suis et fidélement un an après. J'y ai trouvé bien plus que je n'aurais pu l'imaginer, d'abord un nouveau contact avec moi-même, je traversais encore un peu d'ailleurs une grosse tourmente dans ma vie, et cela m'a posé et m'a donné à réfléchir sur ce qui compte pour moi, ce que je veux transmettre et aussi sur ces parts d'ombre que je cherche toujours à élucider, comme si cet endroit travaille en miroir; tout aussi important et peut-être plus encore j'ai fait ici des rencontres qui bouleversent ma vie, mon regard sur les choses, qui me révélent et qui m'encouragent, de belles et profondes rencontres. Rien de virtuel dans tout ça bien au contraire.

Alors pour cet anniversaire, je veux vous dire merci pour votre générosité, votre créativité, votre amitié, votre humour, et votre fidélité, cela me touche beaucoup et me comble.

Thanks a lot.

 

 

J'ai piqué cette photo chez Constance, d'abord parce que je la trouve vraiment superbe mais aussi parce que j'aime ce qu'elle m'évoque, ce chemin que l'on se fraie au milieu de la vie, et puis l'eau, source vive , qui s'écoule comme le temps, qui amène aussi les coeurs l'un vers l'autre et qui est mouvement .

 

09:27 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (40) | Tags : blog, histoire de, humain, amitié

27/06/2009

à couper le souffle ...

 Trio de Schubert , images de Kubrick, esthétisme et passion .

 

En réponse à Laure K.

" Quel est ton rapport, toi, avec la matière peinture?" LK

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Et bien Laure, pour tout te dire, elle m'attire et ce depuis longtemps, elle exerce sur moi une sorte de fascination et un désir fou. Je dois dire que la réponse de Christian Mistral m'a étonnamment frappée , " elle en mange ", parce que oui, j'ai un réel appétit et j'aime cette matière qui me semble si vivante et si onctueuse violente à la fois et riche en émotion possible à exprimer, et puis j'aime toucher pétrir mélanger malaxer, j'aime la couleur les couleurs, j'aimerais peindre des formats immenses abstraits physiques insensés, mais je suis aussi extêmement attirée par la sculpture, pierre ou métal, le bois aussi. Je repense à cet ami, qui m'a montré tout récemment des racines d'arbre d'une beauté à couper le souffle, j'étais subjuguée et j'y voyais déjà , comment dire, souvent ça m'arrive et je ne vais pas au bout, sans doute par manque de confiance ou de courage, je ne sais pas, mais j'y voyais la forme finale, ce que j'en ferais, et je dois dire que c'était une satisfaction intime intense. Je ne sais pas si cela répond à ta question pertinente mais je ne me suis pas encore permise de franchir le rubicond, suis encore sürement tellement sous l'énorme effet de tous ces artistes que j'admire par ce qu'ils m'ont tous apportés, et par la qualité de leurs démarches. La peinture, la sculpture, la poésie, la littérature, la musique sont pour moi essentielles à la vie, à la mienne, j'ai tant appris d'elles, et de tous ceux qui en sont les créateurs que peut-être par pudeur, je n'ose pas m'aventurer, mais je vieillis, alors je crois bien que cela va me libérer, aussi paradoxal que cela puisse paraître...

 

 

La toile est une oeuvre d'Arman, Tubes.

 


 

22:06 Publié dans réflexion | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : réponse, humain, pensée, art

Odalisque

 

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Alanguie et attentive, elle attendait. La chaleur était écrasante, suffoquante, noire, alors elle faisait comme à son habitude le moins de gestes possibles, juste un peu d'air d'éventail . Elle avait depuis longtemps ces fesses présentes et douces , cette taille marquée et les seins nourriciers, les cheveux blond vénitien et le regard bleu et intense. Elle ne se pensait pas vraiment belle mais savait qu'elle avait un certain charme du en partie aussi à sa voix caressante et basse.

Elle l'attendait, il viendrait la prendre férocement, puis avec plus de tendresse l'envelopperait de ses bras puissants avant de s'endormir en elle alors elle pourrait s'assoupir dans leurs silences confondus, le corps repu et l'âme apaisée.

 

25/06/2009

Ode à l'amant

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Tu es la vigueur du soleil
Et ta sève embaume.
Elle est un ruisseau de mai sous l'aubépine,
Plus douce que la fleur du sureau.
Tu te dresses et tu es la force de la forêt!

Tes reins blessent mes mains nouées,
Tu es rude comme un chêne.
Je t'ai baisé comme un rouge-gorge dans ma main,
J'aime la tiédeur de ton corps dans ma main.

Je me rassasie de ton odeur sauvage;
Tu sens les bois et les marécages
Tu es beau comme un loup,
Tu jaillis comme un hêtre
Dont l'énergie gonfle l'écorce.
 Le nœud de tes épaules est dur sous les mains;
L'axe du monde est dans ta chair.
 Mais je louerai ton cri sauvage,
Mais je louerai ton corps qui embaume,
C'est un bois sauvage aux rudes fleurs.
Je louerai ta brutalité,
Le sanglot rauque de ta chair;

Je louerai ta sève immense
Où l'univers est en puissance.
Je louerai tes poings et comment ils se dénouent
Tout à coup quand tu retombes
Au creux d'une épaule,
Plus doux qu'un petit enfant
Et plus innocent qu'un ange.

- Marie Dauguet -

 

 


Balthus

 

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Balthus ne se considérait pas comme un artiste mais comme "un travailleur", il disait "l'Art est un métier. Depuis longtemps, la notion d'avant garde en peinture ne signifie plus rien. Les faux amateurs d'art, les spéculateurs achètent ce qu'ils ne savent pas déchiffrer, de peur de rater le coche. c'est le grand malentendu de l'art moderne. Ce phénomène a favorisé l'éclosion de le dictature de la non figuration, à laquelle s'opposent les dictatures expressionniste, surréaliste, minimaliste... Quand je peins, je n'essaie pas de m'exprimer, mais plutôt d'exprimer le monde." disait-il, à Véronique Prat en Février 1998 dans une interview.

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images.jpegDe son vrai nom Balthasar Klossowski de Rola, Balthus est né à Paris le 29 février 1908, dans une famille polonaise liées au milieux artistiques et littéraires, ses parents côtoyés entre autres  Rainer Maria Rilke et Pierre Bonnard. Il passe sa jeunesse entre les villes de Berlin, Berne, Genève et Paris et ses vacances d'été en Suisse dans la région du lac de Thoune entre 1917 et 1927.
Paris, alors qu'il n'a que seize ans, est pour lui une ville d'un certain mystère, d'une étrangeté, d'une lumière particulière, avec des lieux, des personnages, des odeurs qui l'envoûtent et lui procure une sensation pénétrante de mélancolie, l'impression d'une certaine solitude et d'une absence existentielle qui l'inspirent et dont il imprégnera ses tableaux.
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Balthus manifeste une indépendance qui l'opposera toujours au surréalisme qu'il considéra toujours comme une faillite de l'art. Résolument figuratif, ses tableaux au fil des années représentent plus volontiers des scènes à la fois intimistes, insolites et érotiques, dans lesquelles des jeunes filles évoluent dans cette absence constante repliée sur soi, et une pensée à la proie du rêve, du cauchemar ou de l'inconscient.

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 En 1956, le Museum d'Art Moderne de New York organise une rétrospective de son oeuvre qui lui permet d'être dès lors totalement reconnu en opposition avec le développement de la peinture abstraite.

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balthus.jpgConsidéré à cette époque comme l'un des plus grands peintres réalistes de son temps, il prend la direction de la ville Medicis à Rome, en 1971 par le souhait de son ami, le ministre André Malraux, et ce jusqu'en 1977. C'est alors qu'il se retire en Suisse pour continuer à peindre. La réputation de Balthus va dés lors grandissant à partir de 1984, et il est l'un des rares artistes à avoir été exposé au Louvre de son vivant. Décédé dans son chalet de la Rossinière le 18 février 2001, il laisse derrière lui une oeuvre totalement singulière de plus de 350 peintures connues à ce jour, de plus d'un millier de dessins et d'une cinquantaine de carnets de croquis.

 

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05:45 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : peinture, art, humain

24/06/2009

A mes amis du Québec ...

 " C'est la voix d'un peuple généreux, curieux, aventurier. La voix d'un peuple en survivance créateur et talentueux."

Suis de tout coeur avec vous.


Bonne fête de la St Jean .

Blue.

 

 

 

23/06/2009

une minute trente de poésie ...


 

 

19:50 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : théâtre, poésie, humain, art

22/06/2009

la vie se tisse

 

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" Ce ne sont pas les grands malheurs qui font le malheur, ni les grands bonheurs qui font le bonheur, mais c'est le tissu fin et imperceptible de mille circonstances banales, de mille détails ténus qui composent toute une vie de calme radieux ou d'agitation infernale. "

- Gustave Flaubert - Lettres à Louise Collet -


podcast
- Lhasa - Is anything wrong -

 

 

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Cadeau de l'improbable, ce magnifique François Rouan, complètement en écho avec ce tissage de mille détails, rencontres et liens.

 

 

 

c'est l'été...

 

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12:43 Publié dans art de vivre | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : peinture, monet, art, voyage

21/06/2009

no comment


à ta santé, l'ami!

Particulièrement pour Hoplite et puis pour vous tous aussi ...


Un film que j'adore, une brochettes d'acteurs hors pairs, des dialogues ciselés et cette scène mythique de la cuisine ! Alors en ce jour tout spécialement, je m'en jetterai bien un petit aussi! Comme un goût de pomme ou de betterave, peut-être bien aussi, mon grand-père avec son acolyte de frère, donc mon grand-oncle en fabriquait avec un vieil alambic à base de cette grosse racine blanche, habituellement utilisée pour le sucre, tout cela à cause des anglais qui avait coupé la voie de la canne, m'enfin, à la tienne l'ami !

 

 

20/06/2009

musique

 

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Nous nous cachons dans la musique afin de nous dévoiler.

- Jim Morrison -

 

 

 

18/06/2009

Anyway

 

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La main, l'outil de base par excellence, on ne mesure pas à quel point sauf quand on la perd. La main caresse touche prend écrit palpe cuisine frappe crée joue claque, s'agite se joint se ferme en poing se tend se passe se prête, pétrit scie rabote danse peint dessine croque parle, la main, notre extrémité la plus active et la plus expressive aussi. Alors perdre la main est une souffrance incomensurable, insoupçonnée. On vit tellement avec sans s'en rendre compte. Anyway. Et les doigts qui comptent grattent explorent pénétrent mettent l'accent furieusement parfois se dressent, se font passer l'anneau, glissent sur un clavier pincent une corde, s'enfoncent montrent prennent le sens du vent. Une main, cinq doigts, une droite et une gauche, précieux instruments de vie et de langage, prolongement harmonieux du corps habité.

 

17/06/2009

De retour ...

 

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Merci pour vos mots, pensées, baisers, amitiés et attentions délicates ...


podcast

 

 

12/06/2009

et la vie ne tient qu'à un fil

 

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Hier matin, j'ai reçu un coup de fil qui a résonné en moi comme un coup de poing. Un de mes ami vient de mourir en deux heures d'une hémorragie cérébrale à 47 ans. My God, si jeune! La personne que j'avais au bout du fil, d'ailleurs, sa collègue de travail qui sait que nous sommes en relation téléphonique régulière dans la conviviaité et l'humour, nous aimions rire ensemble, m'a dit: " Je vous appelle, il vous aimait bien, vous savez, et surtout, mon Dieu, profitez bien de la vie, on ne sait jamais, voyez, la vie ne tient qu'à un fil ! ". On s'esclaffait encore tous les deux la veille pour des queues de cerises, avec notre verve habituelle commune, comme deux grands enfants que nous étions l'un et l'autre dans cette relation privilège. Je vais ce week-end à ses funérailles, loyale et fidèle, et je passerais voir une autre de mes amies qui elle vit une sorte de violence qui m'a aussi abasourdie il y a quelques semaines maintenant, elle, elle est ébéniste, une artiste hors pair, et elle vient de perdre les trois doigts de sa main gauche dans sa machine à trancher le bois, cela aurait pu être la main entière, ou la vie même mais la voilà tout de même amputée et bien handicapée pour quelqu'un qui travaille de ses mains.

Bon, pas des histoires très gaies, je vous l'accorde mais qui font aussi partie de la vie, et qui permettent d'en mesurer la précarité et la valeur. Les cinq jours à venir vont avoir une teinte grise, enfin cela va sans doute émotionnellement être assez difficile, je sais que se confronter à la mort d'un être cher nous ramène aussi à la peur de notre propre mort, et puis la souffrance d'un ami aussi n'est pas toujours facile à appréhender avec les mots justes, ne pas avoir peur, être réconfortant et aimant, avec empathie.

Je tiens l'amitié en haute estime, elle n'est pas différente de l'amour mais en est à mon sens l'expression la plus sincère. Je ne vous cache pas que je suis tourneboulée là au moment où j'écris ces lignes. La vie n'est pas toujours comme on voudrait qu'elle soit, elle parait parfois si injuste. Et puis la mort a ce côté implacable.

 

 

Vous retrouverez donc après ce break, take care, et goûtez à la vie avec force et appétit et légèreté. Avec toute ma tendresse.

 

 

 

11/06/2009

Sauvages

"Je ne connais pas d'écrivains qui ne vivent pas dans le conflit, dans le combat, dans le désir. Oui, le désir. Je pense que le mot désir résume presque tout. Au fond, ce que je recherche dans la littérature, c'est l'énergie vitale." 

Louis Hamelin -

 

9782764604304-bigsauvage.jpgLa première fois que j'ai entendu parler de Louis Hamelin, c'est conjointement Christian Mistral et Sandra Gordon qui me l'on chaleureusement recommandé, lors d'une discussion chez Yvan le Terrible, il me semble. "La rage", pas disponible à la librairie québécoise à Paris, j'ai lu alors "Sauvages", là c'est chez Venise que Stéphane Ranger en a parlé, dans ces livres préférés il mettait en tête Mistral et Hamelin, confiance établie. Une belle rencontre.

"Sauvages" de Louis Hamelin.

"Poètes qui se meurent de désir, débroussailleurs qui ont vu l'ours, informaticien pris entre deux feux : qu'ils soient indiens ou écrivains, les personnages qui traversent ces dix histoires sont aux prises avec la complexité d'un monde qui n'est que le pâle reflet des beautés réfugiées dans la mémoire. Ils ont des désirs simples ou compliqués, de l'amour à revendre, l'art de se mettre les pieds dans les plats. Naïfs ou rusés, passionnément inadaptés, ils oscillent entre la secrète nostalgie d'une vie libre et les besoins de la tendresse. Dans leur imagination s'empilent les cadavres de loups et les filles de Toronto. La solitude est leur lot commun, ils mordent dans le gras de l'avenir, se promènent de couples embryonnaires en mirages familiaux. Sans cesse, leur tristesse s'alimente à leur joie. Ils sont, en d'autres mots, des vivants bien ordinaires et terribles."

 

 Louis Hamelin écrit cash, avec les tripes un langage poétique et charnel qui donne le vertige des histoires tristes et drôles à la fois, pathétiques, humaines. C'est abouti et vivant, une cadence et un vocabulaire riche qui vous traverse et qui touche profond. Et puis une manière bien personelle de décrire les lieux et les ambiances, on en ressent l'odeur, la couleur, le son. Une écriture comme une musique, on est pris dans un rythme qui sonne comme une dentelle d'histoires sombres et déchirantes d'individus en quête de liberté, beaux et stoïques avec une sorte de violence contenue, en quête de tendresse tout en ayant peur de l'amour, sauvages.

 

 

 

 

10/06/2009

certitude

Pour Mon Ange, et pour le plaisir ...

 

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" Si je te parle c'est pour mieux t'entendre

Si je t'entends je suis sûr de comprendre

 

Si tu souris c'est pour mieux m'envahir

Si tu souris je vois le monde entier

 

Si je t'étreins c'est pour me continuer

Si nous vivons tout sera à plaisir

 

Si je te quitte nous nous souviendrons

Et nous quittant nous nous retrouverons. "

 

 

- Paul Eluard - Derniers poèmes d'amour -

 

 

 

 

 

09/06/2009

Cristina Branco

 

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" Le fado est une sorte de château magique sans limites d'espace, dans lequel chacun peut vivre ses émotions en toute intimité, y rencontrer les fantômes qui lui ressemblent, et y puiser sa propre lumière."

-Mario Pontifice-