Chaque jour, pour vivre, nous tentons de comprendre la réalité. Nos processus psychologiques sont à l’œuvre dans l’ensemble de nos expériences : émotion, compréhension, évaluation, prise de décisions, etc. À travers notre interprétation, nous gérons le sens de tout ce qui nous entoure et c’est à partir des ces processus mentaux que nous concevons l’ensemble de notre vie. Malheureusement, ces processus sont limités et de nombreuses erreurs interfèrent naturellement sans que nous nous en rendions compte. On appelle ces limites des distorsions cognitives.
Comme leur nom l’indique, les distorsions cognitives sont des déformations de la pensée. Elles nous conduisent à des conclusions lacunaires ou fausses qui nous rendent malheureux. Par exemple, si vous croyez les gens incapables de vous apprécier, vous concluez négativement à votre sujet. Pourtant, vous n’avez aucune preuve concernant ce que les autres pensent de vous ! Voilà un type de distorsion qui peut occasionner d’innombrables souffrances. Il est donc important de comprendre leur influence sur notre quotidien.
31/12/2008
meilleurs voeux
Je souhaite à tous et à toutes qui passent par ici une belle et lumineuse année 2009 .
Que cette nouvelle année vous apporte joies , découvertes , émotions , rencontres , désirs insoupçonnés , réalisations , créativité et amitié .
Forcément avec les revers prévisibles : quelques ratés , barbouillages , évasions manquées , sentiment d'échec , conflits et déceptions ... Mais il sera toujours temps d'y penser !
Aujourd'hui , si nous nous laissions aller à l'optimisme , l'espoir et le rêve !
BONNE et DOUCE ANNEE !!
Et encore plein d'échanges fructueux et denses ensemble ! A bientôt !
00:10 Publié dans art de vivre | Lien permanent | Commentaires (42)
30/12/2008
régal
Je me régale avec ce petit bouquin qui m'a été offert pour les fêtes !
Je vous en soumet quelque unes :
- " yoyoter de la touffe "
- " se monter le bourrichon "
- " avoir de la branche "
- " bourrer le mou "
Plein de poésie , non ?
18:08 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : livre, langue, écriture, plaisir
29/12/2008
my way
Just be !
23:41 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : humour, musique, pensée du moment, art de vivre
souffles
" Plonge dans l'océan de ton coeur ,
là se trouve l'univers . "
Farid ud-Din Attar
(XIIéme siécle)
15:21 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : sagesse, pensées, ouverture, réflexion
27/12/2008
masque
La symbolique que sous-tend l'existence du masque Punu , du Gabon a été très bénéfique pour mon développement personnel ; comme tout ce qui concerne l'art africain .
Le blanc , la couleur de deuil chez les africains, le style qui peut rappeler l'art de l'Extrème -Orient et qui évoque en réalité la beauté féminine , l'objet "masque" qui participe souvent à des rituels de passage où l'on meurt pour renaître , ici la mort de l'enfance pour passer à l'âge adulte , la petite fille devenant femme ...
J'ai repensé à cette photo justement " au masque " suite au propos de Claire dans un des commentaires , sur cette nécessité pour elle de savoir à qui elle avait à faire quand elle découvre un blog ; je me suis demandée s'il était important de voir le visage de celle ou de celui qui se trouve derrière les mots déposés sur cet espace qu'est l'écran ; est ce que ça l'est pour vous ?
Au début , quand j'ai commencé à aller sur les blogs des uns et des autres , j'avais la curiosité , ou l'envie peut-être d'en voir plus , et puis finalement cela s'est dissipé parcequ'en fait on apprend à connaître les individus au travers de leurs choix , de leurs états d'âme ... c'est une approche vraiment différente , une autre manière de rentrer en relation ... Plus libre aussi peut-être !
19:42 Publié dans pensée du moment | Lien permanent | Commentaires (45) | Tags : blogosphére, art de vivre, rencontre
le temps ne fait rien à l'affaire
Et oui , parfois le temps ne fait rien à l'affaire , on se retrouve con , juste parce qu'on veut y croire encore et toujours et qu'on n'arrive pas à se dire que c'est bon ! Mais bon dieu , comment fait-on avec des gens qui ne parlent pas le même langage?
17:16 Publié dans pensée du moment | Lien permanent | Commentaires (18)
26/12/2008
mouvement
" Du pouvoir des mots sur le mouvoir des peaux "
- Jacques Prévert -
10:34 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : les mots, poésie, mouvement
25/12/2008
sun
15:20 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (8)
sweet
Trop joli , le " soyeux Noêl " de Gaétan Bouchard .
J'ai adoré l'expression ," finesse , grâce , douceur , bonté , et féerie ! "
Merci !
15:13 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (11)
c'est noël ...
J'ai trouvé le message de la fée Venise relayé par l'enchanteur Mistral vraiment un beau cadeau de Noël ; je suppose qu'il doit y avoir le même genre d'initiative chez nous , en France , si non , ce serait une belle chose à mettre en place !
Une trés belle journée à vous tous ; merci pour vos voeux , ils me touchent beaucoup ...
BLue
11:39 | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : musique, état d'âme, juliette gréco
22/12/2008
pause
- James Ensor -
Une petite pause pour les fêtes de Noêl , que je vous souhaite à tous et à toutes les plus joyeuses et paisibles possibles ! Je viendrais vous lire , entre deux festoiements . En attendant doux sires, gentes dames et gentils damoiseaux profitez bien !!
A bientôt !
09:22 | Lien permanent | Commentaires (30) | Tags : ensor, fête, état d'âme, amitié
rêve
" Parfois, c'est un long chemin à travers la vie que nous rejoignons notre rêve . "
Jacques Chardonne
00:00 Publié dans pensée du moment | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : rêve, pensée du moment, chardonne, humain
21/12/2008
amitié
Bon anniversaire Féfé , ma chére et fougueuse amie , 40 ans ! Comme le temps passe ... Un petit cadeau pour toi , ta chanson préférée ! Là juste en dessous ! You are the sunshine of my life !! Ca nous rappelle de bons souvenirs , isn't it !
-Stevie Wonder-
Merci de ton amitié .
" La grosse différence entre l'amour et l'amitié, c'est qu'il ne peut y avoir d'amitié sans réciprocité ."
Michel Tournier
"L'amitié double les joies et réduit de moitié les peines ."
Francis Bacon
22:16 Publié dans art de vivre | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : amitié, musique, pensée, art de vivre
Mayte Martin
Mayte Martin est une célèbre chanteuse de Flamenco .
Le flamenco (cante flamenco) est un art créé par le peuple grec et romain, sur la base du folk. Les Espagnols ont recréé le flamenco sur la danse. À l'origine le flamenco consistait en un simple chant (cante) a cappella dont le premier genre fut la toná, établie dans le triangle formé par Triana, Jerez et Cadix. Puis sont apparus les claquements des coudes aux mains (palmas), la danse (el baile) et la toque. La danse et la guitare s'expriment désormais souvent seules, bien que le chant soit toujours considéré comme le cœur de la tradition. Plus récemment, des instruments comme le cajon (un instrument de percussion provenant du Pérou), les palillos ( castagnettes ), et la guitare basse, ont été introduits dans le milieu.
07:05 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : musique, danse, art
love
07:04 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : poésie, amour, famille, ouverture
20/12/2008
souffler
- oeuvre de Martin Cadeau -
" Où va t-on lorsqu'on se laisse aller ? "
( Question posée par Valérianne )
12:41 Publié dans pensée du moment | Lien permanent | Commentaires (22)
Christian Mistral
" Accuser son passé ou s'effrayer de l'avenir, c'est chercher des excuses pour ne pas agir dans le présent ."
Si vous voulez en savoir plus sur Christian Mistral , vous pouvez vous rendre sur le site officiel en cliquant sur son nom , en bleu , vous pouvez aussi vous rendre sur son blog , ce que j'ai moi-même fait pendant plusieurs semaines ; et où je ne manque pas d'aller avec un plaisir non feint . Mais , aprés avoir lu cette note chez Gaetan Bouchard , puis plus tard , le trés beau post de Venise, je me suis décidée à commander quelques livres et à attendre patiemment que ceux-ci veulent bien arriver jusqu'à moi , par bateau et du Québec , l'attente fut longue ; mais l'attente n'est-elle pas aussi une des composante du désir?
Et puis voilà que je reçois enfin le paquet ; et sur les trois livres reçus , je décide de commencer avec celui-ci : "Sylvia au bout du rouleau ivre" , une soirée et une bonne partie de la nuit à suivre Max Cockrell dans Montréal et dans sa quête ..
Comment vous parler de l'effet que cela m'a fait , avec les mots appropriés , j'ai été transpercée ; c'est le premier mot qui m'est venu à chaud , là , sans filet !
Une écriture comme un miroir de l'âme , géniale , poétique , émouvante , riche et étonnamment vivante , truculente même . J'ai commencé le livre et je n'ai pu l'arrêter qu'arrivé au bout , un peu comme le protagoniste de l'histoire .
Mistral manie les mots comme d'autres sans doute les armes , ou les élixirs , un sorcier , au fond , généreux , violent , tendre parfois vulnérable et sans pitié , sans concession .
Je ne vais pas vous ouvrir complétement mon coeur là , mais je vous encourage à cette lecture , elle est karchérisante et humaine , tout dans un concentré de vocabulaire riche et précis .
Rimbaud des temps modernes , j'ai même pas idée de savoir si cela se dit , Baudelairien aussi , mais quoiqu'il en soit , je peux juste vous dire que c'est du sang qui vous coule d'un coup d'un seul dans le corps ... Un trésor !
" L'intellect relève de ces paradoxes troublants qui nous déchirent parfois. Lui seul peut sublimer le coït, l'élever au rang d'une expérience transcendante. Et cependant, c'est aussi l'intellect qui force la réflexion sur cet acte bestial, impulsif et malpropre; qui révèle en un éclair la véritable nature du corps étreint, cette masse organique promise à la putrescence. Selon l'humeur du moment, j'ai l'impression de m'unir en une volupté accrochant les pures et douces béatitudes de l'Olympe, ou de tout uniment copuler dans la fange. Je baise depuis plus d'un quart de siècle et je ne sais toujours pas pourquoi . Ce n'est pas faute d'y avoir réfléchi. Le problème n'a rien de moral. C'est une question de motivation. j'en ressors invariablement sec et froid. L'impression d'avoir gaspillé mon temps, mon énergie. Et invariablement, je recommence . Cette concrescence en moi du désir et du dégoût ne manque pas de me déconcerter. "
-Christian Mistral- ( Sylvia au bout du rouleau ivre )
00:08 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (32) | Tags : christian mistral, livre, poésie, état d'âme
19/12/2008
bientôt Noël
13:47 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (43) | Tags : à prendre au second degré, si possible !!
18/12/2008
légèreté
21:40 Publié dans philosophie | Lien permanent | Commentaires (31)
créme brûlée
Parfois , je me brûle encore les ailes dans des relations impossible avec des individus qui ne me veulent pas du bien ou dans des situations embarrassantes et difficiles ... Je me demande toujours comment n'ai-je pas acquis , avec le temps cette capacité à voir venir le danger; ce n'est souvent que confrontée que je prend conscience et évidemment cela fait mal !
Ainsi , malgré des rechutes fréquentes, je n'arrive pas encore à ne pas renouveler ce que j'appelle mon syndrome " créme brûlée ".
Je suis plutôt d'un naturel confiant et ouvert, je ne me méfie pas ! c'est assez surprenant finalement , cette capacité à faire confiance, une sorte de bonté qui n'a pas été entamée par les épreuves , par mon vécu ... Mais ce n'est pas pour autant qu'il ne faille pas que j'apprenne à mieux me protéger ! J'ai toujours cette tendance à voir ce qui est beau en l'autre, et parfois l'addition est lourde !
Je pense à ce livre : " Faîtes vous même votre propre malheur "
de Paul Watzlawick ; ce livre qui nous enseigne les moyens les plus raffinés pour parvenir à se rendre malheureux !
Tout l'oeuvre de Watzlawick , d'ailleurs est riche d'enseignement .
Il est étonnant, en effet, que les idées brassées dans ce groupe pluridisciplinaire constitué d’ethnologues - comme G. Bateson à l’origine -, de sociologues, de psychiatres, de psychologues et de linguistes, aient été diffusées depuis trente ans, du moins en France, bien au-delà de leur cadre thérapeutique originel. Et Paul Watzlawick y est pour quelque chose : ses dons de pédagogue savent rendre lumineux au non-spécialiste des concepts inédits ou parfois banals ; ceux-ci en deviennent même familiers grâce à la foule d’exemples auxquels son érudition peut recourir. Attaché à la compréhension d’ « une logique de la communication », - titre d’un ouvrage écrit en collaboration - P. Watzlawick a offert à qui s’intéresse seulement à l’information des outils précieux pour mieux la décrypter, du plus simple - et donc négligé comme tel - au plus complexe.
« La réalité de la réalité »
Il n’a pas cessé, par exemple, de mettre en garde contre « la réalité de la réalité », titre apparemment énigmatique d’un de ses ouvrages qui montre comment on n’accède qu’à une « représentation de la réalité » et jamais à la réalité, du seul fait des médias (les cinq sens, les mots, les images, le cadre de référence de chacun) qui s’interposent par définition entre soi et la réalité. Il ne faut pas, dit-il dans une image parlante, confondre « la carte » d’état-major et « le terrain qu’elle représente ». Or, on n’accède qu’à des cartes de la réalité. Certes, il n’était pas le premier à le dire. Magritte, on l’a rappelé sur AgoraVox, avait dans deux tableaux prévenu que la pipe et la pomme qu’il avait peintes, n’étaient ni une pipe ni une pomme, mais seulement « la représentation de l’une et de l’autre ». Seulement, du principe de « la représentation de la réalité » Watzlawick en a tiré, lui, une représentation générale de la communication.
La carte n'est pas le térritoire
La non-influence impossible
De même a-t-il combattu une croyance enracinée selon laquelle il serait possible de ne pas influencer autrui, comme si on pouvait adopter un « non-comportement » : car comment nier que tout comportement influence, que l’on agisse, ou s’en abstienne, que l’on parle ou se taise ? Il livre même une expérience personnelle montrant que deux individus peuvent s’influencer sans être en présence l’un de l’autre. Lors d’un colloque, alors qu’il se reposait après le déjeuner dans son bungalow, il avait entendu son voisin entrer dans le sien, puis, soudain, faire des claquettes ; c’était un collègue à l’air austère qui, seul, se dévergondait et ne se livrait à cette danse frivole que parce qu’il ne se savait pas observé. Un bruit venu du bungalow d’à côté, et il aurait cessé l’exercice, peu compatible avec son image compassée. Réciproquement, Watzlawick était influencé par son collègue à son insu, puisqu’en retour, il restait silencieux pour ne pas l’interrompre dans son jeu.
On ne peut pas ne pas communiquer .
00:12 Publié dans psycho | Lien permanent | Commentaires (49) | Tags : communication, psycho, lacher - prise