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30/06/2010

modern jazz quartet

 

Au fond du coeur

 

Au fond du coeur, au fond de notre coeur, un beau jour, le beau jour de tes yeux continue. Les champs, l'été, les bois, le fleuve. Fleuve seul animant l'apparence des cimes. Notre amour c'est l'amour de la vie, le mépris de la mort. A même la lumière contre dite, souffrante, une flamme perpétuelle. Dans tes yeux  un seul jour, sans croissance ni fin, un  jour sur terre, plus clair en pleine terre que les roses mortelles dans les sources de midi.

Au fond de notre coeur, tes yeux dépassent tous les ciels, leur coeur de nuit. Fléches de joie, ils tuent le temps, ils tuent l'espoir et le regret, ils tuent l'absence.

La vie, seulement la vie, la forme humaine autour de tes yeux clairs.

 

- Paul Eluard - Donner à voir -

 

 


29/06/2010

Kyle Eastwood

Fils du plus que célèbre Clint, Kyle magnifique bassiste est également considéré comme l'un des plus grands contrebassiste de jazz actuel. A découvrir et à entendre! 

 

 

28/06/2010

deux ans

 

 

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Ce blog, cet espace bleu, a maintenant deux ans d'existence, MERCI à vous tous passants passantes fidèles et amis chers...

 

 

 

les mots

Certains mots nous tombent dessus un jour comme ça sans crier gare et ponctuent d'ombre notre existence, ces mots criminels rageurs humiliants assassins lancés à bout de salive haineuse ou juste imposés avec froidure et qui nous crudifient longtemps. Certains mots blessent profond arrachent se logent loin dans le coeur et l'âme et qui longtemps très longtemps trop longtemps perfusent leur fiel et leur effet toxique.

Il est aussi des mots par contre qui galvanisent entraînent mobilisent rassemblent fortifent fondent en sirop d'érable sur notre détresse et notre solitude, nos doutes nos angoisses existentielles et rendent d'un coup de plume ou de voix la vie plus souple et plus légère. De ces mots qui s'offrent à nous et transportent vivance et espérance, des mots aimants comprenants enveloppants qui ancrent et font venir à bon port.

Je me sens ballotée entre tous ces mots reçus et avalés tous ces mots qui m'ont faite et défaite et je prends amplement conscience de la mesure des mots, de ceux aussi que j'ai livré et que je livre moi-même... Parfois on ne pèse pas assez ses mots, d'autres on ne les lâche pas suffisamment ou pas à bon escient.

J'aimerais que mes mots me ressemblent...

 

 

10:32 Publié dans écriture | Lien permanent | Commentaires (8)

27/06/2010

art

 

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- Helena Almeida -

 

 

" Il faut faire de sa nature un style."

- Fiedrich Nietzsche -

 

 

 

25/06/2010

ressenti

 

Je suis toujours extrêmement touchée émue troublée quand l'homme aimé et aimant jouit en moi, pas de l'ordre du disible ni de l'écrivable une sorte de quintessence dans l'extase comme si j'approchais de l'essence de la vie même, pénétrant et puissant...

 

 

jamais sans mon rouge...

 

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- photo Peter Lindberg -

 

 

Évidemment ça va sembler bien superficiel et bien anodin, pourtant pas pour moi, il m'habille et sans lui je me sens vulnérable, il n'y a qu'au lit où je n'en fais pas usage, enfin... la nuit... J'ai toujours aimé ça...l'objet, la texture, le geste, l'effet... L'objet déjà allez savoir pourquoi, dans mes méandres inconscients je pourrais bien y trouver une explication freudienne mais ce serait tellement trop simple, j'aime l'objet, c'est tout, j'aime passer le bâton sur mes lèvres et j'aime le goût que cela donne à ma bouche, pas toujours partagé au demeurant. Parfois même je me prends à laisser un baiser bruni au dos d'une enveloppe, au bout d'une lettre, au bord d'une coupe de cristal, sur le miroir de la salle de bains aussi en souffle, sur une joue amicale ou au creux des reins aimés comme une gourmandise. Alors ayant subrepticement envie de partager avec vous cette délicieuse futilité, je me suis surprise à même n'avoir jamais jeté un cil sur le nom de celui auquel je m'adonne en ce moment, je vous le donne en mille: "intrigue" ! J'ai souri de toutes mes dents comme si d'un coup je me transformais en une sorte de Mata-Hari, une Marlène, une intrépide instigatrice, une grande séductrice et l'idée même de mon après-midi a soudainement changé de couleur!


24/06/2010

à tous ceux que j'aime là-bas...

 Bonne Fête! ♥

 Le temps qu'on a pris pour se dire je t'aime
C'est le seul qui reste au bout de nos jours
Les voeux que l'on fait les fleurs que l'on sème
Chacun les récolte en soi-même
Aux beaux jardin du temps qui court

Gens du pays c'est votre tour
De vous laisser parler d'amour
Gens du pays c'est votre tour
De vous laisser parler d'amour

Le temps de s'aimer, le jour de le dire
Fond comme la neige aux doigts du printemps
Fêtons de nos joies, fêtons de nos rires
Ces yeux où nos regards se mirent
C'est demain que j'avais vingt ans

Gens du pays c'est votre tour
De vous laisser parler d'amour
Gens du pays c'est votre tour
De vous laisser parler d'amour

Le ruisseau des jours aujourd'hui s'arrête
Et forme un étang ou chacun peut voir
Comme en un miroir l'amour qu'il reflète
Pour ces coeurs à qui je souhaite
Le temps de vivre leurs espoirs

Gens du pays c'est votre tour
De vous laisser parler d'amour
Gens du pays c'est votre tour
De vous laisser parler d'amour

- Gilles Vigneault -

 

mon enfance

 

" J'ai mis mon dos nu à l'écorce... l'arbre m'a redonnée des forces... tout comme au temps de mon enfance. "

" Car parmi tous les souvenirs, ceux de l'enfance sont les pires, ceux de l'enfance nous déchirent..."

 

 

Mais je n'ai pas eu tort.

Et jamais ne le regrette, même si oui, pour moi, les non-souvenirs de l'enfance sont les pires...

 

 

22/06/2010

on vient de loin...

 

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- Joan Miró -

 

podcast

 

21/06/2010

Nouvelles couleurs

Découvert et aimé chez Jalel El Gharbi...

- Hambourg Kunsthalle -

 

Nous relierons

Patiemment nos veines

Et de nos sangs mélangés,

Sortiront des couleurs

Jusque-là inconnues.

Et tous unis,

Nous leur donnerons

De nouveaux noms

Sur les rythmes des battements

D'un même coeur.

 

- Mokhtar El Amraoui -
.

au travers

 

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20/06/2010

Didier, le retour...

"Je fais partie de ceux qui pensent qu'en ces temps "modernes", tout va un peu trop vite, manque de discernement. Autrement dit, je trouve qu'on ne prend pas assez le temps de réfléchir. De penser, plutôt.
Je fais partie de ceux qui en ont marre du bling bling, du jugement hâtif, de la forme qui sans cesse prend le pas sur le fond. J'y vois un appauvrissement. 
Alors j'ai décidé de créer ce blog. 
Il n'est qu'un petit caillou dans l'univers. Cela me plait bien.
J'ai plusieurs chances : Celle d'écrire. Celle d'être curieux. Celle d'aimer partager. Celle de baigner dans l'information. Celle d'avoir envie de consacrer un peu de mon temps pour alimenter un espace.
J'ai acquis cette conviction : si je ne suis spécialiste de rien, je suis l'expert de ma propre vie. 
Ce blog sera le lieu de cette expertise.
Car si c'est soupe à la grimace, je l'aime, cette vie. Et pour tout dire, je suis fatigué de tous ces gens qui ont la morgue au nez. Alors j'ai envie d'essayer d'apporter un petit quelque chose. A ceux qui me feront le plaisir de venir par ici.
L'être humain est fascinant, l'homme est parfois désespérant.
Je pourrais faire un blog qui dénonce et dénonce encore, qui flingue, qui entre dans la danse du tous pourris, qui sait tout mieux que tout le monde, etc. Mais ça, ça ne m'intéresse pas. Ce n'est pas moi. Et puis c'est largement fait par ailleurs. Il n'y a pas besoin de moi.
Par contre, je peux apporter d'autres manières de considérer les choses, faire liens, transmettre ce je ne sais quoi qui me permet au quotidien de ne pas épouser cette désespérance et qui, au contraire, me permet de faire avec elle. Il serait vain de la nier. J'essaie de la comprendre, de la dépasser, voire de la transcender.
Ma petite expertise s'exprimera dans ce blog que j'ai choisis d'appeler Terra Philia.
Parce que je suis un gars de la terre, parce que la terre m'inspire et parce que je souhaite ici défendre une certaine idée de l'homme. Qui ne serait pas qu'un imbécile. Qui serait doué de sens. Qui serait capable d'intelligence et de bon sens. 
Ce blog est celui d'un type qui a envie de contribuer à un Monde plus humain. Qui a des enfants. Qui a des parents. Qui a des amis. Qui a des joies et des peines, des doutes et des convictions. 
Je vous souhaite de vous sentir bien ici et en retour de le partager avec moi."

- Didier Jacquot -

 

Il avait prévenu qu'il changerait d'espace, il voulait créer un endroit qui lui ressemblerait encore davantage. Je suis heureuse de le retrouver car j'ai toujours grand plaisir à le lire et qu'il fait partie des quelques qui me font réfléchir et qui me donne foi dans l'humain et dans la puissance de la pensée avec un naturel et une simplicité touchante et vivante.

Il est de retour! .

 

 

 

19/06/2010

"être en vie"

 

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" Lorsque j'analysais, j'observais clairement que la peur de la mort était fonction du non-vivre. Moins une personne était en vie, plus grande était la peur. Par "être en vie", j'entends vivre de toutes ces cellules, toutes les parties de son être. les cellules que l'on renie s'atrophient, comme un bras mort, et infectent le reste du corps. Les gens qui vivent en profonduer n'ont aucune crainte de la mort. "

- Anaïs Nin -

 

 

du Hyde en moi

J'ai été folle et pour cause, mon psy à l'époque il y a de ça un bail me l'a confirmé plus d'une fois, il me semble d'ailleurs parfois l'être encore, la frontière est si mince... Je le sais pour l'avoir vécu et en avoir souffert que ce n'est pas des plus commodes ni des plus confortables ni vraiment enthousiasmant que de vivre avec un dédoublement de personnalité!

Rien de plus difficile à mon sens que cette dualité, que de sentir qu'une partie de vous vous échappe complétement, rien de plus éprouvant que de se retrouver hagarde le matin ne sachant plus ce qui a bien pu se passer la veille à cette soirée à ce dîner devant ce film, rien de plus douloureux que de ne pas être là quand l'homme de votre vie vous fait l'amour passionément et qu'alors c'est un autre monde qui s'ouvre béant peuplé de fantômes de personnages bibliques de roi vous offrant en pâture à son meilleur garde ou à son invité de marque de dîners fins où vous êtes apportée comme mets sur un plateau doré à une tablée de convives assoiffés buvant à votre figue et se rassasiant l'un aprés l'autre de votre corps livré, rien de plus effrayant que de pas pouvoir aimer ce corps et en profiter librement et de ne pouvoir s'appartenir toute entière, rien de plus cruel de ne pouvoir aimer vraiment pas même ses enfants...

Il y a, il y a eu du Hyde en moi, je n'ai pas voulu ça et n'ai voulu que m'en dépatouiller, l'apprivoiser le comprendre... Et c'est tout un parcours de vie, un chemin du combattant que d'être à part entière pour moi, un chemin qui en vaut la peine en tout cas, un émerveillement de chaque instant!

 

17/06/2010

muse

Elle devait être son assistante pour quelques jours, elle fut sa plus grande inspiratrice, son égérie...

Lydia D.

Une histoire comme je les affectionne aussi, inspirante étonnante spirituelle magnifique. Matisse n'avait pourtant pas de penchant particulier pour ce genre de beauté il préférait et de loin la brune méridionale mais il découvrit le charme gracieux et subtil de cette splendide femme au sang slave et au visage racé de manière fortuite alors qu'elle était accoudée à un fauteuil de salon entrain de faire la conversation et parlant poésie, là quelque chose dans l'expression de ses mains et de ses bras le mirent en émoi et ce moment deviendra une des poses de prédilection de Lydia en tant que modéle. Dès lors, elle le charme, le surprend, le subjugue du bout des cheveux au bout des doigts. Son visage lumineux, son corps souple il veut les connaître par coeur les conquérir les faire vivre sur le papier ou la toile. Elle ne le quittera plus jusqu'à la mort du peintre, près de lui pendant plus de vingt ans, devenue en plus de sa muse sa meilleure amie...Entrée dans la vie d'un homme, Lydia D. habite aujourd'hui l'histoire de l'art et de l'art de vivre et d'aimer...

 

"Lydia D. muse et modéle de Matisse", musée Matisse, avenue des arênes de Cimiez, Nice. Du 18 Juin au 27 Septembre.

23:07 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (18)

Keith Jarrett solo concert

Pour Yvan le Terrible et pour vous, le stupéfiant Keith...

 

 

15/06/2010

"respir"

 

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14/06/2010

écrire

L'écriture est un remède, une nécessité aussi, j'ai le ventre qui crie et la main qui écrit, les mots me viennent et s'égrainent avec ferveur pour conjurer ou extraire, je les laisse faire. J'aime le langage épistolaire, vivant et décousu, très en direct si je puis dire avec la vie, jeune beaucoup plus jeune je m'écrivais, drôle de s'écrire pour se construire, je me faisais du chère, très chère et dans d'autres moments plus fréquents et moins fastes du pauvre hère ou stupide femelle, cela m'est resté.

Depuis que j'ai ouvert cet espace, je ressens un changement en moi comme une sorte de porte qui s'entrouvre tous les jours un peu un peu plus et qui m'ouvre à une part de moi-même insoupçonnée. Est ce parce que je livre et ouvre mon cœur, parce que je mets en mots et en images mes émotions et sentiments, est ce le regard de l'autre cet autre que je ne connais pas, est ce parce que je me permets d'exister, beaucoup de questions c'est vrai, besoin de comprendre et d'apprendre. Tout ça prend une importance vitale au même titre que l'heure de méditation quotidienne du rêve éveillé ou d'un sommeil réparateur parfois si difficile à trouver, écrire me devient indispensable comme peut l'être la respiration, c'en est une d'ailleurs parfois gênée par des états émotionnels trop intenses et submergeants. Je suis fascinée par ces gens de l'art qui maîtrisent les mots et les font danser en vers ou en prose, ces mots qui viennent parfois me chercher profond, si profond... Très sensible à la musique je le suis également par la musicalité d'une certaine littérature et de la poésie, c'est pour moi une nourriture, pour l'esprit et pour le cœur, je crois bien que tout cela rend meilleur... Écrire matérialise la pensée et l'imaginaire c'est fascinant et parfois souffrant aussi, ludique et révélateur jouissif et émouvant tout un panel d'émotions et de flux qui me traversent, et laisser faire laisser venir les mots ouvrir la digue ne pas retenir et néanmoins  tenir la barre me passionne; parfois les mots transpirent et s'écoulent comme si je n'avais plus ce frein de vouloir bien faire et alors c'est magique.

Quoiqu'il en soit l'acte d'écrire est un don... un don de soi.

 

clavier bien tempéré!